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Petites anonces en vrac du Shiba créatif
de Voltali obscur
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Je pixel arte, tu pixel artes, nous pixel artons. Si si.
• Le pixel art en crise •
Si cet article vise en priorité les « pixel artistes », les avis de tous sont les bienvenus.
N’hésitez donc pas à réagir et à débattre ici du sujet.
• Il était une fois, au pays des pixels
Le pixel art est un domaine au style visuel très attachant puisqu’il rappelle celui des jeux vidéo « à l’ancienne ». Ici, pas de brush, ni d’outil automatique, mais seulement des outils simples comme le crayon ou le pot de peinture. Il est à la portée de tous puisqu’un logiciel accessoire comme Paint suffit à réaliser des créations appartenant au pixel art.
Et pourtant, le pixel art a perdu ses lettres de noblesse ici. Les grands noms quittent l’EM de Pokébip les uns après les autres, le dernier en date étant Dastal qui l’a annoncé sur son blog.
On est entré dans un cercle vicieux où les gens réalisent toujours le même genre de créations, ce qui devient lassant, ce qui ne motive pas d’autres à continuer, qui abandonnent alors leur galerie, ce qui rend les galeries de pixel art encore plus pauvres, ce qui n’est pas motivant, etc.
• Les démons Scratch et Inspiration
Deux mots utilisés à tort et à travers et qui ont perdu de leur sens.
Le scratch est une technique qui consiste à partir de zéro (« to start from scratch ») pour produire un art de A à Z.
Le verbe s’inspirer signifie « se servir des idées de quelqu’un, tirer ses idées de quelque chose » (dico Larousse, celui qui sert habituellement de presse-papiers).
Aujourd’hui, ces mots sont souvent employés pour dire « j’ai pris une image, je l’ai rapetissé et j’ai repassé par-dessus en faisant croire que tout est de moi » ou encore « j’ai piqué un art à X et j’en ai fait un ersatz en le modifiant à ma sauce ».
Que les débutants s’aident de travaux d’autres personnes est une chose, il faut bien commencer par un bout et l’observation de travaux aboutis est la meilleure technique.
Mais qu’on se complaise dans la facilité en employant des termes pédants, ça c’est maaaal.
• Une solution miracle ?
Le problème c’est qu’il n’y en a pas. Il ne peut y avoir d’amélioration que si on s’en donne les moyens.
Ça passe par plusieurs choses, en premier il faut faire des efforts : les progrès ne viennent pas par magie,
mais avec du temps, de la volonté, de l’entraînement.
Mais surtout, se remettre en question.
Pourquoi fait-on du pixel art ? La plupart des gens s’y sont intéressés parce qu’ils ont vu des créations appartenant à ce domaine qui les ont charmé et ils ont voulu faire pareil (je pense à des gens à différents niveaux comme Paul Robertson, Kymotonian).
Mais faire pareil ne suffit pas, sinon on reste au stade de la simple copie.
C’est également en étant curieux et diversifiant son paysage qu’on progresse. Pokébip ne suffit pas, il y a trop peu de galeries de bonne facture en pixel art. Deviantart commence à souffrir de sa popularité, tout le monde veut faire son fangame pokémon et les sprites de fakemon et dresseurs y pullulent.
Pour peu qu’on cherche un poil plus loin, on trouve des choses absolument magnifiques…
Lucario, par Sai
Hoppity, par Mrmo Tarius
Little red riding hood, par Syosa
Background, par Kaiseto
• Appel au peuple !
Artistes confirmés et tripoteurs de pixel novices, c’est sur vous que repose le futur du pixel art sur Bip. Ouvrez vos esprits, dégonflez vos chevilles, soyez originaux, dépassez vous !
Mais comme dirait l’autre, « croire au progrès ne signifie pas qu'un progrès ait déjà eu lieu » (Kafka) , c’est pourquoi je vous incite également à réfléchir à ce qui vous motiverait à faire les efforts nécessaires pour progresser ; par exemple, il serait possible d’organiser de façon régulière des concours, n'hésitez pas à faire des propositions (plausibles si possible xD). Mais là encore s’il n’y a pas de bonne volonté pour participer, on n’avancera pas.
