Je venais à peine de me réveiller que je me ruais déjà vers la fenêtre pour regarder dehors.
Dehors, il y avait de la neige partout, et la couche épaisse ressemblait à des nuages. Avec ce ciel bleu, on se serait cru au paradis.
Je quittai la fenêtre pour réveiller mon ami et pour lui dire que dehors il y avait de la neige partout, mais cela ne semblait pas l'enchanter. Il se retourna dans le lit en pestant et en quelques minutes se rendormis.
C'était pour moi la première fois que je voyais autant de neige et je ne pouvais rester à l'intérieur. Mais on m'avait pourtant défendu de sortir tout seul, quelle idiotie, j'ai de quoi me défendre.
Enfreignant cette petite règle je décidai de m'aventurer dehors.
La neige craquait sous mes pieds et le froid me piquait les oreilles, j'aurais du mettre un bonnet.
Le jardin était comme disparut sous le blanc. Je me sentais comme un petit enfant dans ces nuages glacés. Je m'allongeai dedans pour faire un ange de noël.
J'étais né dans un pays chaud et j'y avais vécu jusqu'à ce que je rencontre mon ami, j'avais tout de suite vu que le courant passerait, alors il n'a pas eu de mal a m'approcher et à m'avoir. Cette rencontre je ne la regretterai jamais, il m'a fait découvrir de si belles choses que je n'aurai jamais pu voir là où je vivais.
L'hiver faisait partis de ces choses magnifiques où le temps semble s'être arrêté, glacé par ces petites particules givrées.
Je me relevais pour regarder ma silhouette dans la neige. Cela était vraiment très joli.
J'entendis frapper au carreau, c'était mon compagnon qui me demandait de rentrer immédiatement.
« Je t'ai déjà dit qu'il ne fallait pas que tu sortes à cette heure-ci tout seul, il y a certainement des Pokémons sauvages qui rodent et je ne veux pas que tu te fasses attaquer, si jamais il t'arrivait quelque chose de grave, je ne m'en remettrai pas. »
Je ne savais quoi répondre, j'étais à la fois désolé de lui avoir fait peur et en même temps si content de mon excursion à l'extérieur. Je lui dis un petit « désolé » bref. Il me prit dans ses bras et me confia que ce n'était pas grave.
Il prépara le petit déjeuné avec amour et me servit quelques pancakes.
« Je veux que tu prennes des forces pour braver les froids extérieur, tu n'y es pas habitué et nous avons du travail à faire, il faut déneiger l'allée du garage, déneiger aussi le toit et après nous pourrons décorer la maison pour Noël, je sais que je m'y prends un peu tard car Noël c'est dans deux jours, mais bon les voisins sont habitués. » me dit-il un grand sourire aux lèvres.
J'engloutis mes crêpes et me préparai à sortir. Cette fois j'attrapai un bonnet.
Je suivis mon compagnon jusque dans la remise où se trouvaient deux pelles à neige. Et durant toute la matinée on débarrassa l'allée du garage de toute cette neige. C'était comme si on faisait revenir un peu de réalité dans ce rêve blanc.
Quand le travail fût terminé, on rentra pour préparer le repas.
Alors qu'on mangeait, un bruit métallique se fit entendre à l'extérieur.
Je me ruai à la fenêtre, mon ami en fit de même.
Dehors on aperçu deux Persian qui bravant le froid extérieur et la famine hivernale avaient renversés notre poubelle à la recherche de nourriture. De voir ces pauvres Pokémons me désolais, mais je ne pouvais rien faire car les approcher pourrai les effrayer et ils se mettraient à attaquer. Mon compagnon ouvrit alors la fenêtre et les fit fuir.
Après notre repas, on se mit à nettoyer le toit et les gouttières. Cela fut assez rapide avec un tuyau d'arrosage et de l'eau bouillante.
Quand mon ami eu fini, je courus à l'intérieur pour prendre les décorations. Je n'avais jamais vu ce genre de choses, c'était tellement joli.
