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Alola ! Les vacances de la Méga-Évolution ! de FaNhistoria



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Informations

» Auteur : FaNhistoria - Voir le profil
» Créé le 15/09/2018 à 11:37
» Dernière mise à jour le 19/11/2019 à 21:38

» Mots-clés :   Action   Alola   Amitié   Kalos   Présence de shippings

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Æther
- Voilà, avec les cinquante pour cent sur les deux articles les plus chers, cela vous fait un total de 4'420 Pokédollars !

Alain et Manon réglèrent chacun leur part et quittèrent la boutique « Alola mode » pour aller retrouver Althéo, Marisson et Dracaufeu qui les attendaient à l'extérieur.

- Ah vous voilà! s'exclama le jeune homme au cheveux acajou.

- Est-ce qu'on pourrait aller au centre Pokémon maintenant ? Sinon, on risque de ne plus avoir le temps... fit remarquer Alain.

- Pas de problème, on n'est pas loin, le rassura Althéo. Et je tiens quand même à ajouter que tu as vraiment bien fait de prendre cette chemise !

- Ça c'est sûr !

- Rooar ! renchérit Dracaufeu en hochant vigoureusement la tête.

Le jeune homme ne put s'empêcher de lui lancer un regard réprobateur, car il n'avait pas oublié que le Pokémon feu y était pour beaucoup dans son changement de style temporaire.

- Comme ça maintenant on a tous un style de vacances ! déclara Manon en se tournant vers Marisson qui arborait lui aussi une nouvelle paire de lunettes de soleil.

Tous ?

Le noiraud sentit une idée prendre forme dans son esprit. Il allait lui faire payer sa traîtrise ! Il ouvrit la poche avant de sa valise et récupéra le collier de fleurs qu'il avait reçu à son arrivée à l'aéroport. Puis, il avança vers son Pokémon qui commençait à comprendre ce que son dresseur avait en tête. Dracaufeu eut un mouvement de recul, mais ne put échapper à la guirlande de fleurs qui vint glisser jusqu'à la base de son cou.

- Voilà, maintenant on a tous « un style de vacances », déclara le jeune homme, satisfait.

Suite à ces derniers ajustements vestimentaires, Althéo les conduisit au centre Pokémon quelques rues plus loin.
Arrivés devant le bâtiment rouge, leur guide déclara qu'il était temps de se dire adieu.
Les dresseurs de Kalos le remercièrent et après avoir fait un baisemain à Manon et serré la main d'Alain, Althéo ajouta :

- Au revoir et peut-être à bientôt, si tout à coup l'envie vous prend de tenter votre chance au tour des îles…

- Attends, le "Tour des Îles"... tu veux dire que... ?!

- Tu es Capitaine, présuma Alain.

- Il y a des chances, répondit le jeune homme avec un sourire malicieux. Je dois t'avouer, Alain, que j'aurais beaucoup aimé combattre contre toi ; alors si tu as le temps, passe me voir à la Grotte Verdoyante sur la route 2.

- C'est d'accord, acquiesça la noiraud, un sourire aux lèvres.

- Parfait, j'attends ta visite !

Sur ces mots, le dresseur d'Alola les quitta en leur souhaitant bonne chance pour la suite de leur voyage.

Les assistants du professeur Platane pénétrèrent dans le centre et se mirent en quête d'un ordinateur libre. Ils en trouvèrent un tout au bout de la rangée et Alain tapa le numéro du laboratoire sur le clavier. Après deux ou trois sonneries, le visage du professeur apparut à l'écran.

- Bonjour ! s'exclama ce dernier. Ou plutôt « Alola » ! se reprit-il.

- Alola ! répondit Manon en reproduisant le geste d'Althéo.

- Ma ri ma ! l'imita Marisson.

- Bonjour professeur, le salua Alain.

- Rooar ! renchérit Dracaufeu par-dessus l'épaule du jeune homme.

