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Domino, Lovely Bitch Writer
de Domino

                   



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Je chôme pas ! Je ne suis pas mort !
Fin, si, en théorie... Je suis un chômeur.

Alors que j'essaie de chercher un emploi (Pas facile avec ces connards de grévistes qui me bouffent mes transports) je ne travaille pas du chapeau.

D'abord j'essaie depuis quelques temps de me remettre aux OS de Smirnoff. C'est en cours de poursuivage.

Pour les fics, c'est un peu en standby. (Excepté pour la surprise en fin d'article)

J'ai actuellement un projet de roman bien avancé (33 pages j'appelle ça un bon avancement) - il reprend, souvenez-vous, les personnages de Roland, Rachel et Léopold. Et apparemment ça marche plutôt bien vu que j'en ai tiré 33 pages. Un extrait ?

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- Roland -

Quand j’étais petit, j’ai fait une petite bêtise qui a eu des conséquences sur ma perception des hommes et des animaux.
D’abord quelques jours auparavant, j’avais cassé un vase appartenant à ma grand-mère. Elle était pas contente. Elle m’a salement engueulé, devant les parents, et évidemment ni ma mère ni mon père n’ont levé le petit doigt pour me défendre.
Elle m’en a toujours voulu. Chaque fois qu’on la revoyait, elle me rappelait le vase. J’avais toujours pensé que l’amour familial était inconditionnel mais apparemment pour grand-mère, il y avait une condition : Laisser le vase tranquille.
A la maison, on avait un chat à l’époque. Mistigri, quel nom con pour un chat. Il venait toujours dormir dans ma chambre. Toujours. Des fois je le laissais manger sur mon bureau en faisant mes devoirs. Il ronronnait à côté de moi. On l’avait appelé comme ça parce que c’était un chartreux. Forcément…
Et puis un jour sans faire exprès, j’ai marché sur sa patte alors qu’il était allongé par terre. Il est parti en miaulant comme un damné. J’ai cru qu’il ne viendrait plus jamais dormir sur mon lit.
Pourtant le soir même, le voilà qui accourt et qui ronronne.
Il n’y a pas de rancune, chez les animaux. Pas de haine. Les animaux ne font pas de cas de la souffrance quand ils savent qu’elle n’était pas dirigée contre eux. Et pas besoin de discuter des heures avec eux pour qu’ils finissent enfin par comprendre que c’était un simple accident. L’animal sait que vous l’aimez. Dans vos caresses, vous lui en dites plus qu’en mille conversations.
Grand-mère est morte, et les derniers mots qu’elle a dirigé vers moi était « Ne t’approche pas de cette sculpture, maladroit comme tu es. »
J’ai plus pleuré à l’enterrement du chat qu’au sien.

- Rachel -

Quand j’étais petite je ne supportais pas ma famille. Ma mère est arrogante. Je n’ai même pas envie de parler de mon père. Mon frère est un abruti.
J’avais des amis, à l’inverse, qui étaient super. J’ai toujours cherché une seconde famille chez mes amis. Je ne dois pas être la seule.
Dans mon adolescence, entre 14 et 17 ans, je trainais avec une petite bande de filles, on était comme des sœurs. On faisait tout, ensemble : La tournée des bars, les fêtes, les soirées, les sorties musée, le shopping… C’était la belle vie. Je passais énormément de temps avec elles. On n’avait aucun secret entre nous.
Et puis on s’est perdues de vue. Elles sont parties, moi aussi. Ca a été un déchirement pour moi, et peut-être aussi pour elles.
Parfois je relis nos lettres. Des morceaux d’amitié qui me donnent des larmes aux yeux. Chaque fois.
J’aimerais un jour retrouver cette sensation. De former une vraie famille avec des gens qui n‘ont pas de lien de sang avec moi. Parce que ma famille est trop étouffante. Trop, beaucoup trop. On ne peut pas former une vraie famille ensemble. Comment voulez-vous avec des gens pareils. Ils ne ressemblent même pas à un père, à une mère ou à un frère. Ils n’ont même rien d’humain. J’ai parfois du mal à les cerner, tous autant qu‘ils sont...

