[Défi] Concours "amateurs" de fics!

[SIHDIFYG]

Suite à une légère complication je demande de repousser le délai d'envoi des textes à demain minuit ; est-ce possible, juges
Ou et bien dans le cas d'impossibilité j'annonce le retrait de ma candidature pour ce concours, merci de votre compréhension

[MollyGrue]

et Molly gagne par forfait

[Wreyzax]

en fait, c'est mon thème que vous aimez pas

[Drayker]

Ouais nan mais là c'est bon, y'a que Molly qui a pas oublié

[SIHDIFYG]

Bon et bien Bravo à MollyGrue

[groudonvert]

Je dis triple 0 pour Molly Grue comme ça tout le monde est à égalité

Ne vous en faites pas, je déconne XD

Edit : Molly Grue n'a pas gagné (enfin pas encore), j'ai reçu la participation de Domino

[MollyGrue]

ça va être un match serré O_O

[Auraman]

Je participerai le jour où on pourra faire en binôme ! Et VLCMédia sera mon coéquipier !

[Absolom]

Je pense participer à la suivante, je dois améliorer mon écriture pour le concours central.

[MollyGrue]

et finalement, ça donne quoi ?

[groudonvert]

Pour moi, il va falloir attendre vendredi :/

[Wreyzax]

Moi, je pouvais plus utiliser mon Navigateur normalement durant ces derniers jours.

Je lis demain si tout va bien

[Drayker]

Bon, comme MaChesté n'a pas l'air décidé à nous envoyer son écrit (pourtant, t'avais demandé un jour, t'as eu presque une semaine ), je poste les deux seuls concurrents: MollyGrue et Domino.

Participation de MollyGrue

Spoiler :

Le dos noir et le ventre jaune, je suis le typhlosion, le redoutable crache-feu. De mes entrailles bouillonnantes jaillissent des flammes dignes de l'enfer. Mes pattes ont beau être courtes, elles me portent à grande vitesse où que je souhaite aller. Je suis le puissant, le terrible, je suis l'indicible typhlosion !
Le dos noir et le ventre jaune, je suis malade. Je le sais aux choses croquantes que mon dresseur glisse dans des morceaux de saucisse pour me les donner à manger. Je fais comme si je ne remarquais rien, même si les choses croquantes ont mauvais goût. Je ne sais pas si ça a un rapport avec les ombres qui me poursuivent, ces ombres terribles qui me poursuivent.

« Danny, ça va ? »
Feuilles vertes et fleurs colorées, c'est Rosie la roselia. Elle s'inquiète pour moi. C'est mon amie, Rosie.
« Les ombres, les ombres sont là... »
Feuilles vertes et fleurs colorées, je sais qu'elle ne me croit pas vraiment, mais elle essaye de s'intéresser quand même. Les ombres sont dangereuses, elle doit se protéger.
L'ombre se rapproche !

Dos noir et ventre jaune, je bondis pour l'esquiver. Haletant, derrière le canapé, je me prends les pieds dans le tapis, mes horribles, courtes pattes qui autrefois étaient si rapides.
« Danny ! »
Feuilles vertes et fleurs colorées, Rosie se précipite vers moi, pour me relever, malgré sa petite taille.
« Je vais demander aux pokémons sauvages du dehors, ils savent peut-être quelle est cette ombre qui te poursuit ! »

Feuilles vertes et fleurs colorées, elle est gentille, Rosie. Elle s'occupe de moi.
Dos noir et ventre jaune, je suis un typhlosion poursuivit par une ombre.



