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La création de kamui shiro



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Informations

» Auteur : kamui shiro - Voir le profil
» Créé le 18/04/2004 à 21:34
» Dernière mise à jour le 18/04/2004 à 21:34

» Mots-clés :   Action   Aventure   Science fiction

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Le Départ
J'étais retournée chez moi. Je souriais en voyant la porte défoncée qui avait été bizarrement réparée avec des planches de bois.
J'avais décidé de rentrer pour me préparer et pour récupérer les cinq Univerball qui étaient en bon état, et sans oublier, la carte de crédit pokedollars. J'emportais aussi mon petit ordinateur portable et la boite cylindrique de création de balls. J'en aurais sûrement besoin quand mon stock d'univerball serait épuisé.
Je cherchai un sac à dos solide pour mon voyage et en remarqua un rouge avec des lignes noires qui dessinaient un petit chat. Il se trouvait dans l'armoire à ma mère. Je l'ouvrai et fouilla à l'intérieur. J'en sortais un uniforme super classe !
«A qui pourrait bien appartenir tout cela ? » Je l'enfilai.
Le jeans bleu et le veston noir rougeâtre représentant des flammes m'allaient à ravir. Il s'y trouvait aussi une ceinture, mais que je ne mis pas, car celle ci était trop lourde. Je fouillai une dernière fois dans le sac. Je remarquai un long ruban noir. Cela me fit tout de suite penser à Camélia. Le ruban était presque identique. Je pris mes longs cheveux vers le bas et les attachai avec, puis me contemplais à nouveau dans le miroir. Je croyais reconnaître le beau docteur. Vraiment, ce costume avait été fait pour moi ! Mais alors, comment ce fait - il qu'il ait été dans le meuble à ma mère ? Aurait- elle renoncé à me le donner ? Trêve de questions, j'appelai Persian et Rapic.
- « graaa ? » (qu'y a -t- il ?)
- « croaaa ? » ( t'as trouvé où ces fringues ? )
Sans faire attention à leurs regard interrogatif, je pris la parole d'une voix grave.
- Bon. Je sais que vous allez peut - être avoir peur, mais je peux vous assurer qu'elles sont en bon état.
Je leur montrais les deux Univerball noires et blanches avec lesquelles je comptais les attraper à nouveau.
- je vais vous capturer, car aucun de vous n'est attaché a une ball. Vous n'y voyez pas d'objections ?
- « croooaappic. » ( vas y.)
- « miamiia ! » ( moi j'ai faim, alors t'a intérêt à me nourrir sinon j'entre pas !)
Je touchais mes deux pokemons avec une univerball, et ils disparurent. Soulagée de voir que tout fonctionnait, je rangeais les deux ball dans le sac à dos et pris quelques vivres. Pour finir, j'emportai les clefs de la maison.
Je refermai la porte derrière moi. Il faisait presque nuit ; j'avais dormi toute la journée au centre, alors je n'étais pas fatiguée du tout.
Je comptais commencer mon voyage de nuit. J'avais pris une petite lampe de poche au cas ou, et avais soigneusement marqué le mot KERA sur ma veste, pour être sure de m'en rappeler. Je ne savais absolument pas par ou commencer. Je pouvais visiter toutes les villes, mais cela serai beaucoup trop long. Il faudrait que je parle aux gens, en espérant qu'ils savent quelque chose. Je regardais la carte. Sois j'allais en direction de kanto, ou à johto.
« Voyons, ma mère partait de quel coté quand elle allait travailler ? A gauche ! alors c'est Jotho »
Je regardais dans cette direction, un long trottoir interminable donnait sur une énorme forêt. Ma carte indiquait, qu'après la forêt se trouvait une ville assez connue pour le départ d'apprenti dresseur : Bourgeon.
Il était aussi dit, qu'un professeur, assez connu en matière de pokemon s'y trouvait. Je pourrais sûrement le questionner à propos de ce mot ; KERA.
Je me mis en route.
Les magasins à coté de moi étaient tous fermés, sauf une petite boulangerie où la lumière était allumée.
Je frappais, et entrais.
- bonsoir !
- bonsoir, Mademoiselle. Vous ne croyez pas qu'il est un peu tard pour se balader dans les rues ?
- non, non, ça ne me gêne pas.
- Qu'est - ce que vous désirez ?
- Une boite de nourriture pour pokémon, et un pain aux noix, s'il vous plait.
- Bien sûr, patientez un peu, je vais chercher tout ça.
Quelle chance qu'il ait de la nourriture pour pokemon dans cette boulangerie. le stock de chez moi avait périmé dans une armoire que je n'osais plus ouvrir à cause de l'odeur.
- voilà, ça fera 400 pokedollard.
- Voici ma carte. Au fait, la foret qui se trouve là bas, c'est bien celle qui mène à bourgeon ?
- Oui, mais voulez la traverser en pleine nuit ?
- Oui !
- Ça peut être dangereux, il y a une horde de Malosse et de Medhyenna qui se réveillent la nuit.
- Ils attaquent les gens ?
- Rarement, mais il ne faut surtout pas que tu aies l'idée d'en attraper un. Sinon tu te retrouveras avec toute la meute à tes trousses, et tu risques d'avoir des problèmes.
- Je vois, ils n'aiment pas que l'on attrape un membre de leur tribu. Bah, je les laisserais tranquille alors.
Je saluais le vendeur et m'en allai.
Par précaution, je pris les deux univerball de mon sac contenant mes deux amis, et les plaçai dans ma poche. Je voulais arriver au plus vite à bourgeon. De là bas, tout un tas de villes étaient accessibles. Je me mis à courir en direction de la masse noire de feuilles, et après vingt minutes de course, essoufflée, j'arrivai enfin devant cette forêt. Les arbres paraissaient géants et leurs feuilles sifflaient quand une bouffée de vent les traversaient.
Un chemin de feuilles morte amenait jusqu'à bourgeon. Je respirai un grand coup, et entrai dans la vallée d'arbres. La froideur et l'humidité me firent frissonner. Mal à l'aise, j'allumais ma lampe de poche et avançai lentement.
Dans l'obscurité de la nuit, j'entendais des hoot - hoot qui hululaient, quelque aboiements par - ci par -la, et des grognement de loup qui avaient l'air de se rapprocher.
Je pressai mon pas. Je ne comptais par dormir ici, de toute façon. Avec ma lampe, j'illuminai les troncs, les feuilles, et faisait briller deux gros yeux d'un...
- haaaa !!!
Prise par la peur, je tombais par terre et la pokeball de persian s'échappa de ma poche.
Elle roula en direction du pokemon pendant que j'essayai de retrouver mes esprits. J'eu tellement peur !
Je me relevai enfin, et regardai les alentours ; il avait disparut ! le Malosse qui m'avait tant effrayée était déjà parti ? Déçue, je frappai le sol du pied. « j'aurai pu l'observer un peu plus si je n'étais pas tombée ! quelle idiote ! »

