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Le bar à chats
de Goldenheart

                   



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Intégration volcanique #12
Chapitre précédent : Intégration volcanique #11 par Kazumari


« J…j’y arr-rivr’ai p-p-pas ! »

La gorge de Dwight le brûlait. Le visage en sueur, la langue pendante, il avait l’impression d’avoir avalé du feu et d’y avoir laissé ses dents. Ses yeux implorants se posèrent sur l’humain assis sur l’herbe en face de lui, qui, impassible, lui rendait son regard derrière l’ombre de son chapeau marron usé par l’âge.

C’était le début de l’automne à Unys, et l’air portait encore les traces de la moiteur de l’été passé. Les premières feuilles mortes voltigeaient paresseusement au gré de la brise, quittant à jamais leurs camarades plus résistantes, lesquelles décoraient les arbres de leur nouvelle parure rouge et or. Tandis qu’il refoulait ses larmes d’amertume, Dwight regarda Terrence étudier avec attention le mouvement délicat d’une feuille brune descendant dans leur direction en tournoyant doucement. Lorsqu’elle se posa sur l’herbe séchée par l’ardent soleil estival avec un petit "frrt" très discret, Terrence soupira et releva son couvre-chef pour passer une main dans ses cheveux blonds.

« Franchement, Dwight… Ça fait bientôt cinq jours que j’essaie de t’apprendre la langue humaine, et tout ce que tu arrives à dire de plus intelligible, c’est "Je n’y arriverai pas". Avoue que ça devient déprimant, à force.

— M-ma…mais… »

Dwight acheva sa phrase par un cri à mi-chemin entre le jappement et le grognement, faute de vocabulaire humain.

« J’y arriverai pas ! C’est une mauvaise idée, je peux pas faire ça… je peux pas !! »

Il frappa le sol de ses poings, aussi furieux qu’honteux. Il aurait tant aimé faire comprendre à Terrence ce qu’il ressentait. Mais pour cela, il aurait fallu céder à sa directive et apprendre à manier correctement les mots.

Dépité, il abandonna l’illusion que Terrence l’avait aidé à créer, cet ersatz d’unysien à la carrure désespérément trop grande, aux cheveux sombres négligés, et aux yeux d’un bleu toujours aussi perçants que lorsqu’il était sous sa vraie forme, un Zoroark.

« Allons, Dwight, ne t’énerve pas…, dit doucement Terrence en le voyant se détourner. Je sais que c’est dur, mais je sais aussi que tu en es parfaitement capable. »

Le Pokémon Polymorphox secoua la tête, tout en tripotant nerveusement la laine de son pull bleu, que l’humain lui avait offert. Selon lui, créer des vêtements illusoires en plus d’une apparence humaine serait bien trop d’efforts pour un Pokémon si jeune. Mieux valait en enfiler de vrais, et déguiser le corps nu. Au début, Dwight s’était exécuté sans broncher, bien que décontenancé. Mais à présent, il en avait marre. Marre de cette histoire, née de son seul caprice.

« Hé, bonhomme, arrête de faire la tête. C’est bien toi qui essayais de me faire comprendre l’autre jour que tu ne voulais plus livrer de combats ? »

Le cœur de Dwight sombra un peu plus au fond de sa poitrine. Comme bien d’autres fois auparavant, l’humain avait comme lu dans les pensées du Pokémon. Enfin, il ne semblait y parvenir que lorsque ça l’arrangeait…

« Le problème, poursuivit l’homme en faisant tourner son chapeau sur son doigt, c’est que les Dresseurs pullulent, à Unys comme ailleurs. Avec mon air de caïd et ma capacité à m’attirer des ennuis, j’ai bien vite fait de m’embarquer dans un combat Pokémon. Il faudrait que je te garde dans ta Pokéball, mais ni toi ni moi ne supporterions ça. Et enfin, je ne peux pas te relâcher : seul dans la nature, tu te ferais tuer en moins de deux. D’ailleurs, on n’en serait pas là à tailler le bout de gras si je n’avais pas sauvé ta peau de ce Miasmax, quand t’étais encore un Zorua. »

Dwight retint un soupir. Il devait beaucoup à Terrence, il le savait. Il lui était reconnaissant de l’avoir pris sous son aile, de l’avoir nourri, protégé, aidé à grandir et évoluer. Il avait été un bon Dresseur.

