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Stalhblume de Clafoutis



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Informations

» Auteur : Clafoutis - Voir le profil
» Créé le 31/10/2016 à 13:57
» Dernière mise à jour le 16/01/2017 à 10:42

» Mots-clés :   Absence d'humains   Action   Aventure   Humour   Région inventée

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Partie 11 : SOS amitié.
Géraldeline

 Ce matin, en me levant, je m’étais rendu compte d’une effroyable vérité : je n’avais pas beaucoup d’ami. Concrètement, mis à part Gloria et ma beauté, je n’étais pas liée à grand monde. Il y avait mes frères, bien entendu, cependant, notre relation n’était qu’une banale relation fraternelle.

Pour couronner le tout, Roberto-Michel se plaisait à jouer les soldats fidèles, il patrouillait sans cesse, inaccessible ; et Belcol-Exion restait toujours à l’écart, conformément au plan. Quant à Gloria, elle travaillait elle aussi, je ne pouvais me permettre de la déranger tous les jours.

Je n’avais jamais été très sensible à la solitude, mais force était de constater que cela commençait à me peser. Au fil du temps, des affinités se créaient entre les autres, des groupes se distinguaient. Wildnis et Affienns, Brazoro et Artichtote, même Belcol-Exion et Morflam ! Et moi ? J’étais seule, et un peu envieuse.

Oui, c’était décidé ! Aujourd’hui, j’allais étendre mon cercle d’ami !


***

 Test numéro 1 : Artichtote. Son plumage n’était pas si mal entretenu – bien que ça pouvait être mieux. Une personne s’occupant un peu de son apparence ne pouvait pas être si désagréable, n’est-ce pas ?

L’érudite avait trouvé refuge dans la bibliothèque du château ; elle lisait à même le sol. Tous ces livres, ces mots, et ces lettres me donnaient la nausée. Seuls les magazines de beautés méritaient d’exister et assurément, ce n’était pas ce que je risquais de trouver ici.

— … excusez-moi, tentai-je de lancer la discussion.

Cela n’affecta pas Artichtote. Elle ne bougea pas d’une plume, toujours plongée dans son bouquin. Diantre, d’habitude c’était moi qui ignorais les autres ! C’était donc cela que ça faisait d’être de l’autre côté de la barrière…

Tout de même intriguée, je penchais la tête, désireuse d’en apprendre plus sur le livre qui enchantait tant la Canarticho. Geh. Rien que le titre me donnait envie de dormir.

— « Influence socio-culturel des grandes Ères d’Iræ », grimaçai-je.

Malheureusement, je n’étais pas au bon de mes peines. Comme si j’avais récité une formule magique, Artichtote releva la tête, ses petites lunettes brillèrent.

— Oh oh ! s’exclama-t-elle. Intéressée ?
— … pas vraim…
— Ça ne m’étonne pas ! Le sujet est vraiment passionnant !
— … euh… en f…
— C’est dingue comment les choses changent selon les époques, n’est-ce pas ? Rien que le mot « fripon » par exemple, de nos jours, c’est un mot presque mignon, alors que pendant l’Ère des Rois c’était une insulte infâme ! Il n’y a rien de plus fluctuant que les mœurs et les sensibilités. On a tous l’impression que nos choisissons nos goûts, mais rien n’est plus faux. Tout n’est qu’un concours de circonstances historiques, d’évènements qui marquent notre inconscient… inconsciemment ! Une histoire qui est elle-même basé sur une subversion incessante ; retiens bien cela, tout mouvement est basé en opposition au mouvement précédent. Même si en fait, les nouveaux mouvements ne font que reprendre d’autres mouvements encore plus antérieurs ; mais si les intellectuels s’accordent à dire que des idées sont nouvelles, elles le sont, n’est-ce pas ? L’important n’est pas d’atteindre la vérité, mais simplement d’imposer sa vérité, le monde à toujours fonctionner comme cela. Mais je m’égare un peu, revenons à cette histoire d’inconscient…

Je ne savais pas exactement ce qui s’était passé à ce moment-là. Rien qu’à l’idée de devoir supporter plus longtemps les babillages de cette pipelette m’emplit d’une telle terreur que je perdis tout contrôle de moi-même. Les Draco-Rage et Dracogriffes s’enchaînèrent d’eux-mêmes.

