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Je suis le fantôme d'Ortie. Et je raconte ma vie.
de ortie555GI

                   



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une rédac' en français faites avec rangersET. on a eu 18/20. yea.
Les roses sont dangereuses
Émilie était une jeune fille de 16 ans. Elle avait de beaux et longs cheveux bruns, des yeux d'un vert végétal, une peau pâle et douce et un corps élancé. Elle vivait avec ses parents, son frère Stéphane, et sa sœur, Alice. Elle faisait partie d'une famille noble, très influente du XIXeme siècle, la famille Rochard. La jeune aimait beaucoup les roses, c'était une passion qu'elle avait depuis son enfance, mais à laquelle ses parents n'adhéraient pas forcément.
Un matin, alors qu'elle se promenait dans son jardin comme elle le faisait habituellement, elle passa comme toujours devant le portail de la roseraie. Le portail été rouillé, certains barreaux semblaient vouloir tomber. Ses portes étaient par endroit recouvertes de mousse. Accroché au portail, un panneau où étaient inscrits ces mots : « Attention, danger, interdiction d'entrer » Mais Émilie, étant en plein dans l'âge ingrat, décida de braver l'interdiction et de pénétrer dans la roseraie. À l'intérieur, se trouvaient des roses magnifiques d'un rouge rubis éclatant. La jeune fille sentit leurs doux parfums et...

Elle se réveilla, un peu hébétée, la nuit, dans son lit. Alors qu'à l'instant d'avant elle se trouvait dans la roseraie en pleine matinée ! Soudain il lui revint à l'esprit quelques bribes d'un rêve qu'elle avait fait cette nuit-là.

Le lendemain matin, elle décida de retourner à la roseraie pour comprendre ce qu'il s'était passé, trouver un indice, une explication. En arrivant sur place, elle découvrit que les roses avaient foncé. Mais rien d'autre.
Elle retourna chez elle après l'échec de son enquête pour prendre le petit-déjeuner, entourée de sa famille. À table, son père l'interpella et lui demanda :
« Où étiez-vous cette nuit jeune fille ?
-Que dites-vous mon père ? répliqua t-elle. J'étais dans mon lit comme tout le monde !
-C'est que... commença sa mère, nous avons entendu votre porte grincer vers minuit. Le son de vos pas nous a réveillés. »
Émilie ne sut que dire. Elle ne comprenait décidément pas ce qui lui arrivait.
La demoiselle retourna à la roseraie pour se détendre et réfléchir, sentir l'envoûtant parfum des roses et...

Encore une fois elle se réveilla dans sa chambre !
Quand elle voulut se lever, soudain, elle sentit une présence. Elle regarda autour d'elle mais ne vit que ses meubles, son armoire en chêne sculpté, sa commode, sa toilette où se trouvait tous ses parfums et son miroir où elle vit son reflet au visage terrifié. Elle examina le dessous de son lit et ramena vers elle un pétale de rose.
Elle s'habilla, se coiffa, se parfuma et descendit pour déjeuner. À table ce fut sa sœur qui lui demanda avec inquiétude où elle était partie cette nuit. Et comme la veille elle ne put répondre. Émilie en fut presque désolé, car sa sœur semblait organisée. La petite fille aux beaux cheveux blonds comme les blés et aux yeux d'un bleu proche du saphir lui raconta qu'en entendant des pas lourds dans l'escalier, elle se précipita à sa porte pour découvrir qui faisait ce bruit. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant sa grande sœur, le regard vide, le visage inexpressif, errer dans la maison à une heure aussi tardive. D'ailleurs, la peur et l'incompréhension de la nuit étaient restées gravées sur le visage de la petite.
Non, décidément, Émilie ne comprenait pas. Elle avait beau se torturer l'esprit, aucun souvenir ne resurgissait à sa mémoire. Ce ne fut que quand elle entra dans le jardin qu'un morceau de rêve refit surface. Une de ses amies proches lui courait après. Pourquoi ? Aucune idée. Son amie, Juliette, riait dans son rêve. C'est tout. Le seul détail de son rêve.
Elle entra dans la roseraie et comme hier, les roses avait pris une teinte plus foncée. En poussant le portail, elle s'aperçut qu'une tige épineuse avait poussée la nuit sur un des barreaux. Elle s'y piqua d'ailleurs. Elle étouffa un cri de douleur et s'approcha d'une fleur, approcha son nez du cœur de la plante et...

La chose se reproduisit. Elle était dans son lit, en sueur, haletante. Elle sut pourquoi. Le rêve de cette nuit était particulièrement effrayant, du peu dont elle se souvint du moins. C'était Eliott, son ami anglais, et son frère jumeau Dorian, qui la poursuivait, l'appelait. Mais ils ne riaient pas comme Juliette. Ils criaient son nom avec une empreinte de peur dans leur voix.
Troublée, Émilie ne descendit pas de la matinée, ce qui inquiéta ses parents qui envoyèrent Stéphane pour lui parler. Stéphane était quelqu'un de nature plutôt douce et généreuse. Il prenait grand soin de ses petites sœurs et l'état d'Émilie le tourmentait. Il la retrouva tremblante, dans le noir, une rose à la main assise au pied de son lit. Avant tout, le jeune homme lui confia à son tour l'avoir entendue dans la nuit, marcher dans la maison. A ces mots, elle se prit la tête dans le mains et pleurant en répétant : «Je suis folle ! Je le sais !»
Son grand frère lui conseille sortir s'aérer, lui proposa de faire un tour en ville. Mais la jeunette répliqua que l'air pur de son jardin lui serait plus utile. Il céda et l'emmena dehors. Naturellement elle s'avança vers la roseraie et remarqua que des tiges pleines d'épines avaient encore poussé sur les barreaux et que les roses s'approchaient a présent du bordeaux. Stéphane la laissa à ses occupations, un peu anxieux de la voir dans ce lieu interdit. Leurs parents les punissaient violemment quand ils s'approchaient du portail, ses sœurs et lui.
Émilie, une fois de l'endroit, respira un grand coup se parfum délicieux puis...