Dos noir et ventre jaune, l'ombre est de retour. Elle n'était qu'une tache sur ma vision, maintenant c'est un voile qui pend constamment au-dessus de mon œil droit.
« Danny, ça ne va pas ? Tu marches tout bizarrement... »
Feuilles vertes et fleurs colorées, la roselia pirouette autour de moi. Elle me donne mal à la tête quand elle remue comme ça. Elle bondit devant, elle bondit à gauche, elle bondit à...
« Non, pas là ! »

Dos noir et ventre jaune, je suis encore vif et leste. L'ombre ne m'a pas encore dévoré. D'un coup de patte, j'écarte brutalement la roselia de la droite, du manteau d'ombre dans lequel elle se précipitait.
« Tu es folle ! » rugis-je de toutes mes forces.
« Mais c'est toi qui es fou ! Tu m'as fait mal ! »
Dos noir et ventre jaune, je grogne en tournant la tête vers la droite, vers l'ombre. Elle ne m'aura pas. Elle n'aura pas Rosie. Je ne laisserai pas l'ombre dévorer ma famille.

« Fais attention à l'ombre, Rosie. Je ne sais pas ce qui t'arriverait si tu entrais dedans, mais... »
Dos noir et ventre jaune, je me penche en avant et vérifie par-dessus mon épaule gauche que personne ne nous écoute. Puis je lui murmure sur le ton de la confidence :
« L'ombre a déjà commencé à dévorer la maison. Elle a mangé la partie droite de tous les objets. Elle a mangé la jambe droite de nos dresseurs, et leurs bras aussi. Tout, elle dévore tout. Les dresseurs ne s'en sont pas encore rendus compte, ou alors ils nous le cachent, pour que nous ne nous inquiétions pas. Mais toi, Rosie, je ne veux pas te perdre. Alors, reste bien à ma gauche. »

Dos noir et ventre jaune, je veillerai sur Rosie jusqu'à ce que l'ombre m'emporte. L'ombre pourra me dévorer tout entier, je ne la laisserai pas toucher à Rosie.



Dos noir et ventre jaune, voilà bientôt trois jours que je n'ai pas dormi. Je veille de toutes mes forces sur la chambre de la petite. L'ombre, qui a déjà dévoré la partie droite du couloir, se rapproche à présent de la porte de la chambre de l'enfant. Le goupix qui dort à ses pieds, fourrure rousse et queues veloutées, est trop petit pour se rendre compte de l'imminence du danger. Il n'a jamais vu la maison sans l'ombre, pour lui, l'ombre est normale. Il plonge dedans sans prendre en compte mes avertissements, et n'en sort que bien plus tard, épuisé, lorsque l'ombre a terminé de lui aspirer ses forces vitales.

Feuilles vertes et fleurs colorées, je garde Rosie sous mon coude gauche, là où l'ombre n'est pas. Et je veille sur l'enfant de mon dresseur, je veille de toutes mes forces, dans oser fermer l'œil.
Dos noir et ventre jaune, je n'ai plus qu'un œil. L'ombre a mangé mon œil droit, l'ombre a mangé ma patte avant droit. Elle mange la moitié de ma gamelle, aussi. J'ai faim, j'ai terriblement faim. Jour après jour, repas après repas, l'ombre dévore tout. Je mange de moins en moins, parce que l'ombre mange avant moi. Et personne ne l'a encore remarqué. Personne
Dos noir et ventre jaune, je suis un typhlosion affamé par l'ombre.



Dos noir, ventre jaune. J'ai faim. L'ombre me dévore. L'ombre a mangé la maison. Trois quarts. Le canapé existe encore. Plus rien à manger. Juste un peu d'eau.
Feuilles vertes. Fleurs colorées. Sous ma patte. En sécurité. De l'eau, il faut de l'eau. De l'eau pour les feuilles vertes. De l'eau pour les fleurs colorées.

Deux mois ? Trois mois ? L'ombre avance. L'ombre est tapie. Les dresseurs, les dresseurs sont mangés. L'odeur de saucisse dans l'ombre. L'odeur me nargue. Rien à manger. Rien à boire.
Feuilles vertes. Feuilles jaunes ? Fleurs fanées ?
De l'eau, il faut de l'eau !

Rosie est morte ! Je n'ai pas pu trouver d'eau dans l'ombre !
Dos noir. Ventre jaune. Seul. L'ombre nargue. Les voix des dresseurs. Les dresseurs sont morts. L'ombre, l'ombre avance !