Et lui un si mauvais Pokémon.

Cela n’avait rien à voir avec ses aptitudes au combat. Certes, il manquait d’expérience et paniquait facilement ; mais Terrence lui avait appris à bien exécuter ses attaques, tant au niveau de la puissance que de la précision. Non, le problème venait de son dégout des combats.

Quelle ironie pour une créature destinée à se battre. Quand il était encore à l’état sauvage, il devait se battre pour survivre. Quand il est devenu le Pokémon de Terrence il avait dû se battre pour le protéger ou lui permettre de gagner quelque marché passé avec quelque humain douteux qui passait par là et cherchait querelle. Sa vie était marquée par les combats, quoi qu’il y fasse.

Malgré tout, il ne pouvait se résoudre à l’accepter.

Un froissement de tissu dans son dos lui indiqua que Terrence s’était levé et s’approchait de lui. Sans un mot, il s’assit à côté du Pokémon Ténèbres et contempla l’horizon. Au-delà des collines, le Pont du Hameau dressait sa majestueuse silhouette entre les quelques feuillus qui accompagnaient la rivière dans sa lente descente vers les plaines.

« Pardonne-moi, Dwight. »

Celui-ci tourna des yeux écarquillés vers Terrence. Le pardonner ? Pourquoi demander une telle chose, si soudainement ?

« Tu es un Pokémon unique en ton genre. On en voit peu qui rechignent à faire des combats, voire même à en regarder. En cela… tu m’as beaucoup rappelé la manière dont certains humains se comportent.

— Moi… ? Rap-pe-peler… hu-humain ? articula Dwight.

— Oui. En tant que Pokémon, tu dois me trouver égoïste de dire ça, mais ta façon d’exprimer tes désirs, d’éprouver de la compassion… sont très humaines. Du moins, c’est ce que je pense. »

Un vent léger se leva, emportant avec lui d’autres feuilles mortes. Telles les branches d’un saule, les mèches blondes de Terrence dansaient devant ses yeux bruns perdus dans le vague. Interloqué par les paroles de son ami, Dwight attendit, patiemment, qu’il précise sa pensée.

« C’est en me rappelant ça que j’ai eu cette idée – saugrenue j’en conviens – de te faire intégrer le monde des humains. En tant que Pokémon, tu dois te battre pour te nourrir, te trouver un abri… En un mot : survivre. Mais en tant qu’humain, tu auras une chance d’échapper à cela. Il suffit que tu te crées une identité, que tu te trouves un toit, un travail pas trop dur et si possible bien payé, et que tu restes réglo… Et tout roulera bien pour toi. Personne ne viendra t’attaquer pour te prendre le pain que tu auras gagné à la sueur de ton front. Et quand bien même ce serait le cas… Tu trouveras toujours du soutien pour faire en sorte que justice soit rendue.

— C’est… quoi ju…just-isse ? »

Le rire sonore de Terrence fut tellement inattendu que Dwight sursauta violemment.

« Ah, c’est pas un concept très Pokémon tout ça, pas vrai ? Remarque, est-ce qu’au final, vous vous prenez pas moins la tête en vivant chacun pour votre pomme, sans envisager ce que peuvent ressentir les autres ? Des fois je me demande… »

Dwight pencha la tête sur le côté. Il n’avait aucun mal à comprendre la langue humaine, à force de côtoyer Terrence, mais là, il ne comprenait pas un traître mot de ce que son ami racontait.

L’homme passa soudain une main caleuse mais chaleureuse dans la fourrure épaisse qui ornait le crâne de Dwight.

