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Le vent de l'espoir


Le professeur Pinssa rangea ses affaires. Il ne devait prendre que le nécessaire pour partir. Dans ses affaires il y avait des vêtements pour le grand froid, doudoune, après ski, gants ; il y avait aussi des boites de conserves, du nécessaire pour le feu, une corde, du papier et quelques stylos pour prendre quelques notes durant son expédition. Le professeur Pinssa sembla satisfait de sa valise, la boucla et sortit de chez lui. Le professeur était un homme grand, un peu bedonnant, avec des traits marqués et burinés, quelques cernes autour des yeux qui laissaient indiquer quelques nuits blanches ; il avait aussi une belle moustache blanche proéminente, qui s'accordait avec la couleur grisâtre de ses cheveux. Le professeur possédait la cinquantaine bien pesée, mais malgré son age, il était doté d'une vivacité d'esprit à toute épreuve. De primes abords, il paraissait bourru et peu loquace a cause de son air sérieux, mais quand on le connaissait, on découvrait un homme bon, sensible, agréable et très intelligent.
Le professeur ferma la porte de chez lui à clé. Sa valise en main, il se dirigea vers son laboratoire qui se situait juste en face. Quand il ouvrit la porte, il trouva ses deux assistants qui l'attendaient:
« -Tout est prêt pour votre départ professeur, s'exprima le plus jeune des deux assistants.
-Ne prenez pas de risques inconsidérés professeur, conseilla l'autre assistant, plus vieux et nettement plus nerveux.
-Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, et puis je n'y vais pas seul, Rapido sera avec moi.
Rapido était le Vigoroth du professeur, il l'avait élevé depuis qu'il était un bébé Parecool.
-Oh mais professeur, on ne doute pas de Rapido, ni même de vos capacités. Mais tout de même, ne forcez pas trop, vous n'avez plus la vigueur de vos jeunes années, le taquina le second assistant.
-Ne t'inquiète pas Marc, ce n'est pas comme si je n'avais l'habitude, j'ai fais des choses plus périlleuses qu'une simple étude, et puis, même si je n'ai plus mes vingts ans comme tu dis, je suis malgré tout bien conservé, pas vrai ? Dit-il dans un sourire.
-Hahaha ! S'esclaffa Marc. Oui vous avez bien raison ! Je me fais du soucis pour rien.
-Bien, je vais y aller. Le professeur se tourna vers le plus jeune des deux assistants. Paul, tu pourras récupérer mon courrier pour me l'envoyer au Centre Pokémon de Frimapic s'il te plait ? Comme sa je serai au courant de ce qu'il se passe ici.
-Très bien, je le ferai, mais je vous demande une chose en retour.
-Quoi donc ? Dit le professeur avec un air surpris.
-Ne prenez pas froid, dit Paul, espiègle. »
Sur ces recommandations chaleureuses, le professeur Pinssa prit congé de ses assistants et regagna sa voiture pour aller au port de Joliberge. Le bateau pour Frimapic partait de là-bas, et il n'y en avait qu'un toute les semaines, pas question de le manquer!
Heureusement que la route n'était pas longue entre Joliberge et Féli-cité.
Le professeur arriva à l'heure et eu son bateau. Le voyage ne durait que quelques heures et le professeur fut a Frimapic vers 19h.
Comme il était presque l'heure de diner, le le professeur se dirigea vers le Centre Pokémon. Sur le chemin, il se se rendit compte de la dureté du froid. Frimapic était la ville la plus au nord de Sinnoh et, même en été, il y faisait froid. En cette saison hivernale, il neigeait continuellement, si bien que le sol était recouvert d'une épaisse couche de neige et transforma la route vers le Centre Pokémon en véritable parcours du combattant.
La température constamment basse a Frimapic, rendait propice la vie des Pokémons glace.
Jusque dans la ville, les Pokémons et les humains cohabitaient en paix. Aux aurores, les Stalgamins montraient leur frimousses et, quand le soir tombait, on pouvait apercevoir quelques Farfurets. Cette coexistence pacifique faisait de Frimapic une ville ou la vie était agréable.
