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Niseme de Raidemo



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» Auteur : Raidemo - Voir le profil
» Créé le 08/12/2007 à 23:43
» Dernière mise à jour le 10/12/2007 à 15:36

» Mots-clés :   Hoenn   Présence d'armes   Présence de poké-humains   Science fiction   Suspense

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1 - L'Ouroboros
Chapitre 1 : L'Ouroboros
L'Ouroboros. Une tribu au sang aujourd'hui dispersé. Une famille qui a étendu ses tentacules invisibles à travers toute la région de Hoenn.
Cette organisation était née bien des siècles auparavant. A la base une noble famille régnant sur les terres du nord, les membres qui la composaient avaient été un à un soupçonnés de trahison. On découvrit rapidement que les chefs de famille, pour accroître leurs richesses, avaient développé entre leurs murs un réseau d'espions et adeptes du marché noir. Les enfants, élevés et entraînés à ces fins dès leur jeune âge, aux côtés de trois lignés de Pokémon qui servaient docilement la famille, furent condamnés à suivre leurs parents dans la déchéance. Les chefs furent accusés d'avoir vendu les secrets du pays à des puissances extérieures, et furent exécutés. Pour échapper à leur sort, les derniers survivants, humains et Pokémon, s'enfuirent à travers la région.
On dit que de cette dispersion naquit trois grands clans qui engendrèrent les lignées des trois Maisons subsistant aujourd'hui, et qui portent le nom des enfants qui bâtirent leurs fondations : Loki, Thor et Odin.
Revendiquant leurs droits de sang, mais rejetés et reclus dans les sous-sols des terres de Hoenn par un peuple farouche, la famille tenta tant bien que mal de survivre à sa ruine. Ce furent ces trois enfants qui, prenant la tête des restes de leur clan, s'engagèrent à faire renaître la grandeur et la richesse de leur tribu. Ils marchèrent sur les traces de leurs pères, élevèrent leurs propres fils comme des espions, des tueurs, et des marchands de produits prohibés.
Ouroboros grandit dans l'ombre, traversant les siècles sans s'amoindrir, enrichi par un sang sans cesse renouvelé. La Maison Odin fut bâtie sur les connaissances et le sens des affaires, développant un commerce auquel même les seigneurs participèrent en secret. La Maison Thor, regroupant les hommes les plus robustes, les femmes les plus vives, et les Pokémon les plus sauvages, connurent leur essor dans le sang, prêtant au plus offrant leurs talents d'assassin sans égal. Enfin, la Maison Loki regroupa rapidement les espions les plus rusés.
Agissant dans l'ombre, se mêlant aux foules du peuple, Ouroboros devint un organisme à part entière du corps financier de la région. Et sans que personne ne sache réellement qui ils étaient, les fils d'une famille déchue formèrent les rouages souterrains d'une paix politique et économique.

~ & ~
- Jo…
A cette heure-ci le self était presque entièrement vide. Les dalles blanches et ocres reflétaient paisiblement la lueur vive des lustres couleur d'acier. Les grandes tables au métal froid n'étaient plus surmontées que de quelques plateaux abandonnés et tranches de pain émiettées. Cinq novices faisaient office de surveillants, marchaient, et discutaient en murmurant d'une voix enjouée tout autour de la salle en attendant qu'elle soit totalement vide afin de la nettoyer : deux jeunes gens, un garçon et une fille d'une quinzaine d'années, et trois Pokémon, deux Magmar et un Persian.
- Jo !
Joachim grogna, et détourna son attention vers le Mangriff aux yeux de rapace qui le fixait d'un air réprobateur. Ses longues oreilles dressées comme des cornes agressives s'étaient légèrement déviées vers l'arrière. La rayure rouge qui barrait son œil doré renforçait l'effet de son mécontentement.
- Jo, il est temps d'y aller.
