Smirnoff R+ de Domino

Attention, ce commentaire contient des spoilers... puisqu'il commente toute la série de dix épisodes.
Ne le lisez qu'après avoir tout lu.
Il comporte également des scènes coupées à l'écriture.

Généralités :
- L'idée d'écrire cette fic m'est venue en relisant Smirnoff R., je me suis rendu compte d'à quel point le début avait été laborieux, et pire, ultra négatif, sombre, très "en vogue" avec mon ancien état d'esprit, certes. J'ai 31 ans maintenant, j'ai changé, et ce qui au départ ne devait être qu'une correction/réfection de la fic originelle a culminé en réécriture totale. En fait je me suis lancé comme ça pour rigoler à la base, j'avais à peine fait quelques bios (Roland, Lily, David, Rachel et Malcolm) et je me suis lancé. De toute évidence, je n'en avais pas fini avec les Smirnoff...

- Je ne peux pas nier que la finalité du Projet Wallace, notamment le '121', m'a un peu peiné pour Roland, j'ai donc décidé de changer d'angle pour cette réécriture, de retirer à Roland ce qui l'a tant tiraillé toute son existence pour en faire un personnage différent. Même si ça revenait à rendre le "climax" de Smirnoff saison 6 forcément moins intense.

- En termes de scénarisation je me suis beaucoup basé sur la saison originelle notamment pour en réparer les erreurs. Je suis un peu tombé des nues en voyant que les 10-12 premiers chapitres étaient littéralement une re-présentation des personnages enfants à l'état adultes, flashbacks à l'appui. Dieu que ça devait être chiant à suivre. En fait plus je relisais Smirnoff R., plus j'y voyais une fic industrielle, faite pour être faite et pas pour faire avancer l'histoire ou être agréable à lire, juste une manière de ME faire plaisir en m'étalant comme une baleine, en prenant mon temps de manière obscène au lieu de profiter des trente chapitres saisonniers pour développer un univers. Plus je relis R., plus je constate surtout une régression comparé à Smirnoff. Quand je relis la saison 6 de Smirnoff, je vois que j'allais dans la bonne direction, et la saison 1 de R. semble scénarisée par un enfant tellement j'ai l'air en mode YOLO. Alors que la suite, en comparaison, est plus structurée. J'aurais dû me concentrer sur Roland-Rachel-Léopold-Charlie-Claire-Malcolm-Megan-Nigel-Richard-Harold Burton en saison 1 et pas faire "bon, alors ça c'est le chapitre spécial Kate et ça le chapitre spécial Colin, et ça..." parce que clairement ça m'a desservi par la suite, et la preuve c'est que paradoxalement l'ajout de David et Lily me permet de meilleurs développements dans la saison 2.

- Avec la réécriture, ce style "10 chapitres par 10" s'est rapidement imposé, d'autant que si j'avais publié juste un ou deux chapitres, je me serais pris une volée de bois vert, genre "quoi tu reprends du Smirnoff, gnagnagna" alors que là je vous laisse pas le choix, je vous mets tout dans la bouche d'un coup ^^ (........... je me trouve pitoyable aussi...)

Biographies :
- Qwilfish, Galeking, Poissoroy, Florges et Sarmuraï ont été un temps envisagé pour Charlie qui a été un vrai casse-tête, jusqu'à ce que je ne me la prenne pas, la tête, justement, et que je fasse une équipe "miroir" de ce qu'il avait avant - ce qui me sauvera la vie pour plusieurs personnages.

- Matt idem, j'avais Cheniselle au départ, il était censé avoir plein de petits Pokémon et je me suis dit que m'en tenir à deux au départ c'était une base intéressante. Tritox s'est imposé quand je me suis décidé pour son style de combat plus tard dans la fic. Il aurait pu avoir : Keunotor, Sucroquin, Zorua (très longtemps envisagé), Zigzaton, Racaillou d'Alola,

- Léopold, de même, était pressenti pour avoir un Sovkipou en lieu et place de son Simularbre.

- Rachel devait avoir un Iguolta qui m'est apparu carrément de trop après coup.

- Par contre l'équipe de Roland est sortie toute seule et n'a pour ainsi dire pas été rectifiée du tout. Ce qui ne signifie pas que c'est bon signe ou quoi, juste que c'était évident.

- Idem ça a été assez facile de réécrire des bios pour Lily et David, je savais à peu près ce que je voulais au départ.

- Le premier Pokémon de Claire était censé être un Delcatty. Elle aurait pu avoir un Mélancolux aussi.

- De même et comme expliqué plus bas, j'ai hésité entre Otaquin, Croâporal, Gobou et même Boguérisse pour le second Pokémon de Malcolm.

- J'ai remplacé le Vortente de Megan par un Tropius sur demande de mon béta-lecteur. Aussi parce que, même si j'adore Vortente, je l'avais déjà bien "exploité" précédemment par le biais de Benjamin dans LPW.

- J'avais demandé à mon Béta lecteur de faire des bases de biographies sur lesquelles je me suis appuyé au départ afin de partir sur un oeil nouveau. Certaines de ses exigences sont restées (Notamment la plus haute et la plus grave : Le Kokiyas de Claire) par exemple sur Vincent, j'étais parti sur juste Mégapagos au départ, mais il voulait un Archéodong quelque part et du coup j'ai fait Archéodong + Carapagos, ce qui, au final, s'avèrera plus intéressant par rapport au personnage.

- La nouvelle équipe de Justin s'est faite sur un modèle très clair : Je voulais un Okéoké, de base, Guguig m'avait donné envie de caser un Prismillon Pokéball et le béta lecteur a exigé un Draïeul quelque part.

Chapitre 1 –
- Titres de travail : "Va t'inscrire", "Vingt ans", "Poussin"...
- Premier résumé : 1 - Va t'inscrire
Roland quitte le foyer familial et part s'installer à Céladopole avec Malcolm et compagnie. Une fois l'installation faite, il va confirmer son inscription à la faculté. Le Doyen des professeurs n'est autre que Justin Truce.

- Relisant Smirnoff R., je me suis rendu compte que je ne me souvenais absolument plus d'où se situait l'intrigue. J'ai changé Kanto pour Illumis, ça me paraissait beaucoup plus intéressant pour la suite.

- Modifier les bios a été un autre point de contention, à la base je comptais garder la même base de Pokémon (cf la team de Roland, son Pokémon académique est toujours Ptitard, le surnom du Charkos de Malcolm est "Blast" tout comme son Bastiodon dans l'autre canon) mais je me suis dit (et mon béta lecteur m'a dit) que plus je changerais de choses, mieux ce serait. Sans pour autant que j'aie à me justifier sur les choix en question, because timeline alternative.

- Globalement je suis resté sur la même ligne dans la construction de ce chapitre, je savais à peu près exactement ce que je voulais y mettre, rien de particulier à en dire, j'ai évidemment glissé plein de clins d'oeil aux saisons canoniques ainsi que des insinuations pour la suite de la fic.

- Ni les surnoms des Pokémon ni les biographies de la totalité des personnages n'étaient finalisées lors de l'écriture de ce chapitre. Genre Charlie, Léo et Matt, c'était en béta totale. Les seuls Pokémon confirmés à 100% étaient Rapasdepic (Charlie), Flamiaou et Spododo (Léo) et Cheniselle (Matt)

- J'ai juste retoqué pas mal de choses notamment certaines conversations lors de la soirée ainsi que les retrouvailles finales Roland/Rachel.

- Première surprise, le chapitre est COURT mais j'y ai mis absolument TOUT ce que je voulais y mettre, et tant mieux, et ça tient à la gestion de beaucoup moins de personnages. C'est plutôt génial de faire court mais satisfaisant. Certains chapitre de Wallace étaient longs juste parce que je voulais absolument caser le plus de personnages possibles et au final ça faisait un peu bouillie parfois - enfin, à la relecture, ça fait bouillie, et du coup je préfère faire court, complet et plus facile à lire au final, parce que c'est bien le but, non ?