Quelques secondes plus tard, pages déchirées et duvets étaient répandus partout aux alentours. J-Je ne me savais pas aussi violente ! Ce n’était pas mon genre ! Mais cette Artichtote, son flot incessant de parole avait réveillé mes pulsions les plus primaires !

… en tout cas, il n’y avait aucun témoin, j’avais intérêt à prendre la poudre d’escampette au plus vite…


***

 Test numéro 2 : l’oasis. Bah quoi ? J’avais bien le droit d’admirer mon magnifique reflet sur la surface aqueuse après le traumatisme que je venais de subir !

Ah… n’empêche, je suis vraiment sublime…


***

 Test numéro 3 : Brazoro. Plus tôt, j’avais décidé de commencer par Artichtote, car je pensais qu’elle correspondrait à mes critères ; le résultat fut loin d’être agréable. Alors, pour ce troisième test, je me disais qu’il serait bon d’inverser ma stratégie, d’où Brazoro.

Il était grossier, ne sentait pas la rose, s’entraînait sans cesse dans la poussière, ne pensait qu’à se battre. Bref, tout ce que je détestais. Ceci dit, j’avais dû mal à m’imaginer ami avec ce singe grognon. Enfin, qui ne tentait rien n’avait rien.

Sinon, je venais de croiser Brazoro dans la rue, ce qui m’épargnant la peine d’aller le chercher. Ce fut très possiblement ce dernier fait qui m’avait conduit à le choisir lui au lieu d’un autre.

— Bonjour, commençai-je poliment la conversation.
— … ? … depuis quand tu me parles, toi ? cracha-t-il.
— …

Ce rustre ! Ce malotru ! On ne lui avait jamais appris les bienséances de la vie quotidienne ? Ça m’apprendra à tenter de me lier à des brutes !

— … excuse-moi, lâcha tout de même le singe. La dernière fois que quelqu’un m’a abordé dans la rue, ça c’est très mal fini. Fichue Persyval, elle m’a rendu parano !

Qu’est-ce que j’en avais à faire de ces histoires personnelles ? Toutes histoires qui ne concernaient ni la beauté ni moi-même ne méritait d’arriver à mes oreilles.

Cependant, maintenant que j’y pensais, il me semblait que l’écoute était une étape essentielle pour tisser une amitié. Devais-je donc m’intéresser à ses déboires de pauvres ? Gnn, les arcanes de l’amitié étaient décidément bien ennuyantes.

— Persyval, répétai-je, c’est la Mistigrix qui a battu Stalhblume, n’est-ce pas ?
— Yep, soupira Brazoro, parce qu’en plus, elle est surpuissante ! Même si ça va faire bientôt une semaine qu’elle dort non-stop, là.
— Une semaine ?! C’est très mauvais pour la peau…
— Depuis son combat, paraît qu’elle a besoin de récupérer toute sa Sleep Energy. Mouais, si tu veux mon avis, c’est juste une grosse paresseuse.
— C’est étonnant qu’elle puisse dormir aussi paisiblement alors que Morflam est captif ! fis-je semblant de m’intéresser.
— Persyval dit que sa vie n’est pas en danger et que notre plan de sauvetage est infaillible. J’imagine qu’on doit se raccrocher à son optimiste insouciant pour l’instant, de toute façon, ce n’est pas comme si nous pouvions faire autre chose en attendant !

Oh. Un instant. Étais-je en train de converser avec lui ? Cependant, j’avais plus l’impression que c’était un entretien entre collègues de travail plutôt qu’une causerie entre ami.

