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Plop! [one-shot] de Flageolaid



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Informations

» Auteur : Flageolaid - Voir le profil
» Créé le 21/05/2017 à 14:32
» Dernière mise à jour le 28/05/2017 à 20:36

» Mots-clés :   Action   One-shot   Poésie

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Plop!
Plop ! La sphère
S’ouvre en son et lumière
Je jaillis dans les airs
Enfin redevenu matière,
Monstre de sang et de chair
Nidoking, chevalier solitaire,
Niveau cent, je vaux une armée entière
En face, mon adversaire
Apparaît en un éclair
Vils, faiblards et vulgaires,
Je connais bien les Moufflair
Celui-ci fait le fier,
Mais il ignore son calvaire
Car la violence est ma grammaire
Et la puissance, mon vocabulaire
Je ne suis pas là pour plaire
Les deux dresseurs vocifèrent
Sur un ton autoritaire
Un ordre ? C’est la guerre !
Elle sera meurtrière !
Je connais l’art et la manière
De distraire et de défaire
Trop lent pour une Queue de Fer,
Mon opposant digère
Un tremblement de terre
Séisme stabé, rien d’extraordinaire
Pas le temps de me mettre en colère
Vaincu, mordant la poussière
Moufflair récite sa prière
Il regagne bien vite sa tanière
Son Topdresseur est déjà sur les nerfs
Ou bien il désespère
De cette défaite, la première,
D’un duel incendiaire
Calme-toi, mon cher,
Avant que ça ne dégénère !

Plop ! La Pokéball tournoie
En jaillit un Poissoroy
Qui ne cache pas sa joie
Eau contre Sol, fait-il la loi ?
Ainsi débute cette joute de roi
Car, Nidoking de bon aloi,
Je fais valoir mes droits
Chacun porte sa croix
Et garde la foi
Est-ce que je fais le poids ?
A nouveau, les voix
Des maîtres qui aboient
Les attaques à l’emploi
Pas de vous, on se tutoie
En face, c’est Vibraqua,
Surf ou je-ne-sais-quoi
Peu importe ce qui se prévoit
Avant que la vague ne me rudoie
Loin au-dessus des toits
Dans le ciel, on aperçoit
Un nuage noir qui foudroie
Quand le Tonnerre s’abat, l’émoi
De l’ennemi devient effroi
Terrassé par mon coup adroit,
Poissoroy sort du tournoi
Dans sa Ball, on le renvoie
Méchant, et bête de surcroît,
Le Topdresseur perd son sang-froid
Il n’est pas sur la bonne voie
S'il veut se débarrasser de moi !

Plop ! Un orbe, encore
A se demander ce qu’il en sort,
Il faudrait qu’on se remémore
Des Pokémon, il y en a pléthore !
Voilà un Empiflor,
La modestie n’est pas son fort
Tu me prends de haut, Milord !
Ou tu préfères Monsignore ?
Désolé Junior
A peine meilleur qu’un Keunotor
Ton attitude me déshonore
Ici, c’est moi le sénior !
Me prendrais-tu pour un butor ?
Arrive le moment que j’adore
Réunion de l’Etat-major
Les stratégies qui s’élaborent
Puis retentissent les voix de stentor
C’est la guerre, non du sport !
Le Pokémon Carnivore
Plante dans le décor
Ses racines et se restaure
Trop tôt pour le réconfort,
Il n’a fait aucun effort !
Son style m’endort,
Connait-il Spore ?
Mon adversaire pas bien retors
Est soudain pris de remords
Lorsque surgit à tribord
Mon Poing de Feu, ce météore
Empiflor s’agite, rue et se tord
Tandis que les flammes le dévorent
Le malheureux crie à la mort
Mais sa plainte est insonore
Car il regagne le confort
De sa balle noire et or
Le sourire que mon dresseur arbore
Et que son opposant abhorre
Est à mes yeux comme un trésor
« Bien joué, Claymore ! »
S’il me félicite pour mon score,
Je suis bien loin de mon record
Devant moi, le Topdresseur déplore
D’avoir recours à d’autres renforts
Quelles créatures, alors ?
Cela, je l’ignore !

Plop ! Devine qui s’amène
Une glorieuse Apireine !
Elle pénètre dans l’arène
Toujours la même rengaine,
Elle me prend pour un indigène
Et se moque de ma bedaine
Ou se plaint de mon haleine
Elle pense être la doyenne
Or, elle n’est que la prochaine
De mes victimes par centaines
Soudain, on entend les sirènes,
Les ordres des capitaines,
Leurs verbes belligènes
De ma force herculéenne,
Je manie sans peine
Une Lame de Roc, je me déchaîne
L’ennemi l’esquive, pas de veine !
Elle n’aura pas d’autre aubaine
L’assaut qu’elle mène,
Lame d’air chargée d’oxygène,
Combat d’escrime à l’ancienne,
Chatouille, plus qu’elle ne malmène,
Mon corps de bête chtonienne
Tu te gausses, vilaine ?
Avec ce sourire obscène
De vaincre, es-tu certaine ?
Car voici que j’assène,
Une autre attaque surhumaine
Dans le mille, vaurienne !
Ainsi quitte la scène,
Apireine, la bohémienne
Le Topdresseur bout de haine
Son attitude est fort malsaine
Ce type me donne la migraine
Fais comme moi, reste zen !

Plop ! S’abat un voile abrasif
Quand paraît le Tyranocif
Tout en crocs, en pointes et en griffes
Il joue des muscles, le récif !
Pour lui, le combat, c’est intuitif
Il ne donne pas dans l’affectif
Mais je saurai rester sportif
Voici les ordres, les objectifs,
Que nous hurlent les deux pontifes :
Abattre, châtier le fautif
Personne ne semble dubitatif
Les bêtes répondent : « Affirmatif ! »
La violence n’a rien de constructif,
Mais les combats sont lucratifs
Et parfois même jouissifs
S’avance vers moi, ce gros rosbeef
Patibulaire et vindicatif
Je n’ajouterai pas d’autres adjectifs
En termes de force, nous sommes kif-kif
Mais en vitesse, c’est moi le khalife !
Pas besoin d’entrer en mode furtif,
Casse-brique, coup de poing punitif,
Tyranocif prend le tarif !
Il ne fallait pas défier le shérif
Une victoire de plus à mon actif
Pour son Topdresseur, c’est abusif
Le voilà qui se rebiffe
Je ne voudrais pas me montrer poussif
Avec mon point de vue subjectif
Mais la défaite, c’est relatif

Plop ! Dernier combat du matin,
Ultime ennemi de l’essaim
Nidoking versus Drakkarmin
Lui viking, moi paladin
Tous deux monstres divins
Ne valant mieux que des pantins
Entre les mains
De petits chérubins,
Deux dresseurs humains
Qui s’affrontent pour le gain
Leurs commandements enfantins
Décideront de la fin
De cet affrontement vain
Je ne parcours pas le terrain
Pour frotter mon cuir zinzolin
Contre le blindage adamantin
Et rêche de mon voisin
Je me montre malin
D’un Laser glace mesquin,
Je terrasse le boute-en-train
D’en face, cette bestiole, ce machin
Qui n’a pas reconnu son souverain
En moi, grand séraphin
Dans son orbe, il revient
En attendant de voir le médecin
Le Topdresseur jette avec dédain
À mon maître, son gagne-pain
Et insulte son rival taquin
De tricheur, de petit con, de putain
Quel gobelin !
Je n’écoute pas son baratin
Ses mots se perdent dans le lointain
Tandis que je regagne enfin
Ma sphère, mon antre mondain
Et je vous dis, à demain !
Plop !