Domino, Lovely Bitch Writer
de Domino

ONE PIECE

Je crois que je vais faire une pause et attendre que les choses décollent un peu parce que 1 - ce qui se passe est chiant, 2 - je trouve idiot qu'on insiste aussi spécialement sur Sanji en sachant pertinemment qu'on n'aura pas la même chose pour les autres personnages.

La multiplication des trucs importants qui se passent autour dans le monde jure, par ailleurs, réellement avec la nullité crasse de ce que Luffy & co sont en train de foutre. Le monde part à feu et à sang, Barbe Noire ravage le monde, Baltigo a été détruite, vous avez deux Yonkou au cul, y'a accessoirement la Marine qui fait toujours plus de merde, et vous êtes partis dans une aventure extraordinaire pour empêcher votre pote de se marier.

SE-RIOU-SLY.

Hhhh... malheureusement, je l'ai lu donc autant en parler...

BORUTO

Ugh...

Je m'attendais à ce que ce soit nul, mais à ce point là ça frise l'art contemporain.

Pour résumer :

- Ca commence par un flashforward (alors apparemment c'est un flashforward) complètement inintéressant.

- BON DIEU QUE C'EST MOCHE, MERDE. Jésus en Jockstrap, à l'heure de One Punch Man, de Tokyo Ghoul, voir un truc aussi MAL DESSINE, merde, ça fout la rage. Y'a des traits qui ne rejoignent même pas le bout de ce qu'ils sont censés représenter. On dirait du Togashi en fin de course mais MEME du Togashi en fin de course, ça a le mérite d'avoir une certaine valeur artistique. Là, non. C'est du brouillon total. Le mec était assistant de Kishimoto, ça donne une idée du niveau.

- On l'a compris, c'est TON histoire. Ca fait cinq pages et tu es DEJA insupportable.

- Arrête de geindre. Tu es un gosse de riches, tu es le fils du Hokage, personne ne croit à tes malheurs. Tu es la seule personne au village qui ne comprend pas que le Hokage a des préoccupations qui dépassent le cadre personnel. Ton père va mal également. Arrête de te regarder le nombril, je vois déjà à des KILOMETRES que tu vas réaliser tout ça et ça me GONFLE d'avance.

- Bref c'est typiquement ce genre de manga où le personnage est un enfant avec tout ce que ça a d'insupportable : Il ne comprend rien, il ne veut rien comprendre, il fait des caprices, moi, moi, moi, moi. Je vais la faire, cette vasectomie, je le jure.

- Seule scène réussie : Le coup du clone à l'anniversaire d'Himawari. Dommage que la chialerie ultra moche d'Hinata nique tout ensuite.

- Technologie + Ninjas = FOIRAGE ASSURE. Dieu que ça ne va pas ensemble. N'importe qui peut avoir n'importe quelle technique ? GENIUS. Ca ruine le peu d'intérêt que le manga peut avoir. Félicitations ! J'ai hâte qu'un seul ninja fasse le travail d'une dizaine d'autres, ça annonce vraiment des intrigues palpitantes. Ah ça au moins, pour vous foirer, vous êtes grandioses.

- Je crois que j'ai arrêté de suivre à partir du moment où Boruto et le gros cradingue qui veut filmer l'examen chuunin commençaient à négocier des droits d'auteur. Uuuugh...

HUNTER X HUNTER

J'ai adoré le 350 parce que ça parachevait magnifiquement ce merveilleux volume 33 que je vais dévorer en VF vu l'amoncelas de texte et d'infos géniales qu'on a reçu en dix chapitres.

J'ai moins aimé qu'on parte de manière complètement random sur un combat qui :

- Ne m'intéresse pas
- Pose de très voire trop nombreuses questions (Kuroro était le floor master depuis le début ce qui expliquerait la présence d'Hisoka à la base dans le tome 6 ? Un des plus grands voleurs du monde se bat en public ? Ils font ça là, comme ça ?!)
- Semble parti dans du grand n'importe quoi de facultés plus tarabiscotées que vraiment utiles.

