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Passion sciences politiques du monde de Pokémon

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La division et la dimension public/privé des différents lieux de combat Pokémon institutionnalisés
Tout ceci se base évidemment sur des spéculations et ma propre vision de tout ça. Cet article de blog a pour but de proposer une délimitation et une analyse (très spéculative encore une fois) des différents lieux de combat institutionnalisés et de leurs organisations.

Les Ligues Pokémons et leurs subdivisions : un service public.


Par « Ligue Pokémon », on entend ici toute l’organisation hiérarchique, comprenant donc les arènes, les champions, le système des badges, les Ligues, le Conseil 4 et le Maître de la Ligue.

À mon sens, l’institution à la fois la plus omniprésente et à la fois la plus sobre, la Ligue Pokémon, est ce qui se rapproche le plus d’un organisme public. Avant de détailler les éléments et de faire les comparaisons, il faut cependant expliquer pourquoi un service public du combat Pokémon serait nécessaire.
Deux facettes du combat Pokémon sont prédominantes et montrées dans l’univers : la facette sportive… et la facette guerrière. Qu’il s’agisse d’un usage militaire (que l’on peut voir à travers les exemples de Major Bob et de l’histoire d’Unys et Kalos), policier (par exemple, quand les protagonistes font la loi contre les Team ou que Peter utilise son Dracolosse contre la Team Rocket) ou rebelle (l’entièreté de l’utilisation des Pokémon par les Team, en gros), le combat Pokémon dépasse la simple discipline sportive et les Pokémon sont équivalent à des armes. Du coup, étant donné qu’il y a des gamins qui se baladent avec… Bah il faut un service public et des lois pour encadrer ça.

Étant donné que les gamins se lancent dans des voyages initiatiques en rencontrant les arènes et les champions (et Guido, on y reviendra après) qui font souvent office de mentor comme première institution de combat Pokémon, et comme institution présente partout, et que les champions, membres du Conseil 4 et Maîtres font l’objet d’ordre public (Kunz qui garde le Mont Foré à Unys, les champions qui affrontent la Team Plasma au château de N, Peter et Cynthia qui affrontent les Team Rocket et Galaxy, etc.), les considérer comme le service public encadrant ces deux usages du combat Pokémon me semble logique.
Ainsi, la Ligue Pokémon en tant qu’institution serait à la fois l’équivalent d’une fédération sportive avec une délégation d’État, organisant la compétition sportive officielle du combat Pokémon et les règles de ce dernier, et à la fois l’équivalent d’une administration militaire – se chargeant de l’extérieur et de l’intérieur.
Une question à se poser est donc : comment sont nommés les champions, conseillers, et Maîtres ? À mon sens, on peut faire un parallèle avec la fonction publique, notamment administrative – voire la haute fonction publique pour les conseillers et le Maître. Un concours à obtenir mesurant à la fois la capacité administrative des dresseurs afin de savoir s’ils sont capables de gérer leur arène, la fédération, les règles, etc et leur capacité en combat afin de savoir s’ils ont le niveau pour le grade demandé pourrait placer ces fonctionnaires. Il est à mon sens normal que ces membres de la Ligue, soit ses directeurs locaux et nationaux, gèrent aussi bien la partie combat et représentation de l’institution que la partie administrative dans le cas où la Ligue est un service public, à la manière des supérieurs de l’armée dans notre monde. Bien entendu, une telle institution ne peut pas reposer sur uniquement 8 champions, 4 conseillers et 1 Maître par région, et nécessiterait tout une batterie de fonctionnaires internes, que l’on pourrait imaginer n’étant pas assez bon en combat pour effectuer cette facette du job. Des exemples comme Guido ou comme les agents inspectant les badges à la Ligue pourraient être ce genre de secrétaires administratifs. Cette forme de nomination expliquerait d’ailleurs pourquoi même si les protagonistes reçoivent le titre honorifique de « Maître Pokémon », ce n’est pas eux qui le deviennent ensuite et leur « prédécesseur » reste en place (sauf dans le cas de Blue, qui a dû passer des concours pendant son voyage).