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- Léopold -

Il est… un rêve.
Il est à la fois ici et absent.
J’ai parfois l’impression de vivre par procuration. Et c’est sa vie que j’envie.
Il a l’air… tellement parfait. Il s’assied, là, grand, brun, une légère barbe, toujours une chemise très fine, rien en dessous, par tous les temps, d'une propreté et d'une noblesse qui en devient lumineuse tant elle lui confère une présence, une lumière. Il vient là pour écrire, profitant du chauffage, il pose son bloc-notes, il commande un cocktail, toujours le même.
Téquila Sunrise.
Je le lui prépare avec un tel amour que j’en rougis rien qu’en le faisant. C’est lui, c’est le bon, c’est « The One » comme on dit.
J’ai accepté deux réductions de salaire pour rester auprès de lui. J’ai accepté d’être hébergé dans les pires bouges pour être auprès de lui. Il ne me lance que quelques sourires. Je lui parle à peine parce que j’ai peur de le déranger. Ce qu’il écrit, ça m’a l’air d’être un gros truc, je le sens. Quand je prends une pause pour le regarder écrire, je sens la transe, la passion qui ruissèle.
Ce doit être un homme si bien. J’aimerais mieux le connaître.
J’aimerais qu’il m’aime…

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Voilà. Je vais essayer de scénariser ça un peu plus profondément. Ca me parait presque faisable, reste à savoir si c'est "Bon".

Et puis petite surprise des familles...

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SKITTY 8

(Tous les noms japonais utilisés dans cette fic correspondent aux romanisations de cette page (Pokébip quoi) dans un souci de clarté - Les noms des éventuelles nouvelles attaques seraient les noms employés sur Bulbapedia)

(Entre guillemets, les paroles des Pokémon. En italique les pensées des personnages)

Bon. Ecoutez, on a eu de GROS problèmes avec cette série. D’abord on a essayé la première avec des Pokémon de la 3G. Et puis genre l’auteur a pété un plomb, a supprimé la fic, N’IM-POR-TE-QUOI !

- Oui bon ça va Skitty, hein !

Y’a pas de ça va. Garde les « ça va » pour les téléréalités ! Skitty va reprendre. Skitty va renaître de ses cendres avec l’aide de la 5ème génération de Pokémon. Celle-là même qui vient d’être créée, oui oui.

- Pour la 4G avec Skitty 4 on avait attendu deux mois, hein !

Là c’est pas pareil ! C’est le moment idéal !

- Pas vraiment. Je les aime pas trop les Pokémon de la 5G !

EH BAH TU VAS APPRENDRE A LES AIMER !

- Oui madame…

*********************

SKITTY VIII

Voyage à Isshu

*********************

Chapitre 1 : Nouvelle génération !

Le bateau s’était arrêté dans un grand port. La passerelle laissait descendre des tas de passagers. Un Delcatty posa ses pattes sur le pont menant à la région d’Isshu.

- D’après les cartes c’est une très grande région… marmonna la femme.
- Oui, mais elle sera idéale pour prendre un nouveau départ ! sourit l’homme.
- Ouaaaaah…

Le petit garçon qui les suivait s’appelait Colas. Le jeune homme me tenait, moi, Skitty. Son cadeau à son dixième anniversaire. Eh ouais. Rien que ça. J’suis trop forte.

- C’est… Pas terrible…
- Colas ! grommela Mary, la maman de Colas.
- Tu n’es jamais content… soupira Brian, le papa de Colas.
- Ouais mais je m’attendais à un truc plus… cool, elle est où, la super grande ville avec les immeubles de la brochure ?!
« Si je puis me permettre, Colas… ARRETE DE TE PLAINDRE ! » grognais-je à mon tour.

Mary sourit.

- De te voir avec un Skitty, ça me rappelle moi au tout début !
- Je sais, maman, ça fait dix mille fois que tu me le dis… Pourquoi on est obligés d’habiter dans une ville qui, comme Bourg-en-Vol, n’a ni magasin ni centre Pokémon ?!
- Il parait que dans cette région, ils sont combinés en Magacentre Pokémon ! se souvint Brian.

Colas écarquilla les yeux.

- QUOI ?
- C’est plus pratique, tu avoueras !
- MAIS NON !
« Je sens que les lecteurs vont vite te détester, Colas. Une impression, comme ça… » soupirai-je.

Le Delcatty de Mary vint me voir.

« Comment ça va, ma grande ? »
« Bien… A part que Colas est en train de se rendre détestable aux yeux du lectorat… »
« Ecoute, tu sais ce que moi et ta maman Metamorph on disait toujours… »
« Ouais, ouais. Je m’en tape et je fais mon show, quoi. »
« Exactement ! »

Colas regardait l’océan autour d’eux. D’étranges piranhas avec des rainures rouges et bleues sautaient hors de l’eau. Un cygne suivi par des canards bleus observait le jeune homme avec son Skitty.

