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Pokemon Jones et les aventuriers d'Alola de sirerobert



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» Auteur : sirerobert - Voir le profil
» Créé le 29/10/2016 à 17:09
» Dernière mise à jour le 31/10/2016 à 14:12

» Mots-clés :   Action   Aventure   Kalos   Présence d'armes   Romance

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Chapitre 01
La chaleur était étouffante, l'air était lourd et le bourdonnement des insectes omniprésent. La jungle semblait tendue, comme si elle était prête à bondir sur une proie. La lumière du soleil du midi était atténuée par la frondaison des arbres et le moindre mouvement dans les feuillages semblait être une menace. Un fauve pouvait surgir à tout moment prêt à vous dévorer tout cru ou pire une Migalos venimeuse...

D'un coup, tous les bruits de la forêt se turent et un silence lourd et pesant s'installa. Une branche craqua, un juron résonna et les fourrés s'écartèrent révélant un homme de haute stature. Pantalon de toile beige, chemise légère crème, veste de cuir brune et chapeau de feutre marron. De toute évidence, en face de nous se trouvait un aventurier. Un sac en bandoulière, un fouet en cuir d'Arbok et une ceinture de pokéball complétaient sa tenue, rappelant forcément un archéologue célèbre. L'homme se passa la main dans une barbe drue et poussa un nouveau juron :

"J'aurais pas dû laisser pousser cette p... de barbe, elle me donne chaud et tous les insectes de la forêt ont décidé de s'en faire un nid!"

Il s'avança au milieu d'une clairière et s'arrêta devant l'entrée d'une grotte sombre, bientôt suivi par un petit Kranidos et toute une expédition. On pouvait voir dans ses rangs de nombreux porteurs, quelques soldats armés mais surtout une ravissante créature à la taille fine, au visage charmant et à l'allure gracieuse. Celle-ci s'approcha de notre explorateur et d'un ton sec lui demanda :

"C'est l'entrée ?
-Cela m'en a tout l'air! Si ce n'est pas le cas nous sommes dans une impasse." lui répondit-il d'un ton désinvolte.
-Il n'y a plus qu'à vérifier." continua-t-il en s'écartant d'un pas et en lui faisant signe d'avancer.
-Ne me prenez pas pour une imbécile, vous connaissez très bien les termes du contrat".
Elle se retourna et cria à la compagnie qui s'était arrêtée derrière eux :
-Dressez le camp, on passe la nuit ici. Et apportez le matériel près de la grotte, on va en avoir besoin. Max, j'ai deux mots à te dire." Et elle s'éloigna de quelques pas en compagnie d'un soldat haut de deux mètres et presque aussi large d'épaule.
Un indigène s'approcha de notre explorateur :

"M'sieu jones, où çé qu'on met les caisses?
-Pokemon Jones! Appelez-moi Pokemon Jones ! Posez-les juste à l'entrée, mais avec délicatesse, ce matériel est extrêmement fragile et indispensable à la réussite de notre entreprise.
-T’è bien m'sieu Pokemon Jones, on fait comme ça.

Pokemon Jones resta un long moment les bras croisés à contempler la sombre entrée de la caverne. Comme aux portes de l'enfer, notre homme semblait hésiter à faire le pas qui le ferait passer de notre royaume vers celui des morts. Et pourtant, rien n’aurait pu le faire reculer, il en avait vu d'autres et en verrait encore. Enfin, s'il arrivait à se sortir de cette fichue histoire. Il s'était fait rouler comme un bleu. Pourtant, les éléments étaient trop beaux pour être vrai (voir « Pokemon Jones et le fossile nautile maudit » du même auteur). Un riche millionnaire qui finançait une expédition, une société secrète qui vénérait le fossile hélix, des promesses d'aventures et de notoriété et enfin une collaboratrice aussi manipulatrice que sexy. Après, tout s'était emballé et il se retrouvait maintenant en pleine jungle, plus forcé que par choix, et surtout plus maître de rien. Il était complètement à la merci de cette femme et de ses acolytes et pas dans le genre de situation où l'on aime être à la merci d'une jolie fille... surtout avec trois gros malabars. Il finit par se résigner et piocha une lampe torche dans son sac, il aura au moins pour lui la satisfaction du travail bien fait. Il l'alluma et en balaya l'entrée à la recherche d'indices, de choses remarquables ou de pièges. Il y avait toujours des pièges dans les films. Malgré un examen attentif, il ne remarqua que de la roche et s'avança plus en avant dans la caverne, en faisant signe à son petit compagnon de le suivre.