Chapitre 2 –
- Titres de travail : "Sous tout rapport", "Le Phénix"
- Premier résumé : 2 - Sous tout rapport
Les premiers pas de Roland en tant que professeur sont difficile, le jeune homme ayant la théorie mais pas la pratique, et le prof principal est une belle peau de vache. On découvre que Roland et Rachel entretiennent une liaison dans le dos de son frère. En flashbacks, on découvre effectivement que sa formation n'a pas été de tout repos

- J'ai dû faire preuve de pas mal de retenue sur ce chapitre, je voulais absolument introduire pleinement tout le monde, et puis je me suis rappelé que j'avais dix chapitres avant publication et donc que j'avais du temps pour mes développements puisque vous liriez tout à la suite et dans l'ordre (un avantage qui avait profité à Bojack Horseman sur Netflix, qui prenait bien le temps de développer tout le monde, en mode "j'ai mon temps, j'ai douze épisodes de 25 minutes, RELAX"). Je me suis cantonné à ce qui était indispensable, et j'ai par exemple coupé court à la conversation avec Léopold, et la scène qui s'ensuit avec Megan, là encore, est plus courte que prévu initialement.

- Le sujet des flashbacks m'a un peu hanté dans ce chapitre, je me demandais si c'était une nécessité, et ensuite je me suis dit que c'était trop "old school" les flashbacks... En fait je trouve que ça m'oblige à rendre l'histoire plus intéressante dans le temps présent et du coup à faire des efforts supplémentaires pour rendre le tout plus dynamique. Auparavant, les flashbacks étaient une manière d'équilibrer : Si le chapitre était ennuyeux, je pouvais rattraper en pimentant le flash et inversement. Là, je suis obligé de faire un bon chapitre sans étoffer avec des flashs. Par contre la nécessité de raconter le passé alternatif de personnages déjà connus est restée une nécessité, évidemment, d'où l'idée d'un chapitre flashback plus tard.

- J'ai beaucoup hésité entre Croâporal et Otaquin pour Malcolm, du fait de la prééminence de Pokémon batraciens dans les équipes de Roland (Tarpaud) et Malcolm (Croâporal, Cradopaud) mais au final, les trois Pokémon ont des manières de se battre tellement différentes que ça ne pose pas de problème qu'ils coexistent. Et cela créait des parallèles intéressants pour la suite. J'ai aussi pensé à Gobou pendant un temps (une journée de prise de tête en mode je recommence une partie de ORAS et je choisis le starter et je me dis : "Ah mais oui, Gobou existe !") mais j'avais trop de plans avec Amphinobi plus tard pour lui substituer Laggron, ou même Oratoria, avec qui j'avais envisagé un arc un peu compliqué en mode "Malcolm le mec masculin qui complexe d'avoir un Pokémon académique pas viril du tout". Le monde n'est pas prêt pour mes arcs psycho-socio-sexologiques à deux balles.

Chapitre 3 –
Titre de travail : "Pièce rapportée", "Apprendre à me connaître"
Premier résumé : 3 - Pièce rapportée
Roland et son collègue Matt doivent travailler ensemble à un cours sur la technique sur le terrain, l'occasion pour Roland de faire connaissance avec le petit ami de Charlie qu'il connait finalement bien peu. En parallèle, Malcolm se pose des questions sur la proximité entre sa soeur et son "meilleur ami" Roland. En flashbacks, la vie de Charlie après l'incident qui n'est pas arrivé.

- Ce devait être un chapitre sur Matt mais je trouvais ça trop soudain comparément à l'avancement des choses et c'était plus intéressant de garder un chapitre centré sur Matt pour plus tard dans le lot de chapitres.

- Il était, là encore, censé être basé sur Malcolm mais à l'écriture de la première scène, c'est Rachel qui s'est imposée. Et idem, en scénarisant, j'ai remarqué que c'était plus intéressant de garder un chapitre Malcolm pour plus tard.

- Ce chapitre a été plus long à écrire du fait de l'intrigue que j'avais élaboré pour lui et qui m'a obligé à scénariser pleinement le second tiers de la saison (les chapitres 11 à 20) afin de déterminer si cette intrigue devait prendre son envol maintenant ou au contraire si j'avais le temps d'attendre, et c'est cette seconde option qui s'est avérée. C'est aussi pendant l'écriture de ce chapitre que j'ai commencé le chapitre flashback qui s'avérait indispensable à créer maintenant et pas plus tard. Histoire que le passé soit clairement établi avant que je poursuive plus loin. Du coup je me suis interrompu pendant bien un mois ou deux... -_-"

- Le Mackogneur de Jérôme a failli être un Charmina mais ça ne me plaisait pas de faire ce parallèle "nouvelle continuité - ancienne continuité" maintenant.
- Un chapitre difficile à finir, j'ai mal évalué l'impact du chapitre flashback sur mon retour à l'écriture, du coup y'a toute une partie, genre le cours de Malcolm et de Rachel, qu'avec le recul j'ai peut-être un peu bâclé. C'est vraiment le chapitre sur lequel je me suis promis de revenir plus tard parce que je savais qu'en le relisant j'allais le détester.

- Par contre le combat entre Ponyta et Mackogneur est un de ces combats que j'ai très largement scripté dans ma tête. Bien que je sois de moins en moins fan de la 1G à mesure que le temps passe, je trouve toujours rigolo de "manier" ces Pokémon de façon moderne, avec mon écriture de maintenant, alors que je connais ces Pokémon précis depuis tout gosse. Hey, on a beau être un "hater", on n'en garde pas moins une certaine nostalgie !

- Scène coupée :
Couloir, plus loin.

Charlie allait entrer dans sa salle. Léopold approcha.

- Sacré coup de colère, tout à l’heure !
- Hm…
- T’étais moins tendu à l’époque où tu sortais avec moi…

Charlie regarda Léopold, interloqué.

- … d’accord, double maléfique de Léopold, qu’est-ce qui se passe ?!
- Rien, j’étais… inquiet, je ne connaissais pas cet aspect de toi…
- Inquiet ?!
- Je… ne suis plus ton petit ami mais je suis toujours ton meilleur ami, Charlie, tu te rappelles ?
- Oui, je me souviens, Léo…
- Alors je me fais du souci pour toi.
- Hm. J’en parlerai à Roland, lui au moins il m’écoute.
- … c’est bas, Charlie, je…
- Léo, on sait très bien tous les deux que depuis quelques temps les choses sont différentes entre toi et moi…
- Je sais, mais…
- Tout se passe très bien entre Matt et moi, je te remercie de t’en soucier. J’ai cours, si tu permets…

Charlie entra dans sa salle. Léo se mordilla les lèvres.

- … j’étais vraiment inquiet… souffla le blond.

Que j'ai un peu coupé au dernier moment lors d'une relecture, principalement parce que ça clashait avec la fin du chapitre suivant.

Chapitre 4 –
Titre de travail : "L'état de Nature" "C'est qui le meilleur ?"
Premier résumé : 4 - C'est qui le meilleur ?
Malcolm et Roland ont un rapport distant expliqué en flashbacks. Quand Rachel avoue à ses collègues Claire et Megan qu'elle est en couple et ne peut pas aller à un speed dating, l'équipe pédagogique en est toute chamboulée

- Là encore, changement de plan en cours de route, plusieurs idées diverses, je choisis de partir à l'aveuglette au début du chapitre, ça permet de lancer plusieurs idées qui restent ou pas, mais au moins de lancer des pistes. Ca donne souvent des chapitres pas trop mal ce type d'écriture sans résumé ou même idée de départ précise pour faire filet.

- En fait j'avais cette idée de départ de cours à l'extérieur avec Charlie et Roland maiiis pas grand-chose autour, après le flashback m'a permis de cimenter la relation Roland-Charlie et de la rendre plus intéressante, donc de broder autour.