- … Ca change de Hoenn…
- Tu t’y feras. Il n’y a rien de meilleur que les voyages ! sourit Mary.
- C’est pas un voyage, c’est un déménagement, maman ! On va rester ici pour toujours ! Comme ça, sur un coup de tête en plus !
- Non, moi et ton père avons mûrement réfléchi ce déménagement ! Pendant au moins trente minutes !
- …………… Hm…
- Je t’assure !

Les touristes passaient par des portiques.

- Il faut enregistrer nos Pokémon ? S’étonna Mary.
- Tu n’as pas remarqué que les Pokémon d’ici n’existaient nulle part ailleurs ? Il faut qu’on enregistre très précisément les Pokémon qu’on amène afin de ne pas « perturber l’écosystème »… soupira Brian.
- C’est pas Delcatty qui va perturber l’écosystème de cette région…
« J’fais ce que je veux. Si je veux perturber l’écosystème, je le ferais ! » signifia mon papa.

Colas vit une folle qui saluait les nouveaux arrivants.

- Y’a une hystérique qui salue tout le monde !
- C’est Madame Araragi ! C’est elle, le professeur émérite de la région.
- Un peu comme le professeur Brice Seko ? Demanda Colas.
- Exactement. Sauf qu’elle est bien meilleure !
- Mary… geignit Brian.
- Quoi, tu préfères que je dise du bien de mon ex peut-être ?
- Ce n’est même pas ton ex, c’est à peine si vous avez flirté !

Colas leva les yeux au ciel.

- Une femme professeur…
- Tu as raison, pourquoi pas un garçon avec un Skitty !

Colas regarda la femme qui lui parlait.

- … M… Madame Araragi !
- Yep. Alors comme ça à ton âge, ça t’embête déjà qu’une femme soit professeur ?!
- ………… pasdutoutqu’est-cequivousfaitdireça ?
« Niahaha ! Ca t’apprendra à parler tout haut ! » ricanais-je.

Mary et Brian se présentèrent à la scientifique.

- Madame Araragi ! Nous avons tellement entendu parler de vous !

La rousse releva la tête et regarda le couple.

- … Vous êtes ?!
- Mary Silber, et voici mon mari, Brian !
- Nous venons de Hoenn !
- Mais c’est terrible ! Hoenn ?! Mais quelle horrible région !! grommela Araragi.

Colas regarda la femme en blouse qui semblait très embêtée.

- Bref… Et ce petit, là, il a quel âge ?
- Je m’appelle Colas et vous pouvez me demander ça en face ! grogna le jeune homme.

Mary se frappa le front.

- Tout le portrait de son père…
- Parce que sa mère est un modèle de raison et de self-control ? soupira Brian.
« Vas-y Colas, boxe-là ! » souris-je.

Mais Araragi semblait plutôt satisfaite.

- Il est mignon. Totalement inconscient mais mignon. Dites, vous allez vivre ici, à Kanako Town ?
- Oui en effet ! Ce nom français est tellement joli !
- … Mary c’est inutile de dire ce genre de choses… marmonna Brian.
- C’est juste de l’anticipation ! Pourquoi cette question, professeur Araragi dont la beauté du nom de famille n’a aucun égal sur cette terre ?
- Comme vous le savez à intervalles régulières, les professeurs distribuent des Pokémon à de jeunes entraineurs. C’est le truc typique pour commencer un voyage pour récupérer huit badges, bref ça n’a ni logique ni sens mais vous savez ce que c’est, faut bien vendre…
- Abrégez…
- Disons que j’aurais besoin d’un troisième candidat à la distribution de Pokémon. Je n’ai que deux enfants cette année.
- Qu’en dis-tu, Colas ?
- J’ai le choix ?! soupira le jeune homme.
« C’est ça ou alors tu passes le reste de ta vie à trainer dans ta petite ville sans Centrasin Pokémon… ou Magacentre je sais plus. Ou Bâti-Fusion… »

Araragi haussa les épaules.

- J’te force pas.
- Bah quand même…
- Tu as le choix entre un serpent, un cochon et une loutre ! C’est des Pokémon rares qu’on n’a nulle part ailleurs !

Colas souffla.

- Bon… je suppose que ça va m’obliger à l’entrainer ? A devenir un entraineur comme mes parents ?
- A ta guise mon grand. La vie de dresseur est super, tu voyages, tu dors dans le froid, tu meurs de faim, tu manges tous les trois jours…
- Je vois…

Mary et Brian regardèrent leur fils.

