.;:/~Kitsunes~\:;.
de Tarsaladdict

Chapitre 15: Troisième Match -Le Joker- Mi-Temps 2



-C'était parfait les amis, félicite Clo' aux joueurs qui récupèrent.

-Tu es prête à arrêter leurs tirs, maintenant, Sam ? demande Sun en passant son bras autour du cou de la gardienne.

-Crois-moi, aucun de leurs tirs ne passeront plus, assure la jeune fille, sûre d'elle.

-Sun, tu es prête ? demanda Mai.

-Un peu que je suis prête !

Le match allait reprendre. Sun finit de s'échauffer et Starline s'assit sur le banc, un peu déçue de ne plus jouer.

-Allez les enfants, montrez à ces espions comment on joue au football quand on ne sait rien sur ses adversaires ! fit l'entraîneur.

-OUI COACH !

Staline avait l'air particulièrement excitée par la tournure qu'allaient prendre les événements. Elle fondit sur le ballon quand on le lui passa et l'envoya directement devant les buts, Juin l'envoyant en l'air pour faire sa technique. Mais c'était Sun au dessus de lui. Elle tournait dans les airs, son pied droit laissant une traînée de flammes. Elle tira vers le bas.

-Tornade de Feu !

Juin renvoya le tir vers les buts adverses.

-Tir Puissance 2 !

L'équipe Espioléon semblait totalement perdue et déboussolée.

-Tornade Puissance 2 ! firent les deux équipiers en se tapant dans la main.

-Ils ne connaissent pas cette technique... La fille ne connaît pas de technique... Impossible... faisait le gardien adverse sans même voir passer le ballon.

Il avait le regard perdu dans le vague, tout comme son équipe. Comme si c'était la première fois qu'une telle situation leur arrivait.

-Vous croyez vraiment que personne ne s'est rendu compte de votre petit manège ? interrogea Sasori de manière rhétorique.

-On savait bien que vous nous espionniez, donc on a fait semblant d'être nuls pendant les entraînements et le début du match, continua Pablo.

-Alors qu'en réalité, on ne s'entraînait réellement que la nuit, en secret, compléta Staline.

-Et vous vous êtes faits avoir ! renchérit Mai.

-Les doigts dans le nez, rajouta Tidus.

-Beurk, pas comme ça quand même ! frissonna la fillette âgée de dix ans.

-Oui bon pardon.

-Désolée ! renchérit Yuna.

-Yunie, chut !

-Désolée.

-Roooh.

Les Espioléon se remirent fébrilement en formation, la capitaine tremblant de rage.

-Vous allez voir ! s'écria-t-elle en dribblant vers les buts.

-Super...

-Non Staline, laissez moi faire ! leur demanda Sam.

Les deux filles échangèrent un regard puis hochèrent la tête avec un sourire. La capitaine passa à un attaquant. Celui-là même qui fit rouler la balle à droite, puis à gauche.

-Tir Furtif ! s'écria Spy Coldcolt.

Il tira et le ballon disparu. Sam lui adressa un regard désintéressé avant de tendre sa main devant elle, réceptionnant le tir. L'attaquant semblait tétanisé, tremblant des genoux et tombant sur ceux-ci.

-Je suis gardienne de but, ce n'est pas en rendant un tir invisible qu'on me rend inutile.

Elle marcha en poussant le ballon, sans même accélérer, passant à côté du joueur adverse et posant une main sur son épaule.

-Allez, fait pas cette tête, tu feras mieux la prochaine fois.

Elle passa à Staline.

-Supertactique: Bazar Bipien !

Autour d'elle, tout ses équipiers échangeaient leur place sur le terrain. Sam passa même en attaque, remplacée par Sasori. La milieu de terrain devenue attaquante avec Pablo passa à Luna qui, au lieu de son charmant dribble en zigzag habituel, se mit à courir à peu près droit vers les buts. Les Espioléons étaient choqués et quand ils réagirent enfin courageusement, ce ne fut que deux buts plus tard. Le match se finit sur une victoire de Pokébip et Tars' entra sur le terrain, félicitant ses joueurs au passage et s'adressant à la capitaine Espioléon.

-Dans un match, tes adversaires ne se comporteront jamais comme des robots. Ils peuvent changer de comportement et être imprévisible. S'en tenir à une stratégie gagnante ou considérer que tout savoir des dernières méthodes de ses adversaires suffit ne fait pas de ton équipe l'équipe gagnante. Roh, allez, sourit voyons, on vous a laissé jouer votre jeu en première mi-temps !

Dans le bus, Staline rigolait encore de la tête des joueurs adverses quand ils avaient échangés leurs postes. Il était impossible de la calmer même une fois dans le local, et Sasori lui lança un verre d'eau fraîche sur le visage, la stoppant net.

-Mais de rien, fit-il en se mettant à courir et en rigolant, coursé par sa coéquipière.