Fanfic 2009
Participation de rom1470

Hé non ! Racaillou ! Vous n'aviez pas le droit de précipiter mon Pokémon dans l'eau ! hurlait un petit garçon.
- Tu as voulu combattre sur la plage, l'océan comme le sable, c'est toujours la plage !
Le petit garçon rappela son Pokémon en brandissant une Sombre Ball. Le rayon sauva un Racaillou étouffant dans les flots.
- On se retrouvera Maurice ! Et tu auras moins de chance en combat ! Le petit garçon rangea sa Ball dans une poche de son large bermuda.
- Aquali, reviens ! Le rayon bleu de la Scuba Ball aspira un Aquali fier et souriant d'avoir vaincu un Racaillou très robuste.
- Tu t'es bien battu mon ami ! murmura Maurice à la Scuba Ball, avant de la raccrocher à sa ceinture.
- Mes amis, que la fête reprenne !
Les badauds qui regardaient le combat se dissipèrent, Maurice et ses amis retournèrent en direction du bungalow, l'incident était clos. La fête reprit de plus belle. C'est alors, à l'instant où Maurice ouvrait la porte du bungalow, qu'une lueur terriblement brillante se mit à envahir le ciel, et à éblouir les fêtards.

- Mais qu'est ce qui se passe ? dit Maurice affolé.
Il était onze heures du soir et pourtant le soleil était au zénith et déversait un flot de lumière et de chaleur sur tout le petit village côtier.
- Rentre Maurice, fit l'un des fêtards au jeune homme, il se passe un truc pas net.
- Justement, je dois aller voir ce qu'il y a.
- Non viens à l'…
Le garçon n'eut pas le temps de finir sa phrase car Maurice était déjà en train de libérer son Rapasdepic de sa Pokéball.
Il enfourcha l'oiseau et s'envola au dessus des vagues.
Du ciel il pouvait voir tous les alentours. Tous les gens étaient sortis de leur maison, réveillés par l'intense lumière de ce soleil de onze heures.
Soudain le cri d'un Pokémon se fit entendre.
- Papi… lu… papilusion…
Le cri était lointain et plutôt faible.
-Oh non pas encore c'est pas possible, dit-il en regardant de tous les côtés, ça ne peut pas recommencer.
Le jeune garçon cherchait désespérément la source de ce bruit, tous semblait très étrange autours de lui.
Soudain une étrange brume engloba tout le village.
Maurice n'eut pas le temps de descendre vers le village car la brume l'engloba à son tour.
Le Rapasdepic commençait à fermer les yeux, il essaya de garder la même cadence pour ses ailes mais elles devenaient lourdes.
Maurice ferma les yeux et s'endormis, lui évitant de voir le chute vertigineuse qu'il faisait lui et son Pokémon.
Il se réveilla un peu vaseux, et ouvrit lentement les yeux.
- Et bien on peut dire que vous avez de la chance, lança une voix rauque.
Maurice se leva et vit un vieil homme au fond d'une pièce totalement inconnue. Elle ressemblait à un cabanon de pêcheur avec tout le matériel de l'emploi.
- Où suis-je ? demanda le garçon après avoir retrouvé ses esprits.
- Vous êtes chez moi, dit le vieillard en s'approchant.
- Je suis arrivé ici comment ?
- Et bien, je rentrais de la pêche sur mon petit bateau quand j'ai entendu quelque chose tomber dessus. Je suis sorti et je vous ai vu, vous et votre Pokémon, dans ma cargaison de Remoraids…
- Où est-il ? dit Maurice en se jetant sue le vieux pêcheur. Où et mon Pokémon ?
- Ne vous inquiétez pas, il va bien ! Il est dehors.
Le jeune bouscula le vieil homme et couru à l'extérieur.
Le majestueux Pokémon se tenait sur un grand bac où il essayait d'attraper les malheureux poissons qui tournaient en rond.
- Rapasdepic, cria Maurice.
Quand il entendit cet appel, l'oiseau vint se poser devant son maitre qui le serra dans ses bras.
- Je suis désolé, dit-il en rappelant le Rapasdepic dans sa Pokéball.
Il regarda autour de lui et entendit le vieillard sortir.
- Je ne connais pas cet endroit, sommes nous loin de Côteret, mon village ?
- Non, nous sommes qu'à deux kilomètres environ.
- Vous pourriez m'indiquer le chemin que j'y retourne ?
- Bien sûr ! Et bien c'est par là, dit le vieil homme en indiquant la partie de la plage à gauche du cabanon.
Maurice partit en courant sans prendre la peine de dire au revoir au pêcheur.
Il courut très vite et arriva rapidement au village.