- Colas, si tu refuses, c’est pas grave, tu pourras nous aider à déménager !
- Oui, déballer les cartons, ranger, tout mettre en ordre, pousser les meubles… extrapola Brian.
- … Je signe ! se résigna mon brave maître.
- Cool ! Viens avec moi !

Colas partit avec le professeur Araragi. Mary et Brian soufflèrent de soulagement.

- On l’aura pas dans les pattes !
- Et ça va peut-être l’obliger à se secouer les puces ! Admit Brian.
- Il n’a même pas pensé que nos Pokémon nous aideraient et que ça irait beaucoup plus vite !
- C’est bien ton fils !

Mary regarda son mari, mécontente.

- Tu me rappelleras que je dois appeler Jimmy.
- Je dois vraiment te le rappeler ? Tu parlais tout le temps de l’appeler sur le chemin !
- Oh ça va, hein ?

***

Ma foi c’était bizarre. Ce laboratoire était bizarre, pas comme à Hoenn. Ici, les gens travaillaient pour de vrai et n’étaient pas en train de jouer au démineur. Le professeur avait une démarche super jolie et semblait même professionnelle. Bluffée j’étais.

- Jeune homme, quand je donne un Pokémon à un enfant, j’attends qu’il se montre à la hauteur de ce que je lui donne.
- Mais… Votre boulot c’est juste de nous donner un Pokémon, ce qui arrive ensuite…
- Non, moi je prends ça au sérieux. Tu me garantis que tu ne vas pas le garder pour le pomponner chez toi ?
- Je vous le jure…
- On ne jure pas jeune homme, c’est pas poli !
- Bon, ok ! Mon rêve c’est d’être un type fort, voyez ? De pouvoir me défendre, de pas être battu, d’être comme mes parents un grand dresseur impitoyable. Mais proche de mes Pokémon ! Tout en étant un dresseur fort ! Avec des Pokémon puissants !
« D’où le fait que tu possèdes un Skitty… »
- Je vois en fait tu es complètement paumé comme môme, hm ?
- … Vous êtes bizarre pour un professeur !
- Tout le monde me dit ça !

Le professeur arriva à une grande salle où attendaient deux autres enfants. Un jeune garçon châtain et une jeune fille plus grande avec des cheveux noirs comme ceux de Colas.

- Madame, où étiez-vous passée ? demanda le garçon.
- J’ai enfin trouvé un troisième enfant pour recevoir un Pokémon !
- Nous avions vraiment besoin d’être trois ? soupira la jeune fille
- Bah oui sinon le dernier Pokémon que personne n’a pris, je le jette !
- Je… vois…
- Tu es très intelligente, Lucie, décidément ! sourit Araragi.
« C’est la dure loi de la vie d’un Pokémon… » acquiesçais-je.

L’autre gamin vint saluer Colas.

- Salut ! Je suis Tony !
- Moi c’est Colas… Vous êtes originaires de cette région vous aussi ?
- Oui j’habite cette ville !
- Et… Lucie, c’est ça ?

La jeune fille regarda Colas.

- Je suis obligé de t’adresser la parole ?
- …
- Ce Pokémon que tu portes, il a l’air faible… Il vient d’où ?
- Euh…

Araragi revint avec les Pokéballs.

- Voilà… Je vous présente Tsutarja !

Le lézard apparut et sembla traiter les humains avec dédain.

« Pfff ! Des humain, beurk ! C’est répugnant ! »
« Le prend pas, ça m’a l’air d’être une tête de nœud ! » soupirai-je.
- Pokabu !

Le cochon apparut. Colas et Tony virent leurs yeux se remplir de cœurs.

« Lui, je sens qu’il va mal tourner ! » marmonnai-je.
- Et enfin Mijumaru !

La petite loutre montra sa petite bouille souriante. Araragi souffla.

- Bon. Comme Lucie est ma fille, elle choisit la première !
- …
- …
« Cash, direct, normal… INJUSTICE !!! » criai-je.

Elle s’avança et regarda Mijumaru.

- … Trop laid…

Mijumaru baissa la tête, dévasté.

« Je mérite pas çaaaa ! » geignit le Pokémon Eau.

Elle se tourna vers Pokabu avec son même air hautain.

- … D’après ce que j’ai lu sur toi, tu deviens horrible en grandissant…
« Mais je suis beau là, maintenant !! » geignit Pokabu.

Elle regarda Tsutarja fixement. Le Pokémon soutint son regard.