Mais le professeur n'était pas venu a Frimapic pour ces raisons.
Quand le professeur entra dans le Centre Pokémon, il entendit à la télévision une voix féminine « Lundi 4 Janvier, il est 19h30 à Frimapic, la température est actuellement de -4°C, il neige abondamment et nous attendons de la neige pour demain. Voilà c'est tout pour aujourd'hui, bonne appétit a tous ! »
Le professeur s'avança vers le comptoir de l'infirmière Joëlle:
« - Bonjour infirmière Joëlle, la salua t-il, cela faisait longtemps n'est ce pas ?
-Oh! S'écria Joëlle, Professeur Pinssa, quelle joie de vous revoir après tant d'années ! Nous vous attendions, j'ai fais préparer votre chambre, comme vous me l'aviez demandé. Vous avez fais bon voyage ?
-Très bon merci. Le professeur laissa échapper un soupir de soulagement. Et bien, je constate que peu de choses ont changé depuis la dernière fois. Bon, je pense qu'il est plus sage de ne partir a l'aventure que demain, cela me permettra de finir mes préparatifs.
-Professeur, puis-je vous poser une question? L'interrogea Joëlle.
-Bien sur, posez toutes les questions que vous voulez.
-Et bien..., hésita Joëlle, je me demandais , quelles sont les raisons de votre venu à Frimapic? Je sais que vous venez pour mener une étude, mais est ce que je pourrais avoir quelques précisons?
-Bien sur, bien sur ! Répondit le professeur avec un sourire. Mais avant nous devrions aller manger, je commence à avoir faim. » Sur cette déclaration, un gargouillis gargantuesque retentit, le professeur rougis et l'infirmière éclata de rire.
Après un repas copieux, le professeur expliqua à l'infirmière qu'il venais mener une étude sur les Pokémons de la région et ceux du Mont Couronné en hiver. Il aurait pu aller étudier les effets de l'hiver sur les Pokémons du Parc Safari, mais il préférais étudier les Pokémons des régions aux climats déjà froids d'ordinaire. Et puis, Frimapic était la ville ou il avait fais ses débuts en tant que professeur, il connaissait la région et n'aurais aucun mal à mener cette études, importante pour la suite de ses recherches .
Après avoir discuter avec l'infirmière, le professeur partit se reposer.
Il faisait déjà nuit et la neige se remit a tomber. Le professeur décida de faire sortir Rapido de sa Poké Ball. Le Vigoroth qui en sortit était un Pokémon puissant, qui avait une taille plus grande que la moyenne, il mesurait 1m60 et, chose étonnante, il était très calme. Son tempérament doux avait séduit le professeur et avait alors décidé de le garder. Une de ses particularitées était sa tache noire en forme de Poké Ball sous l'œil.
« -Aaaah, soupira le professeur, mon vieil ami. Demain nous partirons marcher dans les étendues enneigé de la route qui mène au mont couronné, nous profiterons de cet endroit pour respirer le bon air pur et frais, mais en attendant, allons nous coucher, demain une rude journée nous attend.
-Vigoooo ! »Répondit Rapido, enjoué.
Un bol d'air frais, pas de doute ils allaient en prendre un bon...
Le lendemain matin, le professeur et Rapido prirent la route sous les recommandations de l'infirmière Joëlle.
« -Couvrez vous bien ! Et surtout faites attention aux tempêtes de neige, en cette saison elles sont fréquentes. Si vous êtes coincé, envoyez un message de quelque manières que ce soit.
N'hésitez pas à demander à un Pokémon sauvage de vous aider, ils sont farouches mais de temps en temps, ils viennent me voir pour avoir à manger ou bien avoir quelques soins, ils me connaissent.
-Ne vous en faites pas pour moi, la rassura le professeur, tout ira bien. »
Sur ce, le professeur pris la route et quitta Frimapic pour satisfaire sa quête de connaissances.
