Domino, Lovely Bitch Writer
de Domino

La première scène du prochain projet.

Enjoy ! C'est des conneries, c'est absolument pas ça la fic que je suis en train d'écrire ^^

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- Vingtième jour d’observation, rapport de Billy, matricule du rapport : VVFG-20J-PkdexAnnexeNationale-ContinentSinnoh-RégionRivamarOuest, à destination des professeurs Chen, Orme, Seko, Sorbier, Platane et Euphorbe …

Il observa les alentours. Perché sur un pic de pierre sur lequel il était assis à califourchon, il parlait à un Porygon2 dont les yeux affichaient des ronds rouges clignotants, signe qu’il enregistrait. La façade de la falaise d’où émergeait cette excroissance rocheuse à quelques centaines de mètres au-dessus de la mer était constellée de buissons de ronces où somnolaient des Vostourno veillés par de très alertes Vaututrice. De nombreux Furaiglon dormaient dans des encoches ou sur des rochers dépassant faiblement de la paroi rocheuse.
Le jeune homme observa, tout à son rapport d’observation. Il portait un pull noir à col roulé et un pantalon cargo noir également. Ses yeux taciturnes verts regardaient le vide de l’immensité face à lui alors qu’il se préparait à enregistrer son rapport.

- Après ma journée d’acclimatation, j’ai pu procéder à une observation claire et précise des comportements nidificateurs des Guériaigle et des Vaututrice. Comme pour toutes les espèces fortement dysphoriques, la séparation des rôles entre les genres est très stricte. Les femelles s’accouplent, pondent, couvent et élèvent leurs petites sur le même flanc de falaise où elles sont nées. Le terrain extrêmement rude et escarpé est formateur pour les espèces Guéritutrices. Les femelles se forgent une défense. La peau osseuse de leur bas-ventre se constitue et se renforce au fur et à mesure de leur temps passé dans les ronces et à même la pierre. Les Vaututrice prennent l’habitude de les pousser pour qu’elles tombent sur les fesses régulièrement pour solidifier leur « couche ». Les mâles apprennent la force à la dure, à survivre dans un environnement hostile. Les Vaututrice les rejettent au bout d’une heure après leur naissance, leur interdisant l’accès au nid, mais elles les nourrissent quand même. Chaque Vaututrice se rappelle précisément de son Furaiglon, même si il s’éloigne trop du nid originel. Je mettais ça sur le compte de l’instinct jusqu’à ce que je remarque que les Vaututrice rejetaient les Furaiglon à coups d’aile, ce alors qu’elles n’ont presque aucune attaque qui met leurs ailes à contribution, physiquement. J’en ai déduit qu’elles laissaient une trace, probablement un résidu de plumage, ou une odeur sur le petit, qui fait qu’elles le repèrent systématiquement. Une troisième hypothèse : L’instinct maternel, mais qui n’est pas scientifiquement valable, donc je ne m’étendrais pas dessus. Toujours est-il qu’en observant leurs pères nourrir les femelles une fois le nid tenu et établi, ils comprennent d’eux-mêmes qu’ils devront le faire plus tard. Les cas de célibat amènent à un exemple intéressant de comportement grégaire : Les mâles et femelles des nids alentours se répartissent la responsabilité du nid vide, ou les pères proches prennent la charge de deux mères si un des pères manque à l’appel. Cela se passe souvent en cas de décès. Les vieilles femelles prennent généralement cette responsabilité de s’occuper des nids délaissés, et les vieux mâles protègent les petits mâles esseulés. L’organisation sociale est étonnamment développée en comparaison des comportements observés dans les autres lieux de vie de ces créatures.

Il regarda en bas. La mer était agitée. Il inspira, savourant cette délicate solitude. Puis il continua son rapport.