It’s up to you now.
Si cet article vise en priorité les « pixel artistes », les avis de tous sont les bienvenus.
N’hésitez donc pas à réagir et à débattre ici du sujet.
• Il était une fois, au pays des pixels
Le pixel art est un domaine au style visuel très attachant puisqu’il rappelle celui des jeux vidéo « à l’ancienne ». Ici, pas de brush, ni d’outil automatique, mais seulement des outils simples comme le crayon ou le pot de peinture. Il est à la portée de tous puisqu’un logiciel accessoire comme Paint suffit à réaliser des créations appartenant au pixel art.
Et pourtant, le pixel art a perdu ses lettres de noblesse ici. Les grands noms quittent l’EM de Pokébip les uns après les autres, le dernier en date étant Dastal qui l’a annoncé sur son blog.
On est entré dans un cercle vicieux où les gens réalisent toujours le même genre de créations, ce qui devient lassant, ce qui ne motive pas d’autres à continuer, qui abandonnent alors leur galerie, ce qui rend les galeries de pixel art encore plus pauvres, ce qui n’est pas motivant, etc.
• Les démons Scratch et Inspiration
Deux mots utilisés à tort et à travers et qui ont perdu de leur sens.
Le scratch est une technique qui consiste à partir de zéro (« to start from scratch ») pour produire un art de A à Z.
Le verbe s’inspirer signifie « se servir des idées de quelqu’un, tirer ses idées de quelque chose » (dico Larousse, celui qui sert habituellement de presse-papiers).
Aujourd’hui, ces mots sont souvent employés pour dire « j’ai pris une image, je l’ai rapetissé et j’ai repassé par-dessus en faisant croire que tout est de moi » ou encore « j’ai piqué un art à X et j’en ai fait un ersatz en le modifiant à ma sauce ».
Que les débutants s’aident de travaux d’autres personnes est une chose, il faut bien commencer par un bout et l’observation de travaux aboutis est la meilleure technique.
Mais qu’on se complaise dans la facilité en employant des termes pédants, ça c’est maaaal.
• Une solution miracle ?
Le problème c’est qu’il n’y en a pas. Il ne peut y avoir d’amélioration que si on s’en donne les moyens.
Ça passe par plusieurs choses, en premier il faut faire des efforts : les progrès ne viennent pas par magie,
mais avec du temps, de la volonté, de l’entraînement.
Mais surtout, se remettre en question.
Pourquoi fait-on du pixel art ? La plupart des gens s’y sont intéressés parce qu’ils ont vu des créations appartenant à ce domaine qui les ont charmé et ils ont voulu faire pareil (je pense à des gens à différents niveaux comme Paul Robertson, Kymotonian).
Mais faire pareil ne suffit pas, sinon on reste au stade de la simple copie.
C’est également en étant curieux et diversifiant son paysage qu’on progresse. Pokébip ne suffit pas, il y a trop peu de galeries de bonne facture en pixel art. Deviantart commence à souffrir de sa popularité, tout le monde veut faire son fangame pokémon et les sprites de fakemon et dresseurs y pullulent.
Pour peu qu’on cherche un poil plus loin, on trouve des choses absolument magnifiques…
Lucario, par Sai
Hoppity, par Mrmo Tarius
Little red riding hood, par Syosa
Background, par Kaiseto
• Appel au peuple !
Artistes confirmés et tripoteurs de pixel novices, c’est sur vous que repose le futur du pixel art sur Bip. Ouvrez vos esprits, dégonflez vos chevilles, soyez originaux, dépassez vous !
Mais comme dirait l’autre, « croire au progrès ne signifie pas qu'un progrès ait déjà eu lieu » (Kafka) , c’est pourquoi je vous incite également à réfléchir à ce qui vous motiverait à faire les efforts nécessaires pour progresser ; par exemple, il serait possible d’organiser de façon régulière des concours, n'hésitez pas à faire des propositions (plausibles si possible xD). Mais là encore s’il n’y a pas de bonne volonté pour participer, on n’avancera pas.
It’s up to you now.
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