Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Le Temps du Désespoir de Un Laggron Dominant



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Un Laggron Dominant - Voir le profil
» Créé le 23/11/2016 à 14:07
» Dernière mise à jour le 23/11/2016 à 14:07

» Mots-clés :   Alola   Présence d'armes   Sinnoh   Suspense

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
3: Traîtrise
CHAPITRE III : Traîtrise.

ATTENTION ! Bien que cette fanfic ne retrace pas l'histoire de S/L, ce chapitre contient un spoiler. Si vous ne souhaiter pas vous faire spoiler, finissez intégralement l'histoire principale de S/L.

-Laisse-moi t'expliquer tout en détails, Louis. Fais pas quelque chose que tu pourrais regretter par la suite. On sait tout deux que tu n'as pas envie d'appuyer sur la gâchette, n'est-ce pas ?

Le ton était grave dans la voix de Jack. Il devait résonner le jeune homme avant de faire quoi que soit d'autre. L'ancien militaire attendait patiemment une réponse tout en essayant de traduire ce que le visage fermé et tendu de Louis voulait dire.
Pour seule réponse, Louis dévia son bras légèrement vers la gauche et tira une balle qui fusa très près de Morgan. Ce dernier sursauta.

-Alors comme ça, je n'ai pas envie d' « appuyer sur la gâchette », hein ? Il semblerait que tes techniques de persuasions ont pris un coup de vieux. À moins que j'ai fait cela parce qu'en face de moi il y a un putain de manipulateur, un traître, un type qui n'a pas hésité à buter un de ses collègues.

-Écoute Louis, dit Jack en essayant de calmer le jeu. Je sais que ce que tu as entendu est violent. Mais saches que ce que cette femme a dit est faux.

-Déjà comment, tu sais que nous t'avons entendu ? Demanda Lucy.

Jack prit un énorme risque en tournant la tête pour avoir la jeune femme dans son champ de vision. Mais pour l'ex-militaire, c'était le moment aussi de savoir si Louis allait vraiment tirer, cette fois-ci, sur lui. Dans ce cas, il emporterait ce qu'il voulait lui dire aux côtés du grand Arceus. Il ouvrit la bouche et sa voix grave en sortit :

-Je pense que, s'il ne m'avait… Pardon, si vous ne m'aviez pas entendu, il ne serait pas en train de me pointer une arme dessus. Je ne sais pas comment cet Agent 0-13 a fait, mais elle l'a fait. Et c'est trop tard pour revenir en arrière. -Il retourna sa tête de nouveau vers Rashford et lui adressa la parole- Mec, je vais poser mon arme par terre. Fais de même s'il te plaît.

Jack Morgan fit ce qu'il avait dit. Il plia ses genoux qui relancèrent sa douleur au mollet. Il le va sa main gauche en signe de bonne fois, montrant ainsi qu'il n'avait pas d'arme dans l'autre main, et, s'il allait en chercher une autre, Louis pourrait lui tirer dessus. Sa main droite lâcha délicatement le revolver sur le sol en briques rouges de la Tour. Celle-ci peinait toujours à s'élevait, mais était en ce moment bien au-dessus du plancher des Écrémeuh et ne pouvait plus fracasser des buildings. Jack se releva doucement, mains en l'air, et commença son explication :

-On était sur le front, à Alola. On repoussait la Team Skull qui prenait bien trop de villes et villages. Il y avait un type, je ne me rappelle plus de son nom, il avait un pokémon qui semblait être modifié de partout. Il avait une espèce de queue de poisson, un « collier » (il fit les guillemets avec ses doigts) qui ressemblait fortement aux arcs d'Arceus… Tu vois le genre… Un pokémon de labo créé par les hommes, une sorte d'abomination, de chimère bizarre. Un peu comme Mewtwo. Ce type était hyper fort en combat Pokémon, on arrivait pas à le vaincre, bien que l'on soit deux, trois ou dix sur lui en même temps. Nous avons été contactés, nous, la PAE, par une fondation. La fondation, euh… -Il rechercha le nom de cette dite fondation à l'intérieur de sa mémoire- La fondation Æther, voilà, c'est ça. Et les gens de cette fondations nous avaient contactés pour nous aider à repousser la Team Skull qui leur faisait du tort à eux aussi. Ils avaient le parfait archétypes des mecs voulant aider, que ce soit Humains ou Pokémons. Au début, le Commandant, ton père, avait accepté, bien que peu de gens voulait. C'était ton père, quoi. Arrivés là-bas, on avait tous changé d'avis sur eux. Mais un jour, certains de leurs gars nous tiraient « accidentellement » dessus. Et puis, je fus comme, hypnotisé par un de leurs nombreux systèmes à la con. Dans ma tête, il y avait une voix de femme qui répétaient en boucle : « Tuez le Commandant, Sergent Morgan ». Je ne contrôlais pas mes mouvements. Je luttais. Les méchants, c'était eux. Elsa-Mina et cette fondation Æther. Mais le mal était fait : j'avais tué le Commandant Rashford. J'ai donc décidé de me retirer du reste de la mission et de prendre ma retraite. J'en ai pas eu le temps puisque je fut congédié.

Louis avait écouté, absorbé chaque mot qui sortait de la bouche de Jack. Il comprenait à présent pourquoi il ne supportait plus qu'on l'appelle par son grade, car c'était ces mots, « Sergent Morgan » qui finissaient les phrases de cette Elsa-Mina dans la tête de l'ex-militaire. Le jeune homme fronça des sourcils avant de reconnaître que, bien qu'il n'était pas sur le front et, manquant cruellement d'informations, il donnait le bénéfice du doute à Morgan. Il le montra à ce dernier en lui balançant son arme avant de tourner le dos.