« Je tiens beaucoup à toi, Dwight. Et de ce fait, je suis prêt à tout pour que tu vives une vie tranquille et heureuse.

— Je… je… »

Dwight ne savait pas quoi faire. C’était la première fois que Terrence lui tenait ce genre de discours. On aurait dit qu’il avait fait quelque chose de mal et qu’il s’excusait. Sauf que Terrence ne s’excusait jamais. Ce changement dans ses habitudes troubla Dwight. Il se détestait plus que jamais pour avoir conduit leur duo à se débattre avec un tel sentiment de malaise.

« Te bile pas, mon grand, dit Terrence de sa voix caverneuse, si rassurante. Si tu veux tout arrêter, on peut le faire. C’est à toi de décider ça. Après tout, c’est de ta vie et de ton avenir qu’on parle !

— Je… je sais p-pas…

— Holà, c’est quoi cette tête ? On dirait que je t’ai retourné les tripes avec mes bêtises ! »

Terrence rit de nouveau, et ébouriffa la tête de Dwight.

« Ne te mets pas la pression comme ça. Tu n’es pas obligé de me donner une réponse maintenant. On a tout notre temps ! Cela dit, je suis sérieux quand je dis que c’est à toi de faire ce choix. Et si tu n’y arrives vraiment pas… hé bien, fais simplement ce que te dit on cœur… »


*~*~*

Un nouveau grondement, suivie d’une légère secousse, ramena Dwight à la réalité. Clignant des paupières, il secoua sa tête aux traits humains. Bon sang. Pourquoi les souvenirs choisissaient-ils de ressurgir à un moment pareil ?

Pendant ce temps, Auguste coupa l’appel qu’il tentait désespérément de passer, et qui n’en finissait plus de sonner dans le vide.

« Je n’arrive pas à joindre Rose, annonça-t-il, l’air grave. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé… Mais au vu de la taille de ces blocs de roche qui pleuvent sur nous, je crains vraiment le pire… »

Malgré la chaleur qui commençait à devenir étouffante, un frisson glacé parcourut l’échine de Dwight. Plus les minutes passaient, et plus son pressentiment s’affirmait : Rose était en grave danger. Seulement, les habitants de Cramois-Île l’étaient également… Tant qu’ils n’auraient pas atteint le port et fait monter tout le monde à bord d’un bateau, toute la population serait en danger de mort…

Alors que le doute le ravageait, les mots de Terrence résonnèrent encore dans sa tête.

Fais ce que te dit ton cœur.

Soudain, Dwight cessa de trembler. Si l’angoisse refusait de le quitter, un nouveau sentiment, bien plus fort venait de s’emparer de lui. La résolution.

« Hé ho, Dwight ! Tu m’entends ? Qu’est-ce que tu fiches, mon gars ? »

Le susnommé ne s’était pas rendu compte qu’Auguste lui parlait pendant son temps d’hésitation.

« Auguste, je vais chercher Rose, déclara le Zoroark avec une force et une fluidité qu'il ne se connaissait pas.

— Je vois, répondit simplement le champion. Je me doutais que tu pensais à cela. »

Son air sérieux fit craindre à Dwight qu’il ne s’oppose à cette décision ; mais Auguste fit au contraire signe à Arcanin de les rejoindre.

« Tu te sens encore capable de nous aider ? (Le Pokémon hocha sa lourde tête.) Je sais que je peux compter sur toi. Prends Arcanin avec toi et partez secourir ton amie sans plus tarder, ajouta-t-il à l’attention de Dwight. Je m’occupe d’assurer l’évacuation des citoyens. Lorsque vous aurez retrouvé Rose, foncez au port sans vous retourner ! Je vous y attendrai. »

Les yeux de Dwight s’embuèrent, et cela n’était pas dû qu’à la fumée piquante à l’odeur soufrée que transportait le vent embrasé.

