
En ce moment ? Pas grand chose, figurez-vous !
Enfin, si, j'écris un peu (Sur Dream Team principalement).
* On (PokéClément) m'a recommandé (M'a fait savoir en me faisant briser les jambes par ses cousins polonais) que je devrais écrire de longs chapitres pour cette fic (Que les chapitres courts ça faisait chier tout le monde). Donc pour le prochain arc j'en reviendrais à une forme plus "Smirnoffienne" et moins "Reloue". (PokéClément Approves)
* Tentative de Roman : Je me suis dit "Essaie d'écrire un grand roman d'amour gay de ouf de la mort". J'essaie (Nom des personnages : Charlie et Léopold - I'm so Fucking Original !) mais je sais pas quelque chose me bloque. J'ai pourtant un petit scénar en tête (Vie, affres de la vie, drame, mort etc etc) mais quand je me dis "Tu vas donner ça à un éditeur, le mettre en vente et le faire lire à tout le monde ?", quelque chose me bloque.
Domino
l'auteur
qui voulait écrire
mais NE PAS ETRE LU
JE SUIS VRAIMENT CON MOI DANS MON GENRE ! XD
Extrait ? NON !
Bon, si... au point où j'en suis c'est ça ou boire de l'alcool
En fait plus je vois le texte plus je me dis que je pourrais être un p*tain d'auteur de théâtre.
Ca craint.
Titre de travail tout à fait innocent et sans le moindre jeu de mots : Le Grand Bain Tiède.
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-1-
Tout a commencé avec un chat. Ou plutôt un cataclysme. La créature venait de faire son entrée dans un appartement un peu particulier au beau milieu de Paris. C’était un très beau chat roux au pelage tigré qui ressemblait à un coucher de soleil, trainant derrière lui de longs nuages en bandelettes sombres dans le ciel. Bref il était outrageusement beau. Un peu comme la personne qui le caressait actuellement, et qui était assise sur le canapé le plus confortable du monde. Le chat ronronnait, enthousiasmé par l’expertise de son caresseur. Il avait de longs doigts habiles et propres, à la silhouette très féminine. Des mains fines et délicates. En même temps, il les nettoie, ces mains, il les hydrate. Et la vaisselle, c’est lui qui la fait. Et le ménage, pour ce que ça change. Il évite de toucher le chat avec son sous-pull turquoise. Il veut à tout prix éviter de mettre des poils dessus. Déjà que le chat est assis sur un dessous de chat – entendez par là un dessous d’assiette reconverti en dessous de chat – on peut dire que la créature était la bienvenue dans cet appartement plutôt spacieux. Le canapé se situait en effet au milieu du salon devant un meuble télé titanesque comportant de nombreux DVD. Face au canapé, une table basse avec un ordinateur portable orné d’une jolie pomme mordue. Derrière le canapé, après un espace vide d’environ un mètre de large, la cuisine avec sa table au milieu, incrustée dans le sol et son ameublement tout autour, là encore très incrusté dans le sol. Bref la cuisine était complètement immuable. Si le porteur du chat se tournait vers sa gauche, il apercevait la porte d’entrée. S’il regardait vers sa droite, il apercevait l’entrée de la chambre qu’il partageait avec son conjoint. Les sanitaires et la salle de bains se trouvaient dans une pièce adjacente à la cuisine et fermée par une porte.
Le jeune homme qui portait la créature était blond. Un blond très naturel aux cheveux courts et dressés, qui recouvrait une tête bien faite, un visage presque angélique dont les défauts n’étaient visibles que par son possesseur. Il trouvait par exemple ses yeux trop tristes. Ses pommettes pas assez saillantes. Son menton pas assez avancé. Son front trop petit. Ses lèvres trop fines. Bref il était typiquement ce genre de personne trop parfaite qui était obligée de se trouver des imperfections tant sa seule apparence était prétentieuse. Pourtant il n’y avait pas plus humble et plus gentil que Léopold Finsbury. Même son nom de famille faisait prétentieux. Même son chat faisait prétentieux. Bon, c’était un chat roux, et en cela il n’était pas très impressionnant mais il avait l’air hautain, même avec la langue hors de sa bouche.
On fit cliqueter une clé dans la serrure de la porte d’entrée, ce qui réveilla l’enthousiasme du blond qui se tourna vers la porte d’entrée en souriant. Le chat sursauta et cessa de ronronner. La porte s’ouvrit et laissa entrer un jeune homme brun. Léopold afficha un grand sourire. Le brun ne souriait clairement pas.
- Quelle journée de merde ! Je suis entouré de cons !
Silence ostentatoire du blond qui sait qu’il a l’avantage. Le brun pose son manteau sur le porte-manteau tout en babillant.