"Allez Pachy (se prononce paki) avançons.
-Krani krani doooooos!
-Elle sera bien capable de nous rattraper Pachy, arrête donc de t'inquiéter pour un rien."


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La grotte était très sombre et le peu de lumière qui entrait par l'ouverture semblait comme aspiré par les parois rocailleuses. Celles-ci étaient noires, comme la nuit ou plutôt comme les ténèbres, parsemées d'inclusions et de veinules de cristaux qui semblaient être du quartz légèrement rosé. La disposition et les recoupements des veinules donnaient une impression de carte, mais même après un examen attentif, Pokemon Jones ne réussit pas à identifier un lieu connu. Il laissa tomber, il n'était pas là pour ça, mais la particularité de la grotte indiquait clairement qu'il était sur la bonne voie. Il s'enfonça plus profondément dans la montagne, toujours avec une infinie précaution, et fini par déboucher dans une pièce absolument ronde avec des fresques peintes sur les murs.

- Regarde Pachy, la pièce n'est pas une cavité naturelle, elle a été taillée dans la roche par la main de l'homme, ou plutôt par la patte de Pokemon. On voit clairement des coups de griffes de Sablaireau, même de très gros Sablaireau...
"Assez discuté Sablaireau, on a un trésor à dénicher" claqua une voie glaciale. "Et ces hiéroglyphes sur les murs qu'est-ce qu'ils racontent? "
-Aucune idée, je ne parle pas le Zarbi ; mais ils disent sûrement que l'on est sur la bonne piste. Et même probablement comment continuer.
-Kradi...
-On bloque? Ne me dites pas que le grand Pokemon Jones ne sait pas déchiffrer le Zarbi!" Ajouta-t-elle d'un ton méprisant. Jones soupira.
- Je suis paléontologue pas archéologue et même si c'était le cas le langage Zarbi est bien plus complexe que ce que les gens pensent. Un Zarbi ne correspond pas à une lettre mais à une clef de codage, il faut donc tous les Zarbis pour décoder un message. Et une fois décodé, il faut encore comprendre la langue dans laquelle le message est écrit... Heureusement, les pouvoirs psy des Zarbis pourront nous aider. Allez donc chercher la caisse.
-Et puis quoi encore, je ne suis pas votre chien, allez la chercher vous-même.

Sur ce, elle lui tourna le dos et porta son regard vers la fresque. C'était vraiment une femme magnifique, sa chemise de toile beige mettait en valeur sa taille fine et son leggings noir ses fesses bien faites. Elle retira son chapeau, détacha son chignon et secoua sa longue chevelure blonde. Les rares rayons de lumière semblaient se concentrer sur la cascade de ses cheveux, la faisant miroiter malgré l'obscurité. Ses yeux bleus translucides comme des icebergs et les traits fins de son visage taillé dans la glace finissaient de la rendre belle. Belle, mais froide et hautaine, elle avait le don de vous glacer le sang d'un simple regard. Même son nom, Claire Northwind, semblait être une prédisposition à son tempérament.

Pokemon Jones resta un instant à la contempler puis tourna les talons en direction de l'entrée. Il revint peu après suivi de deux indigènes portant une caisse de bois sur laquelle on pouvait lire "FRAGILE" écrit en grosses lettres rouges. Cependant Pokemon Jones n'omit pas de le rappeler à ses compagnons lorsque ceux-ci déposèrent la caisse à l'entrée de la salle.

"Attention, le contenu est très fragile. Et ne restez pas là, vous allez me gêner."