Sur la route,le professeur ne marchait pas vite pour prendre le temps d'observer les Pokémons qui la bordaient. Des Stalgamins jouaient dans la neige fraiche. Quand ils aperçurent le professeur, ils se cachèrent dans la neige? Le professeur esquissa un sourire devant ce spectacle.
Dans les arbres proche de la route, il aperçu un Farfuret qui le guettais. Le professeur fis semblant de ne pas le remarquer pour ne pas l'effaroucher. Plus loin, après deux heures de marches dans la neige à contempler le paysage et les nombreux Stalgamins qui jouaient, le professeur aperçut un groupe de Pokémon qu'il n'avait pas encore croisé mais qu'il recherchait.
C'était un groupe des différentes évolutions de Marcacrin. Il y avait des Marcacrins qui étaient au milieu des Cochignons, et autour d'eux, des Mammochons montaient la garde.
Le professeur sortit un carnet de son sac et nota la disposition de chacun des membres du groupe. Il constata que les Marcacrins étaient au milieu pour que les Cochignons puissent les protéger en cas de danger et les Mammochons servaient a dissuader les éventuels agresseurs qui pourraient menacer le groupe. Le professeur se réjouis de cet instinct protecteur, c'était une des raisons qui l'avait pousser à venir étudier les Pokémons du nord. Les Pokémons de cette région agissaient par instinct de survie et faisaient preuve d'un esprit de groupe que l'on ne trouvait pas chez les Pokémons des autres régions plus chaudes.
Le groupe cherchait apparemment de la nourriture sur le sol enneigé et gelé.
Le professeur décida de les contourner pour mieux les observer et pour ne pas les effrayer.
Il remarqua qu'il grattaient la terre, à la recherche de quelques graines et autres racines comestibles.
Puis le groupe se mit en marche vers un arbuste plus loin. Le professeur se rapprocha pour vois ce qui les attiraient sous cet arbre. C'était un arbre à baies Babiri. Ces baies ne poussaient que dans les régions froides et certains Cochignons les transportaient jusqu'à leur tanière pour nourrir les Marcacrins encore trop jeunes pour sortir chercher leur nourriture dans le froid de l'hiver septentrional.
Soudain, le groupe leva les yeux au ciel et se mit a s'agiter. Le professeur resta abasourdi.
Qu'est ce qui pouvait bien effrayer ce troupeau, pourtant nombreux et organisé, à ce point ?
Le professeur leva les yeux au ciel en quête de réponses. Il ne vit rien que des nuages
blancs ; puis, un flocon de neige vint se poser sur ses joues ronde, puis un autre et encore un, et il se mit à neiger. Rapido semblait s'agiter, lui d'habitude si calme, semblait anxieux.
Le professeur compris qu'un danger les guettait et c'est alors qu'il compris. Le vent s'était levé et il neigeait de plus en plus. Une tempête de neige se levait.
Le professeur ne paniqua pas, il était prévenu. D'abord il demanda à Rapido de revenir dans sa Ball. Rapido ne semblait pas d'accord de laisser le professeur sans Pokémon pour le protéger, mais il entra quand même dans sa Ball.
Les tempêtes étaient dangereuses, et le professeur le savait. Il fallait trouver un abri et vite!
Il courut , aussi vite que son age lui permit, vers la foret. Il savait qu'en coupant par là, il serait a l'abri du vent et il pourrait trouver un endroit plus abrité. Cette foret il la connaissait. Durant ses premières années d'étude, il avait eu l'occasion de visiter et d'étudier les forets aux alentours de Frimapic. Il savait aussi qu'il était proche du Mont Couronné et que, là bas, il y trouverait des crevasses et des grottes pour s'y abriter.
Mais la tempête avait redoublé de violence, et rendait impossible la progression. Les branches des arbres se cabraient sous le vent et la neige tombait de plus en plus, si bien qu'il était impossible de voir à plus de deux mètres.
