Né pour tuer : La Haine de Tjaurdin

Quelques années auparavant.


Dans une salle climatisée à l'air filtré dans la salle des Conseils à Indiguo, se tenait une réunion ayant pour but d'arrêter une vague criminelle ou plutôt de tueurs. Tous qui entraient étaient habillés en une tenue typique, costard cravate, petit bout de mouchoir dépassant d'une poche. D'eux émanaient un sentiment de froideur, car aucun d'entres eux ne s'aimaient ici, pis par le passé ils avaient même essayé de s'entretuer. Tous étaient que d'anciens agents secrets.

En un même mouvement ils s'assirent ramenant la chaise sur leurs genoux, on aurait dit un homme qui bougeait.

Comment vous les décrire ? Ils se ressemblaient tous, cheveux gris voire blanc, un visage marqué par les cicatrices sans sourire, des yeux, pour la plupart, marron sans vie et bougeant dès qu'une personne remuait. Leur corps était maigre et parfois petit ou grand. On aurait dit qu'ils ne bougeaient pas, soient morts ou transformés en statues.

Le plus puissant d'entre eux commença les festivités :

- Bienvenu tout le monde, si nous sommes réunis ici c'est sous la force de nos Présidents. Il sévit un peu partout des hommes qu'on nomme Assassin et non tueur à gage. Ces Assassins sont formés par des gens sur une île soit cachée, soit hors de notre connaissance. Ces malfrats sont de la pire engeance, ils perturbent beaucoup le travail des policiers. Avant c'était un civil tuant un civil, qui se faisait attraper très vite, néanmoins maintenant même des gens avec un revenu moyen peut se payer un de ces Assassins (il dit le mot comme s'il le crachait), ces derniers à cause de leur entraînement sont efficaces, prompts, silencieux et mystérieusement personne ne les voit, cela va sans dire qu'ils les cachent. En attendant nous tous, les chefs des Opérations Spéciales, sommes obligés de traquer ces pauvres Laporeille intrépides, et ils se reproduisent comme des Laporeille. Quand on les attrape ils se suicident, quand ils ne se suicident pas ils s'évadent comme si c'était aussi facile que claquer des doigts. Il nous faut se regrouper et savoir d'où ils viennent et lancer des appâts un peu partout.

Lui, c'était le Chef des Opérations Spéciales de Hoenn.

- Des informations circulent, ils disent que ça proviennent soit de chez toi, soit de Kanto. Qu'avez-vous pour votre défense ? Lança celui de Johto.

- Eh bien qu'il faudrait vérifier, en réalité il faudrait vérifier un peu partout. Même chez vous. Mais aussi lancer des recherches à Shinnoh et peut-être Isshu, toutefois cela m'étonnerait ils ne connaissent même pas la Pokéball à vis (Cf pokéball de Samy dans Pokémon Film 4) comme nous avons.

- Ces genres d'Assassins sont très forts, chez moi-même les policiers en font appel, je soupçonne même certains Champions qui en appellent. Les morts mystérieuses, soi-disant, suicides pour une raison inconnue sont devenues courantes dans les informations télévisées. Ils se moquent complètement de nous ! Toutefois j'ai eu vent de deux, notez bien, deux tueurs à gage recherchés par les Assassins et par nous même, je les ai nommés les ennemis publics N°1, eux par contre ont des méthodes spéciales, ils sont introuvables et uniques dans leur genre, et d'après ce que disent les ragots quand on fait appel à eux le service se fait vite et plus très efficace, si c'était possible. Qu'en pensez-vous ?

- Que ce sont des personnages imaginaires, sérieusement, on a déjà les Assassins, il faut en rajouter deux autres qui sont encore plus puissants, de surcroît seraient-ce les vilains ? Personnes ne les aiment. Arrêtons, ce ne peut-être qu'un simple ragot qui a été changé puis qui s'est répandu, commenta le Hoennois.

- Toute rumeur doit être sûrement fausse, n'y prêtons aucunes oreilles, seuls ces Assassins sont vrais, concentrons-nous sur eux. Pour ça commençons par des infiltrations, ensuite engageons ces Assassins et arrêtons-les, au bout d'un moment ils seront sur leur garde. Alléchons-les par des cibles faciles, puis capturons-les ; au fur et à mesure de ces captures ils seront obligés de recruter en masse, à ce moment là commençons les infiltrations en masses. Qu'en dites-vous ?