Sans demander leur reste, les deux porteurs quittèrent la grotte en courant, comme paniqués par l'atmosphère pesante de l'endroit. Pokemon Jones ouvrit délicatement le couvercle, révélant de nombreuses pokéball avec, sur chacune d'elles, un numéro inscrit en noir, ainsi que du matériel de géomètre dont il se saisit avant de sortir un petit carnet en cuir de sa veste et de le consulter. Puis, à genoux dans la poussière et armé d'un mètre ruban, Pokemon Jones commença à prendre des mesures, toujours un œil sur le calepin. Mais il s'arrêta bientôt et jeta un regard circulaire sur la pièce. Il attrapa une pokéball attachée à sa ceinture et fit apparaître un majestueux Ptéra.

"-Jurazyk attaque cru-ailes.
-Ptéraaaaaaa."

Claire eut à peine le temps de se jeter à plat ventre avant qu'un tourbillon de poussière n'envahisse les lieux. Toussant et crachant elle se releva péniblement et, furieuse, elle chercha notre aventurier du regard, prête à lui passer un savon. Une fois la poussière retombée elle l'aperçut penché au côté de son Kranidos.

"Plutôt que de faire le ménage, si vous ouvriez un passage que l'on puisse poursuivre? On ne va pas passer la journée ici à bouffer de la poussière."

Sans relever la tête, Pokemon Jones désigna le mur en face du couloir.

"C'est peut-être l'entrée, mais je ne vois rien qui l'indique. Et malgré votre coup de vent elle semble toujours fermée!"

C'est alors que le petit camarade de Pokemon Jones se rua tête baissée vers la Paroi désignée et avec son crâne épais la heurta violemment espérant sûrement y perforer un trou pour plaire à son maître. Celui-ci ne put retenir un éclat de rire.

"C'est une solution Pachy, mais avec moi on fait les choses différemment, avec plus de subtilité." Puis se tournant vers Claire il ajouta : "Certains ici y mettent plus de bonne volonté que d'autres…"

Elle l'ignora superbement mais ne s'approcha pas moins de l'endroit qu'il fixait au sol quelques instants auparavant. Elle aperçut alors sur le sol des trous taillés dans la roche, vingt-huit trous pour être précis, disposés en cercle autour d'un vingt-neuvième, et tous de la taille d'une pokéball. Elle leva un regard interrogatif vers le paléontologue mais celui-ci feuilletait frénétiquement son carnet.

"Alors madame la chef, que fait-on avec cette serrure?
-Ca me semble évident, on dispose les Zarbis dans les trous!
-Et pour celui du milieu?"

Elle sembla compter rapidement les emplacements, puis un silence lourd s'installa, à peine perturbé par le bruissement des pages tournés rapidement. Une fois son carnet parcouru il reprit la parole :

"Je n'ai pas de note sur ce vingt-neuvième trou mais s'il faut poser vingt-huit pokéball en cercle, je suppose qu'il faut en poser une dernière au centre?"

Sans attendre de réponse il se dirigea vers la caisse apporté avec tant de précaution et se saisit de la pokéball portant le nombre 01 qu'il alla poser dans un emplacement en se référant à son livre. Il poursuivit de la sorte jusqu'à ce que la caisse soit vide. Mais bien sûr l'emplacement central demeurait vide.

"Et maintenant ?" Demanda-t-il à sa compagne blonde "je remplis le dernier slot avec quoi? Une pokéball vide, un autre Zarbi, n'importe quel Pokemon ou une boule de pétanque ?
-C'est vous l'expert, on vous paie pour ça.
-"Vous m'avez recruté au début soit, mais pas pour travailler dans ses conditions et encore moins sous la menace comme c'est le cas actuellement. Et de toute façon peu importe l’argent, les menaces ou les discussions. Je suis arrivé au bout de mes connaissances. Et puis, si je suis l'expert, c'est vous le chef, vous me l'avez assez souvent répété."

