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Point Of No Return
de Nuclear Dragon
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~~ Prologue ~~
Donc, comme promis, voici vot' prologue. Bonne lecture.
Il est très imprudent de mettre Zeus en colère. Et pourtant, c'est ce qu'une de ses anges se permit de faire. Elle fut convoquée dans le temple de l'Olympe, le gigantesque bâtiment antique. Il était fait de marbre, mais aussi d'or ; les bords des escaliers et des murs, ainsi que le toit étaient d'une extrême brillance. On eût dit que c'était Héphaïstos qui en était à l'origine. De l'eau glacée coulait paisiblement tout autour du temple. L'ange audacieuse marchait d'un pas ferme jusqu'aux marches. Elle les gravit. Son air déterminé s'amplifiait grâce à ses yeux bleus lumineux, qui étaient de la même couleur que ses ailes. Elle rejeta ses longs cheveux turquoise en arrière, prête à entendre le jugement de son divin maître. Elle fut enfin dans la salle. Bien qu'elle était grande, elle paraissait minuscule en face des douze dieux de l'Olympe. C'était impressionnant, tant de pouvoir réuni, tant de divinités présentes en un seul endroit...
- Nous sommes aujourd'hui tous ensembles pour s'occuper du cas de Fabula Déraclis, l'ange au zodiaque du Poisson, tonna Zeus.
Il possédait une épaisse barbe blanche, des cheveux bouclés, une couronne de lauriers d'or, et des yeux gris. Il était assis sur un fauteuil géant, le central, le plus grand et majestueux de tous. A côté de lui figurait son frère, le dieu de la mer, avec sa longue chevelure écume. Hadès, le maître des Enfers, était absent, étant resté chez lui. Mais...qui sait ce qu'il faisait réellement ?
Fabula sursauta quand son maître, le roi des cieux, déclara :
- Le conseil s'est réuni auparavant, et ta sentence fut votée à main levée.
Elle gloussa en s'imaginant les dieux compter le nombre de voies.
- Fabula Déraclis, nous te condamnons à mourir ici même, pour accélérer ton processus de résurrection. Tu n'es pas digne de vivre à l'Olympe parmi nous. Tu ne pourras revenir que quand tu auras rattrapé ton erreur. Maintenant, Poséidon mon frère, veux-tu bien te donner la peine de lui ôter la vie ?
- Oui, frère, lui répondit-il en se levant. Je vais accomplir ma mission de maître de l'eau, en la tuant, elle, de l'élément aquatique.
Sur ces mots, il brandit son trident. L'arme brillait vivement, éclairant la salle, détournant le regard de tous. L'être ailé ne riait plus, un sourire crispé sur le visage. Elle ne pouvait plus reculer à présent. Il lui fallait affronter la mort et renaître ailleurs, sur Terre, comme les onze autres anges au zodiaque différent.
- Réfléchis bien, Fabula ! cria-t-il en lançant son emblème sur l'ange bleue. Réfléchis bien la prochaine fois avant de remonter les courants comme les poissons !
Le silence se fit complet alors que la femme ailée s'effondrait sous le poids du trident géant. Son regard livide était fixé sur le sol. Une marre de sang s'étalait sous elle, étant transpercée de part en part. Elle ne respirait plus.
- Bon, débarrassez-moi de ce corps illico, dit alors Zeus en se levant et en s'étirant. Je ne veux plus en entendre parler avant longtemps.
Apollon, le dieu de la musique, prit l'ange morte dans ses bras et la porta jusque dans le jardin, au bord de l'Olympe.
- Héphaïstos, tu as fait la tombe ? Oh oh ! Héphaïstos ! Où es-tu bon sang ?
Occupé à chercher le dieu forgeron, il ne fit pas attention à la racine d'arbre devant lui ; il trébucha, tomba à plat ventre et laissa le corps de la femme ailée rouler...et tomber de l'Olympe.
- NOOOOON ! hurla Artémis en accourant, mais il était trop tard.
- Merde, j'crois que j'ai encore fait une bourde...
La déesse de la chasse aida son frère à se relever.
- Nan, tu crois ? Je vais prévenir le Seigneur Zeus de toutes tes bêtises, j'en ai marre ! Il te privera de sortir à la chasse, pour la peine !
Artémis lui tira la langue et partit. Apollon culpabilisa, regardant le vide devant lui.
- Où que tu sois tombée...je te retrouverai pour réparer mon erreur, murmura-t-il. Je t'aiderai à réparer la tienne, sinon je ne serai pas pardonné pour avoir retrouvé ton corps, car il ne sert à rien en fin de compte, j'ignore pourquoi faut vous enterrer à l'Olympe, vous les anges.
- Allez frère ! Tu vas pas rester planté là cent mille ans nan ?