C'est alors qu'un arbre, sous la force du vent, craqua et se mit à tomber, juste là ou se trouvait le professeur ! Le professeur ne pouvais empêcher cet arbre de lui tomber dessus et ferma les yeux en priant qu'un miracle vienne le sauver. Brutalement, une force titanesque le souleva et le propulsa au sol. C'était Rapido qui, sentant son maitre en danger, était sortit de sa Poké Ball pour le tirer de ce mauvais pas. L'arbre s'abattit au sol dans un vacarme que la tempête étouffait. Le professeur était sous le choc.
« - Tu.. tu m'as sauver, bégaya t-il, j..je suis vivant et c'est grâce à toi! Merci mon ami. »
Le Vigoroth sembla soulagé et sourit à son dresseur et ami.
Rapido aida le professeur à se relever. Le drame avait été évité, à présent il s'agissait de ne pas mourir de froid. Soudain, Rapido dressa ses oreilles.
« -Qu'y a t-il? », s'enquit le professeur, inquiet qu'un nouveau danger puisse les guetter.
Rapido se tourna vers lui avec une mine résolut. Il se mit a courir à travers les bois. Le professeur, qui ne comprenait pas cet acte, décida de le suivre. Quand il rejoint Vigoroth, il le trouva près d'un arbre qui , apparemment, était tombé à cause de la tempête qui ne cessait de hurler. Vigoroth s'agitait devant cet arbre mort, et montrait au professeur, un trou a moitié bloqué par le sol. C'est alors que le professeur compris quand il entendit des faibles hululements. C'était un Noarfang qui, trop gros pour passer par le trou, était coincé dans le tronc d'arbre. Le professeur ne pouvait pas laisser un Pokémon a son triste sort. Il croisa le regard de son Vigoroth et là, il compris que son Pokémon voulais aider ce Noarfang.
« -Très bien, acquiesçât le professeur, Rapido, c'est une mission pour toi, attaque Force! »
Rapido empoigna l'arbre et le souleva comme si cela avait été une plume. Le Noarfang s'extirpa du trou et posa un regard remplit de gratitude sur le Pokémon et son dresseur, après quoi il poussa un hululement. Vigoroth compris le Noarfang et fis signe au professeur de le suivre. Le professeur n'hésita pas longtemps et suivit l'initiative de son Pokémon.
Malgré la tempête le Noarfang arrivait à se repérer grâce a son ouïe fine, quant à Rapido, il le suivait grâce a son odorat, très développé chez les Vigoroths. Le professeur les suivi tant bien que mal, car a cause de la tempête, il avait du mal a garder les yeux ouverts.
Quand il entrouvrit les yeux, il lui sembla distinguer une caverne non loin.
Le Noarfang et son Vigoroth entrèrent dans la caverne, le professeur les suivit.
Quand il rentra, quelle ne fut pas sa surprise de voir qu'une dizaine d'espèces de Pokémons s'abritaient dans cette grotte. La caverne était vaste et les Pokémons qui en étaient les plus proche accoururent à l'approche de la tempête. Les Pokémons se regroupaient autour d'eux pour se réchauffer. Face a cela, le professeur se sentit comme un étranger. Vigoroth vint se placer près de lui pour lui tenir chaud. Le professeur regarda tout ces Pokémons frigorifiés et eu une idée.
Il ouvrit son sac, et sortit le nécessaire pour faire du feu et les boites de conserves qu'il avait emporté. Malheureusement, sans bois, il était impossible de faire du feu.
Alors s'opéra un mystère Pokémon des plus étrange ; les Pokémons les plus robustes se levèrent et sortirent de la grotte.
« - Mais? Revenez! », cria le professeur, paniqué a l'idée que d'autres Pokémons se perdent dans le blizzard. Alors qu'il allait s'élancer à pour les arrêter, Rapido s'interposa. Choqué, le professeur ne savait plus ce qu'il lui arrivait, son Pokémon ne lui obéissez pas !
