Il y avait un Meganium, ici, je crois
de Lugunium

Bon, ça fait depuis hier 14h que je veux écrire cet article et vous raconter mes deux dernières semaines mais j'en ai pas eu le courage et que je ne sais pas comment tourner la chose, alors je vais juste éviter de m'attarder sur les détails.

ATTENTION, CA RISQUE D'ETRE RELATIVEMENT LONG.

Ahem, okay.

Les deux dernières semaines que j'ai passées étaient les meilleures et les pires que j'ai vécu dans ma vie (en 17 ans, je précise).

J'ai d'abord été dans un parc d'attraction pour la deuxième fois de ma vie lundi dernier (la première fois, j'étais trop jeune pour m'en souvenir), et c'était vachement cool. J'ai littéralement tout testé, sauf les attractions pour enfants très petits. Je mourrais d'envie de ressentir quelque chose de bien dans ces attractions, et pour la plupart, j'ai pas été déçu ! Sauf pour la tour infernale qui m'a fait hyper-ventiler à l'arrivée parce que la chute était trop soudaine et que j'avais pas repris mon souffle tout en haut après une grosse partie de rigolade avec mon père qui était assis dans le siège d'à côté. Je veux bien faire les grands huit les plus vertigineux du monde mais plus jamais une chute libre à 120 km/h... :x

Puis le soir, je suis allé chez Audrey, ma meilleure amie. Il était prévu que j'y reste 3 jours, puis qu'elle vienne 3 jours chez moi. Je vous passe les détails qui ont fait qu'on est finalement resté ensemble jusqu'à hier après-midi... x)

Pour ceux qui sont encore là et qui suivent l'activité (ou plutôt l'inactivité) de mon blog, vous savez que j'ai été amoureux de cette dénommée Audrey il y'a à peu près un an et demi, et que ça s'est pas bien passé du tout (notamment parce qu'elle était déjà en couple), mais qu'on a quand même limité la casse et qu'on est restés meilleurs amis.

J'avais enfoui tout ce que je ressentais au fond de moi, avec l'espoir de rencontrer quelqu'un qui puisse enfin me correspondre et effacer définitivement tout l'amour que je pouvais avoir envers Audrey... mais je n'ai jamais déniché cette personne.

Donc quand, par une douce soirée d'été, le jeudi de la semaine dernière, son petit copain décide de la larguer comme on jette un sac poubelle dans la rue en attente du camion des éboueurs (quelle jolie image) après deux mois de tension dans leur couple, et qu'elle épanche son chagrin dans le creux de mon épaule... ça ravive des choses. Des choses que je croyais enfouies sous le poids du refus de subir une seconde déception amoureuse.

Cet amour qui a bourgeonné derechef en plein été a été décuplé par la découverte de petits tics gestuels dont je n'avais jamais été témoin en 6 ans d'amitié avec elle, et qui la rendent mignonne à un point où elle serait capable de me donner le diabète de type XXVIII. Je ne vous dirai pas lesquels parce qu'elle est susceptible de passer par ici et de lire tout ça, et ça ne lui plairait pas que je livre ce genre de détails sur elle parce qu'il n'y a que moi qui trouve ça monstrueusement adorable (d'ailleurs si tu passes par là, Audrey, envoie-moi "je te souhaite d'être décrédibilisé par Monstro" sur Discord... :p)

Eeeet... c'est allé trop vite. Le 22 juillet 2017 à 23h50, je suis presque obligé de lui avouer une deuxième fois mes sentiments. Encore une fois, je ne livrerai pas plus de détails sur comment ça s'est passé, la situation était déjà trop confuse et paraissait irréelle... Mais je lui dis. Dans la panique interne la plus totale, je m'ouvre encore à elle.

Audrey, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ta tête, ça devait être le bazar total et je le conçois, mais, pourquoi... pourquoi tu n'as pas pris au moins une ou deux journées pour assimiler tout ça, surtout après ta rupture ? J'aurais presque préféré que tu me dises "non", ou "je veux prendre le temps d'y réfléchir" directement... j'aurais donné des milliards pour squatter ton esprit au moment ou je t'ai montré que c'était reparti pour un tour...

Comme vous l'aurez sans doute compris, elle a impulsivement accepté de sortir avec moi. Ça a duré trois jours, et j'ai passé les meilleurs moments de ma vie, où tout semblait se dérouler comme dans le plus beau des rêves... mais à quel prix ?

Je me suis enfin senti heureux une fois dans ma vie... j'étais positif dans tout ce que je faisais, je respirais un air nouveau, je voyais les choses autrement que par mon pessimisme habituel, je n'avais plus cette boule au creux du ventre qui avait refait surface depuis le début de la semaine dernière... je me sentais enfin vivant, mais est-ce que ça en valait vraiment la peine ?

Bref, elle s'est vite rendu compte que ce n'était pas ce qu'elle voulait, et nous sommes rentrés dans un espèce de "pause" où on est restés quand même assez proches mais j'attendais une réponse définitive à toute cette histoire. Elle ne se sentait pas de se donner corps et âme envers quelqu'un d'autre que son ex, ce qui est absolument compréhensible, surtout quand celui-ci fout le camp du jour au lendemain.

C'est après une discussion relativement tendue à propos de la façon dont on profite de notre jeunesse, et c'est avec de la Monster dans ses veines qu'avant-hier soir, la réponse définitive tombe, et qu'elle me dit qu'elle ne peut pas perdre notre complicité amicale, que ça compte trop pour elle et que notre couple sonnait faux.

Et avec ses paroles, cette sensation de vide qui s'installe, et qui me remet entièrement en question. Un autre échec qui me démolit sentimentalement, plus que je ne l'était déjà. Mais avec un peu de recul, c'était clair que ça pouvait pas marcher.

Je suis parti plus tôt de chez elle, l'ambiance entre nous était trop électrique.

Elle a vécu quelque chose de semblable pendant la période du collège il y'a quelques années. J'aurais peut-être voulu qu'elle m'offre l'aide qu'elle n'a pas reçu plutôt qu'elle n'essaye de faire taire ma souffrance comme elle l'a fait. Audrey, je sais que tu as tenté l'approche physique en me câlinant pour me consoler... mais j'attendais des mots. J'étais silencieux mais réceptif à chacun de tes mots, je voulais que tu me parles et je voulais t'écouter... mais tu m'as incité à parler. Or je n'étais pas celui qui devait parler.

Finalement, je suis retourné à la case départ, perdu, brisé, avec l'esprit de couper tous les ponts pour tout oublier, mais heureusement, j'ai un entourage en or qui a su me remonter le moral en si peu de temps (mes parents et Jade notamment <3) et j'essaye de récupérer doucement mais sûrement. Je reste encore fragile et il suffit d'une mention d'Audrey pour que la boule dans le ventre refasse son apparition. M'enfin... si je n'avais pas d'aussi bons amis et des parents aussi proches avec moi, je serais sans doute dans ma chambre, dans le noir, en train de me laisser mourir de faim. En espérant qu'un miracle se produise chez elle ou que je parvienne enfin à oublier définitivement tous mes sentiments.

En attendant, merci à ceux qui ont tout lu. Ça me fait beaucoup de bien d'écrire tout ça quelque part. Je voulais écrire le récit de ces deux semaines à la façon d'un journal intime mais je sais pas si ça va me faire plus de mal que de bien.

Passez une bonne journée/soirée :)