- Toi… Tu deviendras un bon Pokémon, je le sens. Et puis par rapport aux autres horribles Pokémon Plante qui peuplent cette région… Je prends Tsutarja, maman.
- Très bien, ma chérie, comme tu le souhaites… Voici ton Pokédex, tes 5 Pokéballs et en exclusivité comme tu es la première à choisir, une carte d’Isshu et un carnet de ticket-restaurants !

Tony et Colas s’efforcèrent de rester calmes.

- Bon… Qui veut être le suivant ?

Tony regarda Colas qui lui pria silencieusement de passer avant lui.

- Chouette chouette chouette ! Je prends Pokabu !!

Tony s’empara du petit cochon qu’il souleva.

- Toi et moi on va devenir super copains !
« Enfin quelqu’un d’humain et de raisonnable !! » pleura presque le Pokémon.
- Voici ton Pokédex et tes Pokéballs, mon grand !
- Merciiiiiiiiii !! S’enthousiasma Tony.

Araragi prit Mijumaru et le tendit vers Colas.

- Et voilà ton Pokémon que tu as choisi toi-même !
- … C’est pas ce que j’ai cru comprendre !
- En tout cas ça restera ma version des faits ! sourit la scientifique. Voici ton Pokédex et tes Pokéballs, bon voyage !

Colas se dirigea vers la sortie. Tony l’attendait.

- On fait la route ensemble, dis ?
- Euh… Là faut que j’aille prévenir mes parents que je pars… et que je me prépare… douche, repas, coiffeur…
- Je peux t’attendre !
- Ca va prendre plusieurs heures ! Pourras-tu résister ? Tu danses comme si tu allais faire pipi, je suppose que tu as très envie de partir en voyage…
- Oui oui oui oui oui !
- Si tu m’attends, ça va prendre des plombes avant que je parte.
- Oh… Alors je pars devant et tu me rattraperas !
- … Exactement !!

Tony partit, guilleret. Colas plissa les yeux. « Louuuuuche… »

Colas sortit du laboratoire avec moi dans ses bras et Mijumaru à ses côtés.

« Ca va, Mijumaru ? »
« Oui, ça va… Il est clean ce dresseur ? »
« Ca fait deux ans que je suis avec lui. Nickel. Il est réglo et il pense à me nourrir régulièrement. »
« Ca va être sympa alors ! »
« Ca ne tient qu’à toi… »
« T’es pas de la région et t’es une fille, c’est toi qui a le plus de défauts ! » soupira Mijumaru.
« Et toi t’es une loutre ! »
« Maiiiiiiiiiis !! »
« Et t’es un gamin en plus ! »
« J’ai seulement quatre mois ! Respecte ma jeunesse ! »
« Alors toi, respecte tes aînés ! »

Colas arriva chez lui alors que Typhlosion, Raichu, Scarhino, Leuphorie, Mangriff et d’autres Pokémon de ses parents participaient à l’emménagement. Colas tomba des nues. « J’AURAIS DU M’EN DOUTER !!! LA TUILE, ILS AVAIENT PAS BESOIN DE MOI DU TOUT !!! »

Mary sortit en souriant, portant un sac bien rempli.

- Voilà ton sac pour le voyage mon poussin !
- Qu… Mais maman ?!
- Oh allez, comme ça tu nous ramèneras des informations pour nos prochaines vacances…
- … M… Maman tu te rends compte à quel point ce que tu dis est idiot ?
- Et comme l’a si bien dit ton père, ça te fera bouger un peu. Tu as douze ans, après tout, il faut que tu grandisses un peu. Oh c’est ton premier Pokémon ?

Elle s’accroupit vers Mijumaru qui sourit, enthousiaste.

- Il est mignon ! Je suis sûr que ses évolutions doivent être merveilleuses !

Mijumaru fit un grand sourire peu sincère, la sueur perlant sur son crâne blanc et rond. Mary se releva, contente.

- Eh bien, bon courage ! Amuse-toi bien !
- Tu t’étais amusée, toi ?
- Bien sûr ! Et au bout de sept voyages, j’ai rencontré ton père !
- ……………. Super… Maman, tu… veux vraiment que je parte ?

Mary leva les yeux au ciel.

- Tu ne pars pas vraiment très loin, tu vas juste te contenter de parcourir la région ! C’est pas non plus un continent. Et oui je veux vraiment que tu partes. Bouge-toi un peu, trouve un sens à ta vie !

Colas baissa la tête.

