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Ame de la Vengeance de Gento



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Informations

» Auteur : Gento - Voir le profil
» Créé le 14/09/2017 à 15:26
» Dernière mise à jour le 19/12/2017 à 20:07

» Mots-clés :   Action   Aventure

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Chapitre 9 : Pas de repos pour les braves
Une fois revenu à Cramois’île, je me demande si le prof va bien, mais il faut que j’amène Lucario se faire soigner..

- Auguste, où est le Centre Pokémon de cette île ? Mon Pokémon a besoin d’un bon gros remontant.
- Il est juste là, moi je retourne voir Samuel. Cet imbécile a failli se faire très mal !
- Comment il va ?
- Juste quelques gros bleus, rien de grave. Il a dû perdre connaissance quand sa tête a heurté le sol.
- Bon, ça me rassure quand même. J’y vais, merci.

Je me dirige donc vers le bâtiment au toit rouge. Je le confie aux infirmières qui ne semblent pas choquées pour un sous de l’état de mon compère, il ne tient pourtant presque pas sur ses jambes. Elles font vraiment un sale boulot ces filles.
Une fois Lucario entre de bonnes mains, je vais vers le labo de l’île, qui est aussi un complexe médical. Faut bien savoir compacter les choses quand on a pas de place, je suppose. Enfin, je trouve aisément la chambre du Prof, qui est bien éveillé, mais quand même allongé.

- Héos ! Te voilà ! Tu as réussi, félicitations.
- Vous fatiguez pas trop non plus, Monsieur.
- Ce ne sont que des bleus Héos, j’ai vu pire tu sais ! rigole le professeur.
- Quand même, vous avez de la chance ! Vous auriez pu vous faire beaucoup plus mal que ça !
- Eh bien j’ai toujours été très chanceux, je dois bien l’avouer. Docteur, mon état est stable ? Je peux partir ?
- En effet Professeur, vous êtes libre de vous en aller. N’hésitez surtout pas à aller à l’hôpital de Jadielle si vous sentez des faiblesses. Lui répond l’homme en blouse blanche, relevant la tête de ce que je suppose être le dossier du Prof.

On sort donc du complexe scientifique pour retourner à Bourg-Palette. Cependant un élément nous intrigue tous les deux à la sortie : le ciel est noir et un énorme orage se déclare. Le détail : l’oeil du cyclone semble être juste au dessus de la Centrale.

- Héos, je crois que nous avons à faire à nouveau.
- Bordel, jamais de pause ? Lucario était mort de fatigue en sortant des Îles Ecumes !
- Où est-il d’ailleurs ? Dans sa Pokéball ?
- Non, au Centre Pokémon, il était tellement épuisé que j’ai préféré l’amener là-bas.
- Eh bien allons le chercher, nous avons une nouvelle destination.

Nous allons donc récupérer mon ami, en espérant qu’ils aient pu le remettre sur pied. Une fois dans le bâtiment, je le vois, assis sur une banquette, à patiemment attendre.

- T’es déjà soigné ?
- Re-bonjour Lucario, heureux de voir que tout va bien.
- Les Centres Pokémon font des merveilles, ils ne leur faut pas longtemps pour nous faire récupérer d’une simple fatigue. me signale mon frère d’armes. Re-bonjour à vous aussi Professeur.
- Tant mieux, tu as regardé dehors ? On a encore du boulot. Tu te sens d’attaque ?
- Je me sens toujours prêt. Que se passe-t-il ?
- Le bordel à la Centrale.
- C’est sûrement Électhor qui fait la même chose que ses confrères !
- Voilà, du coup, faudrait que tu viennes pour qu’on le calme lui aussi.
- Eh bien allons-y. Je suis prêt.

Nous sortons de l’hôpital, prêt à rendre une petite visite au Dieu de la foudre des terres de Kanto.

- Monsieur, il faudra absolument que je vous parle très sérieusement d’un truc après ça. dis-je sérieusement au Prof
- Pas de soucis, mais pour l’instant, allons à la Centrale.