La première personne qu'il croisa fut le petit garçon qu'il avait combattu peu de temps avant.
- Martin ! As-tu vu ce qu'il s'est passé tout à l'heure.
- Oui, il y a eu les Papilusions qui sont venus avec leur poudre dodo.
- Ca j'ai vu, mais avant, le soleil ?
-J'ai compris ce qu'il s'est passé, dit-il en rougissant, il y avait deux Alakazam qui se battaient et au moment où d'eux à lancé un choc mental, le soleil m'est apparu, alors le deuxième à répliqué. Je pense Que c'est la cause de cette confusion.
- C'est pas vraiment ce que je demandais, petit, mais ça répond quand même à ma question. Allez salut et à la prochaine.
Maurice rassuré d'entendre cela s'en retourna à son bungalow.
- Maurice ! Maurice ! criait l'un des amis du garçon en courant vers lui.
- Quoi ?
- Il se passe un truc étrange, je suis allé à la ville tout à l'heur et… Suis moi c'est trop dur à expliquer.
Le jeune homme sortit son Rapasdepic, monta dessus et s'envola en direction de la ville. Son ami quant à lui monta sur sa bécane qui était posée contre le bungalow et démarra.
Le motard allait beaucoup plus vite.
Au bout d'une dizaine de kilomètres, Maurice vit son ami s'arrêter et lui faire signe d'en faire autant, mais il ne compris pas et s'écrasa. Non pas au sol, mais sur un mur coloré de manière à ressembler au ciel.
L'oiseau, sonné par le choc, vacilla sur le côté mais repris vite ses esprits.
- Il faut longer ce mur, cria le motard à son ami volant.
Il ne répondit pas mais s'exécuta.
Il garda le mur sous la main et ce sur plusieurs kilomètres. Ce mur entourait le village mais se situait à une dizaine de kilomètre de ce dernier. Et il semblait aussi entourer la mer.
Maurice alla retrouver son ami face à son bungalow où ils entrèrent pour déclarer la nouvelle aux autres garçons.
- Mesdames et Messieurs ! fit une voix forte et rauque à l'extérieur. J'ai le plaisir de vous présenter mon projet.
Maurice sortit, ainsi que tous ses amis.
Un énorme écran pendait dans le ciel et montrait le visage du vieux pêcheur qui continua.
- Voila déjà seize ans que mon projet à lieu. Si les personnes avec la meilleure mémoire s'en souviennent, c'est il y a seize ans que les premier Papilusions sont apparus pour faire leur parade nuptiale au dessus du village, déversant ainsi de la poudre dodo partout, endormant ainsi tous les habitants de ce petit village. Moi je me tenais à côté du village avec mes cages, attendant que mes petits Papilusions aient ainsi fait leur accouplement.
Voyez vous, pendant vous vous dormiez, je m'introduisais chez vous pour photographier les moindres détails de l'intérieur de vos maisons, pour ainsi les reproduire et les placer dans cette boite géante où vous vous trouvez, et cette réplique du village et parfaite car je veux vous garder avec moi pour la vie dans cette boite souterraine, et oui elle se situe à des kilomètres sous terre. L'éclairage est bien sûr artificiel mais mon idiot de technicien s'est endormis sur le bouton faisant ainsi venir le soleil, il m'était donc nécessaire de vous distraire avec mes hauts parleurs ainsi qu'avec la fumée soporifique, mon fils m'a d'ailleurs aidé en vous mentant sur la présence du soleil, quelle bande d'idiots, croire que des Alakazams vivent ici…
Le vieillard se mit à ricaner, tellement fort qu'il faillit s'étouffer.
Tous le village regardait.
- Il y a donc seize ans j'ai inventé cette invasion de Papilusions pour qu'un jour, ceux-ci arrivent alors que vous vous ne les attendiez pas, vous endormant tous, j'ai ainsi pu vous ramasser et vous mener dans mon trou aménagé. Cela fait déjà trois semaines que vous êtes ici et cela aurait pu durer plus longtemps si des petits curieux n'avaient pas découvert la façade du mur et surtout si mon imbécile de technicien ne s'était pas endormi. Voilà vous savez la vérité sur l'endroit où vous vivrez votre vie entière.
Le vieillard explosa de rie et l'écran disparut.
- Ah non ! Ca ne se passera pas comme ça ! Aquali, Rapasdepic go! Aquali attaques Hydrocanon, Rapasdepic attaques Ultralaser!
Les deux Pokémons se retournèrent vers leur dresseur et lancèrent leur attaque.
…
…
…
Maurice se tenait assis sur son lit, coulant de sueur.
- Waouh ! Quel cauchemar.