Adieu, ma belle
Aujourd'hui, à 1h15 ( heure du Québec ) est partit ma belle Tinamie, notre chatte. Malade depuis quelques temps, nous avons été obligé de la faire euthanasier pour lui épargner des souffrance inutile. Un One-Shot sera publier sous peu à sa mémoire, mais il faut comprendre que je suis en deuil ...
EDIT : Mon texte étant finalement trop court, je le publirais ici
Adieu, ma belle ( O.-S. )
Tu es partit. Plus rien ne sera comme avant …
Tout a commencé durant une nuit, il y a neuf ans. Tu n'avais que quelques mois et tu étais probablement affamée. Tu as miaulé près de la fenêtre de la chambre de mon père, alors qu'il vivait dans un appartement dans un sous-sol avec mon petit frère, près de Unionpolis. Il s'est réveillé et t'as rentrée à l'intérieur. Nous venions d'offrir notre ancienne Léopardus à une boutique Pokémon, car elle avait déjà eu une première couvée, et son comportement après un an sans mâle auprès d'elle était devenu trop différent pour nous permettre de la garder. Mon père t'as donc offert un peu de nourriture qu'il nous restait d'elle, sans savoir ce qu'il ferait de toi le lendemain.
Ce qu'il ignorait, c'est que tu resterais avec nous. Mon petit frère et moi nous étions attachés à la petite Chaglam que tu étais. Tu étais si petite à l'époque. Tu n'avais pas plus de trois mois. Lors de mes visites, car à l'époque je vivais chez ma mère, mon frère et moi t'avions surnommée Tinamie, et le nom a finit par rester.
Tu as grandi. Mon père est déménagé dans un autre quartier de la ville, dans un appartement au troisième étage. Je ne t'ai pas vu souvent durant ton enfance, mais lorsque je venais te voir en même temps que mon père, j'en profitais. Et puis, l'été de mes quatorze ans, j'ai choisi d'aller vivre chez mon père. Tu avais presque cinq ans déjà. Tu passais tes étés sur le balcon, la tête entre les barreaux à regarder partout, car tu étais très curieuse. L'hiver, lorsque tu voulais sortir et qu'il y avait de la neige, tu ne restais que quelques secondes, assez pour laisser tes empruntes et que l'on t'appelle affectueusement notre ''Chaffreux des neiges''.
Je jouais souvent avec toi. Tu étais déjà devenue une Chaffreux, mais pour moi, tu étais l'une de mes meilleures amies. Tu venais me voir, que je sois heureuse ou triste et tu me réconfortais à chaque fois que c'était nécessaire. Je jouais dans ma chambre sur ma console de jeu et tu venais te coucher contre moi. Tu ronronnais silencieusement, mais en flattant ta gorge, nous savions que tu étais heureuse avec nous.
Et puis, le temps a passé. Tu avais huit ans quand tu as été malade pour la première fois. Mon père et moi n'avions pas les moyens pour payer tes médicaments. Mon frère non plus. Nous avons donc emprunté des pokédollars à ma grand-mère et à des amis en promettant de rembourser dès que nous pourrions. Tu as guérit rapidement, pour notre plus grande joie, même s'il était difficile de te faire prendre tes comprimés.
J'ai profité de ta présence par la suite, sachant que nous aurions pu te perdre. Le matin, lorsque je partais pour l’école, tu recevais un baiser sur le front et je te disais bonne journée. Le soir, lorsque je rentrais, tu étais à l’entré et tu me disais ''bonsoir'' ou ''je peux avoir des caresses ?'' de tes petits miaulements plaintifs. Chaque fois, tu en recevais. La vie avait repris son cours normal.
Et puis, j’ai dû partir. J’ai passé l’été chez ma mère et j’ai emménagé chez mon copain à l’automne. Toi, pendant ce temps, tu es retombée malade. Cette fois, nous avions les moyens de te soigner, alors je me suis moins inquiétée. Mais plus le temps passait et plus cela empirait. J’ai commencé à m’inquiéter. Tu avais neuf ans, ce qui était déjà un âge avancé pour toi. Tu avais atteint le troisième âge des Pokémon félins selon l’infirmière Joëlle qui a pris soins de toi la dernière fois.
Sur l’heure du midi, le premier octobre, mon frère m’appelle. Il m’apprend que notre père a choisi de te faire donner la dernière piqûre. Ainsi, tu ne souffrirais plus. Heureusement que j’étais en congé. J’ai pu venir te voir et te serrer dans mes bras une ultime fois. Nous sommes partit voir l’infirmière avec toi. Tu semblais savoir ce qui t’attendais et on aurait dit que tu acceptais cela. Mais pas moi. Je voulais te garder pour rire encore de courses folles et d’apprécier tes caresses et tes miaulements. Mais je savais que ce n’étais pas le meilleur choix pour toi. Tu devais partir, pour ton bien. J’ai donc suivi mon père et mon frère pour te remettre à l’infirmière. Nous n’avons pas pu aller dans la salle ou tu as reçus ta piqûre, mais nous savons que tu n’as pas souffert trop longtemps.
Tu es partit pour de bon. Rien ne te remplacera. Malgré ton départ, nous penserons à toi, où que tu sois désormais. Tu nous as offert neuf ans de bonheur. Pour l’éternité, tu seras dans notre cœur.
Article ajouté le Mercredi 01 Octobre 2014 à 19h47 |
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