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Domino, Lovely Bitch Writer
de Domino

                   



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Un avant goût de parapluie (Texte Facebook)
ATTENTION ce texte est EXTREMEMENT grossier - disons que les termes utilisés pourraient choquer le jeune public


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C'était une adorable journée de printemps, d'été ou divers, après tout. Vous étiez toutes habillées comme des putes, et moi j'étais la seule fille. Aucune chance que je puisse vous regarder en face, misérables putois que vous êtes. Là, dans vos habits flashy, à me regarder comme si j'étais l'émasculatrice en chef, vous forniquiez entre vous tels des bonobos haletants sous le soleil tropical d'une jungle lambda. J'attendais le coup de téléphone de Bérangère. J'en avais assez de l'attendre dans cette permanence du Parti Socialiste où je m'étais abritée comme la dernière des moins que rien au vu de l'averse qui se pointait.

Je fus - à mon grand dam - abordée par une des putes en présence. Il se présenta à moi sous le nom et la bedaine de François Hollande. Il puait le bourbon et la sciure. Son visage était affreux, couvert de produits toxiques, et il semblait aussi mal nourri qu'un obèse en Ethiopie. Il me parla d'avenir, de normalité, de ses gaz intestinaux et de sa pute d'ex-copine qui avait l'air d'une attardée sous crack. Il me désigna Ségolène Royal qui montrait à ses amies comment faire pipi debout quand on est une femme. Dégoûtée, je vomissais dans le ponch. Qu'est-ce qu'ils fêtaient au juste ? Je ne sais pas. Apparemment, la moins salope du tas avait déclaré sa candidature. Ah la garce. La journée n'était pas assez dégueulasse comme ça.

Trainée.

Je me pressais dehors. C'était la cohue habituelle de cette ville puante qu'on appelait Paris. La pluie avait faibli. C'était bien. Mais elle reprit de plus belle : Les Beaux Costards Bleus, les monstres, les amis de la majorité présidentielle arrivaient. Sous leurs cris et leurs haros désarmants, ils hurlaient à corps et à cri que le président actuel était génial et qu'il devait s'encroûter cinq années de plus. Jean-François Copé m'aborda et me demanda s'il ne voulait pas que je me laisse aller à quelques galipettes derrière une Colonne Morris. Je lui crachais à la gueule pendant que les militants lobotomisés criaient pour le changement avec la même chose, pour une alternative qui serait le même, pour l'évolution dans le conservatisme. Je les traitais de pédés sans cervelles. Frédéric Lefebvre tenta de me violer avec un tract, mais avec l'habileté d'un phoque, je me dégageais de cette infâme mêlée répugnante. J'avais besoin d'une bière. De deux, non de douze bières. Et de Crystal Meth aussi. Et d'un cure-dents pour me crever les yeux.

Putain.

Ah les enculés. La pluie reprenait toujours plus fort. Bérangère, sale pute, qu'attends-tu pour m'appeler et me dire "On s'retrouve à Bastille ?" Je hais cette ville, je hais ces badauds, je hais ce sol si propre qu'il est irréel. Qu'attendez-vous pour tous crever, misérables chiens ?

Voilà les écolos. C'est la journée, ou quoi ? Un franco-allemand sous ecstasy hurle à la révolution. Il a la bite au vent, ça me dégoûte. La jeunette, là, la Cécile Duflot, est en train de caresser le torse viril et poilu d'un présentateur télé probablement alcoolique, homosexuel ou drogué, qu'en sais-je. Il balance des paroles à l'emporte-pièce. Au milieu de ce tas de hippies sans cervelles, au milieu de la marijuana et du jambon sans sel, une petite femme à lunettes parlant très mal le français tentait de faire régner l'intelligence et le bon sens dans tout ce fatras. En bonne chieuse, je lui déposais un baiser sur le front. Elle m'en remercia en me nettoyant l'oesophage avec sa langue. C'était délicieux. Il y a donc des anges dans cette ville ? Mon cerveau est tout propre, ça m'excite.

Bordel.

Les gens patientent dans la rue avec moi. J'm'en fous. Tout ce que je veux c'est rejoindre Bérangère qui n'a de cesse de retarder l'appel. Je pourrais l'appeler moi aussi... Mais non impossible. Plus de crédit... Fait chier.

J'en demande à la femme blonde qui ressemble à un bouledogue. Putain, c'est Marine Le Pen. Elle agite les seins devant des skin-heads haletants. Ca pue la cocaïne, le sexe et les bas-résilles sous les jeans. Elle me propose de la fesser, elle adore. Son père m'encourage avec genre dix mille euros. Je la claque mais elle crie au scandale, que j'ai tenté de la tuer. Sale pute. Mais pour qui tu te prends ? Remballe ta vinasse et tes faux fachos, je ne m'intéresse qu'à la pluie, qu'au soleil et qu'à ce putain de métro. Elle fait un rap, les bébés applaudissent. Elle gifle un noir qui l'embrasse. Elle hurle et fond.

Merde.

Je cours, tout ça est à gerber.

Olivier Besancenot passe à côté de moi, tout nu. Je refuse de lui serrer la poignée. Mais j'accepte de lui pincer les joues. Elles éclatent. Il rit.

Mais qui voilà, sur sa mobylette superbe avec son sandwich poulet-crudité rempli d'asticots verdâtres ? Mélenchon. Il me regarde de son oeil aviné. "T'es qu'une salope de pute. Tu sens mauvais. J'te baiserais pas pour mille euros. Salope." Je le gifle, on se bat. La mêlée bloque la circulation, quelle tête de con. Va donc, hé, gros lubrique, range donc ton lombric et apprend à parler sans cracher ta bile sur moi. Je lui écrase les couilles entre mon genou et une bitte. Il s'éloigne en crachant du sang. Vieille merde qu'il était.

Enculé.

Oui je ne suis pas gentille. Oui, je ne vous aime pas. Villepin, Borloo ? Je leur donne une pièce chacun. Ils me font pitié. J'hésite à les révolveriser.

Je chante une chanson que j'ai entendu à la radio. Tout autour de moi sent la merde et le factice. Qui me sortira de cet enfer ?

Bérangère, enfin ! Le téléphone sonne. Elle me parle.

- Ouais, Violette, écoute, j'ai un gros souci.
- Il pleut, qu'est-ce qui peut bien t'arriver bordel ? J'ai eu une journée de merde !
- Figure-toi que j'ai été endoctrinée par la scientologie. Adieu ma copine.

Je regarde le ciel, tout vibre autour de moi.
Putain de pluie, putain de vie où tout n'est que chimère et fausses impressions. Où tout n'est que croyances erronées. En quoi ou en qui croire ? Quel génie m'apportera les réponses ? Y'a t-il seulement une réponse ?

En tout désespoir de cause, François Bayrou m'aborde.
Peut-être qu'après quatre ou cinq nuits, mes organes seront désensibilisés.
Il ne porte même pas d'eau de Cologne...

La pluie tombe toujours, il fait si froid, si froid...

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Je garde une maison du 3 au 15 juillet, je pense que j'aurais peu de temps pour écrire d'ici là.
Article ajouté le Dimanche 03 Juillet 2011 à 12h35 | |

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