- Alors tout se passe bien ? Vous n'êtes pas encore au Paradis Æther ?

- Non, on a rendez-vous dans vingt minutes. Je voulais juste vous envoyer un Pokémon que j'ai capturé.

- Oh tu as capturé un Pokémon ? s'étonna le professeur. Voilà qui est intéressant... je n'ai encore jamais eu l'occasion d'observer un Pokémon d'Alola.

Alain déposa l'Hyper Ball dans le compartiment destiné aux transferts. Le professeur Platane sortit un instant de leur champ de vision et la Ball commença à se dématérialiser. Une fois qu'elle eut entièrement disparu, le professeur ne tarda pas à revenir, l'Hyper Ball à la main.

- Voilà, transfert réussi, déclara-t-il en approchant la sphère de la caméra. En tout cas je suis curieux de voir quel genre de Pokémon vous m'avez envoyé. D'ailleurs vous ne m'avez pas dit son nom je crois?

- C'est un Trépassable ! répondit Manon. Il a essayé de manger Marisson quand on était sur la plage, mais heureusement Alain et Dracaufeu étaient là pour nous tirer d'affaire !

- Le... manger... ? l'interrogea le scientifique pas tout à fait certain d'avoir bien entendu.

- Oui, confirma Alain, ce Pokémon prend l'apparence d'un château de sable pour piéger ses victime et aspirer leur énergie vitale.

- Oh... fit Platane quelque peu désappointé. Enfin maintenant qu'il est captif, il devrait se calmer un peu et puis de toute façon vu le nombre de plages présentes au labo, il ne risque pas de piéger grand-monde ici !

- Haha c'est sûr ! s'exclama la rouquine.

- Je dirai quand même aux autres assistants de faire attention, on ne sait jamais, car comme on dit : mieux vaut prévenir que guérir.

- C'est une bonne idée, acquiesça Alain.

- Tiens il est déjà moins dix ? s'étonna le professeur en jetant un œil à sa montre.

- On ferait mieux d'y aller...

- Oui, allez-y je ne vous retiens pas plus longtemps, profitez bien et redonnez-moi des nouvelles dès que possible.

- D'accord, à bientôt, fit Alain en s'apprêtant à couper la communication.

- Au revoir ! le salua Manon.

- Ah au fait Alain... ! l'interpella-t-il au dernier moment.

- Oui ?

- Très belle chemise !

- Je vous ramène la même ?

- Oh non ça ne m'irait pas aussi bien, dit Platane en secouant la tête, mais je compte sur toi pour la porter au labo !

- C'est ça...

Après avoir salué le professeur une dernière fois, ils raccrochèrent définitivement et quittèrent le centre. Ils partirent en direction du port et durent se dépêcher pour arriver à l'heure. Ils parvinrent au quai avec cinq minutes de retard et à bout de souffle.

- Tu crois qu'ils sont repartis ? haleta Manon.

- Mais non, pas pour cinq minutes de retard, rétorqua Alain, ils doivent nous attendre…

- Oh non regarde ! s'écria la jeune fille affolée en désignant un bateau blanc de taille moyenne en train de quitter le port.

- Hein ?! fit le noiraud en tournant brusquement la tête. Non non, ça ne peut pas être celui... !

- Mais regarde, il a le logo de la fondation sur le côté ! Il faut le rattraper ! s'exclama-t-elle en se précipitant vers le bord du quai.

Le dresseur était prêt à en faire de même, lorsqu'une voix chaleureuse résonna dans leur dos.

- Bonjour, vous êtes les assistants du professeur Platane ?

Manon sursauta et manqua de tomber à la mer. Heureusement, Marisson la rattrapa de justesse à l'aide de ses lianes et la redéposa sur le sol à une bonne distance du bord.

- Oh non ! Ça va ? Je suis désolée de t'avoir fait peur.