- Bien, maman…
- Ton père est d’accord avec moi ! Hein Brian ?
- Ta mère m’a soudoyé pour que j’approuve mais en fait j’ai rien entendu !
- …
- … Je suppose que j’ai pas le choix.
- Et avec un Skitty tu ne peux que réussir !
- … J’en suis pas persuadé. Cette fille, Lucie, elle avait l’air de s’y intéresser.
- Ooooh Brian, notre fils a déjà une amoureuse !
- M… MAMAN !!! grogna Colas.

Je secouais la tête, désabusée par ces discussions humaines. Mijumaru me regarda.

« Ils sont fous les humains… »
« Et encore là c’est un petit échantillon ! »

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CHAPITRE 2 : La rivale.

Tony et Pokabu avaient bien avancé sur les routes d’Isshu.

- On va faire un grand et beau voyage, hein ? Pokabu ? Tu veux mon emballage de gâteaux ?
« Pour quoi tu me prends, pour un porc qui mangerait tes détritus ?! »
- Non ? Ok… Oh, regarde ! Des baies !

Tony alla en cueillir quelques unes et les ramena à son Pokémon. Pokabu renifla les quelques fruits.

- Mange si tu veux ?

Pokabu regarda les trois misérables baies et les avala, puis alla se rabattre sur le paquet de gâteaux.

« Gromph… C’est plus riche en protéines… »
- … Très bien… euh…

Le ciel s’obscurcit. Le jeune homme et son porcelet observèrent la nuée d’oiseaux qui semblait se réunir au dessus de la route 1.

- Wow… Ca arrive souvent je suppose…
« Jamais le dimanche. Quel jour on est ? »

***

« Minezumi, le Pokémon Souris. Ce Pokémon vit en groupe et stocke la nourriture dans ses bajoues. Perpétuellement à l’affut, il communique avec ses congénères avec l’aide de sa queue. »

Colas regarda la souris qui semblait sous acide. Il regarda Skitty et Mijumaru à ses côtés.

- Il vous paraît digne de confiance ?!
« Avec ces yeux là, franchement, non… » souris-je.
« C’est vous qui décidez, maître… » admit Mijumaru.
- … Bon. Mijumaru, tu es un Pokémon Eau, nan ?
« … Je suppose, en effet… »
- Pistolet à O !!

Mijumaru s’avança et salua Minezumi qui le salua en retour.

- EH !
« Faut rester poli ! » résuma Mijumaru.

Puis le Pokémon loutre s’exécuta et aspergea le rongeur avec une certaine puissance.

« Wow ! Bravo ! »
- Bien joué, Mijumaru !

Minezumi s’ébroua et pointa Mijumaru.

« Toi ! T’es MORT ! Moi et mes potes on va te crever, t’étriper, t’arracher les pattes et te les faire manger !! »
« ……………. Pardon ?! » geignit Mijumaru.
« Papa m’avait prévenue, on tombe souvent sur des dingues dehors… »

Minezumi agita sa queue et rameuta des tas de Pokémon de son espèce. Colas plissa les yeux.

- Quoi ? Mais…
« TUEZ-LES !!! »
« MASSACRE !! »

Avec Mijumaru, nous partons en courant, suivis par Colas qui mit une seconde de plus que nous à réaliser la situation.

- TOUT CA POUR UN PISTOLET A O ??? ILS SONT MALADES CES POKEMON !!!
« Cet humain comprend vite ! »
« Il est loin d’être idiot ! »

Colas courait à travers le sous-bois de la route 1. Il remarqua soudain Lucie qui semblait concentrée.

- Uh… Lu… Lucie ?

Elle regarda en l’air. Des pigeons volaient en pagaille. J’étais surprise d’entendre ce qu’ils disaient.

« Baie A pour l’arbre 38 ! »
« On demande des baies pour l’arbre 24 ! »
« Surcharge ! Surcharge ! »

Mijumaru et moi penchions la tête, surpris.

« Que font-ils ? » marmonnais-je.
« Les Mamepato gèrent un grand business dans tout Isshu. Comme ce sont les seuls Pokémon à peu près matures, ils gèrent les commerces. »

Avec Mijumaru, nous nous tournons vers le Pokémon qui s’est adressé à nous… une paire d’engrenages.

- Gear !!

Le Pokémon s’éleva dans les airs sous les ordres de sa maîtresse. Lucie se tourna vers les Minezumi qui arrivaient. Tsutarja sauta de son épaule.

- Gear, Force Poigne ! Tsutarja, Grass Mixer !!

