Ode au gardien de Watermelon

Il est large pâle et semble se hâter
On dirait qu'il a froid dans le grand ciel austère
De son morne regard il parcourt la terre
En voyant la cupidité, s'empresse de nous quitter.

Il s'ouvre défiant les sciences humaines
Un vide dont la foi fut prompt à s'emparer
De cet abîme obscur il a fait son domaine
Expulsant l'homme de ses royaumes divins
Dominateur glacée l'instant est venu
Tu ne seras plus où tu auras logés tes fantômes
Nous fermerons l'inconnu.

Ton triomphateur expiera ta défaite
L'homme se trouble et vainqueur éperdu
Se sent ruiné par sa propre conquête
En te chassant, nous avons tout perdu.

De l'infini sublime image
De flots en flots, l'œil emporté
Te suis en vain de plage en plage
Comme ceux de l'éternité
Pour chasser ceux qui en veulent
A tes flots réguliers.

Que je t'aime ô vague assouplie
Quand sous mon timide pointage
Comme un être qui s'humilie
Sous ce vain poids l'onde qui plie
Me creuse un doux pelage.

Un chevalier tapis dans l'ombre
Attends patiemment
Que le pokémon aux ondes
Soit tué pour apaiser les tourments.

Voici ce qui c'est passée
Dans cette merveilleuse contrée
Troublée par de nombreux combats
Le monde en souffrira.

Quand la cupidité des hommes
Atteint son apogée
Il n'y a plus grand-chose à faire
Que de laisser tomber.

Lugia en est conscient
Depuis ce jour il vit
Seul dans sa grotte
A l'abri de l'infamie.
Il préféra se retirer
Malgré ses actes passés
Il fut vénérer
En toute sincérité.

En cas de tempête il veille
Blizzard, tornade, cyclone, il est là
Il attend que tout le monde s'éveil
Pour replonger au fin fond de ses pensées.