« Auguste… M-merci. Merci pour tout… Vous avez tou-toujours é-été…

— Hep là, je t’arrête tout de suite ! (Auguste donna une grande claque amicale à son ami sur l’épaule.) À t’entendre, on croirait que tu me fais tes adieux ! Ne me fais pas ce coup-là, mon gars. Contente-toi de faire ce que tu dois, et revenez-nous tous sains et saufs, compris ? »

Sans trop savoir pourquoi, Dwight se surprit à sourire.

« Oui, monsieur. »

Sur ces mots, Dwight s’élança, talonné par l’Arcanin d’Auguste.

Il ne leur fallut que peu de temps pour rallier le lieu où se trouvait l’institut volcano-machin. En arrivant sur place, ce fut une vraie scène apocalyptique qui les accueillit. La grille qui fermait il y a encore quelques heures le passage menant au bâtiment où Rose était partie avait été complètement écrasée, réduite à l’état de métal fondu par un rocher presque trois fois plus gros que celui ayant ravagé le Centre Pokémon, dont les veinures incandescentes palpitaient.

Poussé par un sentiment d’urgence, Dwight sauta par-dessus les décombres du mur d’enceinte, toujours suivi de près par Arcanin. Avec effroi, il constata que près de la moitié du bâtiment avait disparu, emportée par la force de l’impact du rocher sur le sol. Sans doute aurait-ce été pire si le bloc de pierre magmatique avait fini sa course directement sur la bâtisse, mais… Non, mieux valait ne pas l’imaginer.

Les deux Pokémon se déployèrent, adoptant la même technique que lorsqu’ils étaient partis à la recherche de l’infirmière Joëlle dans le Centre Pokémon détruit : l’un usant de son flair, l’autre de sa vision nocturne. Pour une fois, Dwight fut bien heureux de porter ces entraves aux pieds que les hommes nommaient « chaussures » ; cela lui permettait de ne pas se préoccuper des tessons de verre éparpillés çà et là…

PFUÎÎÎT !! Un jet de vapeur bouillante jaillit soudain du sol près de Dwight. Celui-ci put l’éviter d’un bond sur le côté, mais en sentit tout de même le souffle brûlant sur son visage. Le cœur battant à tout rompre, le Zoroark s’aperçut subitement que la terre se soulevait de manière inhabituelle à certains endroits. Le sol de pierre se craquelait de toutes parts, libérant des langues de feu rougeoyantes ici, des jets de vapeur là. Dwight comprit sans pouvoir l’expliquer que la terre de Cramois’Île était comme une blessure qui s’infectait, une cloque qui n’attendait plus que le moment fatidique pour exploser. Et ce moment était pour bientôt, Dwight le sentait jusque dans ses os.

« Hé, le faux humain ! Par ici ! »

Le concerné, bien que blessé par la signification du jappement d’Arcanin, rejoignit ce dernier. En voyant l’objet de son appel, Dwight se figea. Arcanin, haletant, poussait de toute son incroyable force sur un pan de mur qui obliquait dangereusement vers le sol. Et en dessous de ce mur…

« Rose ! »

Sans réfléchir, Dwight vint en aide à Arcanin, et se jeta de toutes ses forces sur la plaque de béton. Celle-ci finit par se redresser, assez pour que Dwight puisse la lâcher et s’empresse d’extirper Rose des décombres. Une fois certain que tous deux se soient suffisamment éloignés, Arcanin lâcha à son tour le mur, et détala juste avant que celui-ci ne s’écrase au sol, soulevant braises et poussière.

Rose n’avait rien de visiblement cassé, mais elle était couverte de terre et de sang, notamment aux bras et à la tête. Ses lunettes n’étaient nulle part en vue, laissant apparaître ses yeux clos. Alors que Dwight, inquiet, tentait de réveiller son amie, Arcanin s’approcha et renifla promptement l’humaine.