Elle hésitait. Trop souvent, elle avait vu dans les films le méchant mourir à cause d'une ruse du gentil. Et, même si elle ne se sentait pas l'âme d'une méchante de film, elle commençait à avoir quelques doutes. Peut-être demander conseil à Max et Léon, les deux hommes de main du commanditaire ? Mauvaise idée, elle avait déjà du mal à s'en faire obéir, alors si elle leur demandait conseil toute sa légitimité de commandante tomberait à l'eau. Non, elle était toute seule face à ce paléontologue, certes pénible et agaçant, mais au combien brillant et compétent. Elle devait prendre sa décision seule, et rapidement.

"-On va placer un dernier Zarbi au centre, il servira de relais entre le cercle et nous. Mais avant on va attendre Max et Léon au cas où il y aurait du grabuge."

Et elle appela à voix fortes ses deux acolytes qui ne tardèrent pas à rappliquer armés jusqu'aux dents. D'un signe de la tête, elle indiqua à Jones de commencer. Celui-ci n'hésita pas une seconde, après la façon dont leur relation avait dégénéré, il ne voulait plus rien devoir à cette femme. D'un haussement d'épaule il dit :

"-De toute façon je n'ai plus de zarbi."


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Il se saisit de l'une des pokéball attachée à sa ceinture et d'un seul geste fluide, il rappela son Kranidos et déposa sa pokéball au milieu du cercle. L'espace d'un instant, tout se figea. Claire ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sorti. Les gardes du corps ne firent même pas un geste dans sa direction. Les restes de poussière encore en suspension dans l'air, semblaient s'être arrêtés.

L'espace d'un instant seulement, puis tout s'emballa. La poussière tourbillonna, Claire hurla et la paire d'hommes de main se rua vers l'explorateur. Puis, un flash lumineux, les veines de quartz se mirent à scintiller d'une lueur rose pastel diffuse tout comme la pokéball du pauvre petit Kranidos. Toutes les pokéball se mirent à vibrer à l'unisson et une espèce de chant guttural emplit l'air. Tous s'arrêtèrent net. Pokemon Jones se concentra sur le chant, comme les trois autres personnes présentes dans la caverne, essayant d'en extraire le sens. Il lui semblait qu'il devait les comprendre, juste un tout petit peu plus fort et ça serait bon, mais il n'y parvenait pas. Il était proche, tout proche, comme quand on cherche un mot et qu'il reste sur le bout de la langue. Pourtant, le chant était la clef pour continuer. Il essaya de se concentrer sur les zarbis et leurs pouvoirs télékinésiques, mais sans plus de réussite. Puis d'un coup, il s'inquiéta pour son petit dinosaure.

Sa pokéball était maintenant rose translucide et on pouvait apercevoir le petit Pachy en position embryonnaire flottant dedans. Il jeta un coup d'œil à ses partenaires car soudainement le chant révéla sa signification. Le lien entre le dresseur et le Pokemon en était la clef. Lui seul l’avait compris. Pouvait-il tirer parti de la situation? Abandonner et rentrer à la maison? Mais sa conscience scientifique était la plus forte, peut-être aurait-il une opportunité de soutirer le trésor de la convoitise de ce riche milliardaire, Henry MacKwack. En attendant, il se saisit de la pokéball de Pachy et, sûr de lui, la lança vers la parois ornementée.

"Pachy à l'attaque!" Cria-t-il "Attaque Coup d'boule sur le mur comme tout à l'heure."

Mais au lieu du bruit sourd entendu tout à l'heure, un petit grésillement eut lieu. Le petit Pokemon bleu passa au travers de la roche qui scintilla puis disparut, laissant une ouverture dissimulée quelques instants auparavant. Un escalier descendait vers les profondeurs, semblant mener directement vers les portes des enfers. Pokemon Jones rappelant Pachy d'une main et fit un signe de sa lampe torche, de l'autre pour que Claire commence à avancer.

"Non toujours pas, je vous suis pour vous surveiller." assena-t-elle d'un ton toujours aussi froid.

"Peut être l’un de ses messieurs alors, histoire qu'ils servent un peu à autre chose qu'à rouler des mécaniques !"