- J’ai pu assister à un accouplement qui a donné un sens tout autre à cet aspect partial les comportements maternels. C’était une danse très violente. Le coït est bref, brutal et douloureux, du moins sanglant et bruyant. De fait, les Vaututrice apprennent aux Vostourno à « subir » ce qui leur arrivera quand elles seront grandes et qu’arrivera la saison des amours. L’animosité des mâles vis-à-vis de leur mère explique en partie un tel accouplement. Je n’appellerais même pas ça un accouplement, plutôt un « combat procréateur ». Le mâle charge la femelle, la pousse même contre la falaise, parfois dans des nids. La femelle encaisse au départ, puis elle répond, et c’est là que le véritable accouplement commence. C’est extrêmement bruyant, beaucoup de cris, de coups, des échanges très violents, j’ai vu du sang, tant avant que pendant le coït. Pourquoi un tel accouplement, eh bien j’émets l’hypothèse que c’est une garantie de puissance, de continuité de la force de l’espèce. J’ai déjà établi précédemment que les Pokémon avaient tous, entre eux, un instinct compétiteur. Il existe des Pokémon sauvages puissants, plus puissants que certains Pokémon dressés, alors bien sûr, c’est une question d’environnement, et cette puissance est souvent frustre et mal utilisée, mais elle est également une garantie de survie à l’état sauvage. On observe également, avec la généralisation grandissante du concept de dressage, que certains Pokémon développent des stratégies pour ne pas se faire capturer, ce qui nous classe de fait comme élément hostile, mais passons. Les femelles quittent le nid peu avant l’évolution, les mâles le quittent dès qu’ils sont en âge de se nourrir seuls, et ils reviennent tous pour la saison des amours…

Porygon2 afficha un signal d’appel et émit un signal d’alarme strident qui résonna sur toute la falaise. Billy fit de gros yeux, interrompu en plein rapport. « Le signal d’appel d’urgence ?! Mais personne ne m’appelle urgemment, sauf… »

Il leva les yeux au ciel et frictionna ses cheveux orangés, gavé par avance à l’idée de ce qui allait découler de cet appel. « Beaucoup, beaucoup d’ennuis.. »

Il allait se mettre en mouvement alors que l’appel cessait, mais ce qu’il craignait arriva : Les Guériaigle et Vaututrice de la falaise accouraient vers lui et le cernaient de toutes parts. Billy leva les yeux au ciel. « Il va me le payer, ça a intérêt à être important… »

Les Vaututrice se mirent à crier sur l’intrus alors qu’un second appel retentit. « A tous les coups, c’est pour geindre. Il ne sait faire que ça. » Le bip strident excitait les Guériaigle, prêts à en découdre. Billy saisit une Pokéball. « Je ne peux pas rappeler Porygon2 pour le moment… »

- Piafabec !!

L’oiseau se posa sur la tête de Porygon2. Il sembla irrité par le bruit créé par la créature virtuelle et regardait son maître, faisant dos aux oiseaux géants.

- Appel d’urgence en pleine observation ?! devina le Pokémon.
- Ouais.
- Ça craint. Et c’est rare.
- Je pense que c’est Tu-sais-qui.
- Ahon. J’attends vos ordres, Maître Billy.

Billy montra du doigt derrière la petite femelle oiseau. Elle constata les Guériaigle et Vaututrice.

- Oh, des cousins ! Salut les cousins !
- Hey, c’est scientifiquement incorrect !!
- Ça va, si on peut plus plaisanter… Je frappe ?
- Pas le choix si on veut remonter… grommela Billy, peiné. Furie !!

Piafabec frappa l’air cinq fois, en étoile dans un mouvement à la fois saccadé et fluide, en cercle. L’attaque créa une première onde de choc d’une puissance trop unique et radicale pour être le fruit d’un simple entrainement. Billy serra les dents. « C’est à moi d’attaquer en premier, sinon ils vont débuter une manœuvre de chicane qui consistera à m’attaquer successivement au péril de leur vie jusqu’à se débarrasser de moi et de mes Pokémon… »

Le second appel d’urgence cessa, mais cela ne calma personne. Les Vaututrice s’étaient avancées pour encaisser la première frappe. Contournant leurs encombrantes femelles, les Guériaigle foncèrent sur Billy, prêts à lancer un premier assaut sur Billy, Piafabec et Porygon2.