Le cas de la Ligue d’Alola


La Ligue Pokémon d’Alola a cela de spécifique qu’elle n’a pas d’institution forte derrière elle pour la construire, uniquement la volonté d’Euphorbe. Cependant, il y a à mon sens une dimension publique derrière : en effet, si Euphorbe est le porteur du projet et le premier administrateur derrière cette Ligue, le fait que la Ligue soit à la fois construite sur un lieu important pour les rites de la région, construite avec de grands moyens humains et matériels, et cautionnés par les doyens (Pectorius et Alyxia en font partie, Dahn a délégué sa place à Marnie et Paulie peut venir challenger) qui sont peu ou prou les représentants d’un pouvoir public sur leurs îles respectives témoigne d’une acceptation et d’un encadrement par le pouvoir public. Cependant, la non-institutionnalisation des rôles de conseillers et de maîtres, les conseillers étant choisis parmi les forts dresseurs des îles (les doyens ou leur représentant, et soit une dresseuse ayant accepté pour l’intérêt de la région (Kahili qui dit en VO « i came flying back to serve Alola »), soit un dresseur ami et choisi par Euphorbe (Molène, disant lui-même que « [Euphorbe] n'a pas nommé de Maître, mais a fait [des] Dresseurs les plus forts d'Alola, des membres du Conseil 4 », impliquant donc une nomination par le professeur) et le maître étant soit Euphorbe, soit Tili, soit le protagoniste, montre une importance moindre. Cette Ligue Pokémon d’Alola ressemble donc plus à une fédération sportive tentant de s’implanter et étant tout juste reconnue par l’État pour organiser cela qu’à une institution aussi forte que dans les autres régions – ce s’expliquant très facilement de part sa faible ancienneté.

Le cas de la Ligue de Galar


La Ligue Pokémon de Galar a un fonctionnement spécifique : en effet, elle est beaucoup plus grandiloquente et spectaculaire que les ligues des autres régions. Aussi, elle est organisée par une structure privée, Macro Cosmos, dirigée par Shehroz. Plein d’éléments diffèrent donc : la nécessité d’être parrainé pour participer à la Ligue, les arènes grandes, le star power donné aux champions, la retransmission des matchs, le sponsoring du Maître. Le seul élément similaire que l’on peut voir avec les Ligues des autres régions (même le système de badge différant) est la responsabilité du Maître dans la sécurité de la région, ce qui peut s’expliquer par deux axes principaux, partant du principe qu’étant donné qu’il est Maître désigné par un organisme privé, Tarak n’a pas de responsabilité publique de sécurité. Premièrement, Tarak ne doit pas forcément s’occuper de la sécurité de la région mais, étant doté à la fois d’une forte popularité et d’une envie de bien faire, il se force à s’en occuper quand il peut – un peu à la manière de Shehroz qui s’inquiète du futur énergétique de la région. Deuxièmement, cette surreprésentation du Maître et du Président de Macro Cosmos dans la politique de Galar est peut-être le signe… D’une forte faiblesse de l’État à Galar. Cela se voit notamment dans les entreprises détenues par Macro Cosmos : le transport aérien de marchandise (Macro Cosmos Air Cargo) et de passagers (Macro Cosmos Air), l’assurance (Macro Cosmos Assurances), la banque (Macro Cosmos Banque), le BTP (Macro Cosmos Construction), l’énergie (Macro Cosmos Énergie), la finance (Macro Cosmos Finance), la beauté et les vêtements (Macro Cosmos Lifestyle), les médias (Macro Cosmos Média), les transports ferrés de passagers (Macro Cosmos Rail) et de marchandises (Macro Cosmos Rail Logistique), l’innovation et l’électronique (Macro Cosmos Tech), l’internet (Macro Cosmos Net) et la télévision (Macro Cosmos TV). Ajoutant à cela la Ligue de Galar et donc au moins la partie sportive des combats Pokémon, le pouvoir de cette entreprise est telle… qu’il n’y a quasiment que les centres pokémon et la sécurité (les boutiques pokémon ayant une appartenance incertaine, étant présentes aussi bien dans les centre pokémon que dans les gares et stades de Macro Cosmos) qui sont indépendants de Macro Cosmos à Galar. La surpuissance de cette entreprise peut donc facilement dériver en une surpuissance de ses représentants et grands noms – ce qui se voit quand Shehroz peut décider à lui seul de la politique énergétique de la région et que seul Tarak et le protagoniste peuvent l’arrêter. La facette « guerrière » du combat Pokémon, à part une absence de gestion, n’est donc pas vraiment abordée ou vue à Galar.

