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[ TEST ] Dirge of Cerberus - Final Fantasy VII -
En retard comme toujours, voici le nouveau test, tout chaud et tout croustillant. Un opus de la Compilation Final Fantasy VII, pour rester dans la lignée du test précédent.


Dirge of Cerberus – Final Fantasy VII - est sorti en 2006, sur PlayStation 2. Il est développé par SquareEnix et se présente comme étant un essais de la société aux FPS. Pour cela, Square le définira comme étant un Gun Action RPG, un hybride de genre. La jaquette présente Vincent Valentine, le héros du jeu ainsi que le logo de cet opus: Cerbère, le chien à trois têtes.

• Graphismes:

Même si ce jeu est un « hors-série » de part l'originalité de son gameplay, il n'en reste pas moins un Final Fantasy graphiquement. Les décors sont soignés, quoique peut-être pas assez originaux par rapport aux uns et autres, et l'ambiance lugubre est parfaitement gérée. Des personnages que nous connaissions déjà très bien réapparaissent totalement refait en 3D, pour le plus grand bonheur de nos yeux. Pour ce qui est des nouveaux protagonistes et antagonistes, ils ne sont pas en restes: certains débordent d'un charismes fou, comme les membres du DeepGround Rosso et Nero.

Les cinématiques pré-calculées sont à la hauteur des séquences d'Advent Children et celles en temps réels s'en sortent très bien aussi.

Le seul bémol au niveau des graphismes, c'est bien la pauvreté des décors qui se ressemblent énormément de par leur teinte et leur ambiance.


Vincent Valentine entouré de visages biens connus.

• Bande sons:

Ce n'est pas Nobuo Uematsu qui a composé la bande son de DoC, mais Masashi Hamauzu. Cette dernière est plus que respectable, tantôt inquiétante, tantôt enjouée. Elle se marie très bien à l'ambiance du jeu. Malheureusement, on pourrait lui reprocher d'être trop discrète et c'est le cas. Loin des thèmes épiques (ou non d'ailleurs) qui vous reste dans la tête pendant des heures, la bande sonore de DoC se fait toute petite, tenant le simple rôle d'ambiance sonore. Pourtant, c'est un rôle qu'elle tient à merveille et qui donne à l'histoire encore plus de profondeurs. Et discrète ou pas, elle n'en reste pas moins très agréable à l'écoute. Avec, par exemple, l'enjoué A Proposal et le sublime Return to the Subject. Il y a aussi Arms of ShinRa, l'un des thèmes de combat, l'inquiétant Death and Rebirth et le reposant Hope of the Future. Et il ne faut pas oublier LONGING et REDEMPTION, la participation musicale de Gackt à cet épisode!


Vincent lors de la cinématique d'ouverture.

• Durée de vie:

Encore une fois, DoC fait dans l'originalité avec seulement une petite dizaines d'heures de jeu. Autant dire que c'est rapide. Si je me souviens bien, j'ai fini mon jeu en deux jours. C'est vraiment pas terrible, surtout pour un « Final Fantasy ». Mais finalement, la durée de jeu importe peu: ça n'enlève en rien à la tenue scénaristique du jeu. Il est vrai qu'on pourrait en redemander mais la fin est tellement époustouflante qu'on est presque content d'avoir fini le jeu et d'avoir pu en prendre pleins les mirettes.


Vincent surplombant les troupes du DeepGround.

• Scénario:

Le scénario de DoC se concentre sur un personnage bonus de Final Fantasy VII qui se révélera fort charismatique et surtout d'une grande importance pour le scénario du jeu original. Malheureusement, le personnage de Vincent Valentine continua d'être auréolé de mystères, même après la fin de FFVII. Et cela jusqu'à la sortie de Dirge of Cerberus, qui se doit d'arracher son masque à ce personnage si énigmatique. Le scénario de DoC est fondé sur le passé de Vincent Valentine, ancien membre des Turks que l'on savait torturé et tué par Hojo avant d'être finalement ressuscité par ce dernier lors d'expériences terribles. On savait aussi que ce jeune homme était tourmenté par une dénommée Lucrécia qui ne faisait que hanter ses pensées. Et même si cette dernière avait fait une courte apparition dans le jeu d'origine, nous ne savions pratiquement rien sur cette dernière et le lien qu'elle entretenait avec notre héros Vincent. C'est ainsi que DoC répond à toute nos questions mais pas seulement: il met aussi en scène de nouveaux antagonistes, une « armée » de clone créée par le détestable Hojo et qui était jusqu'à lors enfermée dans les profondeurs du bâtiment ShinRa. Le DeepGround, dont le leader, un certain Weiss, aurait pour but d'anéantir la race humaine qu'il considère comme impure. Et bien sûr, Vincent apprendra très vite que le DeepGround en a après lui et que tout est lié à son sombre passé.

De quoi réjouir les fans et les passionnés de scénarios conséquents.


Transformation en Chaos de Vincent.

• Gameplay:

C'est par le gameplay que beaucoup ont été déçu: DoC, c'est un FPS/RPG. Un « Gun Action RPG » comme l'a appelé Square. Si Square a décidé de faire de ce jeu un semi-FPS, c'était avant tout pour faire connaître un peu mieux le genre aux Japonais et sachant que c'était une expérience tout à fait nouvelle pour la société, autant dire que ça ne pouvait pas être exceptionnel dès le premier coup. Ainsi, vous contrôlez Vincent comme dans un FPS mais la progression du personnage ressemble beaucoup plus à un RPG. Sachant que les ennemis ne sont pas exceptionnellement coriaces et que le jeu se fait plutôt bourrin (pas vraiment de place pour la stratégie), les grands joueurs de FPS ont été consterné par la facilité de l'action et par le manque de jouabilité digne d'un véritable FPS.

Pour ma part, étant une chiure internationale en FPS, le jeu est passé tout seul et j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié découvrir ce mode de gameplay sans pour autant me faire dégommer la tête toutes les deux secondes. Bref, plus qu'appréciable pour les novices du genre.

Et donc la petite note:

14/20
Dirge of Cerberus est un bon jeu. Certes, il n'a pas la superbe de son aîné mais il reste tout de même très agréable à jouer, tant pour ses graphismes que pour son histoire très prenante. Malheureusement, sa courte durée de vie et son gameplay tâtonnant l'handicapent grandement. Il n'en reste pas moins un Final Fantasy qui a sa place parmi les grands.


Article ajouté le Jeudi 08 Novembre 2012 à 22h42 | |

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