La découverte du bâtiment des scientifiques
Le soir même, le groupe étaient en train de manger. Fara s'était découvert un côté très maternel avec Anaïs et Niños, bien qu'ils n'ait passé qu'une journée ensemble. En revanche, elle surveillait toujours de coin de l'oeil les fait est geste de Sael, n'ayant pas trop confiance en ce dernier. Kara s'était au contraire liée d'amitié avec Meth, s'étant trouvé des passions communes. Comme par exemple, monter le plus haut possible et se laisser tomber. Fara n'avait jamais aimé faire ça, elle préférait de loin les looping et autre figures acrobatiques de ce genre. Sael se leva, s'étira en lançant «C'était bon!» et retira son manteau, sous pretexte d'avoir chaud. C'était qu'il faisait plutôt chaud, pour un début de primptemps. En dessous, il ne portait qu'un débardeur noir, laissant apercevoir une longue cicatrice qui partait de sous le vêtement pour finir sur son épaule gauche.
-C'est quoi cette cicatrice?, demanda Fara.
-Souvenir du Nord, répondit-il sur un ton glacial et amer.
Fara ne releva pas. Ils allèrent se coucher sans plus rien dire. Anaïs vint de nouveau se blottir contre la jeune Roucarnage, qui sourit. Elle rabatit son aile sur son corps et celui de la petite, pour faire une couverture.
Le lendemain, ils se levèrent et se remirent en route. Ils suivirent les instructions de Sael : d'après lui, ils étaient arrivés dans la zone des scientifiques, et mieux valait rester sous le couvert des arbres et avancer prudemment. Seuls les pokémons pouvaient voler, ils n'éveilleraient pas les soupçons et pourraient les prévenir en cas de danger. Fara n'aimait pas l'idée de rester seule avec une petite fille de sept ans accompagnée d'un mec qu'elle ne portait pas particulièrement dans son coeur. Sael paraissait tout de même plus ou moins inquiet pour son frère, car malgré les apparences, il l'aimait énormément et n'hésiterait pas à la suivre dans la mort. Après tout, les mère de cette espèce hybride étaient toutes destinée à mourir en couche, et les pères, quand il ne partaient pas avant l'accouchement, abandonnaient les enfants. C'est pour ça que ces personnes étaient toujours très proches les unes des autres, elles se comprenaient et n'avait pas peur d'être rejeté à cause des parties Pokémons dont Mère Nature les avait affublés. Quelques temps plus tard, le Rapasdepic lança un cri perçant, et pour faire bonne mesure fondit dans les arbres. Ainsi un scientifique ne pouvait voir en ce cri qu'une espèce de son prévenant qu'il fondait sur une proie. En réalité, Meth avait prévenu son frère que la bâtisse des scientifiques était en vue. En effet, quand ils s'approchèrent, ils purent observer un bâtiment tout en hauteur et de dominant blanc et vert. Muni d'une antenne à son somment et d'autres appareils de repérages externe, cet édifice était tout à fait conçut pour avertir un scientifique de l'arrivée de quelque chose de suspect, tel un humain-pokémon. L'entrée ne semblait s'ouvrir que grâce à un système de reconnaissance de visage, ou de tout autre dispositif qui devait emettre un boucan d'Enfer si un mauvaise personne s'avisait de se présenter. D'après les explications de Sael, les étages servaient aux expériances, d'où l'absence de fenêtre. Les murs étaient d'une bonne épaisseur, et on comptait également des niveaux inférieurs, qui servaient entre autre de prison pour les cobayes. Il avait aussi entendu dire que l'un d'eux en particulier était très apprécié des scientifiques. «Apprécié», dans le sens où ils prenaient un malin plaisir à lui faire subir maintes tortures pour «leur divertissement quotidien». Celui-là était gardé, d'après des rumeurs, dans une pièce à l'écart des autres, enfermé dans une cage qui faisait il ne savait plus quoi quand il touchait les parois. Mais après tout, ce n'était que des ragots, et si la personne était aussi bien gardée, alors personne ne pouvait être au courant de sa situation. Telles étaient les pensées de Sael. Et Fara était d'accord avec lui sur ce point. Elle ne put s'empêcher de demander pourquoi, si ce cobaye existait, il subissait ce genre de choses. La Rapasdepic lui répondit que d'après ce qu'il avait entendu, il aurait réussi à s'enfuir. Les scientifiques l'aurait alors recherché puis retrouvé, et ses tortures étaient en quelque sorte la «punition» de l'évadé, même si au fil du temps cette punition avait virée à l'amusement. La Roucarnage ne put retenir un frisson d'horreur et priait de toute son âme pour que ce cobaye n'existe pas et ne soit en fait qu'une espèce de légende que s'était immaginé un détenu pour apaiser sa souffrance. De tels hommes ne pouvaient exister, c'était inconcevable dans l'esprit de Fara. Elle n'était pas sans savoir que les humains haïssaient les gens comme elle ou Anaïs, mais de là à torturer pour son simple plaisir!
-Comment faire pour entrer?, demanda Fara.
-Si tu arrives comme une fleur, ils vont te capturer en t'endormant. Il faudrait que tu fasse semblant d'être blessée ou quelque chose du genre, ainsi ils te conduiraient à l'interieur en pretextant te soigner.
-Pourquoi JE devrait entrer?
-Par ce qu'ils ont une base de donnée qui enregistre tout les patient, et j'en faisait partie. Tu ne vas pas envoyer la piote quand même?, dit-il en désignant Anaïs.
-Jamais!
Fara inspra un bon coup puis se lança. Elle prit un air de personne qui souffre, se mit à boiter, laissa son aile pendre lamentablement et aggripa son épaule comme si cette dernière la faisait horriblement souffrir. Arrivée devant la porte, elle s'effondra et le système de caméra fit un zoom sur elle, pour ensuite laisser une porte s'ouvrir. Deux hommes, un de forte stature, dans la fleur de l'âge, et un autre plus frêle et plus vieux. L'Ancien portait une blouse blanche, tandis que l'autre avait une habit noir, des lunnettes noires également, et ressemblait plus à un garde. Le vieux se pencha sur Fara, qui releva la tête. Elle joue très bien la comédie, on a l'impression que le simple fait de bouger la tête lui dmande un effort surhumain, pensait Sael. Le gros costaud prit la Roucarnage dans ses bras, elle gémit au passage. Le vieux lui dit qu'ils allaient la soigner et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. La porte se referma sur eux.