Comme à son habitude ce fut dans ses appartements qu'elle se réveilla. Dans son rêve, plus troublant que la veille, la jeune fille avait vu ses trois amis de la bibliothèque où allait souvent à l'époque, avant les roses. Étienne, Henri et Mina lui couraient après, comme dans les autres rêves. Quand ils furent sur le point de la rattraper, une image s'imposa à elle : une rose, un couteau, les deux réunis et du sang.
Après cela, elle ne sortit plus que pour sentis l'odeur enivrante des roses. À chaque fois, elle constatait que les roses s'obscurcissaient un peu plus et que le portail était de plus en plus envahi, recouvert d'épines auxquelles elle se piquait à chaque fois par inadvertance. Et à la fin de chaque visite, le même phénomène se reproduisait. Émilie s'éveillait dans son lit, de plus en plus tremblante. Ses songes ne faisaient de plus en plus nets. Dedans, elle en avait la certitude, chacun de ses amis essayait de les tuer, elle et ses roses, après leur avoir couru après.
L'adolescente ne mangeait plus donc s'affaiblissait peu a peu. Son frère était obligé de l'emmener jusqu'au portail, à contre cœur, et de la laisser-là. Quand il revenait, il semblait qu'elle était déjà partie. Ce qui finit de convaincre Émilie de sa folie. Une fois, elle demanda à son frère, avant de descendre, ce qu'il pensait de ce portail entièrement couvert d'épines. Il répondit qu'il ne voulait pas se mêler des affaires des plantes.
~Je cours, je cours. J'ai peur. On me suit. Qui est-ce ? Je vois ma sœur. Cela faisait si longtemps. Je me retourne complètement pour l'embrasser mais je remarque son visage angoissé, ses traits affolés. Elle tend ses petites mains vers moi. J'ai peur ! Je me remets à courir pour échapper ce visage, cette vision. Je cours et je me heurte à quelqu'un. C'est Stéphane ! Lui il m'aidera à courir plus vite, a effacer cet chose qui me suit. Mais il pleure en me voyant. Je n'avais jamais remarqué ses cernes sous ses yeux. Il m'agrippe les épaules, me regarde et me murmure quelque chose... Il m'appelle. J'ai vraiment peur ! Je me dégage d'un geste et me remet à courir. J'entends les voix angoissées de mes parents. Je tourne légèrement la tête et les aperçois derrière moi. J'accélère. Je suis vraiment effrayé maintenant ! Ils me rattrapent ! Alors qu'ils ne font que marcher derrière moi ! Je fais un demi tour complet et m'aperçoit qu'un couteau est placé dans ma main. Je vise le cœur, une rose, du sang et...~

Ce n'était qu'un rêve. Émilie avait peur, très peur. Elle décida de descendre raconter ce rêve à sa famille. Il lui semblait tellement réel ! Elle dévala les escaliers, descendit dans la salle à manger où un spectacle des plus horrible s'offrit à elle. Alice et Stéphane étaient étalés sur la table, plein de sang. C'était comme si des roses avaient poussé sur leur corps sans vie. La jeune fille resta paralysé un instant. Elle sentit des larmes couler sur ces joues, sa respiration s'accélérait. En criant, elle remonta et se dirigea vers la chambre de ses parents. En ouvrant la porte, elle les trouva allongés dans leur lit. Elle souleva les draps et ce fut deux corps sans vie, également découverts de sang. Une rose était plantée dans leurs cœurs. Elle tira celle se trouvant dans son père et s'aperçut que la fleur résistait. En tirant plus fort, des racines suivirent.
Les roses avaient élus domiciles dans le corps de ses parents !
Trop ! C'en était trop ! Elle partit en larmes dans la roseraie. Le portail n'était plus qu'un amas d'épines auquel elle s'écorcha la peau des mains en l'ouvrant.
Elle vit les roses, qui étaient noires a présent, d'un noir de jais presque effrayant. Émilie s'écroula par terre et pleura, cria, sanglante, hurla à s'en décrocher la mâchoire. Elle posa la tête sur le sol et se retourna légèrement pour regarder les pieds des rosiers mais là, ce fut le comble du comble. Des cadavres étaient entassés sous les branches ! Ceux de Juliette, Eliott, Dorian, Étienne, Henri, Mina tous ses amis étaient là, et depuis le temps qu'elle venait, elle ne s'en était jamais aperçu ! Elle se retourna, se releva et frappe à grands coups le portail. Coups de poings, coup de pieds, elle finit par s'accrocher la peau de ses bras et de ses jambes. La folie l'avait vraiment gagnée, elle décida de se tuer. Émilie se jeta sur les épines est glissa, lamentablement sur le sable.
Cette nuit-là, la roseraie brûla avec tant son contenu, ainsi que la maison. Même après une très longue enquête, on ne sut jamais la raison de l'incendie.


voilà. concept de nous deux, histoire par moi, tapée à l'ordi par lui.

merci de la lecture !

(en fait j'ose pas le présenter en fanfic parce que à part "Rochard" ya rien qui correspond à pokémon...)
Article ajouté le Lundi 27 Février 2012 à 23h42 | |

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