Comme un monde en solitaire...
de illapa

Comme j'y fais référence dans ma fic "Justice, Gloire et Graffias",
j'en parle ici.
C'est donc une chanson de J.J.Goldman, qui est loin d'être sa plus connue, mais qui est certainement celle que je préfère. Pour plusieurs raisons.

Voici donc le lien :

Bienvenue sur mon Boulevard
(Pour ceux qui ne savent pas comment marche Deezer, quand vous descendez un peu sur la page, vous avez un espace sous "titre/albums/artistes/playlists" qui est strié de blanc et de gris, avec le titre de la chanson. Il suffit de cliquer sur la flèche bleue devant le titre.)

Et les paroles :

J'ai rencontré des mecs qui changeaient de costard,
D'après le cours du kopeck ou celui du dollar,
Des monstres dégoûtants, des crapauds pleins de bave,
Écroulés de rire en contemplant d'autres épaves...

J'ai vu des femmes et des enfants, les yeux fardés de noir
Perdus et pourtant si sûrs d'eux, bizarre, bizarre...
Des gigots qui gigotent et des clodos qui mégotent
Des musiciens qui jouent toujours la même note...

Je les ai rencontré un soir,
Dans ma vie, ma rue, au hasard,
Ils sont restés dans ma mémoire,
Chacun rangé dans son tiroir...

Bienvenue sur mon boulevard,
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare,
Ombres paumées, recalés de l'espoir,
Compagnons du blues et du dérisoire,
Oubliés dans les moments de candeur,
Vous revenez dès que j'ai mal au cœur,
Partager mes faiblesses et mes erreurs,
Vous êtes un peu de mes amarres,
Un peu de mon histoire,

Bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare...

J'ai vu des vermeilles et des bleues, des vertes et des biens mûres,
Des muets mauvais qui écrivaient sur les murs...
Les filles étaient de joie, les hommes étaient de peine,
Point commun, dans leurs yeux c'est bien la même haine,
Des révolutionnaires qui voulaient remplacer
Les méfaits de leurs pairs par leurs propres excès...


Bienvenue sur mon boulevard,
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare,
Ombres paumées, recalés de l'espoir,
Compagnons du blues et du dérisoire,
Oubliés dans les moments de candeur,
Vous revenez dès que j'ai mal au cœur,
Partager mes faiblesses et mes erreurs,
Vous êtes un peu de mes amarres,
Un peu de mon histoire,

Bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare...

Bienvenue sur mon boulevard...