Assez ! Faim ! Soif ! Manger !
Sang. Chaleur.
Contact ? Main humaine ?
L'ombre ! L'ombre nargue !
Main, main sur le dos.
Non ! C'est l'ombre !

Dormir...

Pas dormir ! L'ombre attaque !
L'ombre, odeur fausse. Femme humaine, fausse. L'ombre, rien que l'ombre.
Feu ! Mon feu ! Parti ! Éteint !
Faim !
Mordre, défendre. L'ombre, l'ombre est là. La main de l'ombre sur mon épaule.
Mordre.
Sang.
Chaud, cuivré, liquide, délicieux.
L'ombre ! Mordre plus !
L'ombre se débat !
Griffes. Encore plus de sang.
Viande ?
Manger !
Mort à l'ombre ! Je vais la dévorer avant qu'elle ne me dévore !


***


En rentrant ce soir-là, Thomas, le dresseur du typhlosion, subit plusieurs chocs terribles. Tout d'abord, c'est le silence terrible de l'appartement. Puis c'est le cadavre de sa femme, baignant dans son propre sang. Et enfin, blotti derrière le canapé, son typhlosion devenu aveugle, rongeant un fémur tout frais, serrant contre lui la roselia déshydratée.

Participation de Domino:

Spoiler :

CLAIR-OBSCUR

La nuit tombait sur les landes. Seul un jeune dresseur osait encore se balader la nuit, accompagné de son valeureux chaton pourpre à la queue en forme de faux. La créature aux yeux vicieux cherchait quelque proie à chasser. Mais son maître était en quête d’autre chose. Le jeune Pierre n’avait en effet qu’une seule ambition : Devenir très puissant. Ce n’était qu’un enfant mais il avait déjà connu les affres et les souffrances du velours rouge dans les escaliers et des luminaires en or. Une sorte d’obsession familiale.

Ce que Pierre cherchait dans la lande… Il était en quête d’un monstre digne de lui. Son premier compagnon d’armes avait été le félin filou, et il s’en contentait, même il le gardait car c’était un cadeau de famille, et qu’on lui avait vanté les possibles mérites à dresser une telle chose, mais il lui fallait autre chose. Autre chose de plus grand, de plus puissant. Son rêve ? Faire sien le tout puissant dragon à trois têtes. On lui avait raconté que ce monstre à lui tout seul était capable d’effacer les mondes et de faire de celui qui le possédait, un maître en toute chose. Pierre avait cette ambition d’être le plus grand, le plus puissant, et il n’admettrait aucune entité qui lui soit supérieure.

Pierre avait bien des créatures parmi ses amis dans la lande. Ses seuls amis, par ailleurs.

Seulement, c’étaient de petits lombrics sans force. Un crocodilien, un soldat de plomb et un lézard bipède dont la peau tenait à peine sur ses jambes ! Pierre avait d’autres ambitions. Et d’abord celle d’être le plus grand.

Ses recherches dans la lande ne donnèrent rien, ce soir-là. En fait il pensait savoir où se trouvait l’objet de ses rêveries mais il avait cette crainte de ne jamais en revenir.

Il s’agissait d’une grotte qui allait jusqu’aux souterrains de la lande. Pierre avait une crainte sourde, celle d’y rester, car la grotte était faite de telle façon qu’on y entrait, certes, mais qu’on n’en sortait pas. Du moins des mains humaines sans l’aide d’une corde ou des pouvoirs de quelque créature ne seraient pas capables d’en extirper leur possesseur.

Lorsqu’il rentra chez lui, Pierre ouvrit la porte du château dont le battant était en or massif. L’endroit était d’une richesse incroyable. « Le meilleur du style gothique », raillait son père. Pierre admirait son père et sa mère qui étaient de riches aristocrates. Lui-même souhaitait faire partie de cette élite de surhommes. C’était la seule façon de vivre qui lui convenait.

Pierre grandit. Ses cheveux étaient source de problèmes. Il les voulait parfaitement noirs corbeaux, mais au lieu de cela, il leur poussait des reflets bleu sombres. Une couleur unique qui lui déplaisait. Personne dans sa famille n’avait la même.