Juste après, il sort son fameux Roucarnage. Je rappelle Lucario et nous partons à dos d’oiseau vers notre destination.
Plus on s’approche, plus la situation semble s’aggraver. J’ai l’impression que ça fait déjà un moment que c’est comme ça, mais qu’en sortant de la caverne, je n’y ai pas fait gaffe. Auguste était là quand même, il aurait pu avoir l’air étonné. Non, c’est très récent, mais ça grossit hyper vite. C’est différent des deux autres, j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un qui affronte déjà Électhor. Je me demande qui serait assez fou, ou fort, pour espérer avoir une chance contre lui ? Quelque chose cloche.

- Monsieur, j’ai un mauvais pressentiment. J’ai l’impression qu’il y a déjà quelqu’un là-bas.
- Sur quoi tu te bases pour dire ça ?
- La vitesse à laquelle la situation s’aggrave. C’est pas comme avec les deux autres. Comme si quelqu’un s’amusait à exciter Électhor.
- C’est vrai que la progression est rapide. Roucarnage, plus vite !

Nous accélérons donc la cadence et sommes de plus en plus proche de la Centrale. On pourrait presque toucher les nuages tellement ils sont bas. L’orage ne se calme pas vraiment. On continue, nous sommes juste à côté.
Deux ou trois minutes plus tard, on atterrit un peu au dessus de la Centrale, à côté de hautes herbes, où on peut voir les Pokémon sauvages s’exciter et courir dans tous les sens. Je libère Lucario et le Prof libère son Tortank, frais comme s’il venait d’évoluer.

- Ca me fait plaisir de voir qu’il n’a rien !
- Les Centres Pokémon sont fait pour ça voyons !
- Ouais, mais vu comme il s’est écrasé, franchement, c’est dur de croire qu’un simple voyage dans un hôpital soigne tous les soucis. On soigne mieux les Pokémons que les humains.
- C’est un mécanisme très complexe, qui n’est enseigné qu’en école de médecine Pokémon, tu ne comprendrais pas tout, mais en gros : les Pokémons réagissent à une sorte d’onde précise qui permet d’augmenter considérablement leurs capacités de régénération naturelle.
- Ouais, en effet, j’ai déjà mal au crâne rien que d’imaginer ce que ça donne plus précisément.
- Enfin, montes sur Tortank, il va nous déposer devant la Centrale.

On monte sur la tortue géante qui se dirige vers le sud, direction : le prochain piaf à démonter. Une fois en face du bâtiment, mon impression de tout à l’heure empire, j’ai la même sensation que quand on s’est approché de Sulfura, l’impression qu’un combat se déroule déjà. Je me mets à courir, suivi par Lucario, sous le regard étonné du Prof.

- On a pas de temps à perdre, il se passe un truc au fond !
- Mais enfin, attends moi Héos !

Je continue ma course sans me retourner, vraiment pas le temps. J’avance dans le dédale qu’est la Centrale, en espérant rapidement tomber sur l’oiseau Légendaire. Je vois quelqu’un devant moi, qui marche, tranquillement, à travers les éclairs. Je le suis, persuadé qu’il est la cause de l’énervement si violent d’Électhor.
Le type devant semble étrangement calme, il n’a vraiment rien de normal, j’ai l’impression que Lucario ne peut pas le blairer, sûrement son Aura qui est mauvaise.

Héos, ne me répond pas mais, cet homme, je le connais… Il était à Sinnoh, c’est l’un de ceux qui ont fait basculer mon ancien Dresseur.

Bon… J’espère juste que c’est un laquais et que je ne risque rien en restant ici. De toute façon, il faut que je sauve Électhor, je peux pas le laisser à des malades prêt à jeter le moindre Pokémon sous prétexte qu’il refuse de les suivre dans leurs méfaits. J’ai l’impression que Lucario tremble, mais je ne saurais pas dire si c’est de la peur, de la colère ou de l’excitation. Je crois que moi aussi je tremble. Ce mec dégage un truc hallucinant, à la fois attirant et effrayant. Je crois comprendre pourquoi l’ancien maître de mon camarade est parti, cet homme est juste fascinant.
Je ne dois surtout pas me laisser influencer, je dois absolument savoir se qu’il se trame au fond.

- Puis-je savoir qui vous êtes jeune homme ?

Merde, j’suis découvert ! Ce type est encore plus impressionnant de face. Posture droite, coiffure parfaite, visage courtois mais pas trop engageant. En bref : c’est un parfait gentleman, le côté flippant en bonus.