- L'idée des trois petits mots m'est venue avec l'idée de départ pour le chapitre de Matt plus tard, je me suis dit que ça ferait un écho intéressant, que "trois petits mots", d'un point de vue méta, c'était déjà un titre à trois mots (haha), et que ça me permettait un fil rouge intéressant. Aussi, d'utiliser en chanson de générique de fin une chanson d'Alizée que j'aime beaucoup et qui correspondait assez bien à la situation.

- Problème de l'absence de flashbacks, je suis obligé de faire de l'exposition et je ne suis pas très "subtil" pour ça (les personnages qui décrivent un peu trop les choses et du coup leurs dialogues ne paraissent pas toujours très naturels)

- Je pense le caser en bio, mais au cas où je ne le case pas, cette version de Matthieu Clancy est inspirée physiquement du footballeur Benjamin Pavard. Désolé pas désolé.

- Euh, pfff. Passage coupé au montage parce qu'une fois que je l'avais écrit, je me suis dit que 1 - ce serait bloquant pour la suite, 2 - c'était très con, 3 - syndrome du Power Level, 4 - Syndrome de la reprise de HXH.

Enjoy (ou pas) - c'est 100% non canonique excepté les commentaires sur Hendricks et Verdansky - qui sont des personnages que je compte intégrer pleinement.

- Vous remarquerez aussi…

Charlie saisit un pointeur laser et désigna les étoiles en bas de la carte. Charlie avait trois étoiles jaunes et deux encoches vides.

- … des étoiles. Vous n’en avez aucune pour le moment sur les vôtres – ou alors vous êtes sacrément précoces – et je vais vous expliquer à quoi elles correspondent…

Charlie changea d’écran de présentation et dévoila une liste.

1 ETOILE : Vous êtes passé dresseur professionnel.

- J’ai obtenu cette étoile en devenant prof. On peut passer professionnel quand on exerce un métier qui remplit une de ces trois conditions :

1- il nécessite expressément des Pokémon,
2- il remplit une fonction pratique ou théorique qui a trait aux Pokémon,
3- il accomplit une mission licite d’intérêt général.

- Il y a d’autres moyens de décrocher sa première étoile, comme passer un simple examen de professionnalisation pour devenir Indépendant, mais c’est une situation que nous détaillerons plus tard. En tant que professeur, nous remplissons au minimum les trois conditions, même si certaines personnes dans l’établissement n’ont pas de Pokémon, notamment certains professeurs de fondamentaux, chargés de TD et quelques personnes de l’administration comme monsieur Hendricks.

2 ETOILES : Vous avez fait progresser votre domaine d’expertise

- C’est une étoile qui s’obtient assez facilement pour un professeur, puisqu’il suffit de publier des travaux, une thèse, un mémoire, un article… ensuite, pour des professions tels que garde du corps, ranger, soldat, policier, conducteur de travaux… c’est une étoile qui s’obtient automatiquement au bout de deux ans d’expérience mais qui peut s’obtenir avant par le biais d’un apport aux procédures…

3 ETOILES : Vous avez accompli un haut fait

- Alors, on entre dans les étoiles un peu plus exceptionnelles. Très généralement c’est une étoile qui s’obtient par les Indépendants en récupérant les badges d’arène, qui sont en plus de leur rôle initial de blason de la ville, des insignes de validation professionnels. Un badge, première étoile, donc accès à la professionnalisation. Quatre badges, deuxième étoile, huit badges, troisième étoile. J’ai obtenu ma troisième étoile en récupérant les badges de Sinnoh dans le cadre de ma formation, c’était le moyen le plus simple en parallèle du stage et du concours que je dois effectuer pour enseigner cette matière. En tant que professeur de professionnalisation, je suis tenu d’avoir au minimum trois étoiles pour enseigner, et j’ai choisi cette solution. J’ai une consœur dans l’établissement, madame Verdansky, qui s’est distinguée lors de conflits étrangers en tant que soldat.

Les élèves semblèrent impressionnés. Charlie inspira. « Chaque fois que je donne cet exemple je sens qu’ils veulent changer de classe… »

- Je continue…

4 ETOILES : Vous servez publiquement Poképolis

- Cela inclut expressément le domaine militaire, policier, sécuritaire, accès à un poste de champion d’arène ET top 4 de Ligue ou de Festival Pokémon. Ce n’est pas mon cas, je n’ai pas franchi le pas, cela ne m’intéressait pas. Le problème avec le fait d’être champion c’est que vous êtes réquisitionné à des tâches plus « hautes » administrativement que simple prof. Et ça ne m’intéresse pas. Par exemple, il me semble que notre cher proviseur Burton est un dresseur 4 étoiles. Le système éducatif actuel, calqué sur le système politique, punit les faibles et récompense les forts.

5 ETOILES : Vous jouez un rôle politique de premier plan

- Enfin, le fait d’être membre du conseil des quatre ou d’être membre du sérail politique vous octroie d’emblée cinq étoiles. C’est quelque chose qui ne s’accomplit pas par de simples efforts, on a tendance à considérer que les dresseurs professionnels sont classés en quatre étoiles max. A ma connaissance, tous les autres professeurs du bâtiment ont entre une et trois étoiles. J’apporte une précision importante.

Charlie agita la tête.

- Le nombre d’étoiles ne détermine absolument pas de l’importance et de la puissance d’un dresseur. Cela détermine son niveau de professionnalisation. Je ne suis pas devenu fort pour être un bon professionnel. Je suis doué mais ça n’a rien à voir avec mon nombre d’étoiles. Mon collègue monsieur Smirnoff a deux étoiles mais je pense qu’il est bien aussi fort que moi. Ce n’est pas une question de puissance mais une question de travail. Les quatre étoiles, c’est une question de puissance et d’opportunité.

- Dans ce chapitre je patine un peu (là encore haha) (mais le patinage c'est récurrent dans toutes mes saisons de Smirnoff, de la première à la 17ème et ça amène souvent du bon), du coup comme souvent (on y vient, voyez) je brode en faisant intervenir les personnages, en posant des insinuations pour le futur. Les cours d'Histoire et de Stratégie sont du pur remplissage, et le conflit "politique" entre Roland et Charlie n'était absolument pas prévu au départ, c'est juste pour remplumer le chapitre. Vous pouvez attribuer ça à l'absence de flashbacks, c'est clair que ça me perturbe beaucoup, mon écriture est moins spontanée du coup, ça me donne l'impression de ne pas en faire assez - alors que j'en fais juste assez - je suppose que cette habitude de merde disparaîtra au fur et à mesure de l'avancée dans cette saison...

- Est-ce que ça se voit un peu ou pas que je suis hyper sapiosexuel quand même ?

- Ce chapitre est bizarrement long peut-être parce que j'ai voulu m'étaler sur la professionnalisation qui prendra de l'importance la saison suivante... M'enfin c'était une nécessité et vu comme je m'étends encore plus après coup, bon.

- Au final le chapitre s'est terminé tout seul, avec ce petit combat qui s'est écrit d'une traite, alors qu'il n'était pas prévu du tout (syndrome du "j'espère que mon chapitre est suffisamment intéressant gnnngngngn") et cette scène finale dont je suis très, très content entre Léopold et Charlie parce qu'en plus ça installe le chapitre suivant. Qui est d'une importance ca-pi-tale : La fic commence vraiment à partir de ce chapitre.


Chapitre 5 - Le Président de l'Association Pokémon
- Le seul chaptre dont le titre a été le même depuis le moment où la fic a été conceptée. Il a été souhaité comme un call-back à la fic précédente et ce genre de titre "sérieux" qui montre bien que quelque chose va se passer dans ce chapitre. Niéhéhé !
Résumé originel :
Un souci de garderie oblige Léopold à venir avec le petit Dylan à l'académie, un fait très mal vu par le professeur principal, d'autant que le Président Archibald Pringle est en visite, au grand dam d'une partie du corps professoral dont Malcolm, syndiqué. En flashbacks, Léopold, sa femme et son fils.