Les bâtiments et Zones de Combat : des entreprises privées au service de l’entertainment.


Nous parlons ici de l’ensemble des bâtiments de combat : la Tour des 3e, 4e et 8e génération, la Zone de Combat de la 3e génération comprenant la Tour, l’Usine, le Dome, le Dojo, le Reptile, le Palace et la Pyramide, la Zone de Combat de la 4e génération comprenant la Tour, l’Usine, l’Arcade, le Castel et la Scène, le Métro de Combat, les Maisons de Combat et l’Arbre de Combat.

Ces bâtiments de combat n’ont, de fait, pas de prérogative initiatique. En effet, si on enlève l’aspect de leur localisation issue essentiellement du gamedesign du jeu, il s’agit d’un endroit où viennent combattre les gens déjà initiés, dans l’optique d’avoir des récompenses – récompenses obtenues par des points de combat qui à mon sens peuvent être issus d’une mise de départ correspondant à un prix d’entrée pour pouvoir participer, le fait qu’il s’agisse d’une entreprise privée impliquant une rentabilité. De plus, il y a dans les Zones de Combat, à la manière de la Ligue de Galar, un public venant assister aux matchs. Ces Zones de Combat ont donc aussi un côté spectacle pour les personnes ne venant pas combattre, ce que leur organisation – sous la forme de parc d’attraction avec stands – laisse présager.

À mon sens, les différents bâtiments de combat en dehors des zones (Tour de Johto, Tour de Sinnoh, Métro de Unys, Maison de Kalos, Maison de Hoenn, Arbre d’Alola) sont chacun une entreprise, potentiellement dirigé par le ou les meneurs de Zone (respectivement aucun connu, Koner, Chammal et Chammsin, les Chieftaines, et aucun connu). Les Zones, elles, sont à mon sens chacune une entreprise à part entière. Enfin, la Tour de Galar est un cas particulier car elle appartient à Tarak – mais la direction de Macro-Cosmos ayant été lâchée par Shehroz et Liv, il est probable que Tarak ait dû se charger de la gestion de l’entreprise et ait fait ce choix et ne soit pas donc à proprement parler le propriétaire de la Tour.

Le Pokémon World Tournament : le projet de combat le plus ambitieux.


Le cas du Pokémon World Tournament, situé à Port-Yoneuve et ouvrant durant les évènements de Noir et Blanc 2, est particulier. En effet, s’il s’agit à mon sens d’une initiative privée sur le même modèle que les Zones de Combat – et à la même organisation sous forme de parc – , visant à faire s’inscrire des dresseurs avec une mise de départ et à vendre des places de spectateurs en créant un spectacle avec des combats de dresseurs expérimentés, il y a une différence importante : l’intégralité des champions et des maîtres connus à l’époque y participent, notamment dans des tournois pensés spécifiquement pour eux (Tournois de champions régionaux, tournoi mondial des champions, tournoi des Maîtres). Ainsi, si cela reste une initiative privée, c’est une initiative qui a réussi à attirer les responsables publiques du combat pokémon venant même d’autres régions, renforçant donc la crédibilité de l’institution et la valeur de ses spectacles.


Le Dôme Royal : une alternative démocratisée.


Située sur l’île d’Akala à Alola, le Dôme Royal est une institution de combat ne proposant que des Batailles Royales, soit des matchs 1v1v1v1, inspirés des combats entre les quatre pokémon protecteurs des îles. De par son fonctionnement avec des Points de Combats, et son installation sur ce qui semblait être le jardin de l’île d’Akala, il s’agit à mon sens de quelque chose de privé – les pouvoirs publics d’Alola, manifestés à mon sens par les Doyens, s’illustrant par une forte protection de la nature et des traditions – souhaitant fournir un moyen aux dresseurs de pratiquer ce style de combat alternatif qu’est la bataille royale, alternative native d’Alola et s’étant démocratisée. Cela pourrait également justifier la nécessité pour Euphorbe, voulant mettre en place un projet public d’institution de combat Pokémon, de concourir masqué.