« Cela vous rend profondément unique, Pierre. »
« Oui, vous êtes en quelque sorte un élu »

Lui répétaient ses parents.

Pierre croyait à ces psalmodies, après tout, c’étaient celles de leurs parents. L’adolescence lui permit de faire connaissance avec des gens nouveaux. Il se souvint du jour où il goûta son premier alcool. C’était avec trois triplés délurés, lors d’un banquet donné par ses parents. Ils étaient les enfants d’une famille très connue, et visiblement ils étaient plus libres que Pierre.

« Nous sommes entraînés au métier de sommeliers, nous savons de quelle plante le vin émerge ! »
« Le vin est la quintessence de l’alcool, sa robe et son arôme portent l’incandescence de l’alcool à son paroxysme. »
« Goûte donc ! C’est un liquide qui n’a pas son pareil. »

Pierre goûta son premier verre de vin, observé par les trois étranges adolescents de son âge qui attendaient sa réaction.

« C’est… prodigieusement savoureux ! J’ai l’impression que ma bouche est assaillie de sensations ! »
« Fantastique ! »
« Merveilleux ! »
« Il est des nôtres ! »

Pierre voulut annoncer à ses parents qu’il aimait le vin, mais les triplés l’en dissuadèrent, prétextant que cela ne leur plairait probablement pas. Cela devait rester un secret.

En retournant dans la salle de banquet, Pierre fit une rencontre qui allait changer sa vie. Ou plutôt un choc. Il se heurta à une jeune fille à lunettes. Elle portait des vêtements noirs. Elle semblait aussi avoir le même âge que lui, et ses cheveux étaient eux aussi d’une couleur unique. Pourpres. Presque pourpres comme le vin.

« Oups ! Veuillez m’excuser ! » geignit Pierre.
« Ce… ce n’est rien… Oh ! Vous ressemblez à un personnage de roman ! »

Pierre cligna bruyamment des yeux.

« Je devrais m’inspirer de vous ! »

Elle partit en souriant, rejoindre une amie à elle, une jeune fille blonde vêtue de rose. Pierre s’étonna. C’est par ses parents qu’il sut comment elle s’appelait et qui elle était. La jeune Anne, dite Anis de Plumechanoir.

Pierre, pour autant, ne chercha pas à la retrouver. Il se concentrait sur le dragon de la grotte. Il recroisa plusieurs fois Anne, mais il se refusa à la fréquenter plus encore, trop occupé par des recherches sur ce dragon.

Finalement un jour, il eut le courage d’entrer dans son antre. Sa prétention était telle qu’il y alla, simplement armé de son fidèle léopard mauve à la robe mouchetée de jaune.

La grotte était raide, en pente, difficile d’accès. Mais avec sa lanterne et son piolet, qui n’étaient que les quelques instruments d’une panoplie complète, du matériel de grande qualité, Pierre avait toutes les chances de son côté.

Le dédale de couloirs laissait à Pierre cette impression étrange qu’il s’enfonçait définitivement dans un puits sans fond. Il se disait de plus en plus « Je n’en reviendrai pas ».

Finalement, il arriva dans une grande alcôve de la grotte. Pierre sourit. Objectif atteint. Son fidèle animal de compagnie était derrière lui.

« Créature de la grotte ! Moi, Pierre, dit « Pieris, Comte d’Alucard », je te provoque en duel ! Montre tes trois têtes que je me fasse ton maître ! »

Un cri perçant retentit. Pierre sourit. C’était elle, l’hydre noire. Il sourit et s’avança, mais au moment où il pensait qu’elle allait lui apparaître, l’onde de choc se fit ressentir. Il fallut partir, la grotte tremblait de tout son être. Pierre fit demi-tour, détalant avec son léopard.

L’obscurité fut totale, lorsqu’en chemin, Pierre brisa sa lanterne. Les secousses eurent raison de sa volonté. Les tressaillements eurent raison de son entêtement à porter ce lourd sac sur ses épaules.

