L'antre
de Puredragon

Je connaissais les Nisëkoÿs, ils étaient si orgueilleux... Si orgueilleux qu'il ne voulait point partager leur plus grand savoir. Le feu. Ils ne voulaient pas le partager avec ma plus grande création... Cela me rendait triste, je voyais bien que sans le feu mes créations ne réfléchiraient pas. Ils ne savaient que se faire la guerre, pourtant si ils avaient le feu ils pouraient honorer les Nisëkoÿs mais même avec ces arguments, ils ne voulaient pas leur donner.

Un jour, après un énième recalage, n'écoutant que mon âme, je me suis décidé à voler le feu. Heureusement pour moi, arriver au feu n'était pas difficile, de plus la personne qui gardait le feu, était la seule personne favorable pour qu'on donne le feu à mes créations. Quand elle vit que je m'approchai, elle dut déceler dans mon regard mon intention et me tendit une braise vive. Elle m'avait dit de faire attention sur le chemin du retour pour ne pas me faire voir par un Nisëkoÿs. Je fis extrêmement attention et je pus descendre sur Citerra pour donner le feu à mes créations.

Malheureusement, un Nisëkoïs remarqua le feu sur Citerra et mit au courant tous les Nisëkoÿs, ils dirent tous que c'était moi et que je méritais la pire des tortures, aucun ne prit ma défence sauf Vosta qui me défendit, sans effet malheureusement. J'étais triste mais comme on dit derrière tous les malheurs se cachent le bohneur, ce dicton ne mentait pas car je finirai certes torturés mais mes créations garderaient le feu.

Par chance des millénaires plus tard, je fus libérer par un jeune enfant du nom d'Ikaros vénérant nos homonymes, les dieux grecs, il me délivra car pour lui j'étais Prométhée. Je lui fus reconnaissant car grâce à lui je pus admirer mes créations. Je remarqua qu'elles étaient loin d'être parfaite, puisqu'elles continuaient à se faire la guerre, enfin surtout la Grêce et Rome. Malgré ces deux peuples, les autres étaient assez pacifiques. Mais les millénaires passent laissant derrière eux les jeunes gens tel Ikaros pour laisser place à des barbares.

Je vis lentement dépérir mes créations sous la violence et la guerre, mais malgré moi. Je pris certaines de mes créations mortes, tel Ikaros, et certaines vivantes avec une part de bonté suffisante et je créa une île sur Citerra à l'abri de la guerre avec mes plus grandes créations espérant refaire un nouveau cycle, meilleur.




Texte d'un auteur inconnu racontant les prémices de la renaissance de Citerra.


(Texte temporaire sur ce blog qui va sûrement partir)