- D’abord cette connasse de Sandrine qui tient absolument à ce que je fasse cette critique de Twilight 4 à sa place soi-disant parce qu’elle ne sera pas « objective », objective mon cul, elle est juste dans le cœur de cible ! Connasse, sans aucune personnalité et mal habillée ! Après, ce trouduc de Gérard qui vient me faire du gringue, genre « Tu sais Charlie, sucer c’est pas tromper », j’ai été obligé de t’y répondre « Et me draguer devant la photocopieuse, c’est compté dans tes heures sup ? Parce que si c’est le cas tu dois être milliardaire ! » Il était tout rouge ! Au moins ça a fait rire Edna, la secrétaire de Philippe… Qu’est-ce que c’est que cette merde ?
Léopold tomba des nues en une seconde, sortant de son écoute polie pour afficher sa surprise.
- Mais enfin Charlie, c’est un chat !
- Et tu es resplendissant avec ce dessous de plat sur tes genoux pour le tenir…
- Je ne voulais pas de poils sur mon pantalon noir !
- Il vient d’où ?
- Mon cousin est passé pour me le donner, il l’a trouvé tout sale et il me l’a ramené pour qu’on s’en occupe et qu’on le garde !
Charlie plissa les yeux en ouvrant la bouche, se figeant ainsi pendant deux secondes précisément, expression signifiant qu’il allait balancer une réplique cinglante.
- Je suis ravi d’avoir été consulté. Tu m’as appelé à quel moment, celui où je regardais Bella Swan accoucher d’Alien ou celui où Gérard me complimentait sur mes fesses fermes et musclées ?
- J’avais pensé que ça te ferait plaisir ! Regarde il est si mignon !
Charlie regarda le chat roux aux yeux ambrés qui se léchait les babines en regardant autour de lui.
- Il a un regard débile.
- Il a des yeux magnifiques ! rétorqua Léopold.
- Il est propre au moins ? J’ai pas envie qu’il pisse partout !
- J’ai pas osé aller acheter de la litière en le laissant tout seul !
- Et ton pique-assiette de cousin n’a pas daigné ramener de la litière ?!
- Il pensait que j’avais déjà un chat !
Charlie leva les yeux au ciel.
- Evidemment, le cliché classique du couple gay qui ne peut pas avoir d’enfants…
- Et c’est reparti…
- … et qui en conséquence achète un chat !! Heureusement que tu n’es pas une femme stérile, on aurait pris un épagneul !
- Tu peux arrêter d’être cynique un petit moment et juste regarder cette petite bouille adorable qui ne demande qu’à recevoir de l’amour ?
- Toi ou le chat ?
- … Moi aussi, mais le chat d’abord !
Charlie soupira et regarda le chat qui le regarda.
- Il a vraiment un regard de crétin. Faut qu’on l’appelle Abruti, ça lui ira bien !
- Alors on le garde ?
- J’en sais rien, ça m’embête… J’ai soif, t’as racheté du thé glacé ?
- Cousin, chat, pas sorti !
- T’as fait quoi de ta journée ?
- Norman m’a envoyé des photos de ses vacances pour que je les lui retouche, et ensuite mon cousin est revenu.
- Va falloir que je ressorte alors…
- Mais non je vais y aller, maintenant que tu peux garder Minou…
- Ah non, on l’appelle pas Minou ! C’est trop simple…
Charlie s’était déplacé en cuisine pour se servir un verre d’eau qu’il s’encaissa cul-sec.
- … et surtout y’a une connotation féminine très désagréable. C’est bien un mâle ?
- Oui !
- Raison de plus.
- Tu veux qu’on l’appelle comment ? Gaylord ?!
- Je sais pas, Rouquin… Rousseau ?
- Tu as laissé ton inventivité au travail ? s’étonna Léopold.
- Sa rousseur me perturbe ! Elle détonne avec le reste des êtres vivants de cet appartement !
Léopold prit son air le plus blasé possible.
- Eh bien on pourrait l’appeler… Carotte !
- Tu as laissé ton inventivité aux toilettes la dernière fois que tu y es allé ?
Léopold leva les yeux au ciel.
- Charlie, j’aimerais que tu cesses d’insinuer que je suis fainéant !
- Mais tu es fainéant, Léopold, je le sais chaque fois qu’on fait l’amour, c’est toi qui bouge le moins !
- Charlie !! Pas devant le chat !!
Le brun leva les yeux au ciel et se sortit des chips.
- Allume la télé, j’ai besoin de regarder les infos.
- Oh non…
Léopold prit la télécommande et alluma l’écran plasma tandis que Charlie vint s’asseoir à ses côtés.
- J’peux même pas me serrer contre toi avec cette chose !
- Parce que d’habitude pour regarder les infos, tu te serres affectueusement contre moi en apprenant qu’une petite fille a été kidnappée, égorgée et violée dans le désordre ?
- Non, mais là j’avais envie !
- A cause de Gérard ?