- Oui à la base ça devait pas être Robbie mais un enfant inventé, je me suis dit que ce serait hyper drôle de ramener Robbie dans la fic en mode "le mec le moins intéressant de la fic précédente réincarné en bébé dans la fic alternative qui se déroule vers le moment où il était né (oui c'est bizarre mais heh, j'suis pas à ça près)

- Sur ce chapitre j'ai le syndrome (je marche par syndromes) du "j'en fais trop" à savoir tout le passage du cours de Roland. J'ai pas mal hésité à ce que tout s'envenime et ensuite je me suis dit que ce n'était pas l'intérêt du chapitre et que je n'avais pas à en faire trop. En fait à un moment donné, mon empressement prend le pas sur mes impératifs (comprenez : J'AI ENVIIIIIE d'écrire la suite mais je suis pas encore dans la suite, je suis dans le maintenant et je dois placer des choses dans le maintenant pour que ça prenne forme dans le turfu) et je dois me rectifier, enlever des trucs, lutter contre l'impression d'avoir trop enlevé etc etc. C'est compliqué dans ma tête. Ne me jugez pas, ouaiche.

- Du coup, micro-scène coupée :

- Au lieu de ça vous avez fini en bouillie un peu plus tard…

Rires dans la salle alors que le Président fixait Roland avec une mine de ravi de la crèche.
Roland, sans perdre son flegme :

- Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un KO équivaut à une victoire. Il y a plusieurs manières de vaincre un adversaire. Je considérais que le Pokémon de monsieur Lem était hors-combat après avoir lancé mon attaque.

Lem haussa un sourcil.

- Mais ce… n’était pas le cas !
- A mes yeux, si. Parce qu’en évaluant la situation, je savais pertinemment que j’avais le dessus sur vous. Inutile d’aller plus loin dans la confrontation, vous aviez déjà perdu.

Ahanement dans la salle. Trafalgar inspira lourdement. Le Président se releva, agacé.

- Seriez-vous en train de remettre en question les règles du combat Pokémon telles qu’instituées par la Ligue Pokémon et donc par l’Association Pokémon ?!
- Oui.

Nouvel ahanement des élèves. La Mère Joëlle secoua la tête. Alexia était fascinée. Lem pencha la tête sur le côté.

Archibald se pencha vers Trafalgar.

- Une petite frappe gauchiste, comme son père !

Roland leva les yeux au ciel une dernière fois.

- Je reprends mon cours…
Voilà, voyez ce que je voulais dire. Je vais trop loin, j'en rajoute trop.

- Je... me suis évidemment posé la question de remanier "Ulrick Trafalgar" en grand homme NOIR légèrement antagoniste (inspiré fortement du personnage de Mercer dans Walking Dead) mais... c'est mon reboot je fais ce que je veux.

- Je suis assez fier de moi concernant le gag de Matt qui se mêle de la dispute entre Charlie et le Président, qui dit un truc intelligent, tout le monde est choqué, et quand Malcolm et Rachel entrent, ils n'y croient pas. J'adore ce genre de gag de situation, c'est un humour pas facile à mettre en place mais qui paie, qui fonctionne toujours à mon sens, j'avais quelques personnages faits exprès pour ça dans Wallace (notamment Francis, Quinn et Lucy ou Clive et Andréa) mais je suis ravi d'avoir placé ça ici.

- D'ailleurs en écrivant ce chapitre, je me suis aperçu à quel point Léopold était absent de la première partie de "son" chapitre, je me suis demandé si je devais réparer cette erreur ou si je devais au contraire laisser Léopold avoir peu d'importance - un peu comme Megan que je développe peu intentionnellement au départ - mais après je me suis souvenu qu'une de mes forces c'était justement de brouiller les pistes, et que le but de ce chapitre était d'amener une révélation joyeusement fracassante qui justement ne concernait pas Léopold, donc bon. Pistes brouillées au max, yay !

- Et ça va m'aider de fou pour la scène du cours de Léopold qui doit être une des meilleures scènes de cours que j'ai jamais écrit. Et là encore une leçon de cette fic : C'est parfois mieux quand les choses se passent bien, ça endort la méfiance du lecteur, j'aime bien :D Inutile de dire que toute la réflexion de Léopold sur le "je suis juste un prof lambda" émerge à la fois 1 - du fait que son fils était dans la fic précédente un personnage pas super intéressant maiscétaitfaitexprès 2 - du fait que moi-même je savais pas trop quoi faire de lui sur le chapitre à part "Lalala je dois emmener mon fils au taf aujourd'hui, oups c'est pas le bon jour". Comme quoi il faut écrire ce qu'on connait, c'est bien.

- J'ai pensé un moment à faire en sorte que Léopold et Claire soient dans une relation amoureuse (adultérine pour Léopold donc) mais je trouvais ça bizarre et pas très naturel et surtout n'ayant pas de flashbacks pour appuyer la chose, j'étais incertain quant à savoir si ça allait passer dans le récit même. J'ai gardé cette idée potentiellement pour plus tard, j'étais vraiment très incertain quant à remettre Malcolm et Claire ensemble (et je le suis toujours d'ailleurs et je doute même que ça arrive dans cette version du canon) donc bon. Je suis tellement dans la subversion de Smirnoff R. que du coup j'ai plein de "trous" dus à des choses que je ne veux pas refaire à l'identique et ça me booste autant que ça me bloque je pense.

- La scène finale du chapitre s'est enquillée toute seule avec le reste, sans rectification ou presque (j'ai eu du mal à placer la scène entre Stanley et Trafalgar qui était indispensable)(ou pas mais ça me servira pour plus tard)(mais si mais si) et j'étais trèèèèès excité de réintroduire Nathan dans sa nouvelle forme "sans l'influence de Dexter". Et cette scène avec Malcolm, que j'ai pensé depuis pfouuu un bail et... (trépignements d'auteur qui écrit sa petite scène fétiche)

- C'est aussi typiquement le chapitre où je lance des enjeux qui ne se concrétisent pas et c'est fait exprès, en l'occurrence tout du long du chapitre je fais comme si c'était gravissime que le Président soit là alors que globalement tout se passe relativement bien et finalement le truc "grave" du chapitre ne concerne ni le personnage central du chapitre ni le Président, c'est un truc anodin mais bieeen salé comme il faut et dont je parlerais plus en détail lors du commentaire du chapitre suivant. Tihihi.

Chapitre 6 –
Titre de travail : "Men are Trash !..."
Résumé d'origine : "Rachel et Roland sont un peu désemparés quand Malcolm découvre leur relation, créant une scission au sein de l'équipe qui ne va pas échapper à l'ennemi de Roland…"

- "L'ennemi" de Roland c'était censé être Nathan mais j'ai pas réussi à naturellement créer une rivalité entre eux, du coup j'en ai créé une plus logique entre Malcolm et Nathan - contrastant et/ou agrémentant celle qu'il a vaguement dans la fic originelle.

- Au départ, j'avais envisagé, je crois, une espèce de double chapitre avec une intrigue sur le sexisme au travail mais je crois avoir eu la grosse flemme, d'où les titres de travail bizarres pour ce chapitre et le huitième qui était le septième à la base.

- Dooonc je suis parti sur une idée différente, à savoir : Malcolm sait mais Roland et Rachel ne savent pas qu'il sait, et du coup C'EST BEAUCOUP PLUS MARRANT !!!1!!

- Je suis un peu trop fier du jeu de mot débile du titre qui a été retenu. Après écriture je me suis aperçu qu'à part un jeu de mots marrant et le fait que le chapitre soit lourdement consacré à Mac, on n'entendait pas parler de fromage, c'était pas très professionnel de ma part. Mais bon je suis sûr que personne ne viendra me dire en commentaires "Où est la référence au fromage dans le chapitre 6 ?!"

