Pokémon GO : Le Pokémon GO Fest Paris

Le Pokémon GO Fest Européen a eu lieu le weekend dernier, et cocorico il s'est tenu à Paris.
Pour la seconde fois depuis 2017 (le premier étant le Safari Zone en 2017), la capitale a accueilli un évènement important, si ce n'est le plus important de l'année. Alors voyons voir ce qu'il en a été.

L'expérience Parc

Le parc sélectionné pour accueillir l'événement a été celui de Sceaux. Du moins, la partie Nord de ce dernier, offrant une large zone de jeu en rectangle pour les joueurs et montrant le château pour dire bienvenue aux dresseurs d'Europe et du monde entier.
Comme à l'accoutumée, le parc se divisait en quatre zones : Trésors Submergés, Champs Nobles, Lieu du Carnaval, Temple Ancien. Ces zones offraient des Pokémon différents, pour compléter le shiny dex pour les uns, juste de la capture pour d'autres. Le jeu offrait donc quatre expériences uniques pour les goûts de chacun, en plus des gameplays individuels et propres à chaque joueur.


Dans le parc se tenait aussi des hubs, une pour le merchandising, une pour les joueurs JcJ, et des tentes pour remporter des goodies. Cette année, il n'y avait pas une hub d'échanges de Pokémon, ni pour les équipes, retirant donc des zones assez importantes pour les joueurs. Bien que celles des équipes aient fusionné. L'absence de la hub d'échanges s'est ressentie, car moins de dresseurs avaient les fameuses pancartes d'échanges dans le parc.


La présentation du parc étant faite, passons à la suite.

Expérience ville : le Grand Paris

Paris était donc au cœur de l'activité, entre ses touristes habituels et des joueurs acharnés pour tous les attraper. En vrai, dire Paris est petit. Nous pouvons largement parler du grand Paris, au vu de la zone jouable de Melun à Mantes-La-Jolie et bien plus au Nord de la capitale. Laissant donc aux joueurs, une zone de jeu réellement grande.
Cependant, il n'en fallait pas plus pour que les joueurs investissent surtout deux zones de la capitale : les Tuileries et le jardin du Luxembourg, laissant les locaux perplexes et plein de questions sur ce qui se passait dans leurs rues. Questions auxquelles bons nombres de joueurs ont été ravis de répondre, pour étancher la curiosité des passants.
Le jardin du Luxembourg a été le lieu des rassemblements des Community Ambassadors Français comme étrangers, des créateurs de contenus notamment d'un certain Brandon Tan qui avait son convoi de plusieurs dizaines, voire d'une centaine, de joueurs. Là où les Tuileries ont été abandonnées, car pour beaucoup c'était une zone blanche en terme de réseaux. L'expérience ville a aussi été de la chasse en bus pour certains (les lignes 20 ;21 ;27 ;29 ;39 ;58 ;62 ;64 ;69 ;80 ;89 et 96), privilégiant la climatisation à la chaleur des rues. Paris avait donc beaucoup à offrir entre tourisme et jeu, que cela soit dans un parc, dans les bus ou simplement dans les rues.

Une communauté qui critique mais se rassemble

Ce Pokémon GO Fest Français n'a pas laissé indifférent. Entre une franche réussite pour certains, un échec cuisant pour d'autres, qu’en est-il vraiment ?

La zone du Parc de Sceaux a été assez controversée, entre sa taille réduite par rapport au domaine, l’agencement des zones et le peu d’activités. C’est sur le point des activités où beaucoup de joueurs sont d’accords, avec comme dit précédemment l’absence d’une zone pour les échanges favorisant les discussions entre les joueurs. Une absence d’autant plus ressentie, que la grande majorité du parc offerte aux joueurs n’avait pas d’ombres. Donnant donc un aspect de cercle hippique aux déplacements, et une foule beaucoup plus compacte que lors des précédents GO Fest. Les zones abritaient des petits décors pour représenter les
biomes, permettant de les différencier à vue d’œil. Néanmoins, pour beaucoup c’était assez pauvre en comparant à Osaka ou Jersey.

En face, la mise à disposition de petits quizs sous les tentes, pour gagner quelques goodies, permettait de se regrouper à l’ombre et se détendre entre deux Raids. L’expérience parc a pour beaucoup eu une coupure, lors de la journée du vendredi avec la sortie obligatoire du domaine à 17h. Pour rappel, cela a été demandé par les autorités locales à Niantic/Scopely au vu des orages. Les joueurs au parc à cet instant ayant en compensation, une journée de rattrapage de 14h à 18h le dimanche 22 juin 2025. De plus, il semblerait qu’à répétition, il y ait une partie des Arènes n’ayant pas de Raids dans le parc, réduisant les possibilités de jeu. Par exemple, lors du samedi matin, seules les Arènes au centre du parc avaient des Raids jusqu’à 11h. Quant au côté merchandising, il y a eu un certain agacement concernant l’absence du stuff de cette année en dehors des précommandes.


La question que nous pouvons nous poser, est avant tout : est-ce qu’un GO Fest en France est-il pertinent ? La réponse est bien plus complexe qu’un simple oui ou non. Pour rappel, si des fouilles à l’entrée du parc ont été faites, si la zone a été bien réduite, qu’il manquait des points de rassemblements, c’est sûrement pour la raison du plan Vigipirate. Ce dernier est toujours actif, limitant donc les possibilités d’organisation d’un tel événement dans le pays.

Pour ce côté, oui le GO Fest peut être vu comme non pertinent. Cependant, si nous regardons l'expérience ville, les joueurs sont bien plus satisfaits. Les Community Ambassadors ont réalisé un excellent travail pour réunir les joueurs au Jardin du Luxembourg, un social le samedi soir réunissant plus de 400 personnes. En somme, si l’expérience parc est pour beaucoup anodine voire à esquiver, celle en ville a été sacralisée et encensée.

Conclusion

En somme, ce Pokémon GO Fest comme d’autres événements divise la communauté. Cependant, les points négatifs de ce dernier n’ont pas tous un dénominateur commun, comme certains souhaitent le faire entendre. Il faudrait pouvoir comparer avec un événement semblable dans des conditions plus optimales pour le parc, sans Vigipirate, pour juger si le faire en France est une idée viable. Les joueurs ont tout de même pu profiter de la ville lumière dans son ensemble, en profitant entre eux, ou en rencontrant d’autres dresseurs.

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[Source : Niantic]

Photographies fournies par l'agence presse Warning-UP France.

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