Les deux soldats se regardèrent, armèrent leurs fusils, mais ne firent même pas mine de s'avancer. Pokemon Jones se résigna et posa son pied tout doucement sur la première marche afin d'entamer la descente. Il observait chaque marche avec une infinie précaution à la recherche du moindre indice pouvant indiquer la présence d'un piège. "Attention ça glisse" lança-t-il par-dessus son épaule. Mais à peine eût-il mis en garde la petite troupe qu'il entendit le bruit d'une chute, ponctuée de jurons à consonance italienne. Il se retourna inquiet mais pour une fois Claire prit la peine de le rassurer.

"Continue, ce n'est que Max qui joue avec Léon. Ils sont assez grands pour se relever tout seul. Ça servira peut être de leçon à cet empoté.
-Qu'ils fassent gaffe tout de même, je n'ai pas envie de me prendre une flèche dans le dos...
-Une flèche?" Claire ne voyait pas où il voulait en venir. Pokemon Jones poussa un soupir et recommença à avancer.

La descente fut longue mais sans autres incidents. Jones avait du mal à rester concentré. Il devenait peut être parano, cet escalier ne semblait pas piégé. Plus que cinq marches, il commença à se détendre, mais un moment de relâchement pouvait être fatal. Alors, d'une tape sur la tête, il se força à se reconcentrer. C'est alors qu'il remarqua sur les côtés de la dernière marche de très légères griffures, comme si la marche avait frottée contre le mur. Il sourit, satisfait de son habilité, l'escalier avait belle et bien été piégé. Il se dit même tant mieux, comme ça ses efforts ne furent pas vains.

"Vous prendrez garde à ne pas poser le pied sur la dernière marche. Et quand je dis pied, je parle aussi de fesses, n'est-ce pas Max? Le moindre frôlement risque de déclencher un mécanisme, et je préfère ne pas savoir à quoi ce mécanisme est relié!"

L'escalier débouchait sur un long couloir, toujours taillé dans la même roche noire, mais ici pas la moindre trace de quartz pour rompre la monotonie sombre. Jones promena le faisceau de sa lampe le long du couloir, arrosant les murs et le sol de lumière blafarde. Il finit par dévoiler trois grosses dalles de marbre beige coupant le boyau ténébreux de part en part, avant que celui-ci ne débouche dans ce qui semblait être, au loin, une nouvelle salle. Ces dalles ressemblaient de toute évidence à des pièges. Des chausse-trappes évidemment, c'en était même un peu trop évident. Jones s'avança jusqu'à la première et du bout du pied appuya dessus. Et en effet la plaque de pierre bascula à la moindre pression révélant un profond trou. Sitôt la pression relâché elle reprenait sa place, ni vus ni connu, sûrement grâce à un habile système de ressort. À fond du trou notre explorateur consciencieux aperçu des ossements blanchâtres. Appelant Claire pour les lui montrer, il se sentit obligé de commenter :

"Nous ne sommes pas les premiers à arriver jusqu'ici. En espérant que la succession de pièges ait eu raison de tous nos prédécesseurs. Sinon il est fort probable que la relique de la secte de l'hélix nous passe sous le nez. "

Ce disant, il bondit par-dessus la plaque, évitant la chute mortelle. Puis il tandis la main vers sa ravissante compagne. Celle-ci dédaigna la main tendu et d'un bond souple franchi l'obstacle. Le franchissement, pour les deux soldats, fut moins aisé. Gêné par son armement, Léon le passa pourtant. Mais Max, beaucoup plus trapu et beaucoup moins agile, ne dût son salut qu'à la main preste de son frère qui le rattrapa par le col alors qu'il commençait à basculer en arrière.

Levant les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, Pokemon Jones poursuivit son excursion jusqu'à la seconde dalle qu'il franchit tout comme la première, suivi de Claire puis de Léon. Mais Max se fit une nouvelle frayeur, même si elle ne nécessita pas l'intervention de son frère. En continuant vers la troisième Jones se remémora une discussion qu'il eut avec un vieux chaman pendant ses investigations sur le fossile hélix. Une phrase en particulier lui revenait sans cesse depuis la descente dans les profondeurs de la jungle. De sa voix grave et chevrotante le vieil homme lui avait répété plusieurs fois :

"Le pèlerin, dans sa recherche de la foi, gardera en mémoire le parcours du pêcheur. Prudence, confiance puis arrogance. Et l'arrogance, mon fils, te précipitera vers l'enfer des pêcheurs."

