Salut à tous !

Ceci est la première partie d’un article un peu spécial – et un peu long aussi – dans lequel je vais vous parler de l’une de mes séries – sinon MA série – de jeux vidéo préférée : Ace Attorney.
Ayant tout récemment terminé le sixième et dernier jeu en date de la série, Spirit of justice, je me suis dit que c’était l’occasion idéale pour faire cet article, dont le but est de vous faire découvrir l’univers de ce jeu vidéo, et qui sait, peut-être vous donner envie d’y jouer à votre tour. Il sera divisé en plusieurs parties :

1 – Cékoi Ace Attorney ? Bref résumé des jeux
2 – Classement subjectif des six jeux : ce que j’ai aimé… et ce que j’ai moins aimé.
3 – Petits extras sympathiques (pour tous)

1) Cékoi Ace Attorney ? Bref résumé des jeux (sans spoils !)

Commençons par une présentation générale. Vous l’aurez remarqué – à moins que l’anglais ne soit pas votre point fort – « Ace Attorney » signifie « l’as des avocats ». C’est donc un jeu qui parle… d’avocats.
*applaudissements sarcastiques* Merci, merci.
Plus sérieusement, durant les premiers volets d’AA, on joue Phoenix Wright, un jeune avocat prometteur. C’est un novice, mais il a le don de se sortir des situations désespérées, uniquement grâce à sa foi inébranlable en son client – ou alors, par un bluff bien placé, aussi.
Le jeu est à la fois drôle, intelligent et émouvant, ce qui est rare, et hautement appréciable. Moi qui suis friande de jeux de mots, j’ai adoré ceux des noms des personnages.
Bref, au fur et à mesure de sa carrière, Phoenix affrontera de multiples procureurs lors de procès endiablés, connaîtra bien des déconvenues et démontera bien des témoignages… Mais heureusement pour lui, il se fera aussi de précieux alliés et gagnera – sans surprise – quasiment tous ses procès.
Je précise que tous les jeux dont je vais parler sont sortis sur des plateformes très diverses sur un laps de temps assez long – une quinzaine d’années – mais qu’ils sont actuellement tous disponibles sur le Nintendo e-shop en version dématérialisée (par contre, uniquement en anglais).

Voyons quelles sont les aventures de ce brave Phoenix et ses compagnons (j'ai essayé de ne rien spoiler d'important) et croyez-moi, il y en a beaucoup !

• Phoenix Wright: Ace Attorney

Le début d’une légende.
Dans ce premier opus, on est directement plongé dans le feu de l’action : Phoenix Wright, avocat débutant âgé d’une vingtaine d’années, aidé de son mentor Mia Fey, doit défendre au tribunal son ami d’enfance Larry Butz (Paul Defès en VF) qui est accusé d’avoir tué sa petite amie. Grâce à l’aide de Mia, Phoenix parvient rapidement à résoudre l’affaire.
Malheureusement, ce n’est que le début des ennuis, car peu de temps après, Mia Fey est assassinée dans son bureau, et la suspecte numéro une n’est autre que sa sœur cadette, Maya Fey, dix-sept ans. Ni une, ni deux, Phoenix décide d’assurer sa défense, et découvre par la même occasion que les femmes du clan Fey sont des médiums capables de parler aux esprits des défunts, un don qui se révélera très utile à l’avenir.
Phoenix résoudra encore d’autres affaires après le procès de Maya, dont une très importante qui révélera les liens particuliers qu’il entretient avec Miles Edgeworth (Benjamin Hunter en VF) un procureur particulièrement talentueux qui ne va pas cesser de le tourmenter au tribunal…

