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Fanfic au quotidien, Legend réécrit l'écriture !
de Legend_trainer

                   



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Petit article qui en dit long
Eh bien, eh bien...
Je suppose que vous avez remarquez qu'en ce moment, les fanfics de Legend_trainer n'avance plus ?

"Bouh ! Le fainéant !"

Et bien, pas du tout !

En réalité, je travaille sur beaucoup de choses en ce moment, et mes fanfics sont placé derrière, loin derrière, et elle font la queue... Comme cette après midi au self, où on a failli rater notre bus.

Bref.

Je travaille sur un film, sur des nouvelles, et même sur un projet de roman (ex-pokebipien; eh oui, je travaille aussi en dehors de pokébip ! %)), qui est sensé m'aider à me trouver du boulôt dans ma vie future.

Evidemment, avec tout ça ET le lycée, je suis crevé (d'autant plus que j'ai chopé un méchant rhume qui se décide pas à partir). Enfin... Comme dit le proverbe romain :

Ad Augusta per angusta

Je me suis aussi mit au Latin (sous la GROSSE pression de mes parents).
Alors forcément... Qui dit option facultative dit rester plus longtemps au lycée...!

M'enfin, la vie suit son train, et je ne me plains pas trop.

Tout ça pour dire que mes fanfics sont soit disant "en attente".

Mais j'ai pensé à tout. Pour faire patienter les petits fanas, j'ai écrit une petit nouvelle (ex-pokémonienne).


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Âmes jumelles


Parmi l'épaisse brume de la terre désolée, un homme. Un homme tremblant, recroquevillé derrière un pan de mur. Il était ivre de fatigue, et son esprit menacait de s'endormir à chaque instant. Mais il ne pouvait pas fermer les yeux. Car s'il baissait sa garde ne serait-ce que quelques secondes, il serait mort. Morts, comme tous ses semblables, qui jonchaient le sol calciné.
Derrière la colline, il entendait toujours ces vrombissements rauques, annonciateurs d'une mort atroce. Le vacarme était insoutenable. Les cris, les tirs, les explosions... Tous ces horribles bruits se mirent à vibrer à l'unisson.
Il ne savait plus que faire, il ne savait plus comment le faire. Il avait tout oublié.
Peu à peu, il sombrait dans cette attente impitoyable, d'un jugement qui semble inévitable. L'attente de la mort.
Son intelect avait abandonné son corps, mais son esprit était toujours là, et attendait. Il attendait que tout s'arrête, que tout recommence. Il attendait la balle, le plomb, qui lui transpercerait les veines et metterait fin à ses soufrances. Mais rien ne vint.
Cette attente lui parue interminable, et son esprit affaibli se mit à errer longuement dans les calmes sentier du souvenir.
Les graviers durs et brulants disparurent soudain pour céder leur place à une pelouse humide et tendre. Le ciel ténebreux et et les nuages noirs gonflés de fumée se changèrent en un ciel nocturne, illuminé par milles étoiles. L'odeur pestidentielle des cadavres devint à nouveau respirable, et l'homme devinait le doux parfum du jardin d'autrefois.

Il était alongé dans l'herbe caline du petit jardin de son père. Immédiatement, ces images, qu'il croyait avoir perdues à jamais, lui revinrent : la vieille baraque entièrement repeinte, le lierre grimpant le long du muret, les fleurs aux couleurs chatoyantes de l'allée de dalles ocres, le jeune arbrisseau qu'il avait lui même planté ! Toutes ces sensations, tous les petits plaisirs de son enfance, il les avait retrouvés. Il explorait à nouveau le monde, du haut de ses neuf ans.
C'est alors qu'il remarqua la fillette alongée à ses cotés. Ses cheveux blonds et lumineux, ses immenses yeux couleur noisette... Il la connaissait, il en était certain, mais il était cependant incapable de se remémorer son nom.

-Si papa nous voit sur sa pelouse, il va nous punir, c'est sûr ! Murmura t-elle d'une voix inquiète.

-Je sais bien... Mais ce ciel est tellement beau ! Répondit-il, inconsciemment.

La fillette tourna sa tête vers le ciel :

-Regarde toutes ces étoiles, Chris !

