.;:/~Kitsunes~\:;.
de Tarsaladdict

Chapitre 17: Père et fils.



-Dis-moi fils, ça à l'air amusant ton jeu. Tirer sur des gnomes, sculpter des citrouilles, cloner des flèches... Tu laisserais ton vieux père jouer avec toi ? vous demande votre géniteur.

Vous êtes à présent Robin des... Link adu... FIRERA. Euh Firera, vous vouliez dire.

-Pourquoi pas ? Tu va avoir besoin d'une arme, par contre, lui répondez-vous.

Il sort un sabre de son Strife Spécibus.

-Fiston, ton vieux père n'est pas sans défense.

-Oh euh... O.K., allons-y Papa.

-On fait quoi ?

-On explore un peu cet endroit.

-Super, alors en route ! conclut-il en sortant son sabre de son fourreau.

Depuis quand votre père manie-t-il l'arme blanche ? Vous allez de surprise en surprise dans ce jeu ! Et vu comment il détruit les lutins en un coup, il doit avoir beaucoup de niveaux, bien qu'ils n'existaient paradoxalement pas avant d'entrer dans le Médium. Hum, au moins, vous êtes en sécurité. Ce qui ne vous sert à rien étant dans les membres les plus puissants de l'équipe. Bref, avançons. Oh, tiens. Le Piafesprit veut venir. Mais bon, les lutins qui ne sont pas encore morts sont très sages. Ils ne risquent pas de détruire VOLONTAIREMENT la maison. La plupart regarde la télé. Vous ne voulez même pas savoir si il reste des chaînes dans le Médium. Vous marchez juste avec votre père et sortez votre nouvel arc.

-Oh tiens, d'où tu sors ça Fiston ? vous demande votre père.

-Je l'ai alchimi... Je l'ai crée avec l'Alchimiseur, la machine avec une plate-forme ronde.

-Oh. Tu me montreras comment on s'en sert ?

-Oui. Enfin, sauf si c'est pour cloner des citrouilles.

Il se met à rire de bon coeur. Vous vous mettez à sourire à votre tour. Vous marchez longuement. Autour de vous, vous remarquez que le crépuscule semble permanent autour de vous. Et toutes ces citrouilles. Oh, un coffre. Il y a une cible dessus. Vous essayez de l'ouvrir, mais il est fermé à clé. En fait non, il n'y a même pas de serrure. Juste une cible et... Oh, non, vous aviez déjà oublié l'ancien système de votre Modus ! Vous sortez votre arc normal (les flèches de feu sont réservées aux combats sérieux car ça fait plus classe de que tirer dans le vide à tout bout de champ) et tirez en plein milieu de la cible. Le coffre s'ouvre et vous voyez qu'il contient un SANDWICH AU THON. Woh une minute, c'est quoi ce délire ? Quel est l'imbécile qui a déposé un putain de sandwich au thon dans ce coffre ?

Votre père semble plus enchanté par la découverte du sandwich. Il le captchalogue dans son Modus paternel et vous dit qu'il a hâte de le cloner. Il compte vraiment manger ça ? Il aimerait manger ça ou bien c'est juste pour le plaisir de cloner de la nourriture ? Un peu des deux, sûrement. Le Piafesprit, lui, reste silencieux. Il se contente de flotter en vous suivant au lieu de battre bruyamment des ailes. Genre, il pouvait passer en mode silencieux depuis tout ce temps, et il attend juste ce moment ? Quel enfoiré.

-Attention Firera, en l'air, vous avertit votre père.

Vous faites un bon en arrière pour éviter un lutin à tête de chien avec des cheveux longs et des ailes. C'est un shuriken, dans sa main ? Tars', enfoiré de prototypeur de ninjas à la con !

-Je m'en occupe Papa.

Vous sortez votre Archet de Salem. Vous demandez à votre Kernelesprit de vous couvrir et chargez une flèche. Vous vous demandez quelle puissance peu atteindre votre flèche en la laissant s'enflammer. Vous commencez vite à pousser un juron et tirer car la flèche s'est littéralement transformée en flèche DE feu. Vous sucez les doigts brûlés tandis que votre adversaire a droit lui aussi à son quota de brûlures. La flèche s'est transformée en effet en petite boule de feu. Vous ne retenterez pas l'expérience cependant, pas avant d'avoir trouve un moyen de mettre vos doigts à l'abri. Cependant, vous pourriez enseigner ce petit truc à Tars' la prochaine fois. Avez tout vos niveaux, et le truc de la boule de feu, votre adversaire a perdu quand même au moins quarante-six pour-cents de sa vie en un coup. Vous l'avez juste touché dans le ventre, pas à un endroit critique. Vous visez d'ailleurs le coeur, le cerveau et les yeux avec des flèches enflammées et occasionnez un peu moins de trente pour-cents de dégâts à chaque coups critiques. Vous avez juste touché un point sensible voir lancé une petite boule de feu et il vous a déjà fait gaspillé une flèche. Vous ramassez le Grist. Oh, un shuriken. Il vous a laissé un cadeau, comme c'est gentil ! Il y a même le strife spécibus qui va avec.

-Tiens, justement, j'ai toujours rêvé d'en avoir, commente votre père.

-Je te les donne, je préfère les flèches, lui assurez vous avant de lui donner votre butin.

Le Grist vous suffit largement. Surtout que le Piafesprit peut améliorer la puissance de vos flèches si besoin est. Vous continuez à explorer. Vous tombez finalement, une heure de marche plus tard, sur un village dont les maisons sont faites en bois. La civilisation humaine ? Nooon. Même pas des sauvages. Les habitants de ce village sont des lapins. Des lapins anthropomorphes en pyjama. Woh, O.K. L'un d'eux vous aborde même et vous parle dans le même putain de langage que celui que vous parlez. Génial. Vous êtes tombé sur les lapins de Pâques et les citrouilles d'Halloween.

-Soyez les bienvenus dans notre village, étrangers, vous accueille-t-il.

-Merci, noble lapin qui parle, répond votre père. Moi et mon fils sommes ravis d'avoir découvert votre village.

-N'hésitez pas à passer à la boutique souvenir. Nous offrons une réduction sur les pyjamas roses et violets. Nous n'avons pas de pyjamas dorés, par contre, désolé. Nous sommes en pleine fabrication.

Et il repart. Vous vous approchez d'une boutique qui vend des munitions et constatez que vous pouvez utiliser vos Boonbucks. Ah, c'était pour ça. Vous feriez mieux de visiter un peu le village, alors. Votre père vient d'ailleurs de troquer dix euros contre un pyjama-souvenir.

-Firera, regarde, c'est une école de Kung-fu là-bas ? Allons-y ! s'exclame-t-il.

Vous soupirez et commencez à flâner dans le village, suivi par votre Kernelesprit et les enfants-lapins attirés par celui-ci.