La rouquine releva la tête et se retrouva face à une jeune femme à l'épaisse chevelure violette qui la regardait d'un air soucieux à travers ses larges lunettes à la monture rose pâle.

- Oui oui, tout va bien ne vous inquiétez pas, la rassura Manon.

- Me voilà soulagée, souffla l'inconnue. Je m'appelle Vicky et je suis la sous-directrice de la fondation Æther. Je suis à la recherche des assistants du professeur Platane. Ce ne serait pas vous par hasard ?

- Oui c'est bien nous ! Je m'appelle Manon et voici mon partenaire Marisson ! fit-elle en désignant le Pokémon plante à côté d'elle. Et eux, ce sont nos compagnons de voyage Alain et Dracaufeu !

- Enchantée ! J'espère que vous apprécierez les quelques jours que nous allons passer ensemble !🖤

- J'en suis certaine, Alola est vraiment une région formidable !

- Je suis bien d'accord ! approuva Vicky avec un large sourire. Venez, je vais vous conduire au bateau, fit-elle en leur faisant signe de la suivre.
Les deux dresseurs et leurs Pokémon lui emboîtèrent le pas.

En chemin, Manon ne put s'empêcher de questionner la sous-directrice à propos du bateau qu'ils avaient vu partir.

- Oh, ce devait être des employés de la fondation, répondit-elle, parfois ils utilisent nos petits bateaux pour rentrer au Paradis Æther.

« Ça ? Des petits bateaux ?! », songea Alain.

Sa compagne de voyage pensa probablement à la même chose que lui, puisqu'elle s'apprêtait à poser de nouvelles questions à la jeune femme. Mais celle-ci ne lui en laissa pas le temps. Elle s'arrêta net et déclara :

- Voilà nous sommes arrivés ! Préparez-vous à embarquer !

Alain et Manon levèrent les yeux et aperçurent un immense yacht à la coque d'un blanc éclatant qui faisait facilement le double de celui qu'ils avaient cru manquer, amarré au bout de l'embarcadère.

- Tu es sûr qu'ils n'attendaient que nous ? chuchota Manon en tapotant l'épaule du jeune homme.

Celui-ci haussa les épaules, tout aussi confus qu'elle.

Ils furent interrompus par Vicky, qui avait déjà atteint le bout du quai et qui leur cria de venir la rejoindre en faisant de grands gestes.
Ils se hâtèrent de la rattraper et montèrent dans le yacht.

Comme le laissait présager l'aspect extérieur du navire, l'intérieur était plutôt luxueux. Ils pénétrèrent dans une pièce dont l'ameublement était comparable à celui d'un petit salon. Quatre larges banquettes en cuir étaient disposées autour d'une table basse en verre et un écran plat était même accroché au mur. Le tout encadré par deux immenses fenêtres qui donnaient sur une terrasse en extérieur.

Vicky les invita à s'asseoir autour de la table et leur offrit un cocktail (sans alcool bien sûr) à base de baie.

Puis elle profita de la durée du voyage pour leur donner quelques informations générales sur la fondation et les Ultra-Chimères. Elle évoqua un incident impliquant l'ancienne présidente qui s'était déroulé quelques mois auparavant et mentionna un jeune homme originaire d'une région lointaine accompagné d'un Pikachu qui les avait énormément aidés. Aussitôt, Alain pensa à son rival de la ligue de Kalos, Sacha. Il s'empressa de demander à leur hôtesse si le jeune homme se trouvait encore à Alola, mais celle-ci répondit par la négative et lui expliqua que d'après ce qu'elle avait entendu, il projetait de découvrir une autre région. Le dresseur ne put s'empêcher d'éprouver un peu de déception, mais fut tout de même heureux d'entendre que son ami continuait à voyager tout comme lui. Et puis, cela n'aurait servi à rien de l'affronter pour le moment. Il n'avait toujours pas remis la main sur une Dracaufite et n'aurait donc pas pu faire étalage de toute sa force. Mais il avait bon espoir qu'un jour, au gré de leurs voyages, leurs chemins se croiseraient à nouveau et ce jour-là, il serait prêt.
La sous-directrice poursuivit ses explications et s'excusa par avance de l'absence de l'actuel président de la fondation Æther, qui était très souvent en déplacement.

