Journal d'un pseudo-fou de Vivinana

Encore un jour pourri... Je n'ai aucune vrai surprise mais tout de même ! Mais bon, avant que j'en parle, je vais écrire proprement mon poème.

Echo de souffrances...

De ma merveilleuse vie passée,
J'ai rejoint le pire des enfers
Où, de lui, j'étais accompagné
D'un être ressemblant à Lucifer.

Ma vie, d'une journée ensoleillée,
A d'un petit coup basculé !
Le Diable s'en prend à mon être,
Tuant des gens sans rien laisser paraître.

Un espoir est apparu...
Empli de bonheur et d'amour,
Qui malheureusement ne dura pas toujours...
Et finalement, qui a disparu...

J'espère un jour que peut-être...
Mon cœur sera de nouveau joyeux,
Pour que mon espoir puisse renaître
Et que je rejoigne mes enfants pour être heureux...

Edward Forsaken

Voilà ce que je ressens en ce moment... Bref, maintenant je vais raconter ma journée... La matinée a été bof comme toutes mes matinées de routine. Simple, lente et affreusement ennuyeuse comme matinée... Je me sens si vide sans mes enfants... Bref, journée vaseuse.

Le midi n'a pas été mieux, on m'a servi par erreur un plat végétarien. Ce qui fait que j'ai eu encore faim. Mon ventre a crié sa famine tout l'après-midi. J'ai réfléchi pendant ces quelques heures à la façon dont je pourrais communiquer avec Michel Freund. Une lettre ? Une simple visite ? Entre « fous », ça ne doit pas être possible... Et si... Nan, je pense à cela, mais non... J'ai pensé à demander à Polichombr de m'aider, mais il serait contre, cela lui nuirait ! Cette idée est bien saugrenue... Bref, comme d'habitude, je manque d'idée et surtout de ressources...

En fin d'après-midi, une infirmière est venue me voir avec un agent de sécurité. La femme m'a dit que j'avais de la visite, celle de ma femme. J'ai été étonné, certes, mais vu ce qu'elle allait m'annoncer... Je ne le suis plus tellement. Je suis donc parti avec l'agent et l'infirmière vers une salle marquée d'un « SALLE DE VISITES N°02 ». Je suis entré et je l'ai vue, elle, l'horrible femme qu'elle était devenue ! Ses cheveux habituellement soyeux étaient ébouriffés, sales ! Ses yeux, cernés, étaient emplis de tristesses ! Ses lèvres étaient gercées ! Cette belle femme que j'avais connu n'était plus la même...

Je me suis assis en face d'elle, la regardant dans les yeux. Après un léger silence troublé par nos respirations, elle a fini par m'avouer une vraie bombe ! Voici ses mots : « Je demande le divorce, Edward... ». Je lui ai demandé pourquoi ? Elle m'a répondu que c'était invivable. Les gens l'insultaient de femme de cinglé, femme de meurtrier... Etc... Tout le monde la regarde de travers et plein de murmures et commérages sont là pour lui rendre la vie dure. Elle m'a raconté que mon fils avait été insulté de fils de pute et de meurtrier. A ces mots, j'ai perdu mon sang-froid. Mon fils ! Insulté par ma faute... NON ! Celle de Polichombr ! Grrrrrrrr ! Pour le bien de mes enfants et celui de ma future ex-femme, je n'ai pas le choix... Je dois dire... oui...

Je suis retourné dans ma cellule après avoir signé des papiers... Je serais bientôt de nouveau célibataire. Bref, c'est à partir de là que j'ai commencé à écrire. Je crois que je vais aller me coucher tôt... Oh... Un instant.



Une heure s'est écoulée, maintenant... Polichombr est revenu. C'est pour cela que je me suis interrompu. Il m'a regardé de ses yeux jaunes et grands, toujours avec ce regard sadique. Je lui ai demandé s'il était responsable de la mort de l'homme d'hier. Il m'a répondu en rigolant que oui, c'était bel et bien lui ! Sale pourriture ! En m'entendant penser cela, il m'avait dit qu'en réalité, l'homme était coupable de la mort de sa femme, qu'il l'avait lu dans ses pensées. C'était lui le témoin de Satan, pas sa femme. Ça ne m'a pas étonné plus que ça. Mais pourquoi me l'avouer ? Il a répondu à cette question par un : « Pour te montrer que je sers la justice ! ». Bah voyons, la justice ! Il a tué mon patron et j'ai été enfermé dans cet endroit et lui, il sert le justice... Ce serait lui qu'il faudrait enfermer, pas moi ! Il a semblé attristé par ma remarque personnel et est parti de l'endroit... Polichombr a changé... Il y a à peine trois jours, il m'aurait attaqué et là, le monstre s'en va, juste peiné...

Bref... Il est enfin l'heure que j'aille me coucher, mes yeux se ferment... Je vais réfléchir à mon plan... Ca m'aidera à oublier le divorce et mes enfants quelques temps...

Edward Forsaken, 26 octobre 2007.