- Porygon2, au lieu de biper comme un klaxon !!
[Procédure de défense d’urgence enclenchée !]

Un rayon blanc partit du bout de la queue du Pokémon et créa un dôme, champ de force électrifié qui stoppa net les Guériaigle trop aventureux. Billy profita de cette accalmie pour regarder en l’air. Le sommet de la falaise était haut, mais il pourrait le rejoindre, il suffirait juste qu’on n’interrompe pas sa course. Les Furaiglon et Vostourno arpentaient la falaise à l’horizontale, prêts à embusquer l’intrus. « Sacrément entraînés… »

- Piafabec, Pic-Pic !

L’oiseau frappa un à un les Guériaigle et Vaututrice devant lui, donnant un coup de bec qui repoussait l’oiseau hors de la mêlée. Bien sûr, il pouvait y revenir, mais Piafabec l’en chasserait aussitôt avec le même coup de bec précis et puissant.

- Porygon2, tu me sécurises pour une évacuation !
[Procédure de couverture d’urgence enclenchée !]

Le champ de force se mua en Protection. Au lieu d’être électrisés par le mur invisible, les Guériaigle et Vaututrice s’y heurtaient et l’attaquaient comme des gamins tapant à la vitrine d’un zoo pour avoir l’attention du Pokémon qui s’y trouvait. Billy se saisit d’une nouvelle Pokéball en catastrophe, mais sans stresser spécialement. Il devait juste faire attention à ne pas se planter.

- Drackhaus !!

Apparut le dragon cuirassé qui s’était agrippé à la paroi de la falaise. Il jeta un regard noir à son maître.

- Désolé, j’ai pas choisi le terrain !

Le Pokémon émit un soupir de lassitude. Il fixa le sommet de la falaise et comprit très vite quelle serait sa mission. Il se décala de côté, approchant le pic où était fixé son maître.

- Piafabec, Bec Vrillé !
- Ah, enfin on passe aux choses sérieuses ! HAH !

Piafabec fonça dans le tas en tournoyant sur lui-même, écartant brutalement les Vaututrice et les Guériaigle qui commençaient progressivement à s’éloigner, voyant à qui ils avaient affaire. Billy profita de l’attaque ravageuse pour rappeler Porygon2 avant qu’un éventuel nouvel appel d’urgence ne retentisse, mais, dans la manœuvre, coupant la protection qui l’entourait et s’exposant à tous les risques. Le dresseur sauta sur le dragon qui attendait juste un signal.

- J’ai plus l’âge pour ces conneries…
- Vous n’avez que vingt-cinq ans, maître ! grommela Piafabec, tout à son écrémage des rangs ennemis.

Les Vaututrice et les Guériaigle adoptèrent une nouvelle stratégie qui consista à barrer la route de l’intrus en cernant le sommet de la falaise. Billy s’agrippa à Drackhaus qui modifia un peu sa carapace pour ajuster la prise. Lames d’Air et Vibrobscur fusèrent par le haut. Drackhaus mit en place un Abri pour couvrir brièvement son maître.

- Ah mince ! gronda Piafabec, toujours en pleine mêlée avec les plus tenaces qui faisaient face à Billy précédemment.
- C’est bon, je gère ! Strassie !

Billy tendit le bras et laissa échapper le cristal bleu-gris de la Pokéball. La créature tournoya et émit des couinements résonnant dans son corps minéral. Il se fit un devoir d’encaisser les attaques destinées à son maître, avec une aisance remarquable.

- Passez, Maître Billy, Strassie est prêt ou prête à donner sa vie pour vous !
- Mouais, si ton ancien maître pouvait faire de même… Eclat Magique !

Strassie émit un grand flash qui écarta les Furaiglon, Vaututrice, Vostourno et Guériaigle qui lui barraient la route jusqu’au sommet.

- Flammèche, Drackhaus !!

