One-Shot / Merciless Revenge
'' C'est une banale visite médicale qui éclata ma vie en mille et un morceau. Sous mes frêles chevilles, l'existence que je menais tant bien que mal s'effondra en une seule fraction de seconde. On m'a diagnostiqué une maladie mortelle et qui plus est incurable. C'est cette saloperie, qui me ronge les poumons, le foie, le pancréas et le cœur, qui mit le point final du roman de ma vie.
Ma santé n'était déjà pas formidable. Ma mère a bu et fumé pendant sa grossesse, de manière à que je ne naisse pas. Cette action a eu de lourdes répercutions sur mon corps. Diabétique, cardiaque avec une ossature fragile. Voila le résultat de sa haine qui vit en moi depuis 17 ans. Apparemment, toutes les saloperies malines on décidé de me pourrir jusqu'à la fin. Mais...même ainsi, j'avais espoir...L'espoir d'être heureuse, même si cela ne durait qu'un jour, qu'une heure avant ma mort...J'avais espoir pour qu'il m'accompagne jusqu'à la fin, qu'il rendent mes derniers jours d'adolescente plus douces et belles qu'avant.
Mais...Une horreur ne vient jamais seule. Il m'a laissé tomber... il est partit pour une autre...pourquoi? Alors que je lui avais tout offert de moi, jusqu'à me faire fille publique à lui. Mais désormais tout n'est qu'enfer. Mes amis me lâchent, restant ainsi seule sans plus aucun soutien. Le monde mielleux que je connaissais venait de m'abandonner me transformant ainsi en une perle souillée, une perle aigre et amère, démunie de tout sentiment. Parents, largeurs et manipulateurs, le châtiment que je réserve à vos âmes impures est tout aussi horrible que vos actes puérils. Ainsi fonctionne ma rancune. Ce que vous m'avez fait boire n'était-ce que le cocktail nous rendant ivres de joies? Que de foutaises! Vous n'êtes qu'égoïstes, dupeurs, menteurs et trompeurs. Pleurez mon pardon! Suppliez-le! Que ma haine vous emporte. Je vous rendrais aussi fous qu'un hospitalisé, pathétiques consciences. Soyez prêts à entendre ma rancune, car vos vies vous raccourcirez Je pourrirais vos âmes déjà souillées, je vous ferais découvrir les joies des douleurs mentales. Vous pourrir comme vous m'avez pourri. Ainsi fonctionne ma rancune. Allez en Enfer, mon jugement ne sera miséricordieux.
Tous, vous m'avez tous dupé. Même eux, vous, surtout lui. Vous n'imaginez pas la rancœur que j'éprouve désormais à vos égards. Chantez le requiem de ma miséricorde, car c'est sûrement cela qui vous fera affliger une sentence moins pesante. Chantez-le! Pour mon sadisme profond.
Surtout lui, vous, même eux. Vous m'avez fait croire au monde de sucre mielleux où tout n'était que bonheur, poésie et romance. Foutaises! C'est votre impudence qui me rends aigre, amère et souillée. Vos manipulations furent vaines, je vous en félicite. Mais les pantins, lorsque sont coupés les fils, en quémandant vengeance viendront vous hanter.
Chantez-le requiem de ma miséricorde.
Eux. Ils ne sont rien à mon égard, car je n'ai jamais été désirée. Père battant et mère ignorante. Vous n'avez d'yeux que pour la désirée. Je ne suis qu'une erreur à vos esprits, un déchet abjecte oublié d'être jeté. Vous mère, avez tenté de me tuer, et pourtant j'ai gagné. Vous père, pour assouvir tes appétits je n'existe, et d'une désobéissance, un coup vous me donnez. Jamais à ta fille tu as levé main, ni pour assouvir ses appétits. Vous la chérissez n'est-ce pas? La petite Rachel. Ma vengeance première sera de vous l'enlever. Lorsque du travail vous reviendrez, dans son lit vous la trouverez rougeoyante. Je n'ai pas été désirée de vous, alors pourquoi la désirée resterait en vie? Je suis désirée de Dieu. Vos autres châtiments seront aussi horrible que la première. Non seulement votre fille vous perdez, mais la fertilité je vous vole et l'amour je vous interdirais. Quel doux parfum des larmes de tristesse dont j'hume l'odeur.