L’Arbre Creux Blanc et le Gratte-Ciel Noir : des initiatives municipales.


Ces deux institutions de combats, se trouvant respectivement dans la Forêt Blanche et la Ville Noire, sont à mon sens des initiatives publiques mais à une échelle bien plus basse que la Ligue Pokémon, encadré directement par l’État. En effet, ces deux institutions n’ont pas de système de récompenses monnayées, et sont surtout des défis pour les dresseurs – à la manière du défi des arènes. Les villes se situant dans un coin reculé, mettre en place un défi pour attirer les dresseurs expérimentés et attirer les regards sur la ville me semble une théorie plausible.

Les entreprises de combat mineures : un secteur économique florissant.


Enfin, plusieurs petites institutions de combat se trouvent autour des différentes régions : le Club des Épreuves de Méanville à Unys, celui de Lavandia à Hoenn et celui d’Illumis à Kalos, le Mont Dresseur d’Hoenn et l’Agence de Combat de la Place Festival à Alola. Ces institutions petites peuvent être vues comme des entreprises plus modestes que celles des bâtiments de combats, et s’adressant à des dresseurs moins expérimentés. Il est possible que le Club des Épreuves soit détenu par une seule même entreprise et soit juste trois filiales sur trois régions différentes. Cette multiplication des entreprises de combat montre sans doute que le secteur économique est florissant, le domaine du combat Pokémon étant hégémonique est omniprésent (notamment de par les Ligues Pokémon) et un spectacle faisant fantasmé (notamment par les initatives privées comme la Ligue de Galar, le PWT et les Zones de Combat).


Article ajouté le Samedi 26 Février 2022 à 23h36 |
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Calendrier de l'avent - Top 24 de mes pokémon préférés
Petit repost du calendrier de l'avent que j'ai fait sur twitter qui revient avec développement, réflexion et justification sur mes 24 pokémon préférés, pourquoi je les aime et ce qu'ils représentent dans l'univers.


24 - Givrali

Mon évolition préférée, pour plusieurs raisons. Déjà j'aime beaucoup le type glace même si je suis rarement tombée fan des pokémon qui l'ont... Et en plus elle est liée au nord de Sinnoh. Soit ma zone préférée de l'univers pokémon pour l'ambiance qu'elle dégage.

23 - Scalproie

J'aime son design, la thématique du tranchant, le fait d'avoir un pokémon dangereux non-animal qu'on trouve dans des routes classiques et pas au fond d'une grotte. Il contribue beaucoup pour moi au fait de rendre Unys atypique, hostile, malgré l'urbanisation de la région.

22 - Noacier

J'adore son design et son concept, il est lié à son environnement, presque statique, mais il peut totalement changer sa manière de fonctionner et rester aussi dangereux quand il en est sorti. Je lui trouve un côté éminemment stylé et un peu mignon même.

21 - Créhelf

Je suis pas ultra-fan des pokémon lutin mais mon amour pour Créhelf vient d'un élément de son concept : le fait qu'il soit le dieu du savoir qui te le retire d'un simple regard. C'est tellement conceptuellement intéressant et fort que je suis tombée amoureuse

20 - Florges

J'ai jamais trop eu l'occasion de l'utiliser mais je l'ai toujours beaucoup aimé le côté fleur mystique, le fait qu'il ne soit pas de type Plante... Et son concept qui en fait quasiment un égal des humains, j'aime qu'il ne soit pas juste un élément de la nature. Le fait qu'il soit pas une plante mais un être mystique qui s'en occupe et qui est "invité" par des châtelains, ça lui donne une dimension ultra intéressante pour moi, car ça lui confère un statut "à part" des autres pokémon

19 - Feunard d'Alola

Ma forme régionale préférée. Je trouve qu'elle sublime le pokémon de base, lui donnant définitivement une face divine. Aussi, j'aime l'idée des pokémon qui s'adapte à leur environnement (oui les formes régionales quoi) et c'est la mieux faite à mon sens.

