Post signés la patte grise
de Germy

Comme le titre l'indique je vais vous parler de la faune de mon île, mais ça sera uniquement le bon côté. Pourquoi ? Simplement parce que je réserve le côté obscure pour un autre article, et aussi pour ne pas vous traumatiser alors que mon blog est à peine commencé.

Tout d'abord il faut savoir que la Nouvelle Calédonie possède un des taux d'endémicité les plus grands du monde (le plus grand selon Wiki mais je préfère ne pas m'y fier), pour les plus jeunes cela veut dire que le nombre d'espèces endémique sur le nombre d'espèces totales présentes est élevé.
L'espèce la plus représentative est le cagou, actuellement en voie d'extinction, totalement endémique à l'île. C'est une sorte de gros oiseaux qui ne vole pas, pond un oeuf unique par an et pousse des drôles d'aboiements de chien. Leur nombre décroit de plus en plus car les chiens et les chats les chassent. C'est un peu le symbole de notre biodiversité tout comme le koala pour l'Australie ou le kiwi pour la Nouvelle Zélande, d'ailleurs il est le symbole de la poste ici et il apparaît même sur les pièces de 2 fcp (monnaie locale valable aussi en Polynésie française)



Il fait la roue pour intimider, sa crête se lève en même temps


Le notou est lui aussi un oiseau endémique qui vit dans la forêt humide, mais il n'a rien de spéciale et ressemble à un gros pigeon aux yeux rouges. Bon je médis un peu, il est en réalité le plus gros pigeon du monde.




Et comme on aime tout faire en gros on a aussi le gecko le plus grand du monde qui peut facilement atteindre 30 cm et vivre jusqu'à 20 ans. Ceux sont mes préférés alors vous avez droit à plusieurs photos, ce sont ici des espèces différentes.








Assez parlé de toutes ces bêtes là, car dans la vrai vie ceux ne sont évidemment pas les plus courantes. Dans la ville de Nouméa vous verrez partout des moineaux, biensur, mais aussi des merles moluque (son vrai nom est martin triste), des bulbul et des mouettes si vous jetez du pains par terre. Plus timide, il y a aussi les loriquets qui volent toujours en petits groupes et sont les plus bruyants.



Le martin, il cour après les moineaux pour avoir le pain


Le bulbul, on en croise quand même moins que les Merles mais ils restent peu farouches


Les plus colorés

Il est aussi courant de croiser d'autres espèces plus rares comme les martin pêcheurs, autre perruches et quelques oiseaux suceurs de nectar.




Maintenant vous quittez la grande ville vers des lieux un peu plus sauvage, alors il est très facile de croiser des cerfs et des biches, ils sont même très chassés car leur grand nombre pose problème. En effet cette espèces ne vivait pas ici à l'origine, il a été importé en même temps que la plupart des mammifère. Avant les seuls mammifères terrestres présents étaient les roussettes, elles aussi pour la plupart endémiques.
Vous pouvez aussi rencontrer des cochons sauvages, eux aussi très chassés.



Le terme de "roussette" s'applique à différentes espèces de chauves souris frugivores. Elles sont en voie d'extinction car elles sont chassées de manière traditionnelle par les habitants.



Enfin vous décidez de faire un petit tour en mer près des côtes, alors la aucun problèmes pour voir quelques tortues respirer à la surface et peut-être un dugong qui broute un herbier. Pas de dauphins à l'horizon néanmoins car ils ne sont plus du tout présents, il faut aller au large pour en voir, de même pour les baleines quand c'est la saison. Pour les amateurs, les requins rodent eux aussi mais il ne sont en général pas très grands ni agressifs.



Un dugong en train de brouter, ils le font souvent dans les ports ou les baies et donc se font charcuter par les hélices des moteurs



Voici l'espèce présente ici, elle vient se reproduire à "la baie des tortues" et on peut souvent y voir des éclosions de petits



Le requin à pointes noires très présent ici. Il n'est pas très dangereux (on est pas à la Réunion) mais j'éviterai de m'en approcher ou de rester dans l'eau avec lui



Et bien je pense que ce sera tout pour cette fois. J'ai vraiment eu du mal à choisir les espèces car il y en a beaucoup d'intéressantes, du coup j'ai pris les plus banales si on veut. Je m'excuse aussi du côté écologiste de l'article mais je n'y peux rien, j'étudie la biologie environnementale et elle sort difficilement de la tête. Merci d'avoir lu et bonne soirée/journée.



La patte grise.