Le labyrinthe lui semblait infini. Etait-il perdu ? La grotte tremblait toujours dans un fracas proche du tonnerre et des explosions en tout genre.

Il arriva dans une petite clairière souterraine. Il vit alors qu’ils l’attendaient. Le soldat de plomb aux bras plus coupants qu’un rasoir. Le crocodile aux yeux sombres. Le lézard avec la peau qui lui glissait des os. Ils tenaient torche, nourriture et corde. Pierre les remercia d’un regard reconnaissant.

Leur entraide, leur courage et l’alliance de ces jeunes créatures avec ce jeune homme fit des miracles, et ils s’extirpèrent de cette grotte dont il était pourtant impossible de sortir.

A sa sortie, Pierre vit que la lande était sombre. Elle l’avait toujours été, mais jusqu’à maintenant, il n’avait jamais réalisé à quel point.

En revenant chez lui, il remarqua cette fois que la maison de sa famille était sale. Que sa richesse et sa splendeur n’étaient que chimères.

Pierre apprit à grandir en se sachant de toute façon maudit du même destin du commun des mortels.

Non, il n’était pas exceptionnel. Non, il n’était pas élu.

Il se contenta de dresser ses Pokémon. Scalpion, Baggiguane et Mascaïman devinrent ses meilleurs amis, en compagnie de Léopardus. Pierre garda son nom de noblesse, Pieris, qui lui semblait plus convenable pour un homme de sa trempe.

Pieris grandit et finalement accéda, sans pourtant l’avoir vraiment voulu, à la position qu’il convoitait : Membre du Conseil des Quatre. Goyah approuva tout à fait.

« Un brave garçon qui va rejoindre nos rangs ! Bienvenue, Pieris. »
« Merci. Je jure de ne point vous décevoir. »

En emménageant dans sa tour, Pieris remarqua la fille à lunettes qui le salua. Pieris lui adressa un salut amical. Délesté de ses ambitions aveuglantes, il allait peut-être pouvoir lui parler un peu plus…

Commentaires à chaud (ouais, on s'en fout, je sais):

Domino est un gros dingue, j'ai reçu sa participation 5 minutes avant l'échéance finale.

Sérieusement, bonne merde aux trois juges, parce que pour départager ces deux-là, ça va être fun.

[Wreyzax]

Thème : "Douce et terrible décadence..."

Participation de MollyGrue
Belle écriture! J'ai vraiment aimé le rythme qui revenait régulièrement.

J'ai un peu de mal avec l'aveuglement qui arrive par l'oeuil droit (ferme ton oeuil droit, tu comprendra où je souhaite en venir) : La partie que ton oeuil fermé ne voit pas ne "tronque" pas les choses de manière aussi facile que tu le décris. (Les dresseurs avaient perdus leur bras droit et leur jambe droite. et etc...)

Mis à part ça (moi, non plus, je ne titille pas ), c'est original de traité la cécité avec une sorte de folie de cette manière.
J'avoue que le style horreur/terreur n'est pas ma tasse de thé. Au final, seule la chute est de ce type et on la sens venir donc, on s'y prépare.

Un petit point quand même : j'ai l'impression qu'il manque un "quelque chose". Je ne saurais pas vraiment décrire quoi, mais pendant la lecture, j'ai eu une petite impression de "vide". En y réfléchissant, je pense que c'est les détails que l'on a au début. On en a plein, puis plus cela va, plus le texte se réduit (pas de soucis) mais peu-être trop brutalement. Il doit me manquer un paragraphe avant le premier ou tu parle "d'eau" pour que le rythme soit parfait.

Le thème est respecté et l'évolution de la décadence est présente. Un très bon point!

Le GROS plus qui est subjectif : j'ai vraiment mais vraiment aimé le rythme lors de ma première lecture. On sens la folie accélérer, devenir de plus en plus présente jusqu'à atteindre son paroxysme et finir sur un calme froid, dérangeant (qui aurait peut-être pu être un peu plus appuyé). La tension retombe d'un coup, c'est la douche froide, le rythme est cassé, tout est anéanti.

