Le blog de ShiroiRyu : Fan-fictionneur !
de ShiroiRyu

Malgré les apparences, ce n'est pas le début d'une fiction mais le début d'un chapitre (pas le premier, loin de là) de la fiction dont je parlais auparavant. A vous de voir ce que vous en pensez.

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Blanc ... Des murs blancs ... Blanc ... Un couloir blanc ... Blanc ... Des dalles blanches ... Blanc ... Tout était blanc .... Et tout était vide dans ce passage dénué de vie et de couleur. Ni un souffle, ni un insecte rampant, rien ... Rien du tout. Tout était aseptisé pour une seule et unique personne. Une personne qui se trouvait de l’autre côté d’une porte faite de métal blanc. Blanc ... Même cette entrée était blanche.

Blanc ... Des murs blancs ... Blanc ... Des draps blancs ... Blanc .... Des meubles blancs ... Blanc .... Tout était blanc ... Comme sa chemise ... Comme les rideaux qui cachaient le paysage noir constellé d’étoiles. Une partie était occupée par un morceau d’astre bleu ... La terre. C’était là l’unique chose que l’homme pouvait voir, assis dans son lit. Blanc ... Mêmes les rares meubles étaient blancs, juste blancs.

Avec lenteur, il se redressa dans son lit, un sourire peint sur ses lèvres. Un sourire faux ... Un sourire pour personne ... Il ne voyait personne ... sauf des hommes en blouse blanche ... Toujours du blanc ... Rien que du blanc ... Il n’avait aucune distraction, il n’avait plus aucun pokémon, il n’avait plus rien ... rien du tout mais cela depuis longtemps. Au final, n’avait-il pas déjà tout perdu depuis cet instant ?

Non ... Il n’était pas encore fini ... Loin de là ... Ils voulaient le faire vivre. Ils avaient parlé de lui permettre de vivre encore ... encore et toujours ... Ils devaient garder son corps en vie ... Son corps si parfait selon eux. Il avait été un champion renommé ... L’idole de jeunes et de bien moins jeunes ... Ses pokémons avaient combattu sans cesse, livrant bataille sans jamais tomber au sol. Il n’avait jamais ... perdu sa place. Jusqu’à ce que l’on y oblige de force.

« Qu’est-ce donc ? »

Ce fut là les seules paroles qu’il prononça dans la pièce. Et ce fut le seul son qu’il entendit depuis son réveil. Une ombre s’était formée devant lui ... avant de s’écrouler sur le sol. De l’orange ... Beaucoup d’orange ... Du vert ... Enormément de vert. Du rouge ... Une flaque rouge ... En un instant, il revoyait sa vie en couleurs. En un instant ... Il voyait une jeune femme couchée sur le sol, baignant dans son sang ... Et lui ? Lui ... Il restait immobile.

Il la regardait fixement, ne pouvant rien dire, ne pouvant rien faire. Il entendait de nombreux cliquetis métalliques sur le sol, la femme se relevant peu à peu, sa main supportant le haut de son corps. Elle semblait surprise, l’observant de ses yeux gris alors qu’il remarquait ce qu’elle tenait dans ses mains. Une griffe à deux lames translucides sur la main gauche ... Une de couleur orange, l’autre de couleur verte. Sur la main droite, c’était autre chose ... Du métal noir, verte et orange ... avec au bout un orifice ... et entouré par deux fil verts et orange qui se croisaient et se décroisaient. Cela ressemblait à un canon des plus imposants. En la regardant de plus près, il le remarquait ... Elle était presque quasiment recouverte de métal. Rares étaient les parties non-protégées par ces morceaux ... Sa poitrine de taille moyenne était serrée et camouflée à moitié par ... une ceinture orange ? Le plus surprenant dans cette ceinture était la pierre violette qui brillait au milieu de la ceinture et de sa poitrine. Une bien belle pierre ... qui semblait fissurée.

« Humain ... Ton ... énergie ... »

Elle tendit sa main droite, le canon qu’elle portait glissant de celle-ci, émettant un fracas des plus terribles alors qu’elle s’écroulait au sol, ne bougeant plus. La griffe translucide disparut à son tour, laissant paraître deux fils orange et vert, ressemblant à ceux qui entouraient le canon. Alors qu’il allait se pencher pour savoir si elle était morte, les quatre fils orange et vert se plantèrent dans son torse, lui arrachant un hurlement de douleur. Son corps se mit à fumer alors que les fils se retiraient. Il s’écroula sur le lit, les yeux grands ouverts mais pourtant inconscients. Le cristal au centre de la poitrine de la femme ne portait plus de fissure.