Voyage à Jotho de Alex

Ils continuèrent de suivre le sentier, pendant une heure environ. Il était déjà 19h et le soleil orange d'été commençait à décliner à l'horizon. Soudain, alors qu'ils marchaient, le sentier s'arrêta sur le vide. Ils ne pouvaient aller plus loin. Joey, qui était le premier des quatre compagnons, regarda autour de lui. En face de lui, plus de chemin, à sa gauche une falaise à pic et à sa droite un ravin sans fond visible dans l'obscurité. Sur l'autre côté du Canyon, le sentier arrivait sur une prairie.- On n'a pas prit le bon chemin, dit Pierre.- En effet, répondit Joey, mais il est trop tard pour faire demi-tour.
- Tu n'espères pas dormir ici ? s'enquit Ondine.- Non, répondit Joey, j'ai une idée, Germignon GO !- Chika Chika
- Germignon, utilise ton Fouet Liane pour faire une sorte de pont entre les deux falaises.
- Chika !
Le Fouet Liane précis de Germignon s'enroula à un gros arbre qui poussait sur la falaise adverse.- Voilà, dit Joey, il suffit à présent de se suspendre et de traverser.
Ondine, entendant ces mots, mit Togépi dans son sac à dos.
- J'y vais en premier, dit Pierre- OK, on te suit.
Pierre s'engagea sur le pont précaire formé par les lianes, et se laissa suspendre. Il avançait à une vitesse raisonnable et arriva de l'autre côté sans problème. Ainsi se succédèrent Joey, avec Héricendre se cramponnant sur ses épaules, et Todd puis Ondine. Elle était au milieu au moment où cela se produisit. Togépi, que personne ne pouvait voir sauf Germignon, laissait sa tête dépasser du sac d'Ondine. Petit à petit il s'en extirpait et, lorsque Ondine posa le pied sur la falaise, ils eurent juste le temps d'entendre Togépi et le virent tomber au fond du ravin. Ondine poussa un cri aigu en voyant la chute du Pokémon dans les eaux glacées. Alors que les quatre amis pensaient déjà au pire, Germignon eut un reflex fulgurant et plongea ses lianes dans le ravin, juste à temps pour sauver Togépi d'une mort certaine. Il le ramena à la surface et le déposa dans les bras d'Ondine.- Ouais, bien joué ! Cria Joey à Germignon. Maintenant reviens !
- Chika Chika ! ! !
Grâce à la force de ses Fouet Liane, le pokémon de Joey n'eut aucun mal à se retrouver du côté " amical " du ravin.- Merci Germignon, dit Ondine, puis elle s'adressa à Togépi, tout d'abord tous pensèrent qu'elle allait le gronder, mais, le charme irrésistible du petit Pokémon rayonnant de bonheur l'en dissuada.Le sentier qu'ils suivaient à présent depuis une heure était pratiquement rectiligne et s'éloignait régulièrement du canyon, en se rapprochant de plus en plus des montagnes, à l'ouest. Ils s'arrêtèrent dans une petite combe située à trois ou quatre kilomètres, la distance qu'ils avaient parcourue, du canyon. Ils installèrent leur campement autour d'un feu bien nourris qu'ils avaient allumé. Après avoir engloutis un bon repas préparé par Pierre, ils discutèrent de chose et d'autre. Togépi et Ondine furent les premier à s'endormir, puis vint Pierre. Todd et Joey discutaient des Pokémon. Le feu diminuait au fur et à mesure que la nuit s'avançait. Todd, tombant de fatigue se coucha à son tour. Joey se coucha sur le dos, au sommet du surplomb de la combe. Héricendre était à ses côtés et dormait presque. Joey, quant à lui contemplait les étoiles, cherchant des constellations ressemblant à des Pokémon. Il en trouva correspondant à Dracaufeu, Leveinard, Pikachu ou encore Arcanin. Mais toute ces constellations il les avaient déjà vue, quand soudain, une constellation bizarrement plus brillante que toute les autres fit son apparition. Tout d'abord Joey ne voyait pas à quel Pokémon il pouvait ressembler, puis en observant plus attentivement et se rappelant une illustration que le Professeur Orme lui avait montré, il découvrit un Raïku, un des trois Chien légendaire jadis disparu. Il se demandait ce que toute ces apparitions signifiaient, tout d'abord Suicune, puis le grand Pokémon ailé du nom de Lugia, ensuite son aventure dans le sous-sol de l'académie et à présent ça. Il essayait de voir le rapport entre ces différentes apparitions de Pokémon légendaire mais à force de réfléchir il finit par sombrer dans un sommeil bien mérité.