- Vous savez, mon petit prin... euh Gladio pardon, doit avoir seulement quelques années de moins que vous, ajouta-t-elle en se tournant vers Alain, et je pense qu'il est bénéfique pour lui de voyager autant qu'il le peut tant qu'il en a encore l'occasion. Je ne peux m'empêcher d'être peinée en pensant à toutes les responsabilités qui pèsent sur les épaules de quelqu'un d'aussi jeune...

Ils discutèrent encore un moment jusqu'à ce que l'annonce de leur arrivée imminente ne retentisse dans les haut-parleurs.

Manon et Marisson dévalèrent les escaliers qui menaient au pont principal et coururent à l'avant du navire. La jeune fille s'appuya contre la rambarde, Marisson perché sur son épaule, et inspira l'air marin à plein poumon. Quelques fines gouttelettes d'eau vinrent la mouiller au visage, mais elle n'y prêta pas attention, trop concentrée à tenter de discerner l'île à l'horizon. Soudain, Marisson attira son attention sur une forme au loin, sur leur droite.

- Oui, tu as raison ! Il y a quelque chose là-bas ! fit-t-elle à mesure que les contours de l'île se faisaient de moins en moins flous.

Ils ne tardèrent pas à s'en approcher suffisamment pour l'apercevoir dans son ensemble.
Un immense bâtiment blanc au design épuré et moderne occupait presque toute la surface de l'île et des rangées de panneaux solaires destinés à l'alimenter étaient disposés tout autour.

- Terre ! Terre ! cria joyeusement la jeune fille.

- Ma ! Rima ! l'imita son Pokémon.

Alain et Dracaufeu vinrent les rejoindre tandis que le bateau manœuvrait pour s'engager dans un passage qui devait les mener directement à l'intérieur de l'île. Ils passèrent sous la voûte d'entrée et arrivèrent dans une sorte de port souterrain dans lequel ils ne tardèrent pas à débarquer.

Vicky héla deux employés qu'elle chargea de les conduire jusqu'à leurs chambres respectives et leur dit de la retrouver au rez-de-chaussée lorsqu'ils auraient terminé de déballer leurs affaires. Les employés leur firent prendre l'ascenseur et traverser un long réseau de couloirs aux murs uniformément blancs et tristement identiques (et dans lesquels Manon était plus où moins certaine de se perdre à la première occasion). Ils finirent par déboucher sur un énième corridor dont les portes étaient cette fois-ci faites de bois clair, donnant un aspect légèrement plus chaleureux aux lieux. Les deux membres du personnel s'arrêtèrent devant l'une d'elles et déclarèrent que cette chambre-ci et la suivante étaient les leurs. Ils leur confièrent chacun une clé et leur dirent de ne pas hésiter à leur demander de l'aide à eux ou à d'autres membres de la fondation en cas de problème avant de les quitter.

Manon inséra la clé dans la serrure et poussa la porte. Contrairement à ce qu'elle craignait, la chambre était plutôt cosy. Elle n'était pas très grande et comptait en tout et pour tout trois meubles : un lit accolé au mur peint en mauve clair, une petite table de chevet à côté de celui-ci et une commode. Mais le tout éclairé par la lumière du jour que laissait passer la grande fenêtre du mur d'en face formait un ensemble des plus confortables.
La jeune fille se laissa tomber à plat ventre sur le lit. Les draps moelleux sentaient bon le propre et elle fut un instant tentée de se laisser aller à dormir un peu. Cependant, Marisson lui enleva bien vite cette idée de la tête et la rouquine s'arracha péniblement à son oreiller douillet dans un soupire las.

Elle avait une valise à déballer...