Domino, Lovely Bitch Writer
de Domino

Hier, je vais m'acheter le volume 56 de Naruto. Avec moult hésitations. "Cela vaut-il la peine de dépenser 6,51 euros (merci la carte FNAC) pour un manga que je sais qu'il est pourri ?" - Me souvenant que j'avais une collection en cours, comportant déjà 55 bouquins, je me suis dit qu'un de plus où un de moins...

Déjà premier constat : Que ce volume est fin. Fin sur le plan du nombre de pages, je parle. Pour presque 7 euros (presque 40 francs quand même) on achète un bouquin à peine plus gros qu'un Mickey Parade. Et avec un contenu...

Second constat : La couverture est toujours aussi bidonnante.

Le volume continue sur la lancée de l'excellent volume 55 (début de la guerre, forcément) et nous assistons donc à l'invocation des quatre Kage. Mais OSEF parce qu'on ne les verra quasiment pas de tout le volume, l'auteur étant trop occupé à nous conter d'autres choses. On nous annonce juste que le père de Gaara est dans le tas mais on nous fait surtout bien poirauter pour la suite. Salope de Kishimoto.

Donc le début du volume n'est constitué que de digressions tacticiennes (fort intéressantes, je ne le dénie pas), de bataille stérile contre Zetsu Noir qui veut tuer les seigneurs des pays (osef), de conversation entre quatre kage qu'on ne verra intervenir que plus tard... Bref les premières pages n'ont rien d'excessivement glorieux pour du Naruto.

On en arrive donc à Darui contre Ginkaku et Kinkaku.

C'est d'un ennui atroce. Les jeux de mots, Samui qui est out of character, son inutile frère Atsui, les Kage qui palabrent très sérieusement sur "Ginkaku et Kinkaku, les criminels redoutables et leur super chakra qu'ils utilisent pour manier une panoplie de gadgets débiles après avoir mangé l'intérieur de l'estomac de Kyubi".

Donc voilà, Samui et Atsui sont absorbés dans la "gourde écarlate" avec l'aide de la "corde dorée", du "sabre des sept étoiles" et de "l'éventail du bananier". Des trucs super classe pour deux grosses pointures du village de Kumo.

CAY RIDIKHUL.

D'ailleurs on ne revoit plus Samui et Atsui... ils sont donc toujours dans la gourde... Gourde qui a, me semble t-il, été prise par Tobi pour récupérer le chakra de Kyubi...

Bref ce combat minable entre Darui, Kinkaku et Ginkaku... tellement minable que même les dialogues sont à chier... Florilège !

"Les mots sont peut-être des instruments qui nous permettent de mentir et de tromper les autres, mais dans ces moments-là, ils servent à transmettre ce qu'on a dans le coeur."

"L'or et l'argent brillent plus que le cuivre et ils ont plus de valeur... mais plusieurs pièces de cuivre valent autant qu'une pièce d'or. Tu avais l'apparence de l'or mais tu n'étais finalement que du toc... et c'est nous qui avons triomphé ! Désolé d'avoir terni ta fausse dorure."

Darui, ta gueule.

Passé ce combat merdique, terminé en deux coups de cuiller à pot par Ino, Shikamaru et Chôji (Battus par la mère Yamanaka, quel gros blaireau), on passe à la partie intéressante du volume avec le combat Hanzô / Mifune. Non contente d'être très instructive, cette partie est également particulièrement stylée et bien foutue, à croire que Kishimoto s'est quand même sporadiquement décidé à bosser dans cette partie.

La partie Team 10 vs Asuma est bonne également (merci la drama avec Chôji) - Sur le coup cependant je n'avais pas remarquée mais il y a une case complètement gogole, page 156, avec TenTen qui récupère le super éventail magique des frères Lagaule et qui semble super contente. On rappelle quand même que ces objets sont censés être épuisants, vidant leurs utilisateurs de leur chakra et les poussant au bord de la mort (Darui en prend un au début et il manque de crever). Mais non, TenTen assure, c'est la meilleure, elle roxxe du poney, elle déboîte...

Et donc le volume s'achève sur cette fin passionnante : OMG, maître Iruka surveille Naruto. Big Deal.

Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour terminer sa collection, je vous le demande. Et oui, je sais, je suis le consommateur couillon par excellence, merci.