4/5


Participation de Domino
Belle écriture également (ou comment juger deux pointures qui nous mangent sur la tête).
Un point quand même, je trouve que ça fait très (trop) "récit pour enfants". (Est-ce le but pour être lu sur Bip? je ne sais pas, mais j'avoue que cela m'a quelque peu gêné)

J'ai bien aimé la dissociation entre ce que Pierre perçoit puis ce qu'il comprends à la fin. J'avoue avoir un peu de mal avec le shipping qui devient au final "le nouveau but de Pierre" puisqu'il est passé à coté plus tôt. Je trouve ça un peu "trop facile". (Cela dit, j'aurais aussi pris un prétexte bidon pour lui faire reprendre une vie normale)

La décadence est présente mais... à peine au final. Pour moi, j'ai plus l'impression qu'il se prends un gros coup sur la tête et apprends à réfléchir autrement. Mais dans le mot "décadence", j'y vois une évolution progressive, pas un simple retournement de situation/fin d'une ère.
C'est surtout ce point (dans les points plus "objectifs") qui ne t'aidera pas dans la notation finale.

3/5



Bravo à tous les deux. On a deux très beaux textes



Concernant Molly :
Un détail HS sur la notation : sur Bip, tu as mis le titre "Douce et lente décadence" (et pas "terrible"), mais, la décadence est finalement rapide pour Typhlosion.
Et tu as aussi supprimé le paragraphe final, la chute/douche froide

J'ai aussi relu avec la musique ensuite. J'ai un soucis sur ce point mais je développe dans le topic song-fic pour pas polluer ici
Voilà, c'est posté ici

[MollyGrue]

ah, copié-collé qu'a foiré.

merci pour la notation et les remarques. pour l'aveuglement, je me suis inspirée d'une maladie du cerveau qui fait que la personne ne prend pas en compte tout ce qui arrive d'un côté. c'est pas une question d'yeux, ça n'a rien à voir. et ces personnes vont effectivement ne manger que la moitié de l'assiette, ne se maquiller que d'un côté, ne se coiffer que d'un côté, ne faire le ménage que d'un côté… j'ai découvert l'idée dans un livre d'énigmes à la Sherlock Holmes (l'affaire du chat de Madame Hudson) qui sont résolues grâce à la science.

je corrige la version sur-site de suite !

[Wreyzax]

Ok, dans le cas d'une autre maladie, mais dans le texte, on ne le comprends pas comme ça du coup. Problèmes de "vue" puis le personnage qui devient aveugle => on pense à la cécité si rien ne nous explique de quoi, il s'agit.
(Si tu as le nom de la maladie, ça m'intéresse, cette histoire de séparation droite/gauche me fait penser à une personne (âgée) que j'ai connue et qui s'est retrouvée paralysée de tout un coté de son corps alors que l'autre allait très bien)

Parfait pour la version sur le site


groudonvert et Amélie1997 : à vous aussi

[MollyGrue]

Ton histoire de paralysie c'est de l'hémiplégie (paralysie d'une moitié latérale du corps). Pour mon histoire de cerveau je cherche, je te dis dès que j'ai retrouvé mon bouquin (chez moi on dirait chez Scezka de Fullmetal Alchemist...)

[Amélie1997]

Participation de MollyGrue

L'écriture est belle, comme l'a dit Wreyzax. Le concept est original avec le typhlosion qui pense qu'une ombre mange tout ce qu'il y a sur sa droite alors qu'en faite, il devient aveugle petit à petit. Le thème est respecter.

4/5


Participation de Domino

L'écriture aussi était belle. C'est vrai que le thème est plus respecter vers la fin mais l'écrit reste quand même pas mal.

3.5/5

[Drayker]

Ok merci les gens, groudonvert devrait se manifester demain en soirée, courage à Molly et Mika, vous saurez lequel des deux a gagné

[Lykananas]

Finalement, groudonvert ne s'est pas manifesté ? J'aimerais bien participer au prochain :3