De l’arrière-train du Pokémon Dragon sortit une puissante flamme. La créature se mit à courir sur le flanc de falaise. Strassie rejoignit son maître et monta avec lui, tout comme Piafabec. Les deux Pokémon se regardèrent.

- Ça va, pas trop fatigué ? ironisa l’oiseau.
- Strassie n’a que faire de tes sarcasmes, seul importe Maître Billy ! répondit le cristal.
- C’est VRAIMENT PAS LE MOMENT ! grommela Billy, cramponné à Drackhaus qui galopait.

Un oiseau plus grand que les autres, un Guériaigle dominant, de toute évidence, s’interposa entre Billy et le sommet tant espéré de la falaise. Piafabec volait en regardant vers le haut et sur sa gauche. Strassie lévitait à reculons et observait sur sa droite.

- Han c’est pas vraiiiiiiiiiiiii…
- Maître ? demanda Piafabec, prêt à y aller.
- Maître Billy ? quémanda Strassie.
- Je suis prêt à lui rentrer dedans, maître… gronda Drackhaus.
- Trop risqué, et j’ai besoin de vous deux pour couvrir mes angles morts. Clamiral !!

Piafabec et Strassie se regardèrent. Clamiral fut projeté en face du Guériaigle géant.

- OH MON DIEU !! cria la créature, affolée.
- Aucune dignité… marmonna Piafabec.
- Clamiral, COUPE !

Le Pokémon, dans un mouvement qui sembla relever d’une immense maladresse, sortit un sabre coquillage, alors que la gravité l’entraînait vers le bas, vers la mer, et que la poussée de la Pokéball commençait à perdre de son effet.

- PAR LES CRUSTABRI DES MERS DU SUD !! supplia le Pokémon Dignitaire.
- Oh, ça va, arrête tes jérémiades ! grommela Billy, galopant vers le sommet.

Clamiral, en larmes, dans un mouvement aussi désespéré que maîtrisé, donna un grand coup de sabre dans l’air, vers le Guériaigle géant. La créature se prit un terrible coup transversal qui le mit KO sur le coup. Il chuta lentement de la falaise, sonné.

- J’aime pas faire ça, mais les excès de zèle, j’aime encore moins…
- MAÎTRE BILLY !!! hurla Clamiral en tombant peu après son adversaire.
- … tout comme les Pokémon qui pleurnichent…
- AAAAAAAAAAH !

La grosse créature bleue chutait et croisa Drackhaus, et c’est au dernier moment que Billy le rappela, après une traumatisante descente.

- J’suis pas un peu méchant avec lui quand même ?

Piafabec et Strassie secouèrent la tête. Drackhaus continuait sa course sans répondre. Il atteignit finalement le sommet de la falaise, fit un grand saut et retomba sèchement sur la pelouse sablonneuse des côtes escarpées de Rivamar Ouest.

- Pfouuuu… et nous voilà face à…

Piafabec et Strassie rejoignirent leur maître pour découvrir avec lui la jeep garée sur le sentier, non loin. Le jeune homme aux cheveux roux secoua la tête, surpris mais pas étonné. Surpris de les voir, mais pas étonné, il savait que ça arriverait un jour, juste pas si tôt.
Un jeune homme aux cheveux châtains bouclés, vêtu d’une chemise bleue ciel et d’un pantalon gris, semblait presque embarrassé, mais satisfait. Un Evoli trônait sur son épaule, la queue du Pokémon enlaçant le cou de son dresseur.
« Quelque chose a changé chez lui mais je n’arrive pas à définir quoi… il a l’air moins… faible ?! »
A ses côtés une femme en robe blanche, blonde, les cheveux strictement attachés, formant un bouquet explosif à l’arrière de son crâne. L’air énervé. « Comme toujours », se dit Billy. Une Gardevoir se tenait derrière elle, les mains jointes, le regard servile. « Comme… toujours… » se dit Billy en levant les yeux au ciel.
Le dresseur aux cheveux roux descendit de Drackhaus en étouffant un soupir d’exaspération par avance dans un remerciement à son Pokémon.