- En fait le cas révélation/réaction ont été un peu problématiques dans ma tête. Je me disais "Tu peux pas refaire la même chose que R. en mode il est pas content il s'énerve contre Roland" ça fera Rédite, ni comme dans Renaissance ou t'as un peu limite ignoré le truc, il faut que ça l'impacte et que ça fasse évoluer le personnage. Dont acte, et du coup ça donne quelque chose qui me plait beaucoup et un Malcolm qui me plait encore plus.

- Fun fact : Quand j'écris vite, au lieu d'écrire "Megan", j'écris "Megna". Du coup j'ai envie de créer un personnage qui s'appellerait "Megna". #MegnaforSeason2.

- Réintroduction de Marigold dans ce chapitre, donc, je ne sais pas encore exactement quelle importance elle aura, mais l'idée de l'associer à Malcolm n'est pas pour me déplaire. (ça fait beaucoup de personnages en M, ça se sent que je m'appelle Mickaël et que j'aime cette lettre, hm ?)

- Fun Fact : Je n'ai repensé qu'après coup que le Teraclope de Marigold les regardait pendant leur "petit flirt" et je me suis dit que c'était un peu chelou... ce qui me convenait tout à fait par rapport à ma réécriture de Marigold.

- La conversation entre Roland et Malcolm s'est écrite d'une traite, il est des alchimies qui, même dans les canons alternatifs, ne se défont pas. Eh bah pourtant il a fallu que je la défasse, hahaha. Cruel moi.

- Chapitre assez court, écrit d'une traite quasiment (entre vendredi 19 et samedi 20 octobre, chez mes parents) sur lequel je me suis promis de revenir pour l'étoffer un peu. Fun fact, je ne sais ABSOLUMENT PAS de quoi va parler le chapitre suivant, roue libre totale !

Chapitre 7 –
Titre de travail : "Le chapitre de trop" "Mais ça, c'était avant" "Aux origines" "On rembobine" "Le chapitre bleu"
- Chapitre flashback qui s'est avéré être une nécessité quand, à l'écriture du second chapitre je n'ai pas ressenti le besoin d'ajouter des flashbacks. Y consacrer un chapitre entier suffisait.

- La première scène m'a un peu turlupiné, je me suis demandé si je ne devais pas la mettre au début du tout premier chapitre, ce que je ferais finalement à la relecture, pendant l'écriture du chapitre 8.

- Beaucoup d'auto-parodie dans la scène où tout le monde s'explique avec Etienne après son réveil, j'ai trouvé ça très marrant à écrire. Le coup de Lionel qui s'en tire avec une simple jambe cassée au lieu d'une main coupée, je me suis demandé si j'avais pas un peu tué le respect quand même... :^)

- L'emplacement du chapitre a fait l'objet d'un vrai gros débat de merde, il était au départ le 8ème, il est passé sixième, parce que ça coupait le tiers de saison en 2 de manière lisible pour moi MAIS une révélation du chapitre (la confirmation de la bisexualité de Roland qui est plus ou moins insinuée depuis le début) arrivait trop vite à mon goût, et j'ai fait le choix de le mettre plus loin dans le récit à nouveau. Idem l'idée de couper le chapitre, de l'amputer du voyage itinérant pour en faire un second chapitre flashback au début du second tiers de dix chapitres m'a traversé l'esprit, mais sans le voyage itinérant, le chapitre devenait beaucoup moins intéressant... Bref, grosse prise de tête métaphysique sur ce chapitre. Au fil de l'avancée de l'écriture, il terminera 7ème chapitre ce qui me permettra d'avoir trois chapitres consécutifs pour élaborer le climax.

- Le chapitre s'est un peu étiré à mon grand dam, et quand j'ai compris que ça allait encore s'étirer je suis resté concentré sur Roland parce que si je partais sur Léo, Charlie, Malcolm etc, j'étais bien dans la merde. Raconter le voyage itinérant a été un peu relou, c'est le remodelage du personnage de Vernon Hartman (prof de voyage itinérant de Rachel dans la première Smirnoff R.) qui va me permettre de faire les choses correctement.

- Idem, j'ai renoncé à faire intervenir Colin et Kate parce que je n'étais pas encore décidé sur leurs biographies, sur comment j'allais les "remodeler" en alternatif.

- Par contre qu'est-ce que c'était jouissif d'écrire des scènes chaleureuses entre Roland et Linda. Smeargle-Gaga m'a dit qu'une de ses scènes préférées du premier chapitre, c'était le déjeuner entre les Smirnoff parce qu'en 8 saisons de Smirnoff R./Renaissance, ça n'était pour ainsi dire jamais advenu. Le Roland détendu, force positive, est à mon sens plus intéressant et plus apaisant à écrire. A la relecture, Roland est vraiment une force trop négative dans R., et cette négativité m'atteignait et atteignait peu à peu les autres personnages et parfois j'en venais presque à me demander pourquoi ces gens étaient amis. Là, le problème ne se présente plus et c'est super intéressant en tant qu'auteur, je peux me concentrer sur autre chose que "ils se balancent des saloperies, hahaha"

- Alors par contre quelque chose que j'ai vraiment détesté avec ce chapitre c'est à quel point mon écriture, dans l'étalage, ressemblait de plus en plus à mon écriture d'avant et pas à l'écriture que je voulais pour cette nouvelle fic. J'ai donc décidé de l'écrire d'une traite sans revenir aux autres chapitres, de l'étaler pour "m'en débarrasser", et une fois écrit, revenir à cette nouvelle écriture plus méthodique mais plus enrichissante.

- Parmi les nombreux passages rectifiés, à la base l'explication de Vernon sur Vipélierre devait concerner la vaccination des Pokémon et non pas les tests non-autorisés, j'ai rectifié pour ne pas que le discours soit interprété comme "anti-vaccin", ce qu'évidemment je ne soutiens absolument pas. Aussi, le compte rendu du livre de Roland (qui est une évidente parodie gay de Rouge Brésil :^) haha) Et j'ai dû intégrer un peu Charlie et Léo pour justifier les scènes finales du chapitre (et la proximité Charlie/Roland dans la fic actuelle aussi).

- Par contre le fait que Vernon soit transgenre s'est complètement imposé pendant l'écriture. Déjà parce qu'à cause des nombreuses recherches que j'ai fait sur le sujet en vue d'un autre personnage pour un autre projet de fic ("Mademoiselle Sherry" dans Generation Kids), je suis beaucoup plus sensible à la cause trans' qu'avant, et ça me tient à cœur d'intégrer des personnages de tout bord, mais surtout c'était une manière d'avancer également le développement "militant" de Roland par la suite. Aussi, ça rendait le personnage diablement intéressant et me permettait d'aborder cet aspect discriminatoire de Poképolis que j'ai plus signalé que mis en scène réellement dans la fic. Et en comparaison de ce que subissent les trans dans la vraie vie, je suis resté gentil.

- Vous avez échappé à une partie à trois ^^, scène coupée, absolument pas canon à première vue, que je vous donne ici :
***

- Jamie, je te présente Théodore, Théodore, voici Jamie !
- Bonjour…
- Hey !

Jamie regarda Roland d’un air étonné. Roland secoua la tête et désigna Rachel. La soirée battait son plein.

- Je crois t’avoir vu pas mal traîner avec les sportifs de l’école…
- Ouais, j’ai été dans l’équipe de Pokéfoot…
- Et il me semble aussi que toi et tes potes, vous nous traitiez pas mal de pédés quand j’étais avec Logan…

Théodore grimaça. Roland haussa les sourcils.

- Euh…
- Roland, je peux avoir pourquoi tu as invité ce mec ?

Roland, sans se décomposer, haussa les épaules.

- Je voulais vous présenter, je pense que tu as besoin de rencontrer de nouvelles personnes et que Théodore gagnerait à fréquenter d’autres homosexuels, plutôt que ses « potes » de sport.

Jamie regarda Théodore qui avait l’air désolé.

- Un refoulé, mes préférés…

Roland grimaça. Rachel plaisantait avec d’autres gars.