Sa voix neutre mais autoritaire fit froncer les sourcils du jeune homme. Son visage reprit cependant rapidement un air impassible. Joachim avait toujours eut du mal à afficher une quelconque expression, il lui semblait que les muscles qui formaient ses traits étaient faits d'un matériau difficilement modelable, et il se souvenait encore s'être souvent inquiété, étant enfant, de ce problème persistant, comme s'il avait agit d'une grave maladie. Comme sa cécité.
- J'ai presque fini, murmura-t-il en baissant les yeux vers son poignet sagement posé.
La fourchette tanguait lentement au bout de ses doigts, et entre ses longues dents de fer s'écoulait la sauce de son magma de légumes. Son plat était à peine entamé.
- Dis-moi, Orion… (le Mangriff raffermit son regard et tendit en avant ses longues oreilles) … penses-tu que ces deux novices soient de mes cousins ?
Orion tourna la tête un instant, d'un geste vif et mécanique, vers les deux jeunes gens dont l'un confiait avec entrain quelque ragot à l'oreille du Persian.
- Ouroboros est très attaché aux gains de son sang, répondit le Mangriff en reportant son regard tranchant sur Joachim. Il ne serait pas étonnant que chaque personne que tu croises dans ces couloirs soit pour toi un cousin éloigné. Et quoi qu'il en soit… (Orion attira brusquement l'assiette du jeune homme vers lui) … tous les membres de la Famille sont frères. Ni toi, ni moi, ni personne ne pouvons le contester. Viens maintenant.
La fourchette encore hésitante pendue entre ses doigts, Joachim daigna finalement lever les yeux. Il aurait voulu afficher son désarroi, de l'animosité envers Orion, mais il n'y parvint pas. Son regard morne se détourna lentement, dans un soupir, puis il se leva, lâchant la fourchette qui tomba sur la table dans un tintement discordant, étalant une traînée de sauce sur la surface brillante du métal.
Le jeune homme suivit docilement son compagnon. En sortant du réfectoire, ils passèrent devant la jeune fille qui souriait gentiment à l'un des Magmar. Celui-ci lui répondit d'un sentiment d'affection profond, et Joachim eut l'impression de franchir une surface chaude et douce, comme s'il était passé au travers un mur de plumes, lorsqu'il traversa la zone dans laquelle se muaient les ondes des deux êtres. Lorsqu'il eut passé la porte et quitté cet espace, un frisson le parcouru. Il aurait tout donné pour que son traducteur ne capte pas ces pulsations étranges.
Autour d'eux, les murs vibraient de l'agitation des débuts d'après-midi. La troisième heure de la mi-journée, l'heure à laquelle tous les novices transpiraient dans les salles d'entraînement. Sa démonstration matinale donnait à Joachim une excuse pour ne pas déjà être dans son gymnase, mais il savait que pousser son maître au bout de sa patience n'était pas une bonne idée. Orion le savait lui aussi.
- A cause de toi… Maître Liguam risque fortement de nous envoyer au broyeur, fit remarquer Orion de ce ton froid et sec qui le définissait si bien.
- Non. Il m'aime bien. Il est fier qu'un de ses élèves soit le favori du chef de clan. Il ne dira rien en sachant que je devais faire cette démonstration.
Orion feula à voix basse en réponse au ton morne du garçon, mais il n'ajouta rien. Joachim profita du silence et des quelques dizaines de mètres qui les séparaient encore de leur gymnase. Il observait sans rien dire ses mains blanches et fines qui se balançaient mollement contre son corps. Ses cheveux blancs et fins retombaient sur son front. Il les repoussait. Ils retombaient.
Le jeune homme repensa à la fille et au Magmar. Un coup d'œil perdu lui apprit qu'Orion le fixait, comme toujours, de ses yeux de chasseur.