— Bon, signifia Brazoro, c’est pas tout ça, mais j’aimerais bien profiter de ses rares moments de libre. Quelque chose me dit que ça ne va pas durer… à la revoyure !

Le singe s’éloigna sur ses paroles, sans un seul regard en arrière. C’était bien ce que je pensais, il n’y avait rien véritablement amicale dans notre échange, lui-même ne devait me voir que comme une collègue. Remarque, moi je ne le voyais que comme une brute malodorante.

— C’est compliqué…, maugréai-je.


***

 Test numéro 4 : à court d’idée. Non, sérieusement, je me rendais compte qu’en plus je ne connaissais pas grand monde. Si je devais me faire un ami, j’aimerais si possible quelqu’un d’à peu près mon age, donc exit tout ce qui était Affienns ou Wildnis. Du coup, il ne restait que Meloet et Stalhblume. Un zombie millénaire et une mâchoire glaciale. Impossible, aucune chance !

Ah, il y avait Patch aussi, je l’avais complètement oublié. Bouarf, un petit toubib trouillard, je méritais mieux quand même !

Bref, qu’est-ce que je devais faire désormais ? J’aurais bien tenté ma chance avec Morflam, mais elle était actuellement indisponible. Et si je restais plantée au beau milieu de Wearl, avec une pancarte « recherche ami pas trop moche et pas trop vieux » autour du cou ? Non, même Meloet trouverait l’idée stupide…

— Vous semblez troublée.
— … !

Je me retournai, pour tomber nez-à-nez avec un Cacturne drôlement élégant. Il arborait un sourire énigmatique, la tête légèrement penchée ; il prenait la pose comme s’il était appuyé à un mur imaginaire.

— Et vous êtes ? plissai-je des yeux.
— Un simple vagabond aimant aider les âmes en peine, et accessoirement, le tenancier du bar qui se trouve juste devant vous.
— … vous parlez du séduisant établissement où l’on peut voir des soûlards ivres morts à travers les fenêtres, et de même qu’une substance similaire à du vomi s’écouler en quantité du bas de l’entrée ?
— Tout à fait. Charmant, n’est-ce pas ?
— … toutes personnes à droit d’avoir propres ses goûts, grinçai-je, seulement si cesdites personnes s’éloignent le plus possible de moi !

Une chose était certaine, jamais je ne pourrais m’approcher d’un pauvre type puant l’alcool à des kilomètres !

— Vous êtes plutôt direct, s’amusa le Cacturne. Mais cette franchise vous cause quelques soucis, n’est-ce pas ?
— … qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
— L’expérience, sourit mystérieusement le cactus. Vous avez l’air d’être solidement ancrée dans vos idéaux, c’est louable, mais cela peut se révéler handicapant lors des relations sociales. Dites-moi, vous n’avez pas beaucoup d’amis, n’est-ce pas ?
— …

Touché. Ce tenancier ne mâchait décidément pas ses mots lui aussi. J’étais mal à l’aise en sa présence, j’avais l’impression qu’il lisait en moi comme dans un livre ouvert !

— Et si c’était le cas ? restai-je évasive.
— La solitude peut-être une bonne ou une mauvaise chose, tout dépend. Pensez-vous que c’est une bonne chose ?

C’était moi où l’on ne faisait que de se répondre par des questions ? Je commençais à légèrement perdre le fil.

— Vous savez, poursuit néanmoins le Cacturne, en tant que tenancier, je suis au contact d’énormément de personnalités singulières chaque jour. Si vous le voulez, et si votre solitude ne vous sied plus, je peux vous coacher, relationnellement parlant.

Je levai un œil, intéressée.


***

Deux heures plus tard, je retrouvais enfin celui que je cherchais. Il fut assurément très étonné, mais encore plus lorsque je lui dévoilai la raison de ma présence.

