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P.A.C.E.S. : Première Année de Chroniques Exutoires en Santé
de S3phiroth

                   



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Le vice
En période de trouble, lorsque j'ai épuisé toutes mes lubies et passions éphémères du moment, je m'en retourne immanquablement vers les grands classiques de ma culture personnelle. Mais, ce qu'il y a de bien avec la culture personnelle, c'est qu'elle change constamment, et que les vieux classiques d'il y a des années sont égalés, voire remplacés, par de plus récents.

Il en est ainsi des vieux jeux vidéos phares de ma collection (FFVII, Fire Emblem et Golden Sun GBA, Zelda Ocarina Of Time, et tant d'autres) dont je remplace les heures de jeu, normalement employées à refaire une énième partie nostalgique, par des heures de lecture effrénées de mes nouveaux chefs d’œuvres !

Dans le lot vient immédiatement en tête L'Assassion Royale de Robin Hobb que je considère comme le fleuron de la littérature médiéviale-fantastique et, surtout, la crème de la crème du récit autobiographique fictif. Les sentiments du héros, Fitz, sont rendus avec justesse et émotions, et les descriptions sont incroyablement parlantes ; j'apprécie beaucoup ce dernier point, car c'est ce que j'aime voir chez un auteur : sa capacité à décrire un environnement sans se concentrer sur les détails, mais plutôt sur l'atmosphère, gymnastique à laquelle Robin Hobb s'adonne avec brio. A chaque page, je m'y croierai !

Mais le problème de L'Assassin Royale, c'est que c'est long ! 13 tomes à se farcir pour en voir la fin alors que je la connais déjà, ça use les mirettes. Alors, après avoir relu le premier tome, je me suis tourné vers mon vice séculaire, ancestrale et, accessoirement, la seule bonne chose que mes parents m'aient jamais transmise : la lecture de San-Antonio, signé San-Antonio, Frédéric Dard de son vrai nom. Je me suis laissé tenté par un des 175 bouquins politico-humoristique de San-Antonio à l'âge de 16 ans et, croyez-moi ou allez vous faire épiler les cils à la cire chaude, mais c'est la meilleure lecture que j'ai faite de ma vie !

Tout y est ! C'est dingue comme un auteur (français de surcroit) arrive à divertir en un bouquin qui, au final, prend six à sept heures pour être lu (j'ai fait un marathon San-Antoniesque pour voir). Quand je parlais des descriptions de toute une atmosphère en deux lignes, et bien, c'est à San-Antonio que je faisais surtout allusion, car là ou Robin Hobb arrive à nous faire voyager, Frédéric Dard (mais si, le vrai nom !) parvient à nous faire rêver de notre pays tel qu'on le connait, et c'est ça qui est hallucinant ! Ceux sont les couleurs qu'il arrive à donner au choses, aux lieux et aux personnages ! Ah mes aïeux ! Si vous pouvier-vous imaginer l'extase que procure la lecture d'une diatribe d'Alexandre-Benoit Bérurier, le lieutenant adjoint de San-A : un flic de 160 kilos, aux phalanges colossales, à l'éducation paysanne et aux cerveau de méduse ; il est content, il rit grassement et s'envoit une schoucroute ! Mais s'il est malheureux le pauvre Béru, autant se pousser de devant, parce que soit il vous rentre dans le lard, soit il vous crache une méchante tirade pas tirées des hannetons avec argo, fautes de français surréalistes et insultes innédites, et en plus, il vous rentre quand même dans le lard !

Les enquêtes policières ne sont pas en reste, car rondement menées et dignes pour certaines des aventures de nos amis anglais Hercule Poireau et Sherlock Holmes. Et San-Antonio me direz-vous ? Et bien c'est le héros, celui qui raconte tout à la première personne avec un parler tellement typique et imager à la fois que, parfois, on se demande si ce qu'il raconte n'est pas purement fictif.

Parce que c'est qui est beau dans San-A : on ne doute jamais de lauthenticité des récits tellement ils sont foisonnant de détails et naturels à lire, tellement les personnages sont familiers et haut en couleur.

Enfin bon, lisez-en un. C'est une expèrience littéraire unique. On aime ou on aime pas, mais c'est vraiment à tenter, parce que moi, depuis mes 16 ans, je suis obligé de m'en faire au moins un lors d'un moment de doute comme aujourd'hui où j'attends confirmation pour mon inscription à la fac su dossier. C'est flippant. Alors je bouquine...

Ou je surf sur Pokébip en feuilletant de-ci de-là les chapitres de Smirnoff, alias LA fan-fiction qui m'a fait démarrer Peter !, mais aussi le seul et unique écrit qui m'ait jamais fait pleurer. C'est fort ! Moi qui ne larmoie jamais. En tout cas, je tiens à nominer Smirnoff de Domino dans mes nouveaux grands classiques de ma culture personnelle, car il y a largement sa place. Je me suis tellement approprié cette œuvre que ma vie a changé en un sens... si tu me lis, merci Dom' !


...Quant à l'écriture... eh bien, comment dire... j'utilise plein de points de suspensions pour donner l'illusion que je me tâte à continuer de rédiger les aventures de Peter, mais il n'en est rien mes loulous ! Je continue bravement et fièrement de gratter le papier pour pondre de chouettes chapitres qui, je l'espère, vous plairont. Le bac étant fini, je me remet à écrire avec un rythme certes glandouillard (2h par jour à tout péter) mais déterminé car assurément quotidien. Les idées fourmillent, foisonnent, fourmonnent, et je ne me lasse pas, loin de là, de faire sortir des conneries au rouquin qui, durant si longtemps, a été un symbole de force et de pouvoir lorsque j'étais gamin.

Le prochain chapitre devrait donc sortir bientôt, genre après mon retour de Mont-de-Marsan (fêtes de la Madelaine oblige), soit, pour les ignards qui ne connaissent ces ferias orgiaques, vers le 20 Juillet.

Ouais, carrément, j'arrête la date au 20 Juillet. Ça me botte bien d'avoir des dates limites comme ça ; j'ai comme l'impression que si je dépasse ce délai, des choses terribles s'abattront sur le monde et je suis le héros qui se dresse comme un rempart contre tout ce qui est moche et méchant ! Je dis n'importe quoi, mais j'suis content, le stress des exams est retombé alors j'ai le droit, na !

Rendez-vous le 20 Juillet pour le nouveau chapitre de Peter !... où il n'y aura pas de combats Pokémon... !? Mais un vieux hippies, des commérages, des conneries (comme d'hab), des dissensions (encore !?), des réconciliations (encore !?... ah non, euh... enfin !) et des anecdotes croustillantes et amusantes sur nos héros !

Enjoy !
Article ajouté le Samedi 09 Juillet 2011 à 03h38 | |

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