« Qu'est-ce qu'on ressent… qu'est-ce que ça peut bien produire lorsque… lorsqu'on partage ces ondes… comme ils le font tous ? »
Les pensées vacillantes de Joachim furent interrompues par un duo de rires sardoniques. Lorsqu'il releva les yeux, son esprit avait déjà reconnu la voix des deux garçons qui lui faisaient face. Les jumeaux Azazello, Tobe et Yabe, des novices de son âge, et qui appartenaient à son gymnase. Leurs regards ardents, rouges comme des brasiers incessamment affamés, le fixaient avec dédain et amusement. Leur peau bronzée, leur silhouette agile leur conféraient sans nul doute une appartenance à la branche Azazello, l'une des plus ancienne et des plus contestée du clan.
D'un même geste, ils secouèrent leurs crinières noires et hérissées en ouvrant de longs bras souples comme pour accueillir les deux retardataires.
- Mais qui voilà en cette heure avancée ?
- Qui nous revient de sa glorieuse démonstration ?
A leurs voix suaves et moqueuses s'ajoutèrent de nouveaux rires bas et aigres. Orion frémit, son poil brillant se hérissant sur ses épaules et le long de son dos. Il vint au niveau de Joachim, non pour répliquer, mais pour dissuader les jumeaux de s'avancer trop loin sur le terrain miné de la discorde.
- Le vieux Liguam vous a attendu, continua celui qui devait être Tobe.
- Il était tellement furieux que sa moustache tremblait et se retroussait à chaque mot qu'il prononçait, renchérit le présumé Yabe.
- C'est tellement dommage…
- … une après-midi de perdue…
- … sans son chouchou favori ! finirent-ils à l'unisson.
Joachim se raidit légèrement face aux nouveaux ricanements. La moquerie des jumeaux ne le touchait pas ; il avait l'habitude de leurs sarcasmes piquants, comme toute personne les connaissant de près ou de loin, et leurs railleries destinées à la terre entière ne l'atteignaient pas plus que ces adversaires sans visage qu'il combattait à l'entraînement virtuel. Mais le son de leur voix, glaciale et porteuse d'une haine sans borne à l'égard de n'importe qui, sonnait à ses oreilles comme le crissement insupportable d'une craie sur un tableau.
- En réalité, le maître nous a envoyé vous chercher, reprit soudain l'un des jumeaux alors que leurs rires s'arrêtaient aussi brusquement qu'ils avaient commencé.
- Nous pensions vous trouver aux réfectoires, mais il semble que vous nous avez devancés, acquiesça l'autre.
Ils hochèrent la tête d'un mouvement synchronisé. Leurs sourires partirent se réfugier aux coins de leurs lèvres et y restèrent figés. Ainsi, ils paraissaient plus posés, mais leurs regards trahissaient cette même rancœur, cette colère contenue qui avait donné naissance à la cruauté qui les enveloppait totalement. Le traducteur captait facilement cette cruauté, mais Joachim (comme tous ceux de l'entourage des frères Azazello) avait réglé le sien pour diminuer sa sensibilité à ce type d'ondes sauvages et empoisonnées. Aussi ne ressentait-il à leur contact qu'une légère migraine, différente de l'oppression insoutenable que traduisait normalement la machine.
Le jeune homme sentit soudain un regard peser sur lui, différent des brasiers que formaient ceux des jumeaux. Orion le fixait, attendant que son compagnon humain prenne l'initiative, n'ayant aucune envie d'échanger le moindre mot avec les deux autres novices.
- Dans ce cas ne faisons pas attendre le maître plus longtemps, murmura Joachim sans quitter le Mangriff des yeux.
Les jumeaux sourirent plus ouvertement, hochèrent la tête, et se détournèrent.
- Suivez-nous, ô favori ! graillèrent-ils d'un même voix.

Le vieux maître Liguam était un homme petit et maigre, septuagénaire. Des sourcils blancs, épais, mangeaient la moitié de son front, et ses cheveux gris cendre étaient retenus en arrière à la façon des anciens guerriers. Une barbe légère grimpait sur ses joues, et ses mains noueuses aux doigts longs et étroits dépassaient du vêtement commun à tous les maîtres : un kimono noir aux manches et jambes larges, ornées d'arabesques fines brodées dans un fil d'argent. Cependant, malgré son allure de vieillard décharné, l'on devinait sa vivacité d'esprit, sa sagesse, et un soupçon de malice dans ses yeux noirs, brillants comme au premier jour.