Pleurez le requiem de ma miséricorde.
Vous. Quel rire ma gorge résonne lorsque ma pensée s'attire à vous. Vous êtes pathétiques, comme ces têtards hors de l'eau sautillants et sautillants. Vous êtes malheureux, à tel point qu'il faut que vous fassiez du mal aux autres pour vous sentir bien, heureux, vivants. Aux plus démunis de bonheur vous vous acharnez. Fous, totalement fous je vous rendrais, à tel point que la ficelle de vos vies vous couperez. Hanter vos esprits médiocres jusqu'à voir vos suicides, voila ma vengeance deuxième. Les maîtres ne tirent plus les ficelles de la manipulation, ce sont les pantins maintenant.
Suppliez le requiem de ma miséricorde.
Lui. Quel lâche tu es. Le courage tu as manqué pour me quitter en face. C'est toujours plus facile d'envoyer un texto pour rompre. Mais pour dire vrai, je savais que tu étais le genre d'homme à courir te cacher sous les jupons de ta pauvre mère. Je la plains de t'avoir comme héritier. D'amour tu seras privé, personne ne t'aimeras. Jamais. Je les anéantirais. La fertilité tu n'auras droit, ma vengeance pour m'être faite fille publique à un lâche. Ainsi fonctionne ma rancune. Si par malheur, des sentiments tu éprouveras, la personne en question mourra. Ainsi ta souffrance sera éternelle. Te priver d'amour de toutes ses formes, ainsi que du plaisir charnel.
Vénérez le requiem de ma miséricorde.
De toutes ses formes ma rancune je vous ai présentée. Regrettez vous les actes passés? Vous voulez me demandez Ô grand pardon?
Navrée de vous le dire, pleurez, suppliez, chantez et vénérez mon requiem n'allégera pas vos sentences. Je ne reposerais en paix tant que vous êtes vivants, j'attendrais patiemment votre lente et douloureuse morte. Je vous enfin pouvoir m'amuser.
Tout ceci étant dit, je n'ai plus besoin de réfléchir, de penser ou d'attendre. La lame tranchante pense à ma place, réfléchit pour moi et attends pour ma personne. Rendez-vous au Paradis, enfin, pour vous c'est l'Enfer.
Béatrice. ''
Ce texte, partout il était posté. Dans l'habitat des parents, des personnes ici mentionnée et dans l'école. Béatrice se trouvait sur le toit de l'école en hauteur, le visage tourné vers la vue sur la ville. Sous son air angélique se cachait une terrible souffrance. Le désir de vengeance, une émotion particulière incontrôlable devenait naturelle pour elle. Des poignets tailladés, des vêtements ensanglantés, des larmes séchées sur des joues de porcelaine, c'est ainsi que les officiers de police l'ont découverte. De toute façon, il était déjà trop tard pour lui venir en aide. Dans l'appartement parental, le corps de la dénommée Rachel dormait paisiblement à jamais, tuée par strangulation, les blessures furent faites plus tard avec la même arme qui fut utilisée pour son suicide: Un couteau à la lame tranchante. Son suicide n'avait touchés personne, seules les larmes de la mort de Rachel résonnait dans le cœur des parents. C'était leur seul chagrin. Quant aux adolescents, personne ne crurent mot des paroles de la demoiselle. Jusqu'au jour où dans les couloirs résonne : Priez le requiem de ma miséricorde. La même voix cristalline résonne partout. Sa vengeance n'était pas à prendre légèrement.
''Les manipulateurs finissent toujours en Enfer, seul les pantins restent au Paradis.''
Article ajouté le Dimanche 22 Avril 2012 à 12h23 |
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