- Je suis pas d’accord. Perso, je suis bien avec mon mec, je vois pas l’intérêt d’aller voir ailleurs.
- Roland est bi, lui il va aller voir ailleurs !
- Je pense pas. Ou alors il m’en parlera et j’en rigolerai probablement !
- Tu t’en foutrais ?
- Bah… un peu, je pense !
- Cette femme est un ange !
- N’importe quoi ! ricana Rachel.

Roland arriva près de Rachel, un verre à la main.

- J’ai pas eu du nez, ils sont en train de s’écharper, apparemment Théo et son équipe étaient plus du genre à balancer des insultes homophobes…
- Ah, c’était ce genre de refoulé… marmonna Rachel. J’espère que Malcolm n’était pas parmi eux…
- Malcolm faisait juste du squash. Pour travailler son offensive. Et les équipes de squash, c’est pas homophobe, si ?
- Bah je pense pas… marmonna Roland.
- Ah, Roland…

Roland se retourna pour voir Théodore et Jamie s’embrasser langoureusement dans l’entrée de l’appartement.

- Yes, j’ai du nez finalement ! sourit Roland.

Rachel l’empoigna par le col et l’embrassa à son tour. Roland s’étonna.

- … ça m’excitait pas de les regarder !
- Toi non, moi oui ! sourit Rachel.
- Oh pfff n’importe quhmmmm…

***

Une contre-soirée se déroulait dans la chambre des parents de Jamie, dont le thème de la soirée était « On saccage l’appart de mes parents homophobes avant la rentrée à la Fac ».

Roland tira une taffe de son premier joint sous les yeux hallucinés de Rachel.

- Si ta mère te voyait…

Roland toussota et regarda Rachel.

- Ça va pas de me faire rire pendant que je tire une taffe !
- Haha, il a presque crapoté ! cria un type.
- Bah alors Roland ! ricana une fille.
- Hey, ça va hein. C’est le tour de ma meuf !

Rachel prit le joint et tira une généreuse taffe qu’elle encaissa comme une reine.

- Wow !
- La classe !
- Y’en a une qui assure ici !
- Yeah !

Roland secoua la tête, amusé. Un joli garçon à côté de Rachel prit le joint à son tour et le mit dans sa bouche. Il avait l’air perpétuellement fatigué, ce qui lui donnait un air taciturne, et il avait un look un peu punk, piercings et t-shirt noir.

- J’vous trouve trop mignons tous les deux, j’veux tirer ma taffe en vous regardant bien et vous souffler la fumée au visage.

Roland et Rachel se regardèrent et haussèrent les épaules.

- Alec, t’es lourd !
- Nan, c’est marrant… sourit Roland.
- Allez, viens, Alec ! sourit Rachel.

Le jeune homme se plaça sur le lit, en tailleur face à Rachel et Roland, leur prit une main chacun, tira une taffe et souffla la fumée au visage de Roland et Rachel.

- C’est presque dégueulasse ! souffla une nana.

Alec prit le joint et se rassit à sa place.

- Merci les gars !

Roland et Rachel sourirent, amusés.

***

- Tu dis n’importe quoi, t’es saoule et t’es ivre ! sourit Roland.

Un peu plus tard ce soir-là, dans un couloir de la maison.

- Nan, j’sais pas, ce truc avec Alec, c’était… J’avais envie de l’embrasser en fait !
- C’est ce que je disais, t’es…
- Mais non, Roland ! Ça te dirait pas de faire un truc à trois ?
- Non mais t’es folle !
- Bah je sais pas, moi je trouverais ça excitant de faire ça avec deux hommes !

Roland rougit et leva les yeux au ciel en souriant.

- Admettons. Je préfèrerais quelqu’un d’autre qu’Alec. Il a une mauvaise réputation.
- Roland, tu juges les gens ! s’offusqua faussement Rachel.
- Non, j’veux dire, en termes de MST.
- Ouuuuh, oui, en effet…
- Si ça devait advenir, je préfèrerais quelqu’un de confiance.
- D’accord.

Théodore arriva, un peu dépité.

- Jamie a reçu un SMS de son ex, du coup il a le blues et il s’embrouille à moitié avec sa meilleure amie… La soirée se passe bien pour vous ?

Roland et Rachel se regardèrent.

***

Ils s’étaient isolés dans la chambre de Jamie.

- C’est n’importe quoi ! ricana Théodore.
- On veut juste essayer quelque chose, pas forcément aller jusqu’au bout… marmonna Roland.
- Je suis même pas bi… souffla le blond.
- Moi non plus tu sais ! sourit Rachel.
- C’est ton idée en même temps… marmonna Roland.
- T’as pas dit non, hein !

Roland soupira.

- Bah vas-y, Rachel, commence.

Rachel haussa les épaules et prit le visage de Théodore qui haussa un sourcil.

- J’sais pas si j’ai trop bu ou pas assez…
- Et moi donc ! sourit Rachel.

Elle l’embrassa. Roland observa, intrigué. Théodore sembla un peu hésitant au départ, puis plus investi dans le baiser. Roland observa de plus belle en sirotant sa énième bière. Rachel et lui s’allongèrent un peu, emportés dans leur baiser. Théodore s’éloigna d’elle.

- … c’est plutôt cool.
- Ouais, tu te défends bien ! Allez, à vous !

Théodore se releva et regarda Roland qui baissa la tête en souriant. Théodore sourit à son tour.

- T’inquiète, c’est juste pour s’amuser, je me ferais pas de faux espoirs.

Roland sourit et embrassa Théodore. Rachel observa en se mordillant la lèvre. Le baiser gagna en intensité. Rachel se releva et caressa les deux garçons qui cessèrent leur baiser et la regardèrent.

- Je savais que ça m’exciterait ! sourit Rachel, toute contente.

Les deux garçons embrassèrent la jeune fille tour à tour puis dans le cou. Rachel leva les yeux au ciel.

- Que demande le peuple !

Théodore recula et regarda Roland et Rachel s’ébattre un peu. Il sourit et roula un nouveau joint. Roland regarda Rachel.

- Je sais pas si on doit aller plus loin…
- Ça te gêne ? demanda Rachel.
- J’ai peur de… perdre le contrôle.
- Quel contrôle. On s’amuse. La raison pour laquelle toi et moi on n’est pas en « couple » à proprement parler, c’est justement pour qu’il n’y ait pas de problème de contrôle, de pouvoir…

Elle avait ponctué son explication de baisers sur le visage et le cou de son amant. Elle vit que Théodore caressait les fesses de Roland avec un sourire alléché. Rachel regarda son petit ami qui serra les dents.

- T’es sûre que tu veux voir ça ?
- T’es sûr que tu veux entendre la réponse ?

***

Le lendemain, Roland se réveilla au milieu de Rachel et Théodore. Il inspira lourdement. Il se releva en évitant de les réveiller. Il était nu, la nuit avait été longue. « Je crois que des gens sont passés pendant qu’on… oh bon sang… »

Il se leva et trouva par miracle quelques vêtements à lui. Il sortit et tomba sur Jamie.

- Hey…
- Hey... bon réveil, petit cochon !
- … bordel, j’ai un de ces mal de crâne !
- J’ai fait du thé. J’ai dormi sur le canapé…
- Ouais… euh… désolé pour ton lit…
- J’espère au moins que vous vous êtes bien amusés…

Roland ne put qu’agiter la tête. Le matin était lumineux, doux, et un peu frais. La maison était très silencieuse, ponctuée seulement par les quelques ronflements de certains invités. Jamie inspira.

- On a assouvi un vieux fantasme ?
- Non… non, ça s’est passé exactement comme je voulais. On a partagé quelque chose. Elle a vu… cet aspect sombre de moi, j’ai pu explorer encore plus mon corps et mon plaisir, et… c’est marrant de la regarder aussi prendre du plaisir !

Jamie sourit. Roland inspira.

- C’est la femme de ma vie, Jamie.

Jamie hocha la tête.

- On dirait bien, oui.
- Elle m’accepte pour tout ce que je suis, elle prend les choses de manière tellement… simple, tout est simple avec elle !