L’engrenage s’empara d’un oiseau en séparant ses deux parties et en les réunissant droit sur un pigeon qui n’avait rien demandé, alors que Tsutarja stoppa l’armée de Minezumi avec un tourbillon issu de sa queue. Les écureuils s’arrêtèrent alors que Lucie faisait face au Mamepato qu’elle avait entre les engrenages de son Pokémon, sous les yeux effarés de Colas, Mijumaru et moi-même.

« Quelle violence !! »
- Quelle force… marmonna Colas.
« Quel horrible Pokémon… » songeais-je de mon côté.

Gear me regarda de ses deux visages. Mais est-ce qu’il me regardait, est-ce qu’il était surpris, est-ce qu’il avait faim… Impossible avec son visage bizarre.

Lucie s’était saisie de son Pokedex.

- Hmm… Mamepato… femelle… niveau 5... Nature Solo… Hm. Tu es à moi. Gear, Eclair !

L’oiseau fut immédiatement capturé. Colas se releva, étonné. Les Minezumi partirent face à cette scène pas très rassurante pour leurs fesses.

« On se reverra, loutre stupide ! »
« Qui ça ? » s’étonna Mijumaru, étonné.
« Toi, Mijumaru, c’est toi la loutre… » soupirais-je.
« Nan c’est toi la loutre d’abord ! » grogna Mijumaru.

Je soupirais en levant les yeux au ciel. Colas faisait face à Lucie.

- Ce Pokémon… Il n’existe pas dans cette région, hm ?
- Hein ? Euh… Non, il… vient de Hoenn.
- Hoenn ? C’est très loin, ça…
- On… vient juste d’emménager…

Lucie hocha la tête.

- Hm. Je veux qu’on se batte.
- Hein ?
- Battons-nous ! Tu sais te battre, n’est-ce pas ?
- Oui mais… euh…
- Je commence avec Mamepato, si ça peut te rassurer. Je n’utiliserais pas Gear contre un débutant. Je l’ai depuis bien trop longtemps.

Colas acquiesça et recula avec nous.

« Un combat de dresseurs ! Cool ! »
« J’le sens pas trop, moi… » marmonna Mijumaru.

- Mamepato, à toi de jouer !!

Le pigeon sortit de sa Pokéball, désorienté.

« Putain, fais chier ! Les gars j’ai été embauchée par une autre entreprise ! »

En haut, les pigeons semblaient tristes à cette idée.

« C’est toujours triste de voir un employé partir vers une autre compagnie ! »
« Tache au moins de ne pas nous faire concurrence ! »
« Je savais qu’un jour, tu nous trahirais ! »

La Mamepato de Lucie soupira.

« Bwarf, ils me paraissent tous débiles maintenant ! »

Colas nous regarda, pas sûr du choix à faire.

- Euh… Skitty ! Vas-y !
« MOI ? J’me suis jamais battue !! »
- Hm ! Elle n’a pas l’air très expérimentée !
- Bah… ouais…
« Si en plus tu lui dis clairement que je suis nulle, on n’est pas rendus… »
« ALLEZ SKITTY ! » m’encouragea Mijumaru en agitant son coquillage comme un éventail autour de lui.

Je fis face à la pigeonne.

« Tu ne peux pas battre une employée modèle !! »
« Ah ouais ? Bah moi j’étais propre dès l’âge de six mois ! »

Ca n’avait rien à voir évidemment mais les tactiques d’intimidations entre Pokémon étaient ce qu’elles étaient : Des tentatives !

- Mamepato ! Tornade !!!

Le Pokémon agita frénétiquement des ailes, ce qui provoqua un tourbillon qui m’emporta et me projeta vers Colas.

« Ourf ! »
« Sk… Skitty ?! » s’étonna Mijumaru.

Colas plissa les yeux et me ramassa. Il regarda Lucie en soupirant.

- Skitty n’est pas faite pour le combat, c’est un Pokémon de compagnie !
- J’avais cru comprendre ça…
« Tu perds rien pour attendre, la dinde ! Tu viens de te faire une ennemie à vie !! » grommelais-je.
« Cause toujours au bureau des réclamations, minette ! » m’injuria violemment la pigeonne à qui je jure de casser le bec la prochaine fois.

Lucie regarda Tsutarja qui se tenait prêt.

- Bon. A toi, Tsutarja !!

Le lézard s’avança, fier.

« C’est toi que j’affronte, la loutre ? »
« Où ça ? Quelle loutre ? »
« Ca devient très ennuyeux, Mijumaru… » soupirais-je.

Mijumaru s’avança et salua Tsutarja.