Chris...Chris... Ce dernier nom résonna un millier de fois dans son esprit, jusqu'à ce qu'une réponse, sortie tout droit d'une partie inconnue de son cerveau, lui parvienne. Chris ! C'était son nom ! Il s'apellait Christian ! Immédiatement, comme si elle était associée à ce nom, la fillette ne fut plus une inconnue. Anne ! C'était Anne, sa soeur ! Sa jumelle ! Anne, sa soeurette, Anne, son équipière, Anne, son esprit, son âme, son soleil, son coeur...

Tout lui était revenu. Désormais, jamais il n'oublierait son nom ! Anne, c'était à jamais gravé dans sa mémoire. Et tous ses souvenirs y étaient associés. La seule amie qu'il n'aie jamais eue. Anne. La seule à qui il tenait, Anne.
Son corps se réanima soudainement, désireux d'en savoir plus, de se souvenir encore, encore. C'était la seule personne pour qui il méritait de rester en vie ! Anne ! Il se serra encore un peu contre la parcelle de briques qui lui servait d'abri. Puis, il replongea dans ses souvenirs.

C'était il y a cinq ans. Tout juste cinq ans.
Il était angoissé, terrifié. Et surtout, quelque chose l'empêchait de marcher. Un fil, un lien exessivement fort l'attachait à son foyer : Anne.
Pourtant, il continuait de marcher, et le lien continuait de se tendre, menacant de casser.
Il marchait, accompagné par des dizaines d'hommes. Il s'éloignait peu à peu de sa maison, de sa famille, et de sa soeur. Partout, des drapeaux, des uniformes, des armes, des trompettes.
Il partait en guerre.
Tous les hommes devaient défendre leur patrie, et il ne pouvait pas faire demi tour. Il marchait toujours, en direction du front, laissant derrière lui son passé, ses amis, et une partie de son âme. Anne. Et le lien se brisa.

A nouveau, il réintegra son corps. Il savait tout, désormais.
Et il était face à la vérité : il avait tout perdu. Ils avaient tous perdu. Les temoins de cette défaite étaient allongés au sol, horriblement mutilés.
Au milieu du champ de bataille, il observait les alentours. C'était un jeu où personne ne gagnait.

C'est alors qu'il la vit.

-Chris ?

Un jeune femme blonde, avec d'immenses yeux couleur noisette, se tenait devant lui.
Il aurait pu être étonné, où sombrer dans la folie, mais il n'en fit rien.

-Ah...C'est toi...

La femme lui sourit.
Elle s'accroupit alors près de lui et posa son regard sur l'amat de cadavres. Elle regarda alors le ciel, puis elle se tourna cers l'homme.

-Tu as vu ?

-Oui...Les hommes sont fous. Fit-il en désignant un mort de la tête.

-Non, je veux parler...du ciel.

Prit d'un étrange sentiment de nostalgie, il leva les yeux. Le ciel était remplie d'étoiles scintillantes, symbole d'une joie passée.

-Oui... C'est magnifique... chuchota t-il en souriant.

La jeune femme blonde lui prit la main.

-Il est temps, Chris. L'heure est venue, pour toi.

L'homme regarda de nouveau sa soeur, lui sourit, et aussitôt, les deux êtres décollèrent du sol et se dirigèrent vers le ciel étoilé, vers un monde meilleur, un monde de souvenirs.

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Je n'ai pas pleuré en écrivant, mais j'étais pas loin...
Misère humaine...

Mais allez pas me dire que je suis un pessimiste !!

*Y a d'la joie ! Bonjour, bonjour les hirondelles, y a d'la joie...*

Je posterais peut-être de temps en temps des parcelles de mon roman.

*flippe en pensant qu'un tel roman existe déjà, tellement l'idée est bonne*

C'est tout.
Et si vous passez par ici et que vous lisez cet article, commez un petit coup. Vous savez comme ça fait plaisir lorsque je reçois des messages ??? :mrgreen:

[Cet article souligne également le fait que Legend_trainer est un menteur, car le titre disait bien ¨"PETIT article qui en dit long"...]



EDIT : Pour ceux que ça interesse : Ad Augusta per angusta signifie "Vers de grandes choses par des voies difficiles".
Article ajouté le Mercredi 01 Octobre 2008 à 17h22 | |

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