Contemplation (texte)
Quel paysage magnifique. Assoupi sur ce rocher surplombant cette vaste étendue sylvestre, je prends le temps de laisser mon corps respirer, se ressourcer. L'âme de ce loup bleu, ce loup rêveur, libre et qui m'inspire au quotidien, prend le pas sur la façade qui joue mon rôle d'humain chaque jour. Je contemple cette forêt verdoyante.
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Heureusement que les artistes sont là. Peintres, écrivains, humoristes, dessinateurs, poètes, ainsi que tous les autres, heureusement que vous êtes là pour nous. Ceux qui ont vécu et qui nous permettent de nous forger une opinion sur une diversité de sujets inouïe et ceux d'aujourd'hui qui nous offrent un recul inestimable, merci.
Je suis un aveugle qui ne fait que capter la lumière d'un nombre limité de merveilleuses lumières qui illuminent son trajet dans la nuit vers le bonheur, celles des artistes qu'il a su comprendre. Comment vous dire que je m'en veux parfois de ne pas me rendre compte de tout ce que ces hommes font pour nous. Ils nous élèvent l'esprit, et nous permettent d'avancer. Qu'ils nous fassent rire, approfondir nos pensées ou simplement prendre conscience de faits de société, ils contribuent chacun à l'édification de notre pensée. Les premiers posent les fondations de notre pensée qui nous permettent de devenir des personnes uniques avec nos idéaux propres.
L'envie que j'ai de découvrir de quoi m'ouvrir encore un peu plus est grandissante. J'espère sincèrement que, plus tard, dans ce lointain futur pourtant si proche, on ne me tuera pas cette avidité de savoir et d'apprendre. Me fondre dans la masse, rejoindre la société de consommation. Pourquoi pas, je suis né et ai baigné tout mon début de vie durant dans ces systèmes. Mais que l'on ne m'empêche pas de m'élever par la force de mon esprit et de toujours savoir prendre du recul.
Au loin, de merveilleux oiseaux prennent leur envol. Je me lève et m'assoie pour mieux apercevoir ce Soleil qui se couche au loin et baigne cet idyllique paysage dans sa douce lueur orangée.
Être capable de cesser de juger, d'être un exemple d'empathie, tel est mon idéal. « Lorsque tu es né, tu pleurais et ceux autour de toi riaient de joie. Fais en sorte que ce soit l'inverse le jour où tu cesseras d'être », disait un dicton que j'ai lu je ne sais où. C'est là mon espoir. Je ne suis pas démonstratif, ni même différent de ceux avec qui j'aime rire. Pourtant, j'essaie au quotidien de faire quelques gestes simples qui sauront égayer les instants de mes amis. Tenir une porte, apporter de l'eau, s’enquérir de l'état de santé de tel ou tel proche… Cela passe le plus souvent inaperçu, mais ce n'est pas ce qui importe.
Tel est l'enseignement que j'ai appris de la contemplation et de l'étude de ces Grands qui ont contribué à créer ma pensée telle qu'elle est aujourd'hui.
En constante expansion.
Article ajouté le Mardi 06 Juin 2017 à 22h10 |
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