Prudence, confiance, arrogance. Prudence, confiance, arrogance. Trois termes, trois dalles, coïncidence? Il avait été prudent face à la première. Fort de son expérience, confiant à la seconde. Mais pour la troisième en quoi allait-il être arrogant? Et pourquoi ne pas faire passer en premier quelqu'un d'arrogant, une chose est sûre ça ne lui ferait pas de mal à lui. Arrogant peut-être mais surtout malin, enfin l'espérait-il.

"Max après tes deux bonds majestueux passe le premier que l'on assure tes arrières."

Celui-ci jeta un coup d'œil vers son frère, puis vers Claire qui lui fit signe d'avancer. Le soldat un peu gauche s'appliqua cette fois à réussir son saut. Mais à son atterrissage, le sol se déroba sous ses pieds et il tomba dans une fosse dissimulée derrière la plaque claire. Un cri sorti de toutes les bouches, de surprise pour certains, d'horreur pour d'autres. Puis les trois rescapés se ruèrent vers le bord du fossé, oubliant la plaque beige censée être le piège. Heureusement, celle-ci ne bascula pas et l'on ne déplora pas d'autre chute. Tout au fond, ils distinguèrent la forme avachie de Max et vers eux remontaient des râles affaiblis de douleur. Mais rapidement la voix de Max remonta à la surface.

"Je suis vivant, un peu sonné mais vivant. Par contre j'ai mal au genou et je ne vais pas pouvoir remonter tout seul."

Léon lui répondit : "Bouge pas, on va te sortir de là!"
Mais Claire secoua la tête en signe de dénégation. "Nous allons continuer avec Jones. Toi, file chercher un ou deux porteurs pour te donner un coup de main."
-Et pense à enjamber la dernière marche si tu ne veux pas finir comme ton frère." Rappela le professeur. Puis abandonnant les deux frères à leur destin, il continua avec Claire en direction de la salle aperçue du bout du couloir.

"Prudence, confiance, arrogance" se répéta mentalement Jones, "c'est la clef du temple, prudence, confiance, arrogance, un, deux, trois."


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La pièce dans laquelle ils débouchèrent était immense et totalement différente de la partie précédente. Une grotte naturelle, aux dimensions gigantesques, se dressait devant eux. Toute en hauteur, elle forçait à lever la tête pour regarder le plafond ou plutôt pour l'admirer, car des centaines de lumières illuminaient la voûte comme autant d'étoiles piquetant la voûte céleste. Sûrement des failles révélant la lumière du jour. Les ténèbres dans lesquels ils évoluaient jusque-là étaient lourdes et oppressantes, comme une nuit d'orage pleine de dangers et d'angoisses. Alors qu'ici l'obscurité était légère et agréable, comme une douce nuit d'été.

L'atmosphère sereine de la grotte décontractait les sens et appelait à la méditation. D'ailleurs on pouvait distinguer de nombreux bancs alignés et tournés vers un autel de pierre. Enfin le but de leur exploration? Mais les trois mots résonnaient dans l'esprit de Pokemon Jones. Prudence, confiance et arrogance. Il avait parcouru l'escalier avec prudence, le couloir avec confiance et allait rentrer dans le chœur avec arrogance. Dans le doute il se mit à genou, dans une position pleine d'humilité et rentra à quatre pattes dans la cathédrale de la secte. Car, sans aucun doute, il avait découvert ce lieu de mythe. Il se traîna péniblement sur quelques mètres et senti le courant d'air d'une lame lui effleurer le sommet du crâne. Un soupir de soulagement et il se tourna vers sa compagne habituellement si jolie. Mais là, toutes couleurs avaient quittées son visage et elle était d'une pâleur mortelle. Blanche, mais vivante, et sans ronchonner, pour une fois, elle se mit elle aussi à quatre pattes et suivit notre paléontologue jusqu'au milieu de ce lieu de prière.

