Orphée de Cheris

Bien, il faut que j'envoie un pokémon assez rapide pour éviter ses attaques mais aussi avec beaucoup de défense ... Le problème ce que je n'en ai pas. Soudain, cette petite fille si mystérieuse interrompt mes pensées.

-Alors, tu vas te décider à envoyer un ton prochain pokémon ... Que je vais battre également !
-... ça c'est ce que l'on va voir ... A toi de jouer Tetarte !
-Haha, quelle blague ... Montre lui ce que c'est que d'être puissant, Riolu !

Une fois son pokémon envoyé, le combat peut alors commencer ... Et si je perds encore deux matchs, je serai voué à aller rejoindre les autres, ces autres personnes qui ont eux aussi perdu et qui se retrouvent coincé dans cet édifice du cauchemar. C'est vrai qu'à présent, je n'ai pas eu beaucoup de chance, de rêves ... Mais ces pauvres gens ! Il va falloir les sortir d'ici ! ... J'ai une idée ! Soudain, sa voix enfantine reprend le dessus de mes pensées.

-Riolu, Griffe Ombre !
-Stop !
-Quoi ? Comment ça stop ?
-J' ... J'abandonne ... De toute façon, je sais que je ne gagnerai pas puisque mes pokémons ne sont pas à leur maximum.
-C'est ça trouve toi une excuse.
-Et puis tu es trop forte pour moi ...
-Hihihi, je te le dis tout de suite, je ne suis pas vaniteuse... alors tu peux y aller sur les compliments, ça ne changera rien. Tu sais que si tu perds, tu vas devoir rester ici ?
-Je le sais, et j'en suis consciente, mais je ne partirai pas sans avoir aider les personnes enfermées dans cet endroit de malheur.
-Alors ça jamais, Riolu à l'attaque !
-Tetarte revient immédiatement.

Bien, je n'ai plus qu'à courir pour espérer échapper à cet enfant insolant. Mais malheureusement, je suis suivi par son Riolu qui n'a pas l'air de vouloir lâcher prise. Avec son attaque Griffe Ombre, il serait capable de m'assommer. Que faire ?

Puis soudains, je la vois, la devant moi ... Cette fameuse porte, la sortie de cette salle, je cours le plus rapidement possible pour essayer de l'atteindre. Mais lorsque je cours, j'ai cette impression, comme dans nos cauchemars, l'impression de courir trop lentement ...

La folle furieuse se met à hurler des ordres à son pokémon ... Pauvre de lui. Puis, il tombe d'épuisement ... c'est là que je la vois s'approcher de lui, je ne cours plus mais observe la scène. Elle le prend et commence à le secouer violemment pour lui faire reprendre ses esprits. Voyant cette scène abominable, je n'ai qu'une seule chose en tête : le sauver.

Pour cela, je fais appelle à mon Mentali et lui demande d'éloigner l'enfant du Riolu avec sa capacité Choc Mental. Je la vois se débattre de toutes ses forces ... Tout à coup, elle disparaît dans une fumée noire ... Et j'aperçois encore cette ombre noire qui m'avait parlé précédemment. Cette fois-ci, j'aperçois également une lueur bleue. Cette ombre prend le petit pokémon qui est toujours inconscient et disparaît avec lui et l'enfant.

« Laisse-nous tranquilles, âme de vie. »

Cette phrase retend après la disparition. Puis les meubles se mettent à bouger et foncer directement sur moi ! Je saute rapidement sur la droite pour atteindre cette porte que je convoitais tant. Mais je me retourne et vois mon Mentali qui tente da lutter contre cette armée de bois, d'or, de velours et de fer. Il lutte avec son Choc Mental. Puis il tourne un regard vers moi, un regard disant « merci ». Devant moi, je le vois stopper son Choc Mental et tous les meubles s'écrasent sur lui, du moins quelques un. Je commence à me rapprocher de ce corps couvert de bois, de poussières et autres. Mais, une autre armée de meubles s'avancent vers moi. Je n'ose bouger, couverte de larmes, de tristesse.

Des larmes égoïstes en elles même, des larmes qui veulent retenir l'âme si pur du pokémon si courageux, plein de hargne, de tendresse, d'émotion et surtout plein d'amour de ma part, de l'amour partagé, réciproque, un amour depuis plusieurs années, un amour éternel, l'amitié. Je ne veux plus souffrir, je ne bouge plus et regarde ces meubles couverts d'une aura mystérieuse, ses meubles assassins, qui n'en sont surement pas au premier crime, ces meuble de l'opéra, l'Orphée, ce cauchemar, le dernier lieu qu'à connu mon Mentali.
Désormais, je me demande que fait-il ?

Une seule chose pour le savoir ... Je casse un de ces vitraux, ceux qui apporte la couleur, la seule couleur pleine de joie dans cet opéra. Par ce vitrail brisé naît une blessure qui s'ajoute à mon mal, mon deuil ... Alors je prends mes pokéballs les lance dans le vide. Je me relève les poings en avant, lutte contre ces assassins, à coup de poing sur les chandeliers de fer, la douleur ? Je ne la ressens plus ... Mais je sais que je ne lutterai pas éternellement alors, d'un simple regard tourné vers cette ombre qui à fait une seconde apparition face à moi, je le fixe d'un regard de tristesse, puis les meubles s'écrasent de nouveau mais cette fois-ci j'en subis les conséquences ...