Comme Joachim l'avait imaginé, le maître fut heureux de le voir, loin de toute colère dépeinte par les frères Azazello. Le vieil homme sourit au jeune garçon et au Mangriff. Ce dernier salua humblement, tandis que son compagnon hochait doucement la tête en révérence au vieillard, laissant son regard lointain et distrait se promener sur l'étendue de la pièce. Partout, les installations semblaient se chevaucher, formant un parcours sans fin. Les élèves couraient, bondissaient, frappaient, dans un étalage de muscles tendus, de sueur cascadante, et de cris puissants. Le chant continu des sabres de bois s'entrechoquant, des barres d'acier auxquelles les mains robustes s'accrochaient, et grinçaient lorsqu'elles devaient soutenir le poids d'un corps rattrapé au vol, les encouragements et les rugissements menaçants qui fusaient dans toutes les directions. Joachim sentit une bouffée de chaleur monter en lui, comme un sentiment de désir : il voulait se battre, il voulait courir, crier. Il voulait se joindre à eux. Et au fond de lui, très loin, derrière les barricades qui retenaient habituellement presque tous ses sentiments, il ressentait comme une colère mêlée de crainte qu'il se destinait à lui-même : il détestait être ainsi, pauvre carcasse léthargique, animée seulement par l'odeur du sang, l'esprit du combat, le besoin de se prouver à lui-même qu'il était capable de faire telle ou telle chose. Le besoin d'être reconnu. Et par-dessus tout, le besoin de voir, de ses propres yeux le résultat de sa victoire.
- Joachim, approche. Toi aussi Orion.
La voix douce du vieux maître rappela le jeune homme à la réalité. Son regard perdit les étincelles de vie que le combat animait, et il se retourna vers Liguam. Le Mangriff et lui s'avancèrent, et saluèrent à nouveau.
- Maître… je suis désolée pour…
Mais le vieil homme l'interrompit d'une main levée. Un sourire chaleureux se dessina sur ses lèvres abîmées.
- C'est moi qui suis désolé de t'imposer ça Joachim. A toi aussi Orion (les oreilles du Mangriff se dressèrent un peu plus) Malheureusement le chef de famille ne me donne pas le choix…
Ceci dit, Liguam sortit un parchemin d'une de ses manches. Il tendit au garçon le rouleau métallique autour duquel était replié le papier. Joachim le prit, déroula le message, et le lut à voix basse, de sorte qu'Orion et le vieux maître soient les seuls à l'entendre.
- J'invoque aujourd'hui, au nom des droits et des devoirs de la Maison Loki, le mandat de Joachim Frey et de Orion Fenrir auprès du gouverneur général de la région Hoenn. La rencontre devra avoir lieu le 5 septembre de l'année du Dragon, dans le hall de l'auberge Nosepass à 22h00 précise, à Mérouville. Les deux novices ici nommés seront expressément seuls dès l'instant où ils franchiront les limites de Mérouville. De plus, et à la demande du gouverneur général, le novice Joachim Frey sera présenté comme le dresseur de Orion Fenrir. Si le maître Liguam, instructeur des deux novices ici nommés, le juge utile, il peut faire accompagner ses élèves de un ou deux novices de classe A ou plus. Ce ou ces derniers resteront en retrait jusqu'à la fin de la rencontre et pourront retrouver les deux novices ici nommés à 00h30, dans le hall du Centre Pokémon de Mérouville. Il ou ils seront accompagnés d'un novice PM de la Famille dont il ou ils seront présentés comme le ou les dresseurs. Avec le respect de la Maison Loki.
Joachim replia la lettre et observa le vieux Liguam d'un air incertain.