18 - Majaspic

Mon starter de la 5G préféré, en partie pour son design. Le fait d'avoir un serpent terrestre pas de type poison, qui a la noblesse comme élément principal et qui règne sur son lieu de vie me séduit aussi beaucoup (j'aime les Pkmn "force de la nature" faut croire).

17 - Cablifère

Mon Ultra-Chimère préférée (j'ai été surprise de pas voir Bamboiselle en faisant la liste sur Dragonflycave car je l'adore aussi). J'aime le concept des Ultra-Chimères de base, et Cablifère a un côté très dérangeant, car il est à la fois abstrait et très expressif. Je trouve qu'il résume parfaitement le côté étrange, décalé, inhabituel des Ultra-Chimère que j'aime beaucoup. Si on ajoute à ça l'idée qu'il est très commun dans son monde, en le mettant en rapport avec sa dangerosité, ça complète le tableau.

16 - Beldeneige

La première fois que je l'ai vue j'ai direct été amoureuse. J'adore les types Glace et Insecte sur le concept mais je suis pas toujours séduite par ce qui en est fait, et là pour le coup tout me va. Son côté protectrice de la nature, ainsi que le fait qu'il s'agisse d'un double type inédit sans que ça se traduise par un pokémon particulièrement puissant ou iconique mais juste par un élément de l'écosystème m'aident aussi beaucoup à l'apprécier. Pis qu'est-ce qu'elle est BELLE (de neige).

15 - Phione

J'adore Phione pour plein de raisons. Déjà car il est témoin de quelque chose qu'on ne voit pas dans les jeux : les pokémon des endroits loin des humains (ici les fonds marins éloignés). Il a un peu le rôle de Strassie mais dans un environnement moins accessible. En plus de ça, j'ai du mal avec les fabuleux généralement, donc avoir une version light et terre à terre me convient beaucoup, surtout que le concept d'esprit de l'eau est très plaisant.

14 - Polthégeist

J'adore les pokémon objets. J'adore le thé. J'aime bien les pokémon spectre. Et en plus le concept de thé hanté avec des contrefaçons et quelques rares théières authentiques me plaît beaucoup car ça renforce beaucoup l'univers et la profondeur des liens entre humains et pokémon - tout en donnant un côté où les pokémon spectres sont plus abstraits que ce qu'on voit et ça renforce beaucoup l'univers dans un sens intéressant.

13 - Corayôme

J'adore le concept de Corayon de Galar, un pokémon brusqué par l'environnement qui s'est adapté en mourant et devenant un spectre. Son évolution qui est le résultat de l'absorption vitale des autres et d'une sorte de mélange entre la tristesse et la puissance me plaît énormément conceptuellement, j'aime l'idée de ce pokémon qui est quasiment devenu une machine d'émotions négatives et veut juste se venger, tout en restant un pokémon cohérent dans l'univers, vivant dans la brume et errant.

12 - Sorbouboul

J'adore les pokémon objet et le type glace, je l'ai déjà dit. Et c'est con mais j'adore l'idée et le design de Sorbouboul. Le fait qu'il s'agisse d'une sorte de Sorboul siamois et que son "évolution" passe pour une sorte d'erreur, mais qu'en même temps sa fréquence fasse qu'il s'agisse d'une anomalie assez commune, j'aime aussi beaucoup pour le fait que ça dénormalise les évolutions dans Pokémon qui sont parfois... Des erreurs. Aussi, son concept d'esprit du froid mais avec un design de glace qu'on mange (expliqué in universe par les glaces qui sont inspirées de lui et non l'inverse), c'est tout con mais j'accroche.

11 - Lézargus

J'adore Lézargus. C'est mon pokémon eau préféré, j'adore son concept d'agent secret qui se fonde très facilement et logiquement dans la nature. En effet c'est quand même un prédateur dangereux, qui attaque à distance, mais rien de trop loufoque à mon sens.