— Pardon ? plissa Brazoro des yeux. Tu veux que je te parle de moi ?

J’acquiesçai, peu sûre de moi. Selon le Cacturne, la première étape pour vaincre mon narcissisme serait de tenter d’engager une conversation centrée uniquement sur l’autre personne, je n’avais le droit ni de parler de moi, ni de beauté. L’impossible, en somme.

Et puisque Brazoro avait l’air de n’avoir rien à faire d’important – comme d’habitude – je m’étais dis que je pouvais le déranger à nouveau.

— … tu te sens bien ? plissa le singe des yeux. Déjà tu m’abordes dans la rue un peu plus tôt, et maintenant, tu me rattrapes pour me demander de parler de moi ? Toi ? La narcissique de l’équipe ? Tu sais, je crois que tu devrais aller voir Patch, tu couves sûrement un truc grave !

Grr ! S’il continuait ainsi, ce serait lui aurait besoin de Patch !

— Je. Vais. Bien, tentai-je de garder le contrôle. C’est si étonnant que je tente de m’intéresser à autre chose que moi ?!
— Un peu, oui ! Tu passes ton temps à polir et à admirer tes écailles ! Tu ne parles que de beauté et autres trucs du genre !

Tss, je ne pouvais même pas le contredire là-dessus !

— BREF, m’impatientai-je. J’ai décidé de changer mes centres d’intérêt, j’ai le droit, non ?! Alors remercie-moi d’accorder un peu d’attention à ta misérable personne et dépêche-toi de me parler de toi, compris ?!
— Je ne suis pas sûr de comprendre mais vu que je tiens un peu à mon intégrité physique – que je devine en danger vu que tu lèves actuellement méchamment tes Dracogriffes – je vais m’exécuter…

Le singe soupira, semblant dépité.

— Biiien, grommela-t-il, déjà, je me nomme Brazoro et… je suis un Chimpenfeu.
— Woaah, fis-je d’un ton faussement étonné. Quelles infos stupéfiantes !
— Faut bien commencer par le commencement ! Et ne fais pas la difficile, ce n’est pas comme si je faisais ça de gaîté de cœur ! Gnn, pourquoi j’ai l’impression d’être un souffre-douleur universel, y a marqué « martyrisez-moi ! » sur mon front ou quoi ?!

Après que ce moulin à plainte eut enfin fini de ressasser ses malheurs, il daigna enfin poursuivre.

— … quoi qu’il en soit, je viens de Faïn, village indépendant peuplé uniquement de Pokémon de ma ligne évolutive, à savoir ; des Ouisticram, des Chimpenfeu et des Simiabraz.
— Un village de singes, grimaçai-je. Bonjour le quotient intellectuel…
— Je vais volontairement ignorer cette insulte. Donc, je viens de Faïn, mais je ne m’y sentais pas à ma place, c’est pour ça que je me suis enfui.
— Ça ne m’intéresse pas vraiment, mais je vais tout de même poser la question continuer la conversation : pourquoi ?
— Dis tout de suite si je t’emmerde, hein.

Je pourrais le dire mais ça mettrait fin à tout espoir de discussion amicale. Quoique, est-ce que notre discussion était amicale en premier lieu ?

— Mais tu as déjà la réponse, marmonna Brazoro.
— … ah ? lâchai-je intriguée.
— Yep, tu m’as déjà vu me battre. Ce n’est pas fameux, hein ? A Faïn, la puissance symbolise notre rang sociale. Comme partout, tu me diras, mais dans ce fichu village, c’est pire. Si tu ne sais pas te battre, tu vaux moins qu’un enfant. Voilà tout. Je n’ai tout simplement pas supporté d’être la risée de tous.
— Tu es un lâche en gros, résumai-je.
— On voit bien tu t’as pas vécu là-bas ! Mais il n’y avait pas que ça…

Brazoro baissa la tête, un peu gêné. Je devais avouer que ça titillait un peu ma curiosité.

