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Un Halloween un peu spécial... de Herbali

Un Halloween un peu spécial ...
[Concours Halloween 2007]

One-Shot.

- « HIKAWA, Satoshi ! »

C'est Saito-san, l'un des éducateurs, qui m'appelle. Je ne réponds pas. Assis sur un banc, je suis en train de me battre avec mon lacet.

- « HIKAWA, Satoshi !! » répète de nouveau Saito-san. Son ton ne fait pas de doute, il attend une réponse claire et rapide. Cette fois, je réagis.

- « Oui, Présent Saito-san ! »

Juste à temps ! Saito-san biffe mon nom sur le cahier d'appel avant de continuer à égrener ceux de mes camarades.

- « FURUDATE, Akira ! »

* Oh, non, pitié, dites-moi que ce n'est pas vrai !! *

Akira-san a 12 ans, il devrait être avec le groupe des Sempaï mais comme son père dirige l'orphelinat, il décide lui-même avec quel groupe il va ! Il s'amuse à nous terroriser, nous, les 5-8 ans. Les éducateurs ne font rien pour l'en empêcher parce qu'ils ont peur de son père. À côté de moi, j'entends Takao-chan et Masami-chan, les jumeaux NONOMIYA, qui commencent à pleurnicher. Je me retourne vers eux et, discrètement, je leur souris pour les calmer un peu. Normalement, c'est moi, l'aîné du groupe, alors ils me font un peu confiance.

- « Takao-chan, Masami-chan, ne pleurez pas ! Si il vous voit faire, il vous embêtera encore plus ! »

Les jumeaux se sont calmés. Malheureusement, pas pour longtemps car Akira-san vient vers nous.

- « Salut, looser ! Alors, t'arrives pas à faire les nœuds, p'tite tête ! Tu veux que je t'apprenne ? » - dit-il en me bousculant. Je lui réponds mentalement :

* Looser toi-même, pauvre nouille ! * avant de rajouter, cette fois à voix haute :

- « Les nœuds, je sais les faire depuis longtemps ... Surtout le nœud coulant ! Tu veux que je te montre ? »

Ben oui, il ne me fait pas peur, à moi, cet idiot d'Akira-san ... Enfin, c'est ce que j'aimerai bien qu'il croie ! Je réalise trop tard l'inefficacité de mes paroles. J'aurais dû me taire. Heureusement pour moi, Saito-san a terminé l'appel et donne le signal du départ. Le regard d'Akira-san ne trompe pas, il va me faire payer mon audace. Plus tard ... Nous montons dans le bus et nous partons.

¾ d'heure plus tard ...
Nous roulons maintenant depuis presque une heure et la Forêt aux Esprits est tout près. Comme c'est l'habitude à Halloween, les éducateurs nous racontent une histoire pour nous faire peur. Akira-san est blanc comme un linge. Bien fait pour lui, c'est lui qui a choisi cette histoire. Heureusement, Ai-san s'est assise entre moi et les jumeaux NONOMIYA. Elle nous rassure toujours, et, si on a trop peur, elle nous fredonne la Chanson de Fujiko. J'aime bien cette berceuse, je l'ai apprise par cœur. L'histoire que raconte Saito-san se passe dans une forêt comme celle dans laquelle nous allons nous promener. Cette forêt est hantée par les fantômes des Pokémons abandonnés par des dresseurs méchants et ingrats. Moi, j'aimerais bien avoir un Pokémon, je n'aurais jamais l'idée de l'abandonner dans une forêt hantée. Akira-san, lui, il dit qu'un Pokémon qui est faible est totalement inutile. Mais je ne suis pas d'accord. Je sais que les Magicarpes sont plutôt nuls au début mais qu'ils deviennent très forts quand ils évoluent en Léviators.