• Phoenix Wright: Ace Attorney – Justice for All

Suite directe du premier jeu qui se déroule un an après ce dernier, ce volet s’ouvre une astuce scénaristique très bien trouvée. En effet, à cause d’un coup sur la tête, Phoenix ne se souvient de rien : ni son nom, ni son métier. Tout doit alors lui être réexpliqué, ce qui permet aux nouveaux joueurs de s’acclimater rapidement lors de ce premier procès, celui de la policière Maggey Byrde (Maguy Loiseau en VF).
Après cette affaire – et avoir recouvré la mémoire – Phoenix rend visite à Maya Fey, son assistante partie s’entraîner comme médium dans son village, Kurain. Alors qu’elle s’apprête à effectuer sa première invocation d’esprit « officielle », enfermée dans une pièce avec son client, celui-ci est tué ! Elle est donc – à nouveau – accusée de meurtre, et Phoenix la défend une nouvelle fois au tribunal, face à la prodigieuse procureure Franziska Von Karma. L’affaire résolue, Phoenix devra affronter Franziska encore une fois avant d’entamer le procès final : un très long procès impliquant stars de cinéma et bassesses en tous genres…

• Phoenix Wright: Ace Attorney – Trials and Tribulations

Ce troisième volet débute sur un procès des plus originaux. En effet, un retour en arrière est effectué, c’est pourquoi le personnage incarné par le joueur n’est autre que… Mia Fey, le défunt mentor de Phoenix Wright ! Il s’agit d’un procès particulier : la jeune avocate vient tout juste de reprendre du métier après une absence d’un an due à une affaire traumatisante. Et le client de son deuxième procès en tant qu’avocate n’est autre que… Phoenix Wright lui-même, bien avant de devenir avocat. Accusé d’avoir tué l’ex-copain de son actuelle petite amie, Dahlia Hawthorne (Dahlia Plantule en VF), Phoenix Wright est finalement innocenté par Mia.
Après quoi on revient au présent, et Phoenix reprend ses procès habituels. Il recroisera notamment la route de Maggey Byrde (Maguy Loiseau en VF), la policière malchanceuse devenue serveuse, qu’il devra défendre face au mystérieux procureur à l’énigmatique pseudonyme : Godot. Ce dernier semble également avoir une dent contre l’avocat…
Au fil de ses enquêtes, Phoenix se retrouvera confronté aux démons de son passé, mais aussi à ceux de son mentor, Mia Fey. Et ce jusqu’à ce que tous les nœuds soient déliés lors d’une ultime affaire, lourde de révélations.

• Apollo Justice: Ace Attorney

À la suite du troisième volet, la série a opéré plusieurs changements majeurs avec le jeu suivant, Apollo Justice. En effet, celui-ci se déroule sept ans après Trials and Tribulations, durant une période sombre appelée « L’âge noir de la loi ». Les affaires sont souillées par la corruption, et un avocat de génie manque à l’appel : Phoenix Wright. Pour une raison mystérieuse, l’as des avocats n’arbore plus son badge et n’est plus du métier.
C’est pourquoi, dans ce quatrième jeu, le joueur incarne un tout autre avocat : Apollo Justice, un novice de vingt-deux ans. Et sa carrière commence assez fort, car le tout premier client qu’il a à défendre n’est autre que le légendaire Phoenix Wright, qui est accusé de meurtre.
Après qu’Apollo a innocenté Wright et découvert le vrai coupable, Phoenix lui propose alors de rejoindre son agence. Mais tout ne se passe pas comme prévu pour Apollo, qui va vivre des aventures mouvementées et faire une rencontre peu ordinaire au sein de l’agence. Cependant, après un temps d’acclimatation, le jeune avocat parvient à s’intégrer à l’agence et enchaîne les procès.
Mais c’est sans aucun doute le dernier qui secouera le plus d’esprits, levant au passage le voile sur le début de « l’âge noir de la loi » qui a débuté sept ans auparavant…

• Phoenix Wright: Ace Attorney – Dual Destinies

N.B. : à partir de cet opus, les jeux n’ont plus été traduits en français, les traductions données sont donc juste des inventions pures et simples de ma part.