Sous le flot de paroles chacun s'imaginaient leur propre plan bien qu'ils diront tous d'accord, en sachant que le plan ne sera pas exécuté à la lettre, chacun d'eux possédaient leurs méthodes plus ou moins légales.

Ils se quittèrent sans un mot, la mine soucieuse déjà ailleurs ayant oubliés qu'ils n'étaient pas dans leur bureau.


Quelques années après.


- Bonjour, messieurs, je vous souhaite la bienvenue.

- Bonjour, répondirent-ils avec une voix dénuée de sympathie.

- Comme vous le savez nous sommes ici afin de faire l'état de notre enquête commune menée sur les Assassins, pour ma part tout est réglé quasiment, leur QG reste tout de même introuvable, et apparemment ils ont arrêté d'envoyer ces Assassins de malheurs, commença le Kantois.

- De mon côté ils restent et s'installent, je n'arrive pas les enlever, en réalité non seulement d'envoyer des Assassins ils ripostent comme vous le savez ils ont eu l'ancien Chef, nous n'avons jamais retrouvé le corps. Je n'y crois toujours pas, continua le Johtois d'une voix qui se voulait triste.

Tout le monde le regarda de travers, pour eux à présent c'était un agent double et cela ne pouvait être autre.

- De mon côté ce sont des poches de résistances qui bougent à chaque fois, une est en démantèlement, l'autre compte trente Assassins qui sont pistés. D'ici peu ce sera fini, avança le Honnois.

- Bien, désolé de ne pas être venu la dernière fois, grâce aux informations des autres, sauf celles du Johtois qui se sont révélés fictives, j'ai pu contrer cette vague d'Assassin, la plupart provenaient de Kanto, ils semblent avoir arrêtés de vous embêter. Concernant le QG rien, il paraît fictif même !

- Très bien, la réunion est finie. Au revoir.

Tout le monde s'en alla, passant devant des tas de bureaux où étaient affairés des gens courants presque tant ils étaient pressés. Le Johtois marchait d'un pas si pressant qu'il trahissait son énervement. En son for intérieur il pestait contre tous ces agents de l'ombre gâchant une journée de travail. En voulant passer la porte il la cassa presque déclenchant l'alarme.

Quand les autres le virent au loin montant dans sa limousine, tous savaient qu'il n'était plus digne de confiance.

- Et bien c'est un mauvais agent double, je me trompe ? Demanda le Honnois.

- Oui, au vu de son comportement il s'est fait infiltrer jusqu'à la moelle, nous avons un territoire à conquérir, enchaîna le Kantois.

- Non, une région à infiltrer. Quant aux tueurs à gage public ennemi N°1 savez-vous où il est ? Serait-il légendaire ?

Le Kantois sourit :

- Non, il est devenu une légende dans ma région, par conséquent j'ai crée une cellule spéciale avec des agents de qualité, ils le pistent de loin puisque j'en ai déjà perdu dix. Et il est toujours dans ma région, d'après les derniers renseignements à Celadopole.

- Qui est cet homme, j'ai vu sa fiche mais elle est très grossière et il n'y a aucune photographie de lui, les ragots des Kantois me renseignent plus que cette fiche.

- Tu sais, savoir quelque chose sur lui est la dernière chose à laquelle on peut s'attendre. Toutefois, si tu entends dire qu'il est dans ta région fais extrêmement attention où qu'il frappera ça fera mal.

- Merci, ça me rassure beaucoup, ironisa-t-il, en réalité quel est notre premier souci. Cet homme ou les Assassins ?

- Cet homme est haï de tous, il finira bien par y passer, mais il ne faudrait pas l'oublier en temps voulu. Au revoir.

A présent réellement ils se quittèrent rentrant dans leur voiture tout à fait anodine avec des vitres teintées.

Ils partirent avec leurs projets dans la tête, pour la plupart ils pensaient à l'ennemi publique N°1 se demandant qui était-il. Les autres pensaient aux Assassins. Leurs soucis majeurs disparaissaient.