« Ca… va depuis le labo du professeur Araragi ? »
« Je t’ai toujours détesté. Ma haine envers toi a toujours été immense, mais à un point… »
« Je sais, je sais… J’ai cru le comprendre le jour où tu m’as poussé dans les escaliers… » marmonna Mijumaru.
« Hin Hin Hin ! Tu es si naïf, sale petite loutre ! »
« Une loutre ? Où ça ?! »

Je rêve ou il ne le fait pas exprès ?!

- Tsutarja !! Fouet Lianes !

Des lianes sortirent des épaulières de Tsutarja qui frappa Mijumaru.

« Aooow ! Mais ça fait mal ! »
« Tu n’as rien vu, je vais te massacrer !! »
- Grass Mixer !

Tsutarja entoura sa queue d’un tourbillon de feuilles. Colas fronça les sourcils. Il était temps, petit crétin !

- Mijumaru, Pistolet à O !

L’attaque visa Tsutarja mais l’atteignit à peine. L’attaque Grass Mixer fut esquivée par Mijumaru d’un bond agile.

- Bravo, Mijumaru !

Mijumaru détacha son coquillage et l’agita comme s’il attaquait. Colas regarda son Pokedex.

- Tsutarja ! Vive Attaque !

Le lézard fonça et frappa Mijumaru, repoussé en arrière.

« Bobo !! »
- Mijumaru, Shell Blade !!

Le Pokémon leva son coquillage.

« Coquillage magique ! Confère-moi ton pouvoir !! »
- Fouet Lianes !!

Tsutarja attaqua mais Mijumaru chargea… Avec son coquillage placé sur sa tête !!

«  Ooooooh ! Quelle stratégie stratégique !! » m’écriais-je, surprise.
- Bien joué, Mijumaru !!
- Pfff. Une inutile tactique défensive. Grass Mixer !!

Le tourbillon dirigé par la queue de Tsutarja s’abattit sur Mijumaru qui posa son coquillage à terre et glissa dessus comme une planche de surf… mais sur l’herbe !!

« Wow !! Il est trop cool ! Les lecteurs vont l’adorer !! »
- Ca suffit !! Cesse de m’énerver !! Tsutarja, Fouet Lianes !

Tsutarja frappa Mijumaru dans le dos.

- Eh !
« C’est pas éthique ! » criais-je en m’agitant.
- Attaque Grass Mixer !

Tsutarja attaqua Mijumaru qui allait tout se prendre.

- Protège-toi !

Le coquillage retint le tourbillon de feuilles. Mais Mijumaru n’était pas assez entrainé et il chuta en arrière, vaincu.

- Miju…
« Ooooh… On est nuls… »

Lucie, satisfaite, rappela son Pokémon.

- On dirait bien que c’est raté, Colas. Le fils de deux champions n’en est pas un d’office…

Colas plissa les yeux.

- Tu… sais des choses sur moi ?!
- Espèce de crétin, bien sûr que je sais qui tu es. Colas Silber, le fils de Mary Martin et de Brian Silber. Tes parents sont très connus dans leur genre. Mais tu n’es pas à leur hauteur. Quant à ta Skitty c’est une vrai déception. Tu devrais essayer de lui apprendre de bonnes attaques. Quant à ton Mijumaru… Il sera intéressant plus tard.
« C’est ça, radasse, continue de te la jouer super rivale ! » grognais-je.
« Je suis amené à devenir intéressant !! » s’enjoua Mijumaru.

Lucie tourna le dos.

- Un jour nous nous affronterons pour de vrai. D’ici là, tâche de devenir meilleur que ce que tu es maintenant…

Elle rappela ses Pokémon et partit. Colas baissa la tête.

- Eh bah… C’est plutôt décourageant…
« Tu m’étonnes ! » acquiesçais-je.

Colas soupira et me regarda.

- Ma pauvre Skitty je vais être obligé de t’entrainer !
« C’est obligé ? »
- Par contre, toi Mijumaru… Wow !
« Merci, j’le fais pas exprès ! » sourit la loutre.
« C’est sympa pour la fille de la bande qui se sent à peine rejetée… »

Colas soupira et continua son chemin, observé par les Minezumi. L’un d’eux sortit un talkie-walkie.

« Boss, Boss ! On a un problème ! On a besoin de vous ! »

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Voilà. Ca en fait de la lecture ! Ou pas.

Il y a Dream Team aussi que je retravaille de temps en temps. Oui je pars dans tous les sens...

Je poursuis ce que je peux poursuivre, wait and see...
Article ajouté le Mercredi 13 Octobre 2010 à 20h46 | |

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