- « Chichi avait un Magicarpe quand il était petit. Il était super nul mais quand il a évolué en Léviator, il a bousillé la cabane de pêche de sofu. »

- « Tu nous saoules toujours avec ton père, Hikawa-san, mais il ne veut pas de toi, tu te rappelles ? »

- « Chichi a promis qu'un jour il reviendrait et il est revenu me voir »

- « Ouais, on sait qu'il est revenu, Hikawa-san ! Mais pourquoi tu n'es pas reparti avec lui ? C'est parce que t'es trop nul comme fils et que ton père, il ne t'aime pas ! »

Akira-san se moque toujours de moi quand je parle d'otôsan parce que, même si il est très riche, moi, je vis à l'orphelinat. Moi, je préfèrerais être avec lui mais il est souvent absent pour ses affaires et il m'a mis ici plutôt que d'avoir à payer quelqu'un pour s'occuper de moi. C'est peut-être vrai qu'il n'est pas très aimant mais je m'en fiche. Je regarde Akira-san droit dans les yeux et je lui tire la langue. Je me retourne vers Ai-san qui fronce les sourcils, l'air sévère.

¼ d'heure plus tard ...
Le bus s'est enfin arrêté et nous sommes tous descendus. Alors que le soleil se couche, Saito-san nous répartit en petits groupes de 5 enfants pour un adulte. Les jumeaux et moi, on est avec Fusakage-chan et Goro-chan. Akira-san voulait venir avec nous mais Ai-san a refusé. Elle sait qu'il est méchant avec les plus jeunes et Saito-san l'écoute parce qu'elle connaît un Champion à Kantô. Elle nous a dit qu'elle jouait avec lui quand ils étaient enfants. Accompagnés d'une Ai-san souriante et rassurante, nous nous approchons de la Forêt aux Esprits.
L'ombre est là, tapie dans chaque recoin de cette forêt. Le bruit de nos pas nous semble étrange, comme étouffé. Mais, rassurés par la présence d'Ai-san qui a fait sortir Pyros, son Pyroli, nous avançons au milieu des arbres biscornus. Soudain, un bruit nous fait sursauter. Un Hoot-Hoot qui nous regarde de ses gros yeux ronds et rouges, perché sur une branche basse d'un arbre au tronc tortueux. Nous continuons notre marche et, alors que nous arrivons dans une clairière, un étrange ricanement me fait me retourner. Avant que j'aie le temps d'appeler Ai-san, je suis touché par un truc long, humide et légèrement gluant. Une énorme langue sortie de je ne sais où court sur mon visage. C'est à ce moment que je les vois, deux Spectrum et un Feuforêve me tournent autour. Ils ont l'air de m'en vouloir. Paralysé par la Léchouille, je ne parviens ni à appeler Ai-san, ni à bouger. D'ailleurs, même si je pouvais bouger, je ne saurais pas où aller car la lumière protectrice de la queue de Pyros a déjà disparu au loin. Tout en me tournant autour, les 3 Pokémons Spectres s'approchent de moi. Je sens peu à peu la paralysie disparaître mais je suis toujours incapable de parler. Soudain, mes jambes me répondent à nouveau et je me mets à courir le plus vite possible, poursuivi par mes assaillants. Je réalise soudain que l'air est devenu très humide. La terre sent l'odeur de la pluie toute proche. Il faut à tout prix que je m'abrite et que je m'échappe. Je continue à courir droit devant moi en espérant les semer. Sans savoir comment, je me retrouve devant une maisonnette qui semble abandonnée. La porte est entrouverte comme une invite à entrer. Malgré ma méfiance, je la passe rapidement car les trois Spectres m'ont rejoint. À peine ai-je franchit le seuil que la porte claque derrière moi. Puis des bougies rouge sang se mettent à flotter sous mes yeux et les ricanements recommencent. Je suis piégé. Tentant de garder mon sang-froid, j'examine les lieux.
Je me trouve dans un long couloir avec une dizaine de portes. Il doit bien y en avoir une qui me permettra de sortir d'ici ! Je m'approche de l'une d'entre elles et je tends la main vers la poignée. À l'instant où je vais la saisir, elle se transforme pour ressembler à un Fantominus. Pas question que je rentre dans une pièce dont la poignée ressemble à un Pokémon Spectre. J'ouvre la porte voisine et je pénètre dans la pièce. Il s'agit d'une sorte de salon avec de grandes baies vitrées derrière lesquelles j'aperçois une sorte de jardin. Je le traverse en quelques pas et je sors. Il vient sans doute d'y avoir une averse car le sol est mouillé. Les parfums mêlés de la terre humide et des fleurs sauvages me saoulent un peu. Je m'assieds sur une grosse pierre pour réfléchir.


