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Oeuvre de féfé

Je vis, à la clarté du soleil, une forêt
A peine j'entrai, les ombres dansantes m'envoutaient
M'allongeant dans l'herbe, je respirai le parfum
Des fleurs; et sans m'en rendre compte, le sommeil me vint

Autour de moi, les jolifors et puis leur grâce
Les granivols dansant, diposant à leur place
Des perles de rosée, qui continuèrent ma douce transe
Je tomba dans les bras de Morphée, sans méfiance

D'un seul coup, j'ouïs: quand le ciel revêtit son voile
D'une fine et magnifique couleur tirant au bleu
Alors se reflètent élégamment dans mes yeux
Les si belles et si précieuses larmes des étoiles

Très calmement, je m'éveillai de mon sommeil
Autour de moi, tous doux bourdonnements d'abeilles
Et je compris, cette fois, vraiment bien éveillé.
J'ai compris qu'enfin, le printemps est arrivé

féfé

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