Je récupérai l'univerball de persian, et repris mon chemin. Après cinq minutes de marche, une impression bizarre, comme l'impression d'être suivie me parcoura la tête ; depuis quelques mètres, les grognements et les aboiement commençaient à bien se faire entendre, et des bruit de pas sur des feuilles me faisaient frissonner. mais logiquement, je ne risquais rien, non ?
J'accélérai encore une fois le pas, et finalement me mis à courir. Derrière moi, le bruit devint plus rapide, et me suivait toujours. J'arrivai comme une bombe dans une vallée. J'avais dépassé les arbres. A quelques mètres la foret se montrait à nouveau. Le bruit de pas s'était arrêté en même temps que moi. mais les grognements étaient deux fois plus nombreux. Soudain, des ronds rouges apparurent devant moi. effrayée, je courais sur le coté, mais deux autres points rouges se montrèrent aussi dans cette direction. Je regardais devant, derrière, il y en avait partout, je pointais en tremblant ma lampe de poche sur l'un deux.
Je vis un loup, un magnifique loup gris. Mais les dents de celui-ci n'avaient pas l'air aussi belles. Il grogna encore plus fort, et je
reculais. J'étais entourée de Medhyenna et de Malosse qui avaient tous l'air enragés. Le grahyenna qui étais illuminé, sauta devant moi. je reculai par peur et tombais une nouvelle fois par- terre.
Le grand Grahyenna fixais mes yeux et montrait ses dents. je pris mon univerball...
- Rapasdepic, go !
- « crrrooaaaa ! »
Rapasdepic fit son apparition devant moi, et ouvra grand ses ailes. Les chiens reculèrent et se mirent à aboyer, mais le grahyenna ne bougea pas. Je décidai de lui parler pour comprendre ce qui se passait.
- granhyenna ! pourquoi m'attaques - tu avec ta horde !? je n'ai attrapé aucun de tes sujets pourtant !
- « grrrrrrrrrrrr... »
ses yeux devinrent encore plus en colère et il sauta sur Rapic. je ne voulais pas me laisser faire.
- Rapic ! utilise bec vrille !
Le bec de l'oiseau s'enfonça dans la chair du loup qui hurla.