- * Je suis perdu dans une forêt hantée. Ces Pokémons Spectres m'ont forcé à entrer dans cette maison. Mais pourquoi m'ont-ils guidé jusqu'ici ? Qu'est-ce qu'ils me veulent ? Est-ce qu'ils veulent me faire prisonnier ou est-ce qu'ils ont besoin de mon aide ? Qu'est-ce que je dois faire pour sortir d'ici ? *

J'en suis là de mes réflexions quand je remarque que la forêt alentour s'est brusquement tue. Un son étrange, comme un bruissement de feuilles en plus fort est le seul qui soit audible. La forêt semble attendre quelque chose. Une lumière aveuglante apparaît sous mes yeux. Quand elle s'atténue enfin, je vois une jeune femme de vingt ou vingt-cinq ans et un Pokémon vert pâle qui vole, supporté par deux petites ailes transparentes, à ses côtés. La femme sourit en parlant avec le Pokémon que je n'arrive pas à reconnaître.

- « Célé !! »

- « Oui, Célé-chan, c'est ici ! Mais je crois que nous sommes un peu en retard sur l'horaire ! »

- « Biiiiiii !!! » - Le Pokémon tournoie sur lui même, comme si vexé par la remarque de la jeune femme.

- « D'accord, on est à l'heure, mais c'est tout juste. » - lui répond-elle en souriant.

Sans que je comprenne pourquoi, je pense à Ai-san. C'est peut-être son sourire rassurant. Elle se retourne vers moi et me demande.


- « Bonjour, mon garçon ! Tu es bien HIKAWA Satoshi-san, n'est-ce pas ? »

- « Euh, oui, c'est moi ! ... Et vous, qui êtes vous, Obasan ? Et c'est quoi comme Pokémon, celui qui est avec vous ? »

- « Ça, c'est un secret ! Je te le dirais un autre jour. Pour l'instant, tu dois retourner à l'intérieur et trouver la porte avec une Pokéball dessinée dessus ! »

- « Non, j'ai trop peur d'y retourner, Obasan ! Il y a des Pokémons Spectres dans cette maison. Je ne sais pas ce qu'ils me veulent. »

- « Il faut affronter ses peurs pour devenir un homme ! Je te promets que tu comprendras ce que je veux dire dans une dizaine d'années. Et je te promets aussi que, si tu affrontes ta plus grande peur, on se reverra quand le moment viendra ! Maintenant, vas-y, je dois repartir et continuer mon voyage. À bientôt, Hikawa-san ! »

- « Célé. Biiiiiii !!! »

Avant que j'ai pu esquisser un mouvement, ils disparaissent tous les deux, emportés par la même lumière qui avait précédé leur apparition. Avec un soupir, je me relève et, à contrecœur, je retourne à l'intérieur de la maison hantée. À peine rentré dans le salon, je vois le rideau à côté de la porte par laquelle je suis entré tout à l'heure en cachait une autre. Et sur cette porte, je vois un vieux poster de l'émission télévisée 'Les Pokémons du Monde'. Ce poster représente une Pokéball en train de s'ouvrir. Surpris de la coïncidence, je décide malgré tout de tenter de l'ouvrir. Les gonds de la porte grincent un peu mais je rentre.
Soudain, une voix désincarnée me questionne.