Dual Destinies se déroule un an après Apollo Justice. C’est à partir de ce jeu que la série commence à se concentrer autour de trois personnages différents : les trois avocats de « l’Agence à tout faire Wright », qui, en dépit de son nom, est bien un cabinet d’avocats. Parmi ces trois personnages, on compte, bien entendu, Phoenix Wright et Apollo Justice, mais aussi une nouvelle recrue, la très jeune Athena Cykes, âgée de dix-huit ans.
Le jeu s’ouvre donc sur Athena, au tribunal, qui essaie tant bien que mal de défendre sa meilleure amie, Juniper Woods, accusée d’avoir fait exploser une bombe au sein même de la Cour, explosion qui a fait une victime. Mais elle panique rapidement et ne sait pas quoi faire, tant et si bien que Phoenix, son patron, arrive à la rescousse. Ensemble, ils sauvent Juniper.
Puis Athena raconte comment elle a intégré l’Agence. C’était lors d’une affaire menée par Apollo, qu’elle a rencontré à cette occasion. Tous les deux, ils durent affronter l’effrayant procureur Simon Blackquill, qu’Athena semble bien connaître. Une fois l’affaire résolue, on revient au présent, et c’est alors à Athena d’endosser un nouveau procès.
Le jeu continue ainsi : les différents points de vue des personnages s’entremêlent, et plusieurs retours en arrière s’effectuent, pour qu’enfin tout se mette en place pour le grand final…

• Phoenix Wright: Ace Attorney – Spirit of Justice

Dix ans se sont écoulés depuis le tout premier procès du jeune Phoenix Wright, maintenant âgé de trente-cinq ans. Désormais patron d’un cabinet d’avocats, la réputation de l’as des avocats n’est plus à prouver. Et, pour une fois, il décide de confier le cabinet à ses deux disciples, Apollo et Athena, afin de faire un voyage à l’étranger. Sa destination : le royaume de Khura’in. Mais le légendaire avocat s’y rend moins pour le tourisme que pour rendre visite à Maya Fey, son ex-assistante et amie de toujours. Celle-ci s’entraîne dur pour aiguiser son pouvoir spirituel et devenir un jour Maître du clan Fey, dans son village natal, Kurain.
Une fois arrivé dans le royaume de Khura’in, Phoenix fait la connaissance d’Ahlbi Ur’gaid, (qu’on pourrait traduire par Jess Raivot’guid) un petit garçon ami de Maya qui lui servira de guide touristique. Mais, dès le jour suivant, les choses se gâtent : Ahlbi est accusé de meurtre ! Pire encore, lorsque Phoenix souhaite le défendre, il découvre l’existence d’une loi propre au royaume : le “Defense Culpability Act“ (la loi sur « la culpabilité de la défense »), qui stipule que toute personne souhaitant prendre la défense d’une autre au tribunal recevra la même sentence que son client en cas de verdict « coupable ». Une loi érigée vingt-trois ans plus tôt, qui eut pour effet de faire disparaître tous les avocats de Khura’in.
Malgré le danger, Phoenix décide de défendre Ahlbi tout de même. Après un procès mouvementé, Phoenix réussit à innocenter Ahlbi, mais ce n’est que le début des ennuis, car, en plus de cette dangereuse loi, Phoenix devra également affronter une princesse peu commode, un rebelle farceur, un ministre de la Justice très menaçant, voire pire…
Pendant ce temps, au cabinet, à Los Angeles, Apollo et Athena sont dans un sacré pétrin : leur amie Trucy (Vérité en VF, ce personnage est apparu pour la première fois dans Apollo Justice) a été accusée de meurtre ! Apollo devra alors la défendre face à Nayhuta Sahdmadhi, un procureur venu tout droit de Khura’in qui ne lui semble pas inconnu…
Les liens entre les gens de Khura’in et le cabinet Wright sont bien plus étroits qu’il n’y paraît…

Voilà, c’est tout – mais déjà pas mal – pour cette première partie, à la prochaine pour la suivante, qui concerne mes préférences subjectives.

Bonne journée !