On accrocha une guirlande sur la palissade qui longeait la rue et une sur le cerisier nu qui dormait devant la maison. On orna la porte d'entrée d'une jolie guirlande et d'une couronne en sapin.
On retourna dans le jardin derrière la maison et mon compagnon sortit d'autres décorations de la remise. Un petit Cerfrousse, une luge et un bonhomme habillé en rouge qui s'asseyait dedans.
Content d'avoir fini, je retournai à l'intérieur pour me réchauffer.
Quelqu'un frappa à la porte. Mon compagnon alla ouvrir.
C'était un vieil homme d'une soixantaine d'année qui distribuait des sapins. On en prit un et donna un pourboire au vieil homme que les allers et venus entre les maisons avait fatigué.
Epuisé de ma journée, je parti me coucher, laissant le soin à mon compagnon de décorer le sapin.
La nuit fut longue et revigorante. Je sautai de mon couchage en pleine forme.
24 décembre, cette journée s'annonçait merveilleuse.
Mon ami était parti à son travail, me laissant seul à la maison.
N'écoutant que mon plaisir, je courus dehors pour me rouler dans la neige. Mais le ciel semblais moins clément qu'hier et affichait aujourd'hui une couleur grise très triste.
Ce n'est pas bien grave, je ne joue que dans la neige, pas dans le ciel.
Alors que je commençais à m'amuser, une bourrasque de vent glacial me stoppa net, celle-ci fut suivie d'un grognement inquiétant dans mon dos.
Doucement je me retournai et j'aperçus un Grahyenna qui me menaçait des ses énormes dents, il semblait solitaire et très affamé et il devait me prendre pour son futur repas et un Pokémon affamé, seul ou en meute, est toujours dangereux.
Il se trouvait face à moi, on se regardait dans les yeux, il n'osait pas m'attaquer, il me fixait, les dents bien en évidence.
Il fit un pas en avant, je ne bougeais pas, j'aurais voulus rentrer dans la maison mais cela n'aurai servis à rien, à la distance où il se trouvait, même fatigué, il pouvait me rattraper sans problème.
On se regardait, transit de froid, moi à la foi effrayé et menaçant, et lui agressif et affamé.
Soudain il me sauta au visage. J'eu juste le temps de lui décrocher un coup de poing surpuissant qui le fit tomber au sol.
Prenant ma chance, je me refugiai dans la maison. Par la fenêtre du salon, je le vis s'en aller.
Par celle de la cuisine, je le vis retourner vers la forêt.
Le reste de la journée se passa sans encombre mais dans un ennui total à regarder des flocons gros comme des pancakes tomber du ciel.
Le soir venu, mon compagnon arriva. Il alluma pour la première fois les décorations extérieurs. Je le tirai par le bras pour que l'on aille regarder cette pluie de lumières.
La maison était devenue magique, elle brillait comme une étoile.
On rentra dans la maison et je vis le sapin illuminé, tel un arbre du paradis.
Quelqu'un frappa à la porte, mon compagnon s'éclipsa du salon mais revint accompagné d'une jeune femme. J'avais déjà vu cette fille et je la considérais comme une amie.
Mon compagnon sorti de la maison, se dirigea vers la voiture et en sortit des sacs et des boites, il posa les boites en carton sous le sapin et emmena les sacs à la cuisine. Ceux-ci contenaient de la nourriture pour le réveillon.
Le repas, préparés par la jeune femme et mon compagnon, fut un vrai régal, même si j'aurais bien voulus gouter à leur saumon.
Vint le moment où il dit d'aller ouvrir les cadeaux.
Il ouvrit les boîtes et en sortit des petits paquets brillants et colorés. Mon compagnon en offrit un à la jeune femme qui en l'ouvrant lui sauta au cou et l'embrassa sur la bouche.
J'avais toujours trouvé l'amour fascinant.
Mon compagnon s'avança vers moi avec un gros paquet et me dit :
« Joyeux Noël mon Lucario ».