Une fois arrivé au centre du chœur, ils prirent le temps de reprendre leurs esprits. Jones en profita pour balader sa lampe torche le long des murs, puis remonta vers le plafond pour y observer les étoiles. C'est alors que se déclencha une nuée de Nosferapti. Des centaines, voire des milliers de chauve-souris, parsemées de gros Nosferalto, et même de quelques Nostenfer, envahirent la caverne, se ruant dans tous les sens. Jones se plaqua au sol, entraînant Claire avec lui, juste à temps pour éviter les premiers agresseurs. Un Nosferapti isolé est une menace ridicule, mais une centaine peuvent facilement vous vider de votre sang. Jones tâtonna à la recherche de sa lampe torche qu'il avait lâchée en tombant au sol, et aussitôt retrouvée, il l'éteignit. La disparition de la source de lumière calma petit à petit l'escadron de vampire virevoltant et nos deux survivants poussèrent un nouveau soupir de soulagement.

L'arrogance une nouvelle fois avait bien failli les rattraper. Ils se trouvaient maintenant dans une situation fâcheuse, comment continuer lorsque l'on ne peut pas voir où l'on va, comment chercher quand on ne peut pas bouger sans risquer de réveiller une armée des enfers? Mais le temps de se poser ces questions, leurs yeux s'étaient habitués à la pénombre. Mais par où commencer, car la pièce était vaste et les conditions compliquées. Comme il fallait commencer quelque part, Pokemon Jones se dirigea à quatre pattes vers l'autel entraperçu précédemment.

On était loin du héros grandiose et intrépide, mais, excusez-nous, la fin justifie les moyens. Il vaut mieux un héros rampant, qu'un héros se vidant de son sang. L'hôtel était en pierre noire, la même bien sûr que cette fichue grotte. On retrouvait les mêmes veinules de quartz qu’à l'entrée, ainsi que des sculptures représentant des Amonistar auréolés de lumière divine et au centre un gros fossile hélix. Claire, qui avait suivi le mouvement, demanda d'une voix excitée :

"Ce n'est pas le fossile hélix que nous cherchons?
-Pas du tout." Répondît notre spécialiste "les fossiles ne se forment que dans les roches sédimentaires, hors cette roche noire, bien que je ne puisse l'identifier clairement, à toutes les caractéristiques d'une roche métamorphique. Et puis ça serait trop facile de le trouver là comme ça au beau milieu de leur salle de prière. Cependant on se rapproche c'est certain. Je pense qu'il rangeait le fossile hélix dans une pièce annexe de la salle de prière, proche pour pouvoir le sortir les jours de culte mais tout de même à l'abri des mauvaises intentions.
-Des mauvaises intentions comme les nôtres?
-Exactement ! Mais ne me dites pas que vous commencez à avoir des états d'âmes?"

Elle ne répondit à cette accusation que par un silence méprisant. Derrière l'autel sculpté voletait au rythme des courants d'airs souterrain un lourd rideau de toile noir.

"Claire, regardez ce rideau. Je pense qu'il dissimule quelque chose, mais surtout cette étoffe est entretenue, ce qui veut dire que la secte est encore active dans cette région du monde. Allez prévenir Max et Léon de se tenir sur leurs gardes et de bien protéger les porteurs.
-Mais bien sûr et vous laisser tout seul si près du but? Les gars sont grands, ils savent ce qu'ils ont à faire !
-C'est comme vous voulez, mais si l’on arrive à échapper à tous les pièges, que l'on réussit à trouver la relique et que l'on en ressort en un seul morceau, il serait dommage que ce soit pour se faire cueillir par une bande d'illuminés fanatiques et sanguinaires. Enfin bref, continuons"

Pokemon Jones écarta d'une main le pan de tissu et s'engagea prudemment dans une nouvelle volée de marches. Il put rallumer sa lampe torche sans risquer de se faire agresser par la horde de petits monstres et scruta le sol à la recherche du piège suivant. L'escalier était moins glissant que le premier, comme s’il était emprunté régulièrement, mais la dernière marche révéla, elle aussi, des traces de griffure caractéristique d'un mécanisme de déclenchement. Il enjamba cette dernière, la signala à son cerbère et continua dans un couloir tellement semblable à tous ceux qu'ils venaient de parcourir, pour finalement déboucher à nouveau dans une grande pièce.