- Un assistant du Professeur Samuel Chen, je suis ici pour savoir ce qu’il se passe. Peut-être que vous le savez ?

Le visage de l’homme en noir s’est obscurci d’un coup.

- Il n’y a rien à savoir. Vous devriez partir.
- Je veux savoir, dans le seul but de protéger Azuria et les alentours.
- Vous n’avez qu’à dire que vous n’avez rien trouvé. Une coupure de courant n’a jamais tué personne.
- Qu’avez-vous à cacher ?

Je crois que j’ai fait une connerie en disant ça. Le mec à eu un léger mouvement de recul, avant de reprendre sa pose initiale, un sourire aux lèvres.

- Je serai dans l’obligation de vous tuer si je vous le disais.

Oups, je crois qu’il ne déconne pas en plus. Lucario sort de derrière mon dos, prêt à me défendre de toute attaque. Mais il s’est passé un truc que je ne pourrais pas décrire. Le visage du gentleman est devenu immonde, déformé par la colère lorsqu’il a vu mon ami.

- Alors tu es encore en vie toi ? Stupide petite chose !
- En effet Eusèbe, je suis en vie. Répond mon camarade.
- J’aurais dû m’assurer moi-même de ta mort. Tant pis, je vais m’en charger maintenant. NIDOKING ! SURPUISSANCE !

La bête violette se pose au sol dans un puissant bruit, la rage dans les yeux, tout comme son maître. Le Pokémon fonce, lourdement mais rapidement vers Lucario qui à tout juste de temps de faire Détection pour survivre à l’attaque.

- Bordel, Pied Brûleur !
- Inutile, POING DE FEU !

Lucario embrase rapidement sa patte, entame un petit saut en rotation pour frapper le monstre dans les côtes, mais ce dernier lui colle un énorme coup de poing en pleine tronche, le mettant K.O sur le coup.

- LUCARIO !
- Nidoking, tue le, Attrition.

La bête s’approche dangereusement de mon Pokémon mais est projeté par un jet d’eau surpuissant. Je me tourne et vois le Prof et son Tortank.

- Je crois que j’ai mon mot à dire sur la vie de cet être, tu ne penses pas ? Dit mon sauveur.
- Samuel ! Répond le gentleman sur un ton étrangement enjoué. Comment allez-vous depuis toutes ses années ?
- Je ne répondrai pas à cette question je n’ai plus rien à te dire, à part que tu dois partir.
- Malheureusement, j’ai à faire.
- Je me fiche de tes occupations. A moins que tu ne préfères que mon Tortank s’occupe de toi ?

A ces mots, la tortue géante pointe ses canon dorsaux en direction de l’homme en noir.

- Quelle hostilité ! C’est comme ça que vous accueillez tous vos anciens élèves, ou c’est juste que je suis privilégié ?
- Libre à toi de penser ce que tu veux, mais pars d’ici, tu n’as rien à y faire.

Deux hommes courent en direction de Eusèbe, visiblement de simples sbires à sa solde.

- MONSIEUR ! Il est prêt.
- Très bien, des pertes ?
- Deux hommes, trois Pokémon.
- J’aurais parié plus, c’est parfait. Excusez moi, j’ai à faire. Quant à Lucario, il peut s’estimer heureux, mais s’il croise à nouveau ma route, il ne s’en sortira pas.

Les trois hommes partent donc, nous laissant seuls. D’un regard entendu avec le prof, je rappelle mon allié tombé au combat et nous filons les trois comparses.
Si m’attendais à ça… Il semble torturer Électhor, pour l’énerver et qu’il libère encore plus de puissance. Le Dieu de la foudre semble tellement souffrir.
Après avoir discuté, le gentleman s’approche de l’oiseau, semble lui dire quelque chose, puis le capture avec je ne sais quelle Pokéball, puis part vers la sortie.
On fait de même quelques minutes plus tard, pour être sûr de ne pas se faire voir. Une fois dehors, on voit que le ciel est de nouveau dégagé, comme si rien ne c’était passé. Clairement, ces types ont de sales intentions, et un lien commun avec Lucario et le Professeur. Il faut que je mette tout ça au clair.