- « Es-tu Pokémon ou dresseur ? »

Avec difficulté, je parviens à articuler.

- « Je suis un humain mais je ... »

- « Pas de 'mais', Dresseur ! Répond à mes questions ! »

- « Je ne suis pas ... »

- « Ce que tu n'es pas importe peu ! Nous voulons savoir pourquoi ? »

Peu à peu, je sens que ma voix revient. Et avec elle, mon courage réapparaît aussi. Je lance :

- « Alors pourquoi vous ne m'écoutez pas ? Je ne suis pas un dresseur ! »

J'entends des murmures autour de moi. Quand elle me répond à nouveau, la voix me semble plus hésitante.

- « Si tu n'es pas dresseur, alors qui es-tu ? »

- « Je suis HIKAWA Satoshi ! Et vous, qui êtes-vous ? »

- « Je m'appelle Bakee ! ... Pourquoi ? »

- « Si vous voulez savoir pourquoi vous vous appelez comme ça, moi, j'en sais rien ! Il faut demander ça à vos parents ! Et si vous voulez savoir pourquoi je vous ai demandé votre nom, c'est parce que c'est plus poli ! »

- « 'Bakee' est le nom que je porte aujourd'hui, pas celui que mes parents m'ont donné ! Réponds, maintenant ... Pourquoi ? »

- « Pourquoi, quoi ? Qu'est-ce que vous voulez savoir, à la fin ? »

D'autres murmures parviennent à mes oreilles. Les deux Spectrums de tout à l'heure se sont rapprochés de moi. J'ai l'impression qu'ils vont m'attaquer mais ils s'arrêtent à deux mètres de moi.

- « Pourquoi les dresseurs abandonnent-ils leurs Pokémons dans cette forêt ? »

Je n'en reviens pas. Se pourrait-il que la voix soit celle d'un Pokémon. En dehors des bobards de Seiichi-san à propos d'un Miaouss très bavard, je n'ai jamais entendu parler d'un Pokémon capable de parler.

- « Je n'en sais rien, je n'ai jamais eu de Pokémon à moi ! Mon père n'a jamais voulu que j'aie même un Magicarpe. Moi, je n'ai jamais abandonné un Pokémon. C'est moi qui ai été abandonné, ici ! Et vous, vous avez déjà abandonné un Pokémon ? »

- « Non, je n'en ai jamais abandonné un seul. Tous mes semblables qui hantent ces lieux ont été abandonnés par leur dresseur. Tout comme moi ! »

- « Vous êtes vraiment un Pokémon ? Si c'est vrai alors, il faut que je vous voie ! »

C'est alors qu'un étrange Pokémon bleu gris sort de l'ombre. Sa tête est celle d'un Évoli dont les oreilles auraient été étirées au maximum. Squelettique, il me semble qu'il flotte à quelques centimètres du sol jusqu'à ce que je remarque ses pattes. Elles ressemblent aux pieds de nombreux Pokémons Spectres, on dirait des moignons de pattes. Ses yeux gris pâle sont fixés sur moi tandis qu'il s'assied.

- « Oui, je suis un Pokémon ! Je suis Bakee ! Avant, j'étais 'Darwin', un Évoli mais, il y a un an aujourd'hui, mon dresseur m'a abandonné dans cette forêt ! Il m'a laissé en plan après un combat que j'avais perdu. Il m'a hurlé que j'étais trop nul et que si j'avais eu de meilleures attaques, il aurait attrapé Ecto sans difficulté. Il m'a dit aussi de me trouver un autre dresseur et qu'il ne voulait plus jamais me revoir ! Ce qu'il n'a pas compris, c'est que Ecto ne voulait pas être attrapé ! C'est là, juste après qu'il ait disparu derrière un groupe d'arbres, que j'ai évolué. Je me suis transformé en Bakeli. Ça ne l'a pas fait revenir. Comme je te le disais tout à l'heure, Satoshi-san, tous les Pokémons de cette maison ont vécu la même chose : l'abandon. Les Spectres m'ont accueilli parmi eux. Ils m'ont amené dans cette maison et ils accompagnent des dresseurs jusqu'ici en leur faisant peur. Ensuite, je les questionne sur les raisons qu'ils ont de nous abandonner. Peut-être qu'un jour, j'aurais la chance de revoir Akira-san. C'est le nom de mon dresseur ... Pour ça, j'ai appris à parler votre langue. »