Il assista à un magnifique vol d'Étourmi et d'Étourvol. Louis en déduisit donc que la Tour volait toujours à Sinnoh ou à ses alentours. Le Soleil déployait ses derniers rayons sur la belle région qu'était Sinnoh. Vu comme la Tour de l'Organisation se dirigeait, elle allait vers Unys ou Hoenn, puis, s'ils ne se crashaient pas d'ici là, Louis et Lucy allaient pouvoir admirer l'archipel d'Alola.

-Il reste combien de temps, Jack, fit Louis, debout, planté devant une magnifique vue qu'on voyait rarement.

L'ex-militaire regarda sa montre. Lucy épiait les moindres faits et gestes de Morgan. Bien que sûre que son histoire était vraie, elle voulait protéger son compagnon, Louis.

-Moins de quinze heures. On a pas le temps de dormir.

Louis secoua la tête horizontalement avant de se retourner, pour avoir ses deux alliés en vue :

-Je n'ai pas le temps de dormir… Reposez-vous, moi, je monte.

Lucy se leva et courra vers son amoureux. Ce dernier la prit dans les bras. À ce moment précis, des bruits de pas descendaient des escaliers. Louis sortit une pokéball et Bourrinos en sortit. Son dresseur s'adressa à lui :

-Écoute-moi bien Bourrinos, dès que des types habillés en rouge vont être ici, à la sortie de l'escalier, tu vas les pousser à l'aide de ton attaque Bélier sur cette fenêtre, qui, avec de la chance, se brisera, et ils feront un saut à l'élastique sans élastique.

Bourrinos acquiesça, montrant à Louis qu'il avait comprit la démarche.
Les bruits de pas se rapprochaient. Les trois alliés s'étaient dissimulés derrière de meubles, dans des coins sombre, comme s'ils jouaient à cache-cache. Seul le pokémon de Louis était au centre de la pièce, attendant avec impatience son moment de gloire. On entendait les sbires presser le pas sur les escaliers grinçant. Bourrinos regarda une dernière fois Louis dans le blanc des yeux. Ce dernier hocha la tête, comme pour dire « tu peux le faire, mon ami ». Le pokémon regarda alors de nouveau en face de lui. Louis stressait, ses poils se dressèrent sur ses avant-bras. Là-bas, dans un coin reculé de la salle, Lucy tenait une arme, donnée par le « Sergent Froid », tremblait tout autant que lui. Planqué derrière les escaliers, Jack tenait son neuf millimètres avec ses deux mains et semblait être égal à lui-même ; sans émotions. Les pas ses rapprochaient. Encore. Ils seraient bientôt là. Encore un peu de temps. Plus beaucoup désormais.

-Maintenant, chuchota Louis.

Son timing était parfait. Une troupe de huit sbires arrivèrent armés de leur fusils automatiques à l'étage où étaient Louis, Lucy et Jack.

-Chef, fit un sbire en appuyant sur son oreillette, il n'y a qu'un Bourrinos dans la salle. Je sais que normalement il ne devrait pas être là ce pokémon mais… Attendez Chef…

Le sbire recula avec son groupe. Bourrinos baissa la tête et se dirigea à grande vitesse vers le groupe de sbires.

-Non, non, non ! NOOON ! Barrez-vous les ga…

Il fut coupé dans sa phrase par Bourrinos qui venait d 'effectuer un véritable « Strike » sur l'ennemi, soutenu ensuite par Jack qui tira deux balles dans la tête d'un sbire de l'Organisation qui n'avait pas traversé la fenêtre. Les sept autres volaient, mais eux, s'écraseraient.

Un écran géant sortit d'un mur. Par méfiance, les deux jeunes personnes braquèrent leur pistolet dessus et Jack, qui avait récupéré l'arme du sbire fit de même. L'écran s'alluma et bien qu'au début, l'écran ne diffusait que de la neige, on entendait une voix, celle d'Asgård.

-Alors, mes chers résistants, on s'amuse ? Ne me répondez pas, parce qu'en réalité, je m'en fout complètement. Je vous ai juste demandé cela par pur courtoisie et savoir-vivre, ne vous méprenez point.

-Tu as fini de parler comme ça, abruti, lança Louis.

-Dis donc, Louis, on ne t'a jamais appris le respect envers tes aînés ? -L'écran diffusa enfin l'image d'Asgård, assis dans son fauteuil rouge aux coutures dorées, comme celui qu'il y avait dans leur vaisseau- Enfin, j'oubliais, tu fais tout de même copain-copain avec l'homme qui a tué ton père. À partir de là, tout est possible. Et toi, ma belle Lucy… Tout aurais pu déjà être fini pour toi si ton petit copain ne t'avais pas sauvé avec son ami noir.

-C'est raciste ça, lança Jack, le concerné.

-Et alors ? Tu es noir ou blanc ?

-Noir.

-Alors, tu es son ami noir… Bref, toujours est-il que j'ai un invité surprise pour vous… Qui est-il ? Le voici.

Asgård se leva et parti vers la droite de l'écran alors que l'invité surprise arriva par la gauche. Cet invité s'assit et prit la parole. C'était le Docteur Milano.

-Bonjour, chers amis.