Kuroro avec les talents de la Brigade, c'est vraiment trop fanservice pour être réellement intéressant, et surtout, surtout, surtout, Kurapika a très clairement spécifié dans un chapitre précédent que si Kuroro effaçait le nen apposé sur lui, il le sentirait. A moins qu'Abengane ait un silencieux sur son serpent-sangsue dégueulasse, j'vois pas comment c'est possible.

Bref, j'espère que ça va se finir vite et qu'on va revenir sur l'arc en cours. C'est ouf à dire mais Hisoka était beaucoup plus intéressant pendant l'arc de l'Election du Président.

TOKYO GHOUL

J'ai lu les 14 premiers volumes.

Je dois dire qu'autant je suis fatalement amoureux du Ken des sept premiers volumes, naïf, mignon, concret, pour lequel j'ai une immense empathie, autant les évènements du septième volume cassent quelque chose, brisent un charme, alors ok c'est fait exprès, et ok, le Ken traumatisé par la suite est logiquement traumatisé, c'est pas en mode "hahaha je suis un psychopathe", non, c'est "J'ai morflé, y'a pas de raison que tu morfles pas à ton tour" mais je sais pas... J'ai moins adhéré à ce Ken là.

Heureusement il y a Amon, Mado, Toka, Shu, Nishiki, Hide, le charismatique Singe Démoniaque... En fait dans ce manga, il y a deux sortes de personnages : Les bons personnages, et Juzo. Juzo que je n'ai pas pu encadrer concrètement jusqu'au dernier volume où ENFIN monsieur se décide à avoir de la substance. Au delà de ça, son côté over the top me rebute complètement.

L'auteur arrive vraiment à créer une ambiance unique : Réaliste, sombre, mais pas dénué d'humour, psychologiquement très vrai (Les relations entre Ken, Toka et Hide par exemple, sonnent très vrai) et surtout, ce goût de l'auteur pour la Non-Explication voulue me charme génialement. On comprend très lentement ce qu'est un Kagune, un Quinque, une poche RC, mais OSEFG parce que ce n'est pas une nécessité. Dans la vraie vie, personne n'explique à tout bout de champ des évidences. Les goules sont comme ça, un point c'est tout.

La seconde partie du manga est plus centrée sur les inspecteurs. Je dois avouer que je suis follement amoureux de l'inspecteur Amon (et donc le volume 14 a été une chierie pour moi à plusieurs niveaux de juridiction), je trouve qu'un travail merveilleux est fait pour éviter tout manichéisme : Les inspecteurs font leur boulot, les goules veulent vivre. Chacun a de bonnes raisons de faire ce qu'il fait. Plus qu'une intrigue, c'est la lutte constante de personnages désirant plus que tout que leur vision du monde soit validée que nous suivons. Deux camps avec une idée de la vie, une volonté pour le futur, un combat permanent.

J'ai adoré mais je vais me laisser un peu de temps avant d'embrayer sur RE, parce que... Merde, ce volume 14, je ne m'en remets pas.

GAME OF THRONES SAISON 6 episodes 1 et 2

Je regarde tout en considérant que c'est totalement à part du bouquin. Et ça a tout intérêt à l'être, vu les morts expéditives qu'on nous sort, et les moments tellement OOC que c'en est risible (Oui, Davos, va rassurer la pauvre petite Melissandre qui te fait flipper ta race depuis cinq bouquins... Oh, Ellaria Sand, toi qui prônait la paix et la vie tranquille avec tes enfants dans les livres, pourquoi tu TUES TOUT LE MONDE ???)

Ca reste de qualité modérée, mais à côté des bouquins, c'est de la merdasse. N'empêche, c'est toujours mieux que l'ignoble saison 5 qui est vraiment partie loin dans le foutage de gueule.