Le repaire aux mille et un manuscrits
de Suroh

Cela fait deux mois qu'une certaine léthargie s'est emparée de moi. Je suis seul, chez moi, avec ma famille. Je ne fais rien de constructif et aucun projet n'aboutit. J'ai abandonné la lecture, l'écriture, le dessin. Je n'ai lu qu'un seul et unique livre - ou plutôt fini, ce qui vous montre à quel point je ne parvenais plus à lire. Moi qui pourtant adorais dévorer avec avidité tout ce que l'on me donnait sous la dent.

Il y a quelques jours, une lueur d'espoir s'est profilée. Je n'ose vous en parler trop ouvertement, elle risquerait de s'éteindre, mais je sens que ça va mieux.

Grâce aux précieux conseils de beaucoup d'entre-vous, je découvre plus en profondeur le rap. Ces nouveaux textes que je peux écouter et comprendre sans effort sont un vrai délice. Hier soir, j'ai aussi pu achever d'une traite l'écriture de la fiche de l'un des personnages que je vais adorer utiliser : Sigma. Inspiré de bien des sources - notamment du fonctionnement des sharingans dans Naruto qui conduit les Uchiwa à devenir des bêtes -, j'ai aimé le créer. J'ai également recommencé l'un des livres que je dois lire pour la rentrée et je redécouvre le plaisir qu'il y a à lire un beau texte, un beau récit, une belle plume. Des amis m'ont aussi proposé de partir ensemble l'espace d'une après-midi ensemble dieu sait où, et j'ai comme l'impression que c'est une sorte de lueur d'espoir qui vient me tirer de ma torpeur.

J'espère que ce ne sont pas des mots dans le vent. Mais puisqu'il ne tient qu'à moi de faire avancer ma vie, j'espère que je saurai me prendre en main. La rentrée approche, et avec elle un Suroh de nouveau épanoui dans l'apprentissage de tout et de n'importe quoi.

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Une comparaison (et une personnification) magnifique tirée du bouquin que je lis : Les Faux-Monnayeurs qui m'a plue :