— Il n’y avait pas que ça ? répétai-je.
— … quelqu’un… me terrorisait…, j’étais obligé de partir, ma vie était en jeu…
— Mmh… à ce point ?
— … je n’ai pas trop envie d’en parler. Et pourquoi j’en ai parlé d’ailleurs ?! Si je me suis barré, c’est justement pour ne plus avoir à y penser !

Le fait qu’il voulait absolument garder le silence m’intéressait encore plus ! Tiens. Oui c’est ça. Ça m’intéressait, je voulais savoir ! C’était la première fois qu’un sujet autre que moi-même ou la beauté m’intéressait.

Ce Brazoro avait un secret, et je comptais bien le découvrir. Mais ce n’était pas tout. Quand j’y réfléchissais, tout le monde avait des secrets, non ? Un océan de cachotterie inavouable, enfoui dans le passé tortueux de chacun ! Qu’est-ce que c’était grisant !

… on avouait tout à ses amis, n’est-ce pas ? Du coup, si je parvenais à devenir réellement amie avec Brazoro, je parviendrais certainement à apprendre son secret. Et si je parvenais à devenir ami avec tout le monde, je parviendrais à apprendre les secrets de tout le monde !

C’était décidé, j’avais enfin trouvé un objectif à ma vie : devenir ami avec tous les Pokémon et ainsi connaître tous les secrets de l’univers ! Mouahahaha !

… premièrement, je devais retrouver ce Cacturne. Il avait vraiment l’air de s’y connaître en la matière, il pourra certainement m’apprendre énormément de choses très utiles pour ma quête !


____________________

Persyval

 Je rouvris les yeux, après un long sommeil d’une semaine. C’était là mon petit souci, j’étais obligée de me plonger dans une profonde léthargie après une utilisation conséquente de mes pouvoirs. Bon, ça ne me dérangeait pas tant que ça en fait, il n’y avait rien de plus beau que de dormir des jours durant ! Ah, si je pouvais sommeiller pour l’éternité, sans jamais avoir à me réveiller… le rêve !

… oh ? Un poisson ?

— … c’est humide ici…

Je me rendis enfin compte que j’étais au fin fond d’une grande étendue d’eau – certainement une oasis. Les algues me chatouillaient les narines et le sable fin recouvrait mes poils.

C’était la magie du réveil, après un repos de plusieurs jours, il n’était pas rare que je me réveillasse dans des coins un peu étrange, surtout si je m’endormais en plein air. Un puissant coup de vent, un mouvement instinctif pendant mon sommeil, une pente, et mon corps se déplaçait de lui-même. J’avais certainement dû tombée dans cette oasis entre-temps. Bah, ce n’était pas un peu de flotte qui allait me faire peur.

Je me souviens de la fois où je m’étais réveillée au fond d’un gouffre de plusieurs dizaines de kilomètres ou encore de ma petite frayeur le jour où j’avais retrouvé connaissance sur une petite plateforme rocheuse flottant sur une mer de magma. Enfin, c’était des choses banales qui pouvaient arriver à n’importe quel adepte de la narcolepsie !

Mais là n’était pas le propos. Si je m’étais réveillé, c’était qu’il était temps de passer aux choses sérieuses.
J’espérais que ce Carmache avait bien joué son rôle, il allait être la clé de voûte de notre plan.

Duper la Guilde et récupérer Morflam. Beaucoup pensaient que c’était folie, peu savait à quel point. La force de cette institution dépassait l’entendement, moi-même je n’étais rien face à l’élite de cette élite. Toutefois, cette force était aussi leur point faible, convaincu d’être supérieur à tous, ils étaient sensibles aux échauffourées.

En tout cas, nous n’avions plus le luxe d’hésiter désormais. Morflam avait besoin d’aide. En tant que mentor, je ne pouvais ignorer sa détresse.