- Maître… Orion et moi venons seulement d'atteindre la classe O de novice…
Liguam hocha doucement la tête avec compréhension. Même Orion qui paraissait toujours si calme et assuré semblait soudain percevoir quelque raison de s'inquiéter : ses pupilles s'étaient légèrement dilatées, et couraient rapidement de Joachim au vieux maître.
- Je sais tout ça, Joachim, le rassura Liguam. Ne vous en faites pas tous les deux. Je vous ferais accompagner.
- Mais… nous n'avons jamais mis les pieds en ville, osa miauler Orion.
- Nous n'avons jamais quitter le manoir Loki, ajouta Joachim d'une voix plus éveillée qu'elle ne l'avait jamais été (et contenant, très légèrement, un soupçon d'excitation).
- Le 5 septembre… , murmura Liguam d'une voix pensive. Cela vous laisse deux semaines pour en apprendre le maximum sur Mérouville et la façon dont vous devrez vous y comporter.
- Nous allons abandonner l'entraînement ? demanda le Mangriff d'une voix atterrée.
- Je ne vois pas d'autre solution pour le moment, acquiesça le vieillard. Mais ce ne seront pas des journées de perdues. Ceux qui vous enseignerons seront les deux personnes que je compte envoyer avec vous.
Joachim et Orion plantèrent leurs regards dans celui du vieux maître, conscients que les novices ayant déjà quitté le manoir auquel ils étaient rattachés étaient extrêmement rares. Deux élèves, seulement, du gymnase de Liguam avaient déjà eu affaire au monde extérieur.
Le vieil homme fit signe aux jumeaux Azazello de s'approcher.


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Un petit bonus pour ceux qui suivent cette histoire et qui ont un peu de mal à comprendre parfaitement le fonctionnement de certains mécanismes. A la fin de chaque chapitre je mettrais une petite fiche d'explications (je les mettrais parfois en plusieurs parties) pour expliquer un peu l'univers de l'ombre du monde Pokémon que je mets en place dans Niseme, et parfois peut-être, quelques petites fiches sur les personnages de l'histoire.


Fiche I - L'organisation Ouroboros (1/2)
Histoire : L'organisation Ouroboros est née de la déchéance d'une famille noble du nord de l'ancien Hoenn. Eparpillés, les membres de cette famille se sont finalement regroupés en trois points du pays, sous la tutelle des trois derniers fils aînés qui auraient dû se partager l'héritage et devenir les nouveaux chefs de famille.
Cherchant à reconquérir leur pouvoir perdu, ces trois enfants ont préféré consolider leur clan chacun de leur côté, loin du peuple qui les rejette encore suite à leur trahison. Chacun des trois fils donne à son nouveau clan un enseignement poussé tiré de sa propre éducation : en résulte les spécialisations de chacun des clans dans le domaine pour lequel son chef a été élevé.
A leur mort, les trois fils lèguent leur nom à leur clan, et chacun d'eux continue de se développer dans la lignée des idées de leur prédécesseur. Ainsi, renforçant leur sang par des mariages extérieurs, la famille s'étend et regagne sa richesse d'autrefois.
Cependant, les guerres qui ont suivi de près leur déchéance ont fait rapidement évoluer les mœurs et tendances du pays. C'est pourquoi, lorsque la famille retrouve assez de puissance et de richesse pour reparaître au grand jour, elle se retrouve écrasée par un nouveau gouvernement, de nouvelles politiques, et des évolutions qu'elle n'avait pas pu voir apparaître, dans l'ombre dans laquelle elle vivait.
Le famille continue alors de s'enrichir et de se développer à l'abri du peuple. Elle rattrape rapidement son retard et se place magistralement dans tous les domaines (recherches scientifiques, médicales, mais aussi dans son apprentissage et sa recherche de nouvelles techniques de combat et d'infiltration).
Elle fait aujourd'hui partie, sans que la plupart des gens le sache, des piliers qui maintiennent la société dans une aire de paix et de confort.