Jamie souffla en servant le café.

- Je n’avais résolument pas ça avec Logan…
- Ca va au fait ? Théo nous a dit pour le texto…
- J’ai dégagé Alec, il sort avec lui derrière mon dos !
- Ah ouais ?
- Ouais ! Putain, j’étais tellement en pétard… Faut que je m’excuse auprès de Théodore…
- Ouais, moi aussi…

Jamie regarda Roland qui ricana.

- Polisson ! Dépravé !
- On dit « Bisexuel dépravé » s’il te plait !

Rachel se leva à son tour.

- Ça va ?
- Oui et toi ?

Rachel embrassa Roland sur la bouche. Elle fit la bise à Jamie. Elle avait emprunté un de ses peignoirs en soie. Elle s’assit, toute reposée. Jamie la regarda avec malice.

- Un souci ?
- Ah moi non… sourit Jamie.
- Ah bah moi non plus ! sourit Rachel.

Théodore arriva à son tour, en boxer. Rachel, Roland et Jamie se tournèrent vers lui. Il souffla en s’asseyant.

- C’était… nouveau… admit le jeune homme.

Roland et Rachel agitèrent la tête. Jamie regarda le troisième arrivé.

- Tu te sens d’attaque pour un ciné, cet aprem ?

Théodore inspira et hocha la tête, pondérant sa gueule de bois.

- Ouuuu…ais ?

Roland et Rachel se regardèrent en souriant.

***
J'ai trouvé que c'était de trop (c'est le cas de beaucoup de scènes), que ça chargeait inutilement le chapitre-flashback, et que je gagnais plus à insinuer vaguement que Roland et Rachel étaient un peu libérés qu'en le montrant clairement. Parfois la subtilité, ça a du bon... Et je trouvais également que ça diminuait le pouvoir d'une autre scène qui devait intervenir plus tard dans le chapitre - le baiser avec Charlie.


Chapitre 8 –
Titre de travail : "... Not all men ?" "Dans l'oeil du cyclone" "Les Choses au Claire"
Résumé originel : "En tentant de temporiser la querelle, Claire se retrouve impliquée quand Malcolm décide de la prendre avec lui pour la réunion intersyndicale"

- Dooonc comme j'ai décidé que Malcolm réagirait autrement à la nouvelle de la relation entre sa soeur et Roland, je n'ai plus de "querelle à temporiser" ni d'implication de Claire, donc plus rien à raconter pour ce chapitre précis... du coup je dois totalement improviser, c'est trop drôle. Et comme je viens d'enchaîner les chapitres 5 et 6 quasiment d'une traite, je décide de faire une petite pause "forcée" pour bien réfléchir au sujet du chapitre avant de me lancer dans le nawak le plus total et de faire potentiellement une connerie. Le chapitre est consacré à Claire et je ne sais pas vraiment quoi faire d'elle, la remettre avec Malcolm serait inintéressant pour le moment, la mettre avec Léopold équivaudrait à légaliser l'inceste et les clubs de poney-play, si je ne peux pas la caser, qu'en faire (lA tUeR à La FiN dE lA sAiSoN ?!?!). Bref gros brainstorming préalable à ce chapitre.

- Ma première idée, au lendemain 21 octobre, c'est de partir sur quelque chose d'un peu marrant et léger. Le mieux que je puisse faire pour mettre en place le climax des chapitres 9 et 10 (sur lequel j'ai déjà mis un temps fou à me décider) c'est de montrer que du temps est passé, donc de faire un chapitre moins ceintré que les précédents. En commençant, j'ai l'idée de reprendre le concept de concours pour effectuer des travaux dirigés qui peut me mener quelque part de bien voire être lié au climax final.

- Du coup le chapitre était le 7ème au départ, il est passé 8ème quand je me suis aperçu qu'il faisait "nouveau départ" et que le chapitre 6 amorçait un développement crucial pour Malcolm, et du coup... des trucs d'auteur, vous pouvez pas comprendre, ça convenait mieux après écriture du reste !

- En écrivant le chapitre, Claire devait confronter frontalement (lol) Roland parce qu'elle avait deviné la relation avec Rachel et ça m'est apparu complètement de trop, over the top et bien à faire passer Claire pour une connasse juste pour son chapitre centré alors que de base je partais sur un peu de légèreté avant le climax un peu rude. Scène coupée, donc :
Roland alla à sa salle, tout sourire. « Décidément, c’est vraiment un don qu’elle a de me transporter à des années lumières de mes soucis… »

Il allait ouvrir sa salle en avance pour se mettre à son bureau quand…

- Coucou Roland !

Il leva les yeux au ciel rapidement et se retourna vers Claire.

- Hey, Claire… Ah oui, on est ce jour de la semaine où vous êtes en face de moi…

Claire inspira. « Peut-être que je l’embête à chercher à lui faire la conversation comme ça… Il est peut-être temps de… »

- Oui voilà…
- Ah. Eh bien bon courage.
- Merci… Dites voir, qu’est-ce qu’il y a entre vous et Rachel ?

Roland se figea une demi-seconde.

- Rien qui ne vous regarde.
- Oh allez, je connais Rachel depuis l’an dernier, c’est mon amie, je vois bien comment vous êtes avec elle…
- Et vous êtes actuellement très indiscrète !
- Mais enfin y’a rien de mal, Roland, je…
- A tout à l’heure, Claire.

Roland entra dans sa salle et ferma la porte derrière lui. Il prit son téléphone. [Code Noir. Claire m’a demandé ce qu’il y avait entre nous…]

Roland commença à faire les cent pas dans sa salle vide. Réponse de Rachel. [Ça va, c’est juste Claire. Il faut juste lui dire de ne le dire à personne.]

Roland serra les dents. [Je l’ai rembarrée un peu sèchement…]

Il s’assit à son bureau après avoir sorti Morphéo pour le déstresser. Réponse : [J’irais la voir, elle est pas méchante.]
[Non, juste indiscrète, elle m’a un peu énervé…]
[Je comprends mais bon, c’est juste Claire. Relax, c’est pas comme si elle allait tout dire à mon frère dans la minute.]

Dans le couloir, Claire était au départ abasourdie. « Ah bah mince, je pensais pas qu’il réagirait comme ça, j’essayais juste d’être sympa… »

Elle inspira et se dirigea vers sa salle. Elle fut interceptée par Malcolm.

- Claire…
- … Monsieur Heine ? « Il m’appelle par mon prénom ?! »
- J’aurais besoin que vous m’accompagniez pour la réunion intersyndicale en début d’après-midi.

Claire pencha la tête. « Moi ?!! »

- Moi ?!!
- Oui, vous. J’ai besoin d’un œil innocent sur la situation actuelle.
- … Innocent ? Je suis la première à vous contredire et à m’écharper avec vous !
- Précisément, vous n’avez pas de biais, vous serez objective. Et vous pourrez dire vos quatre vérités aux délégués syndicaux des cinq autre équipes pédagogiques et devant le Proviseur, le Directeur et le Doyen.
- … Vincent sera là ?
- Evidemment, c’est lui qui vous a recommandée. J’ai cru bon de faire le sale boulot à sa place en vous le disant moi-même.

Claire plissa les yeux. « C’est… étonnamment gentil de sa part…?! »

- C’est normal que ça me mette mal à l’aise ?!
- Oui. C’est intimidant, j’en conviens. Mais je vous promets qu’il n’y a pas de piège.
- C’est effectivement ce qu’impliquait ma question.
- Quatorze heures, devant la salle des profs générale. Détendez-vous c’est une simple réunion de routine trimestrielle.
- Et vous ne demandez pas à Charlie ou à votre sœur parce que…
- J’ai demandé à Charlie l’an passé et il a passé la réunion à pester sur l’absence d’un stand de dépistage du VIH dans le hall de l’académie. C’était très embarrassant, vous ne pourrez pas descendre aussi bas, même en vous donnant du mal.