Alors, Vigoroth posa sa patte sur son épaule et plongea un regard rassurant dans les yeux de son ami. Il fit comprendre au professeur qu'il ne fallait pas s'inquiéter pour les Pokémons qui étaient sortis. Le professeur sembla s'apaiser. Ses craintes s'effacèrent quand il vit les Machopeurs, les Ursarings et les Charminas revenir dans la grotte. Ces Pokémon n'étaient pas des types glace, mais le climat particulier de la région les avaient endurci et rendu plus résistant au froid. La surprise fis face au soulagement. Les Pokémons étaient sortis affronter la tempête pour lui ramener du bois pour le feu ! Sans même qu'il eut à leur faire comprendre, les Pokémons avaient compris instinctivement ce qu'il comptait faire et qu'il n'y arriverait pas sans leur aide. Les professeurs qui étudiaient les Pokémons, avaient déjà résolu beaucoup de mystères qui entouraient les Pokémons. Ces Pokémons venaient de lui faire comprendre qu'il en restait encore beaucoup a découvrir.
Le professeur s'empressa d'allumer le feu et de faire cuire les conserves. Après que le repas fut près, il y avait assez de nourriture pour tout les Pokémons de la caverne. Le professeur partagea donc équitablement les vivres dont ils disposaient.
Pendant qu'il mangeait sa part, le professeur médita.
Il pensait à ses assistants qui étaient surement bien au chaud dans le laboratoire de Féli-cité.
Il se rappela alors une anecdote qui lui était arrivé plus jeune.
C'était en hiver, la neige tombait, il avait alors 10 ans. Ce jour la il y avait assez de neige pour faire des bonshommes de neige. Il était donc sortit pour en faire un, mais alors qu'il rassemblé de la neige pour constituer la tête de son bonhomme, il vit un petit Roucool grelottant de froid. Il était probablement tombé de son nid. Le professeur se souvint de sa réaction face a ce petit Pokémon gémissant ; il l'avait apporté chez lui pour le réchauffer devant sa cheminé. Le lendemain, il avait relâché le Roucool, profitant d'une température plus douce.
Ce que le professeur vivait à ce moment, ressemblait à cet épisode de sa jeunesse, sauf que cette fois ci, c'était lui qui était en détresse. Il se dit alors que la différence entre le monde des Pokémons et le sien était immense. Les humains n'avait pas a se battre pour lutter contre le froid en hiver, ils leur suffisaient de bien se couvrir ou bien de rester au chaud durant la période hivernale. Pour les Pokémons, c'était un combat de chaque instant pour ne pas mourir.
Sur ces conclusions, le professeur regarda les Pokémon autour du feu. Ils n'avaient pas l'air triste de vivre ainsi, ils y étaient habitués, si ils vivaient dans un endroit avec un climat aussi hostile en hiver, c'est qu'ils se sentaient suffisamment fort pour y vivre ou bien qu'ils aimaient vivre ici. Ceci conforta le professeur dans sa thèse: les Pokémon n'avaient pas livré tout leur secrets.
Rapido vint se blottir contre son maitre et s'endormit. Le professeur Pinssa le regarda d'un œil paternel. Cette expérience n'avait peut être pas était sans risque, mais le professeur se sentit grandit, comme si le lien invisible qui le reliait à son Pokémon s'était renforcé. Devant le feu chaleureux, le sommeil le gagna petit à petit et il finit par sombrer dans un sommeil profond car il savait qu'il était en sécurité ici, près de son Pokémon.
Le lendemain matin, la tempête s'était arrêté. Le professeur se réveilla aux aurores et il prit la décision de rentrer à Frimapic, il réveilla Rapido et tout les deux quittèrent la grotte, laissant là les Pokémon, encore assoupis, avec lesquels ils avaient partagé une partie d'une aventure extraordinaire.
Après une dizaine de minute de marche, Rapido s'agita et courut devant faisant signe à son ami de le suivre. Croyant qu'un autre danger les menaçait, le professeur suivit son Pokémon en se hâtant. Quand Rapido s'arrêta, le professeur resta sans voix ; face à lui, il y avait une dizaine de Pokémon Ranger, accompagnés par l'infirmière Joëlle et … le Noarfang qu'ils avaient sauvé la veille!