« Elle est en vie. On doit rentrer avant que la terre ne gronde encore. Les humains sauront la soigner. »

Cela lui fit mal de l'admettre, mais Arcanin avait raison. Dépourvu comme le canidé de feu de pouvoirs guérisseurs comme ceux de Leveinard, Dwight n'avait d'autre choix que de s'en remettre aux humains.

Hissant avec le plus de délicatesse possible la jeune femme inconsciente sur son large dos, Dwight suivit à son tour Arcanin tandis que le Pokémon Feu les guidait dans la direction d’où ils étaient venus.

Mais alors qu'ils approchaient du rocher qui les avaient accueillis à leur arrivée, un craquement sinistre retentit, au moment même où le sol recommençait à vibrer. Arcanin, par réflexe, se campa sur ses quatre pattes, chose que ne pouvait hélas pas faire Dwight. Déséquilibré, il tituba comme un Spinda, cherchant désespérément à rester debout sans lâcher Rose.

pffffFFUUUÎÎÎÎT !!! Un autre jet de vapeur surgit des entrailles de la terre, touchant Dwight à la jambe gauche. La brûlure, intense, lui arracha un cri, et il se sentit tomber. Dans un éclair de lucidité au milieu de l’aveuglement de la douleur, il parvint à se contorsionner au dernier moment pour éviter d’écraser Rose dans sa chute. Les deux amis roulèrent au sol comme des poupées de chiffons. Les yeux emplis de larmes, la gorge sèche à cause de la chaleur et de la fumée, Dwight parvint à se mettre à genoux, péniblement.

« ATTENTION ! »

Dwight vit le rocher foncer sur eux une seconde avant que l’aboiement d’Arcanin ne parvienne à ses oreilles bourdonnantes. Pas le temps de réfléchir. Tout son être n’était plus focalisé que sur une seule chose : survivre. Et pour cela, il lui fallait laisser parler son instinct de Pokémon.

Comme au ralenti, son museau plat s’allongea, tandis que son corps tout entier se couvrait d’un pelage noir charbon. Ses cheveux devinrent une crinière noire parsemée de mèches rouges, à l’image du ciel nocturne illuminé par les premières coulées de magma crachées par la terre gonflée. Enfin, des crocs blancs et aiguisés se découvrirent lorsque Dwight retroussa les babines et libéra un puissant Vibrobscur, qui pulvérisa le rocher en plusieurs morceaux. les débris s'écrasèrent autour d'eux tels de minis-météores, sans toucher qui que ce soit.

Suite à cela, il y eut une accalmie, au cours de laquelle ne résonnaient plus que le hurlement du vent, le souffle haletant de Dwight, et le reniflement mi-surpris, mi-soulagé de l’Arcanin.

Était-ce dû à la douleur qui irradiait dans sa jambe ? Ou bien son instinct de survie qui lui criait de quitter cet endroit où l'odeur de la mort était omniprésente ? Toujours est-il que Dwight se redressa comme un ressort, faisant fi de sa blessure et de la perte de son illusion.

« V-vite ! Il faut partir, rejoindre...
— Dw…Dwight… ? »

La voix faible et ténue de Rose eut sur le Zoroark l'effet d'une douche froide. Son regard croisa celui de l’humaine ; là, il vit dans ses prunelles noisette le reflet de la créature qu'il avait toujours voulu dissimuler, cette image de Pokémon qui l'accompagnait depuis le jour de son évolution. Dwight prit alors conscience de ce qu'il avait fait. Pas uniquement du fait qu'il venait de se transformer devant Rose. Mais de la gravité de son mensonge. Du poids des conséquences qui suivraient sa mise au jour de toute manière inéluctable.

Humaine et Pokémon restèrent ainsi pétrifiés, incapables de la moindre réaction alors qu'autour d'eux, le monde s'écroulait.



Chapitre suivant : Intégration volcanique #13 par notre grand seigneur Malak
Article ajouté le Vendredi 28 Septembre 2018 à 20h02 | |

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