Claire inspira.

- D’accord. J’espère vraiment que ce n’est pas un traquenard.
- Absolument pas. Promis.

Claire plissa les yeux, méfiante, et alla donner son cours. Elle reçut un texto. Rachel. [Coucou, on pourra parler entre les deux heures ?]

La rousse leva les yeux au ciel et regarda vers la salle de Roland. « Bah voyons… »

Elle sortit son Raichu. Le Pokémon surfa sur sa queue, tout joyeux. Sa maîtresse lui donna son téléphone.

- Je retrouve cette gêne toute naturelle quand j'écris des trucs comme "Claire sembla clairement intriguée". Tu m'avais manqué, Claire.

- J'ai changé d'idée plusieurs fois au cours du chapitre jusqu'à ce que je commence à mettre des éléments en place pour le climax et je me suis dit : "Rajoutes-en côté Malcolm", et j'ai décidé de faire un twist bieeeen salaud pour Claire et qui rendait clairement (HAHA) Malcolm tout aussi sinon plus salaud qu'au départ parce que j'avais senti que "Mac and Cheese" le rendait un peu trop sympathique. Dont acte, re-putification du Malcolm !!

- J'ai évidemment casé des personnages (vaguement) connus dans les équipes pédagogiques, saurez-vous les retrouver... Alors : Jules Chamfort était un élève d'Etienne quand il dirigeait une équipe de chercheurs en stratégie, Nathalie était une élève de Linda, Jim le mari de Rachel dans Le Projet Wallace, Lola Prutt je la présente pas (ancienne gouvernante de Justin slash petite vieille dame badass), et Irina était apparue dans 4 chapitres de Smirnoff R. notamment pendant trois chapitres de la guerre où elle nous fait un joli numéro de trahison en mode "hahaha je suis secrètement la petite fille de Suzuki je suis une traitresse".

- Ecourter des séquences comme le discours de Claire me permet de faire des choses plus limpides et plus percutantes qu'un trèèès long paragraphe assommant. Aussi, j'apprends à simplifier mon vocabulaire pour privilégier la compréhension du texte à une pseudo-recherche de stylistique ce qui me permet, là encore, d'être plus percutant et moins pédant. Je suis assez content de cette séquence de la réunion intersyndicale, je ne savais pas trop où j'allais au début du chapitre mais au final il me satisfait bien et je suis assez content de ce que va me permettre la finalité en termes de climax sur les dix chapitres.

Chapitre 9 - Tout va bien
Titre de travail : "La pièce rapportée", "Le chapitre de trop"
Résumé de départ : "Roland et son collègue Matt doivent travailler ensemble à un cours sur la technique sur le terrain, l'occasion pour Roland de faire connaissance avec le petit ami de Charlie qu'il connait finalement bien peu."

- Le titre du chapitre est évidemment un call-back au chapitre 4.

- Le résumé est symptomatique de cette différence énorme entre ce que vous pensez faire en dix chapitres et ce que vous faites en réalité. La complicité entre Matt et Roland s'est avérée tellement naturelle et organique que je n'ai finalement pas ressenti le besoin de leur faire un chapitre "bonding" pour amorcer le climax. Aussi, je dresse vraiment une toile superficielle de ce que je vais faire et ce n'est finalement jamais pareil entre ce que j'écris et ce que je résume parce qu'un résumé n'est jamais représentatif de ce qui va aboutir en écrivant le(s) chapitre(s). Combien de fois j'ai supprimé ou ajouté des chapitres parce que ça ne collait plus à ce que ça donnait une fois l'écriture avancée.

- Inutile de dire que Matt étant ce genre de personnage "marrant" que j'adore écrire, j'avais un peu hâte d'écrire son chapitre avec ses pensées dedans.

- Ah, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas mis des bouts de réel dans la fic, et la relation Roland/Matt est très inspiré d'une relation personnelle qui se déroule un peu pareil, le côté "j'arrive souvent à le faire rire et je trouve ça cool".

- La construction a dépendu de la longueur du chapitre, à la base Matt devait mettre son plan à exécution le jour même à midi, mais ça me paraissait peu crédible, alors j'ai mis en place tout ce truc de la soirée qui me permettait une meilleure scène de fin.

- Tout comme le chapitre "Mac and Cheese", ce chapitre a été écrit en un peu moins de 18 heures le 27 octobre.

Chapitre 10 - La bombe humaine
Titre de travail : "Trève" "Après le calme..." "Le donjon d'os"
Résumé de départ : En voulant couvrir Matt, Roland se retrouve embrigadé dans un conflit insensé. Malcolm refuse de le protéger vu la relation avec Rachel. Isolé, c'est la force profonde de Roland qui se réveille

- Du coup ça m'est apparu plus intéressant que Malcolm ne passe pas les dix chapitres à faire son méchant bébé face à la relation entre Roland et sa sœur et à la réflexion, bordel à cul j'ai bien fait.

- Pour info, si j'avais au départ l'idée de "Roland couvre Matt et se retrouve à affronter le proviseur et Malcolm lui vient en aide alors que Bitch Malcolm est une Bitch", j'ignorais complètement ce que Matt pourrait faire de si grave que Roland doive se faire accuser à sa place. Je suis content d'être arrivé à quelque chose de pas trop tordu et de plutôt logique au final ^^

- Le titre de travail (et surnom de Burton donc) "Le Donjon d'Os" est inspiré du premier donjon du jeu Super Nintendo "Mystic Quest Legend" qui est un donjon d'os, donc. Ce qui se réfère aux Ossatueur du Proviseur.

- Ça s'est écrit vachement naturellement et j'ai même pensé à un petit supplément sur la fin, c'était plaisant.

- C'est un parti pris absolument personnel (il y avait un énorme débat là-dessus à une époque sur le bip) de ne pas accorder les noms des Pokémon quelles que soient les circonstances. Je le faisais à une époque il me semble et je trouve ça totalement impropre, et je pense que je vais ajouter un cours de Matt pour justifier ça in-universe, mais mettre les noms au pluriel ou même "Pokémon" au pluriel ça me semble non seulement moche mais en plus pas correct. Sur ce chapitre ça m'est apparu évident en maniant (en les écrivant en combat quoi) les deux "Ossatueur", j'ai un peu résisté à l'envie de les appeler "Ossatueurs" parce que la fin d'Ossatueur sonne comme le mot "Tueur" (soit dit en passant, c'était violent comme nom français un peu, nan ?!)

- Ouais j'ai décidé de remanier un peu le concept des attaques Z avec ce chapitre, on appellera ça une attaque Z vulgarisée, en gros ça me permet d'excuser tous les "Ass-Pulls" que j'ai excusé dans la fic précédente en mode "gnagnagna expériences scientifiques" - ce qui n'était pas mieux, cela dit.

- C'est quand même pas simple de parler de deux Ossatueur différents mais avec le même nom. Quand je précise "D'Alola" après le Ossatueur d'Alola, j'ai l'impression de faire un gros abus de langage, et quand je dis "Ossatueur noir" et "Ossatueur blanc" j'ai l'impression d'être un gros raciste !

- Bon alors je note, croassement c'est les corbeaux, coassement c'est les grenouilles.

- Ce combat était vachement intense alors j'ai dû mimer chaque étape et la "vivre" un peu pour lui donner une forme concrète. J'ai comme qui dirait des tics nerveux assez intenses si j'y laisse libre cours (vous comprenez mieux la teneur de certaines de mes thématiques fétiches) et je les utilise pour me représenter ce que donneraient mes combats en réel. En gros, plus je m'excite, plus mes tics sont intenses, mais ils me permettent aussi de mieux me représenter les attaques-mouvements-mises en situation, du coup j'utilise ça à mon avantage dans mes fanfics, dont acte. Et je tenais à ce que ce chapitre/fin de série de dix soit aussi intense que possible alors j'ai vraiment tout vécu étape par étape, c'était... prenant ! ^^

- lol la scène finale.