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Journal d'un pseudo-fou de Vivinana



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Informations

» Auteur : Vivinana - Voir le profil
» Créé le 22/11/2010 à 18:11
» Dernière mise à jour le 27/11/2010 à 01:52

» Mots-clés :   Absence de combats   Absence de poké balls   Drame   Hoenn

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Articles trois : Une lueure d'espoir !
Le vide est pesant en ce moment. Ne rien faire dans cette cellule me rend vraiment dingue, si ça se trouve, les gens internés ici étaient lucides et en restant là sont devenus véritablement fous ! De mon avis, les hôpitaux psychiatriques font plus de mal que de bien pour leurs internes. J'ai entendu récemment que trois patients s'étaient donnés la mort hier. C'est quand même triste, si ça se trouve, moi aussi, je vais me suicider... J'ai si peur de cet endroit. Dire que j'ai enfermé ma grand-mère dans un de ces endroits jusqu'à la fin de sa vie il y a trois ans. Je comprends maintenant, pourquoi elle est morte... Solitude, tristesse, rancune...

Parlons maintenant de ma journée, son commencement a été comme tous les autres : vide. Je me suis levé, lavé et habillé une fois de plus de l'accoutrement blanc. Pendant au moins une demi-heure, je suis resté, là, sur mon lit à regarder vers le haut en réfléchissant à ma vie. Si seulement Polichombr n'avait rien fait, je n'en serais pas là... D'ailleurs, il est où ce petit monstre ? Il n'est pas réapparu depuis ma blessure qui me fait encore mal. En fait, au final, j'espère qu'il ne réapparaîtra pas ! Si c'est pour me causer du tort, autant qu'il ne revienne pas...

L'après-midi n'a pas été très mouvementé non plus. J'ai mangé, fait une sieste et j'ai fait un petit brouillon d'un poème avec une page à la fin du carnet. Je réécrirai proprement sur l'un de mes articles quand je l'aurais terminé. Écrire me rend libre d'une certaine façon. Ah, j'ai aussi eu la visite d'un homme, il m'a proposé de faire une séance le lendemain après-midi. Cette séance serait comme une réunion d'alcooliques anonymes,sauf que ce serait pour parler de notre problème mental. J'ai accepté. Après tout, qu'aurais-je fais de ma journée du lendemain à part dormir, écrire et manger ? Peut-être que m'extérioriser m'aidera davantage que l'écriture.

La soirée est ensuite venue, aucune nouvelle de la créature sadique. Tant mieux, d'ailleurs. Cette soirée a été une des rares que j'ai apprécié. En effet, j'ai reçu quelque chose auquel je n'aurais pu espérer... Une lettre. Oui, une lettre, mais pas n'importe quel lettre ! Un belle lettre de mon fils, Maxime Forsaken. Quand je l'ai reçue, mon cœur a fait un bond. Je l'ai ouverte soigneusement pour ne pas abîmer le papier. Cette lecture m'a redonné un espoir. Mon fils m'aime encore... J'ai recopié cette lettre :

Mon cher papa que j'aime...
Papa, c'est moi, Maxime ! J'ai écrit en douce parce que Maman ne veut pas que je te vois. Mais moi, je veux te revoir ! Elle m'a juste dit que tu étais dans un meilleur endroit et que tu ne reviendrais pas à la maison. J'ai cherché partout dans sa chambre, dans ses affaires et je n'ai rien trouvé. Par contre, dans son sac, il y avait un papier avec : « Hôpital psychiatrique de Nenucrique ». Sur le papier, il y avait aussi un numéro et une adresse. Comme ça, je t'ai envoyé une lettre. Je vais essayé de téléphoner avec le portable d'Adeline. J'espère qu'elle ne me verra pas. Tu sais Papa, elle pleure souvent parce que tu n'es plus là... Maman va bientôt rentrer, il faut que je me dépêche d'aller poster la lettre, je ne pas t'écrire plus. Au revoir, Papa ! J'espère pouvoir te téléphoner très vite !
Maxime, ton fils qui t'aime fort !


Cette lettre... Cela peut paraître stupide sur le moment... Mais c'est la plus grande joie du monde pour moi. Avoir des nouvelles de lui et de ma fille, je me sens revivre... La liberté me manque mais... Je sais que je ne suis plus vraiment seul.
En ce moment, je me rend compte que ma femme, que je croyais m'aimer, est en fait une... Pardon d'être vulgaire à ce point : une salope ! Je sais que c'est encore ma femme et que je l'ai aimée pendant déjà 15 ans, mais c'est la seule chose quand je pense à elle qui me vient.

Adeline et Maxime... Ce sont eux qui me garderont en vie désormais ! Je ne penserai plus au suicide, plus jamais ! Tant qu'ils seront là... Ma vie sera la plus belle de toutes...
La soirée vient de se terminer, minuit sonne au moment où je commence cette phrase. Demain sera surement une bonne journée, je l'espère en tout cas ! Racontez ma vie m'aidera peut-être, qui sait ? Bref, je vais arrêter d'écrire, la fatigue me pèse...

Edward Forsaken, 23 octobre 2007.