« -PROFESSEUR!!!!, cria Joëlle, dieu merci vous êtes en vie!
Le professeur éclata de rire:
-Si je suis en vie ce n'est pas grâce aux dieux , mais aux valeureux Pokémon de la région et a mon fidèle Rapido, mais expliquez moi plutôt comment vous nous avez trouvé si vite? Même si j'ai une petite idée...
-C'est ce Noarfang qui, très tôt ce matin, voletait a tire d'aile devant ma fenêtre en hululant, comme je vous avait demandé d'utiliser un Pokémon sauvage pour me prévenir s'il vous arrivait quoi que ce soit, j'ai pensé que vous l'aviez envoyé pour demander de l'aide, j'ai alors fais appel à une équipe de Pokémon Ranger pour vous rechercher.
-Je vous remercie, mais ce n'est pas moi qui ai envoyé ce Noarfang, il est venue vous voir de son propre chef. »
L'infirmière esquissa une mine surprise et le professeur trouva cette mimique assez drôle, il pouffa devant l'infirmière, décontenancée:
« - Je vous expliquerais tout une fois arrivé au centre Pokémon, dit le professeur, mon étude n'a pas été de tout repos, mais les résultats et les conclusions que j'en ai tiré dépasse toutes mes espérances. »
Sur ce, ils prirent la route du retour.
Après qu'ils furent rentrés au Centre Pokémon et que le professeur eut raconté tout ses déboires de la veille à l'infirmière, il décida de passer le reste de la semaine au Centre Pokémon en attendant le prochain bateau pour Joliberge.
Durant toute la semaine, le professeur resta dans sa chambre pour rédiger son étude.
Le jour de son départ, après avoir remercier l'infirmière de tout ces soin et avoir préparé ses valises, il glissa un petit bout de papier dans la blouse de l'infirmière.
Quand il fut partit, l'infirmière déplia le petit papier sur lequel il était écrit ces quelques mots:
« je vous ai laissé une copie de mon étude sur le bureau de ma chambre au Centre Pokémon. »
L'infirmière s'empressa d'aller lire le rapport du professeur. Quand elle le découvrit elle fut d'abord étonné de la petitesse du rapport puis, quand elle eu achevé sa lecture, elle sembla satisfaite et murmura pour elle même: « C'est bien. ». L'infirmière reposa le rapport sur le bureau et sortit du bureau.
Sur le papier, il n'y avait pas grand chose, juste ces mots:
« Les Pokémons du nord sont les Pokémons les plus courageux et les plus tenace que j'ai eu l'occasion d'étudier. J'étais venu pour faire une étude sur les Pokémons, au final, je n'ai pas fait, à proprement parlé, une étude, j'ai plutôt fais une découverte. Les Pokémons et les humains vivent dans le même monde, pourtant, la différence qu'il existe entre les deux espèces, est immense. Cette distance, en une nuit, je l'ai vu de l'œil des Pokémons. Si les humains et les Pokémons vivent en symbiose, il reste encore beaucoup de mystère à résoudre pour affranchir les barrières qui sépare les deux mondes. Les Pokémons et les humains sont liés, j'ai pu constater que sans les Pokémons, les humains sont impuissants, mais que les Pokémons avaient aussi besoin des humains. L'entraide entre les deux espèces me semble aujourd'hui un sujet d'étude bien plus passionnant et plus complexe que tout les sujet sur lesquels j'ai travaillé. Je reviendrai travailler sur les Pokémons du nord qui m'ont fais comprendre que l'entraide et les liens qui existent entre les humains et les Pokémons était primordiale. »
La fenêtre de la chambre était ouverte et un coup de vent emporta les papiers qui semblaient danser sous la brise hivernale. Les mots, emportés par le vent, se dispersèrent, pour que tout le monde sache, que le professeur Pinssa portait les Pokémons dans son cœur. FIN
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