Dès qu'il s'est assis, tous les Pokémons sont sortis de la pièce. Seul un Feuforêve nous observe. Pendant que Bakee me parle de lui, je regarde ses pattes avant sans comprendre. Même si elles ressemblent à des moignons, je commence à m'y habituer. Et je commence même à les aimer. Je n'avais jamais entendu parler d'un Évoli comme lui, qui évolue quand on le laisse tomber après un combat. Soudain, mon sang se fige en entendant le nom de son dresseur. 'Akira' ! Non, ce n'est pas possible ! Le seul Akira que je connaisse, c'est le fils du directeur ... et c'est mon bourreau. Sa famille est si riche qu'acheter un nouveau Pokémon de compagnie ne doit pas être un problème pour lui. Et il affirme que c'est normal d'abandonner un Pokémon qui n'est pas assez puissant. Je sais bien qu'Akira est un prénom courant mais la coïncidence est effroyable. Il faut que j'en apprenne plus.

- « Euh, ... Bakee ? Ton dresseur, je veux dire, cet Akira-san, ... Est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur lui ? À quoi il ressemble, par exemple ... ? »

- « Akira-san ... ? Oui, si tu veux. Il est un peu plus âgé que toi. Il marchait à peine quand je suis arrivé dans leur famille. Sa mère s'appelle Miyamoto-san et c'est une très bonne cuisinière. Son père, Okura-san, travaille avec des enfants ! Akira-san a les cheveux noirs et il louche d'un œil. »

- « Oh, le con !! » - L'injure m'a échappé sans que je puisse l'en empêcher. Bakee me regarde de travers. - « Excuse-moi, Bakee ! Mais ton dresseur, je crois que je le connais ! Ça fait trois ans que je vis à l'Orphelinat que Okura-san dirige. Akira-san a commencé à venir nous embêter il y a environ un an ! Son excuse, c'était de dire que des bandits lui avaient volé son Évoli ! »

- « Volé !! Il sait bien qu'il m'a abandonné ici, pourtant ! Si il a dit ça, c'est qu'il m'a vraiment abandonné définitivement ! »

Une lueur de colère éclaire maintenant le regard de Bakee. Il se redresse et m'invite à le suivre. Il m'amène à une chambre et me dit de me reposer le temps qu'il s'organise. Malgré mon envie de le questionner, j'obéis immédiatement. Je m'allonge sur le lit et je m'endors rapidement.

½ heure avant le lever du jour ...
Une langue humide et chaude me lèche la main. J'ouvre les yeux et, à la lueur des bougies qui flottent devant moi, je vois Bakee et Ai-san. Ils me regardent et Ai-san me dit :

- « Allez, debout, mon garçon ! Dehors, il y a un Rapasdepic qui n'attend que toi pour s'envoler ! »

Bakee ajoute ensuite :

- « Et si tu veux bien, je souhaite venir avec toi et devenir ton Pokémon de Compagnie. Akira-san va regretter d'être aussi méchant avec les Pokémons et les enfants plus jeunes que lui ! »

J'ai l'impression que Bakee me sourit en me disant çà.

- « Tu veux venir à l'orphelinat avec moi ? Génial !! »

Je saute au pied du lit et sors en courant de la maison. Les Pokémons Spectres ont l'air triste mais, au moment où le Rapasdepic décolle, Bakee et moi leur promettons de revenir les voir de temps en temps.


THE END.

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