- J'arrive ma sœur !
Et il partit la rejoindre.
[Fin prologue]
Il est très imprudent de mettre Zeus en colère. Et pourtant, c'est ce qu'une de ses anges se permit de faire. Elle fut convoquée dans le temple de l'Olympe, le gigantesque bâtiment antique. Il était fait de marbre, mais aussi d'or ; les bords des escaliers et des murs, ainsi que le toit étaient d'une extrême brillance. On eût dit que c'était Héphaïstos qui en était à l'origine. De l'eau glacée coulait paisiblement tout autour du temple. L'ange audacieuse marchait d'un pas ferme jusqu'aux marches. Elle les gravit. Son air déterminé s'amplifiait grâce à ses yeux bleus lumineux, qui étaient de la même couleur que ses ailes. Elle rejeta ses longs cheveux turquoise en arrière, prête à entendre le jugement de son divin maître. Elle fut enfin dans la salle. Bien qu'elle était grande, elle paraissait minuscule en face des douze dieux de l'Olympe. C'était impressionnant, tant de pouvoir réuni, tant de divinités présentes en un seul endroit...
- Nous sommes aujourd'hui tous ensembles pour s'occuper du cas de Fabula Déraclis, l'ange au zodiaque du Poisson, tonna Zeus.
Il possédait une épaisse barbe blanche, des cheveux bouclés, une couronne de lauriers d'or, et des yeux gris. Il était assis sur un fauteuil géant, le central, le plus grand et majestueux de tous. A côté de lui figurait son frère, le dieu de la mer, avec sa longue chevelure écume. Hadès, le maître des Enfers, était absent, étant resté chez lui. Mais...qui sait ce qu'il faisait réellement ?
Fabula sursauta quand son maître, le roi des cieux, déclara :
- Le conseil s'est réuni auparavant, et ta sentence fut votée à main levée.
Elle gloussa en s'imaginant les dieux compter le nombre de voies.
- Fabula Déraclis, nous te condamnons à mourir ici même, pour accélérer ton processus de résurrection. Tu n'es pas digne de vivre à l'Olympe parmi nous. Tu ne pourras revenir que quand tu auras rattrapé ton erreur. Maintenant, Poséidon mon frère, veux-tu bien te donner la peine de lui ôter la vie ?
- Oui, frère, lui répondit-il en se levant. Je vais accomplir ma mission de maître de l'eau, en la tuant, elle, de l'élément aquatique.
Sur ces mots, il brandit son trident. L'arme brillait vivement, éclairant la salle, détournant le regard de tous. L'être ailé ne riait plus, un sourire crispé sur le visage. Elle ne pouvait plus reculer à présent. Il lui fallait affronter la mort et renaître ailleurs, sur Terre, comme les onze autres anges au zodiaque différent.
- Réfléchis bien, Fabula ! cria-t-il en lançant son emblème sur l'ange bleue. Réfléchis bien la prochaine fois avant de remonter les courants comme les poissons !
Le silence se fit complet alors que la femme ailée s'effondrait sous le poids du trident géant. Son regard livide était fixé sur le sol. Une marre de sang s'étalait sous elle, étant transpercée de part en part. Elle ne respirait plus.
- Bon, débarrassez-moi de ce corps illico, dit alors Zeus en se levant et en s'étirant. Je ne veux plus en entendre parler avant longtemps.
Apollon, le dieu de la musique, prit l'ange morte dans ses bras et la porta jusque dans le jardin, au bord de l'Olympe.
- Héphaïstos, tu as fait la tombe ? Oh oh ! Héphaïstos ! Où es-tu bon sang ?
Occupé à chercher le dieu forgeron, il ne fit pas attention à la racine d'arbre devant lui ; il trébucha, tomba à plat ventre et laissa le corps de la femme ailée rouler...et tomber de l'Olympe.
- NOOOOON ! hurla Artémis en accourant, mais il était trop tard.
- Merde, j'crois que j'ai encore fait une bourde...
La déesse de la chasse aida son frère à se relever.
- Nan, tu crois ? Je vais prévenir le Seigneur Zeus de toutes tes bêtises, j'en ai marre ! Il te privera de sortir à la chasse, pour la peine !
Artémis lui tira la langue et partit. Apollon culpabilisa, regardant le vide devant lui.
- Où que tu sois tombée...je te retrouverai pour réparer mon erreur, murmura-t-il. Je t'aiderai à réparer la tienne, sinon je ne serai pas pardonné pour avoir retrouvé ton corps, car il ne sert à rien en fin de compte, j'ignore pourquoi faut vous enterrer à l'Olympe, vous les anges.
- Allez frère ! Tu vas pas rester planté là cent mille ans nan ?
- J'arrive ma sœur !
Et il partit la rejoindre.
[Fin prologue]
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