- Ne m’en reparle pas, quel con ce mec… Il sait, en plus, je déteste les chauves !
- Et que tu es en couple !
- Ah non, ça, ça le gêne pas du tout… D’après cette connasse de Sandrine, il se surnomme lui-même « La torpille » !
- C’est d’un fin… Comment elle le sait ?! s’étonna Léopold.
- Je crois avoir compris qu’elle adore l’entendre papoter même sur les sujets les plus crus et apparemment elle ne fait même pas semblant, tu sais genre écoute polie, non, ça l’intéresse vraiment !
- Comment tu fais pour travailler là-bas ?
- Philou est cool.
- Hm. Il faudrait que tu l’invites à dîner un de ces quatre.
- Dîner avec mon patron, oui, bien sûr…
- Bah quoi, comme ça tu aurais un accessit pour une promotion ! Et tu pourrais faire virer cette grosse vicieuse de Gérard !
Charlie inspira, réfléchissant.
- Je suis bien pour le moment, je ne veux pas que ma situation dans le magazine change.
- Charlie, tu pourrais évoluer, tenter le coup, tu n’es pas pire ou moins bien qu’un autre…
- C’est pas ça, Léo, c’est juste que je fais exactement ce que je voulais faire depuis le départ, quel intérêt de vouloir changer ?
- Hm… C’est juste que je pense que tu peux faire mieux que critique dans un magazine.
- Eh bien je me sens très bien comme ça, merci de me porter en si haute estime, mais non, je n’ai pas d’ambitions furieuses !
Léopold acquiesça alors que le chat se leva de ses genoux et se déplaça dans l’appartement.
- Il faut lui trouver un nom…
- Pourquoi pas Kwhiskas, comme dans le sketch des Nuls ? énonça Charlie en souriant.
- C’est compliqué à prononcer… Si c’était une femelle ce serait plus facile !
- Tu m’étonnes… Princesse, Bichette, Lady Gaga…
- Ah non, un chat qui s’appelle Lady Gaga, moi, je le balance par la fenêtre ! geignit Léopold, embêté à cette seule idée.
- Dit celui qui crie « J’adore cette chanson ! » quand « Judas » passe en boîte !
- C’est sa seule bonne chanson !
- « Paparazzi »…
- Sa seconde seule bonne chanson !
- Ses trois premiers albums…
- Deux et demi !! « The Fame Monster » était une réédition avec huit chansons en plus, bon sang, Charlie ! C’était pas un album à part ! Je déteste quand les gens disent qu’elle a fait trois albums, mais non, non et non !
Charlie leva les yeux au ciel en souriant.
- Je vois… A part ça, si un chat portait son nom, tu la jetterais par la fenêtre !
- Bien sûr ! Ce serait un blasphème !
- … Je vois… Où est le numéro de l’hôpital psychiatrique le plus proche ? J’aurais juré l’avoir noté sur un papier la dernière fois…
- Et d’une, tu charries, et de deux, moi au moins je ne suis pas amoureux de Barbra Streisand !
- Cette conversation est affreusement clichée et ne touche surtout pas à Barbra !
- Je sais, je sais, je me rappelle encore de cette semaine et demie où j’ai dormi sur le canapé ! Il faut trouver un nom au chat…
Ils se retournèrent sur le canapé pour voir le chat qui reniflait la table.
- Il est curieux…
- Et il renifle partout ! remarqua Léopold.
- On devrait l’appeler Sherlock.
- Ah non, ça fait trop sérieux… Gonzo, comme le Muppet bleu !
- Euh… non, Léo, pas Gonzo !
- Pourquoi ?
- C’est… connoté !
- Oh…
- On reste sur Sherlock, c’est trop mignon !
Le tout juste dénommé Sherlock ne remarqua pas la marche séparant le salon de la cuisine. Il trébucha et manqua de tomber. Remarquant sa queue, il eut peur d’elle et partit en courant se réfugier dans la chambre du couple. Léopold regarda Charlie.
- Hm… Je vais revenir sur mon idée de sketch des Nuls…
- Tu veux l’appeler Kwiskhas tout compte fait ? s’étonna Léopold.
- Non… Régis… ça lui ira très bien… Très, très bien… soupira Charlie.
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Autres trucs en route : Vous vous souvenez de mon projet Recueil de OS en rapport avec un album de musique ? J'ai commencé, j'en suis à deux OS sur dix.
Pour le reste, les autres fics etc... bah... Non-Retour j'en suis au point mort (j'ai même pas ouvert le document depuis... *du temps, du temps, du temps...*), EPDFPAU... Il faut que je revienne à plus de simplicité, hein...
Et aussi que j'oublie ces saloperies de projets qui me viennent en tête ! Vade Retro Bananas !!!
Une chanson que j'aime beaucoup : L'Opening 1 de Saiyuki - anime plus que sympa à mon souvenir.