Journal d'un pseudo-fou de Vivinana

Malgré ce que j'ai dit hier, j'ai décidé de reprendre confiance en moi ! Se noyer dans une dépression comme je l'ai fait ! A quoi bon ? Branette s'est réveillé aujourd'hui. Nous allons pouvoir reprendre notre combat. Je lui ferai confiance désormais ! Il m'a sauvé plusieurs fois maintenant ! Je lui dois au moins le respect pour ça !

Bref, ce matin, encore seule avec Branette, je suis partie en sa compagnie vers la chambre pour chercher un moyen d'ouvrir la porte. Cette petite clé dans ma main... Elle ressemblait à une tête de bouc qui pointait ses cornes vers le ciel. L'autre côté était le bout d'une clé normale. J'ai réessayé de l'ouvrir sans succès. J'ai décidé de réfléchir davantage. Malheureusement, Maxime, le petit gêneur est revenu ! Il s'est mis à me dire des choses...

« -Tu es revenue... Quelle tête de mule tu es !
-Maxime, je te prierai de la fermer ! Je suis occupée si ça ne te dérange pas !
-Tu n'y arriveras jamais !AHAHAH !
-Hum...
-Je suis le seul à savoir comment l'ouvrir, tu ne le pourras donc pas !
-C'est ce qu'on verra !
-Hum... Sans indications, tu n'y arriveras jamais, petite sotte !
-Je n'ai pas besoin de toi pour réussir ! J'y arriverai seule !
-Et en plus t'es énervante ! T'es plus une mule mais un bouc !
-Bouc ?!
-Oui, un bouc !
-Comme sur la clé ! Et comme les cornes sont en pointes, on pourrait croire qu'en réalité ! La clé est à l'envers !
-Quoi ?! Qu'as-tu dis ?
-La clé ne s'ouvre pas du sens d'une clé normale ! Mais du sens inverse ! Le sens où se trouve la tête du bouc !
-...
-Je crois que j'ai raison !
-Grrrrr....
-Bon, testons un peu cela. »

Avant que je puisse tester ma théorie, Branette m'a arrêté dans mon élan. Puis, il m'a demandé : « Es-tu prête ? Ce sera difficile et on aura qu'une seule chance ! ». Je lui ai répondu que tout irait bien et que je récupèrerais mon frère ! Malheureusement, il n'a pas semblé convaincu... Il a juste fait son habituel sourire et a dit : « Très bien, mais... Avant, j'aimerais t'avouer quelque chose... Tu as encore le journal de ton père ? ». J'ai fait un oui de la tête. Branette a continué : « Tu as surement remarqué qu'il manquait des articles ? Eh bien, je sais ce qu'ils sont devenus ! Ton père les a déchiré de son carnet... Et actuellement, je les ai en ma possession. Je ne sais pas pourquoi ? Mais je les ai emmenés... ». J'ai été complètement estomaquée. Il a surement caché ceci parce que ces papiers lui causeraient du tort ! Il me veut de son côté, j'ai l'impression...

Ces mots que j'ai écrits ont été rédigés juste avant que je parte vers l'armoire... Je ne sais pas si je m'en sortirais vivante... Mais je suis confiante ! Donc, voilà, je dis ADIEU ! Au cas où je ne m'en sortirais pas... J'espère sincèrement que je réussirai ! Même si le doute plane autour de ma tête...

Adeline Forsaken, 6 décembre 2012.