- Merci pour tout.

Le dragon acquiesça. Billy le rappela et rappela également Strassie, qui sanglotait presque, ne tenant pas à agrémenter les effusions plus encore. Piafabec vint se poser sur l’épaule de son maître qui s’avança vers les deux personnes.

- Léo… grommela presque Billy.

Le jeune homme aux cheveux bouclés eut un demi-sourire.

- Billy. Cela fait un moment.
- Cinq ans, oui. Je ne te remercie pas pour cet appel, j’ai un peu failli y passer, et j’ai dû frapper des Pokémon que j’avais pris du temps à observer. Cela, plus le fait que tu m’as interrompu en plein rapport.
- T’as fini de geindre ? gronda la blonde.

Billy inspira lourdement.

- Deandra… bizarrement, ta présence m’embête moins… et pourtant dieu sait que t’es chiante…
- Je t’emmerde aussi, trou de pine. Ecoute ce que Léo a à te dire.
- T’es son larbin en plus d’être sa meilleure pote ?
- Ecoute-le sinon je te fais retomber de la falaise et tu devras encore t’amuser à remonter tout seul.

Billy leva les yeux au ciel et regarda Léo qui inspira.

- C’était difficile de te retrouver, ça m’a pris au moins deux semaines…
- Je n’ai littéralement pas bougé d’ici depuis vingt jours.
- Certes. Bien, par où commencer…
- Pour commencer, tu arrêtes de me regarder comme ça.

Léo inspira lourdement.

- Ca y est. Le moment est venu. Le moment dont je te parlais. J’ai créé mon agence de renseignement. Je veux que tu nous rejoignes. J’ai besoin de toi.

Billy plissa les yeux et regarda Deandra qui hocha la tête.

- Je suis dans le coup aussi.
- … c’est pas un argument suffisant…
- Tu m’as fait une promesse il y a cinq ans.
- J’étais bourré.
- Billy…
- Léo, je suis un Generation Kid, on est des esprits libres, on a déjà eu cette conversation…

Deandra leva un index nonchalant vers la falaise. Billy se retourna. Une armée menaçante de Vaututrice et Guériaigle les toisait, prête à en découdre avec eux.

- Tiens, c’est tes potes que tu as rameuté avec ton putain d’appel d’urgence !
- Je n’avais pas le choix, tu as vu où tu te caches aussi… souffla Léo.
- Bah voyons ça va être ma faute… du coup, Deandra, tu m’aides…
- Non, laissez.

Léo s’avança vers la falaise alors que les oiseaux lui hurlaient dessus. Le jeune homme prit une Pokéball blanche et dorée, là où une Honor Ball aurait du rouge.

Il en émergea Arceus. Billy frissonna. Deandra croisa les bras en observant. La créature quadrupède fit quelques pas vers les oiseaux et les regarda fixement.

Léo avait les mains jointes en prière, les yeux clos. Evoli observait avec ravissement. Les Vaututrice et Guériaigle s’en retournèrent à leur falaise sans chercher de conflit.

- … sérieusement ?!!
- J’ai fait le serment de protéger tous les Pokémon de la folie des hommes.

Arceus se retourna vers Léo qui se prosterna, un genou à terre. Deandra inclina la tête en signe de respect. Billy était trop stupéfait pour esquisser le moindre geste de soumission.

- Je m’y tiendrais, et j’ai besoin de toi pour y parvenir.

Billy leva les yeux au ciel.

- Je suppose que je n’ai pas le choix…

Arceus hocha la tête et retourna dans sa Pokéball.

- Allons-y, nous sommes attendus.
- En route, Monsieur Billy ! sourit Evoli.

Billy regarda Evoli, stupéfait qu’il puisse parler. « Mais enfin… »
Léo s’en retourna à la jeep, suivi par Deandra. Billy regarda Piafabec qui inspira.

- Non, je n’ai pas fienté sur votre épaule quand Arceus est apparu.
- … oui, c’est tout à fait ce qui me traversait l’esprit… ironisa Billy.