10 - Trousselin

J'aime beaucoup Trousselin. Déjà car l'esprit de métal fan de clés et féérique est un concept que je trouve très sympa, mais aussi car il est révélateur de l'évolution des pokémon avec les humains. De base, il vivait dans les mines, et il a migré vers les villages quand les minéraux se sont taris. On a un cas de pokémon qui est passé d'addict aux minéraux à addict aux clés suite à la société humaine et à son impact sur la nature, au point de devenir constitutif d'une partie des humains qui s'en servent comme porte-clés. Cette idée de pokémon qui subissent les humains et non l'inverse et d'une nature qui n'est pas toute puissante est assez rare dans Pokémon, et je trouve Trousselin rafraichissant là-dessus.

9 - Togekiss

J'aime beaucoup Togekiss, déjà car il s'agit d'un des rares pokémon oiseau de la 4G. Le fait qu'il s'agisse d'un pokémon courant mais avec une dimension mystique me plait beaucoup, ça va bien avec son type fée. Le fait qu'il s'agisse du pokémon de la Paix qui n'existe qu'après beaucoup de condition (le bonheur et les radiations d'une pierre éclat) rajoute à ce côté mystique et "rare" malgré le fait qu'il soit courant. Si on ajoute à ça tout l'ADN du pokémon autour de la sérénité, du calme, de la chance, de la paix, ça donne un tableau que j'aime beaucoup et un pokémon complet dans son concept qui me séduit énormément.

8 - Pyrax

Encore un pokémon "courant" dans le sens non-légendaire qui a une dimension mythique dans la perception qu'ont les humain-e-s de lui et qui a des légendes intéressantes à son sujet dans l'univers. En ajout de ça j'adore son double type et la thématique du soleil qui est développée autour de lui, justement dans les légendes et dans son utilisation dans la construction de l'environnement des régions dans les jeux.

7 - Lougaroc Diurne

Fallait bien un pokémon assez lambda et animal. Je saurai pas trop dire pourquoi j'aime Lougaroc diurne, à part que le concept de loup de roche prédateur et d'animaux qui sont en partie composés de certains types et pas qui en sont entièrement est assez plaisant et s'intègre assez bien au monde de Pokémon. Pour moi il s'est vite intégré dans les meubles et dans l'univers Pokémon car c'est un design quasi parfait, mais le fait qu'il soit "juste" un meuble ça l'empêche de vraiment monter plus haut.

6 - Spiritomb

C'est un peu le spectre ultime à mon sens (même si c'est pas le dernier de la liste...). Je veux dire, c'est un amalgame d'esprits, il vit dans une clé de voûte, il est emprisonné par un sortilège, c'est presque l'expression vivante de tout ce qui est mal dans Pokémon conceptuellement. Son combat dans Ranger 2 où il fuit de clé de voûte en clé de voûte me l'a également fait adorer. C'est clairement un de mes pokémon préférés, notamment pour l'aura qu'il avait à l'époque de DPP, où il passait pour clairement insaisissable et inattrapable.

5 - Minotaupe

Mon pokémon préféré de la 5e génération. Je trouve que c'est une totale réussite conceptuelle : le fait d'avoir une taupe ++ responsable de la création de certaines grottes, et ayant évoluée jusqu'à avoir un lien fort avec l'acier pour faciliter son creusage est ultra intéressant dans l'Univers, et d'autant plus quand on prend les rapports qu'ont les humains à ce pokémon. Là où beaucoup de pokémon sont utilisés dans les grottes plus par thématique que pertinence (je pense aux Racaillou ou à la famille de Machoc, la deuxième étant plus des muscles qu'autre chose), Minotaupe a une vraie raison d'être dans les grottes car les humains ne l'utilisent pas pour leurs projets, mais copient leurs projets de ce que font les Minotaupe en travaillant en coopération avec eux. En ajoutant à ça toute sa potentialité de combat basée autour de la vrille et du tranchant mais avec quelques autres thématiques (le poison et le métal notamment) ainsi que son design si réussi, on arrive vraiment à un pokémon super intéressant à mon sens. D'où qu'il fasse partie de mes préférés.

4 - Desséliande

Il y a beaucoup de choses que j'adore dans Desséliande. Déjà, son côté clairement menaçant et le fait qu'il puisse être dangereux sans forcément l'être. C'est extrêmement réussi et le thème du spectre se marie parfaitement avec celui de la forêt dans son cas. En plus de ça, il y a tout le côté mystique, légendes autour de lui : si dans les faits il est gentil avec les gens s'égarant dans la forêt et les pokémon et ne s'attaque qu'à ceux qui la dégradent, il fait peur. Et avoir la peur ainsi que la protection de son environnement comme moyen de défense et comme prérogative colle extrêmement bien encore une fois avec le thème de l'arbre spectre pour moi, et en fait une réussite totale dans son design et son intégration à l'univers.

3 - Gouroutan

J'ai été fan de Gouroutan dès sa révélation grâce à son design. Pourtant j'aime pas les hippies. Mais le concept de chef de la forêt, solitaire, hautain, mais qui en même temps la protège et protège ses habitants, d'une manière différente de celle de Desséliande m'a totalement séduite. Avec le fait qu'il s'agisse là d'un pokemon qui peut commander à d'autres, très intelligent et qui fait partie des pokémon qui passent pour réels égaux des humains, il y a le portrait parfait pour en faire un de mes préférés.

2 - Simiabraz

Mon starter pokémon préféré et le premier pokémon que j'ai eu. Forcément ça laisse des traces. Après, c'est son design et sa potentialité qui m'ont faite continuer à l'aimer. L'idée d'un singe de feu qui se bat avec des arts martiaux c'est simple, mais efficace. Pas de grosses réflexions sur son impact ou ce qu'il révèle de l'univers : il fait partie pour moi de ces pokémon pas forcément complexes, pas forcément liés aux humains et plus proches d'animaux sentients et dangereux que d'humains. C'est ce qui donne du corps à l'univers à mon sens, ces pokémon qui font une toile de fond. J'adore Simiabraz en soi, et le fait qu'ils composent cette toile de fond et qu'il en soit un des représentants avec lequel j'ai le plus d'affection en fait un des meilleurs représentants de cet univers pour moi. D'autant que tout son design de combat et d'écosystème - un pokémon forestier qui vit a priori en groupes et cherche essentiellement à se défendre et se protéger, en allant dans des endroits tels que des volcans - est très réussi à la fois dans son intégration et sa spécificité.

1 - Alakazam

Mon pokémon préféré. Sans que j'ai jamais trop compris pourquoi en soi : c'est le pokémon Psy ultime, certes... Mais j'ai pas énormément d'affect pour le type. Par contre, en y pensant, j'ai vite compris pourquoi je l'aimais autant. C'est l'avatar suprême du savoir, de la connaissance, de l'intelligence, du pouvoir psychique dans Pokémon : 5000 de QI, se souvient d'absolument tout, obligé d'utiliser ses pouvoirs psychiques pour maintenir son enveloppe corporelle... Si on sait que le Pokédex est sujet aux exagérations, ça transmet l'idée et le concept du pokémon : un sage surpuissant dont les seules capacités sont quasiment toutes liées au psychisme. Un pokémon qui vivait parfaitement dans la nature mais qui s'est parfaitement accommodé au fait de vivre avec les humains (je vois l'évolution par échange comme une évolution lors d'un changement d'environnement, ce qui colle avec le fait que les Alakazam ne sont quasiment jamais vu en tant que pokémon sauvage). Un pokémon qui est potentiellement bien au delà des humains mais qui, a contrario des autres pokémon égaux des humains, ne trouve son plein potentiel que dans la coopération avec ces derniers. Bref, j'adore tout le concept d'Alakazam, d'avatar non-légendaire du savoir et de la connaissance, de pokémon dont l'esprit dépasse le physique, de pokémon qui trouve son plein potentiel dans la coopération. Mais en plus de celà, c'est une superbe représentation de ce que j'aime dans l'univers de Pokémon : les manières dont ces derniers s'intègrent, influencent et sont influencés par la société humaine.


Article ajouté le Samedi 01 Janvier 2022 à 16h07 |
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