Si elle était moins grande que la cathédrale aux Nosferapti, elle n'en était pas moins impressionnante tant en hauteur qu'en profondeur. Ici, le plafond ne s'illuminait pas de milliers d'étoiles, alors d'un geste prudent Jones éclaira la voûte. Celle-ci révéla à la place de la horde sanguinaire, une armée de stalactites pointant vers le sol comme une immense gueule hurlante prête à se refermer d'un coup sec sur les intrus. A l'inverse, le sol était complètement plat, seulement recouvert de dalles de différentes couleurs. Des blanches, des grises et des noires, apparemment disposées de façon totalement aléatoire. Notre aventurier sourit, une nouvelle épreuve se dessinant devant lui, mais cette fois il avait compris le fonctionnement du temple et le casse-tête, pour lui, m'en était plus un. Il regarda une nouvelle fois sa compagne et lui demanda :

"Une nouvelle énigme? Un nouveau piège? D'après vous il faut marcher sur qu'elle couleur?
-Pour ce que vous tenez compte de mes avis! Avancez doucement et je vous suit."

Il aurait pu se risquer sur le chemin de dallage car il avait la clef de l'énigme (et vous ?) mais il préférait ruser et se débarrasser de sa jolie gardienne aux cheveux blonds. C'est pourquoi tout en fluidité il se saisit d'une de ses pokéball, invoqua son Ptéra et, en s'accrochant à ses pattes griffus, hurla :

"Jurazyk attaque vol!"

Et les deux complices s'envolèrent vers le haut de la caverne, firent une large boucle, replongèrent vers leur point de départ pour permettre à Jones d'observer la réaction de Claire. Puis ils bifurquèrent en direction de la prochaine salle laissant leur gardienne sautant et hurlant de rage devant la mosaïque. Ils se posèrent à l'autre extrémité et Jurazyk réintégra sa pokéball. Fier d'avoir faussé compagnie à sa geôlière, Jones la salua du bras avant de l'abandonner plantée là, seule et furieuse. Notre aventurier pénétra dans un couloir pas très long mais coupé de part en part par un gouffre très profond au fond duquel coulait un torrent souterrain. Trop large pour être franchît d'un saut, Jones attrapa son fouet en cuir d'Arbok et d'un geste plein de maîtrise l'enroula à une stalactite du plafond. Il testa la solidité de l'ensemble puis d'un balancement franc passa de l'autre côté.


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La pièce suivante était de taille beaucoup plus restreinte et à peine Jones eût-il franchît le seuil qu'il sut qu'il avait atteint son but. Il était là, à quelques mètres de lui dans toute sa pâleur, le fossile hélix, relique de la secte du même nom. Posé sur un autel noir, le fossile, fait de calcaire beige presque blanc, était illuminé par un rais de lumière semblant tomber du ciel divin pour éclairer ses spires aux proportions parfaites. Plus qu'un fossile, c'était une sculpture de la nature, une œuvre d'art divine, et l'on pouvait comprendre la fascination et les convoitises qu'il suscitait aux travers le temps et l'histoire. Mais sa place était dans un musée, pas au fond d'une grotte et encore moins dans le salon d'un richissime collectionneur.

Pokemon Jones s'approcha du piédestal, le souffle court et les mains tremblantes. Il tendit l'une d'elle en direction du trésor et, alors qu'il s'apprêtait à se saisir de l'objet, s'arrêta net! Il recula de trois pas, vida son sac frénétiquement au sol avant de remettre quelques objets rapidement dans ses poches. Il chercha dans la pièce des cailloux, du sable et de la poussière pour remplir son sac. Il se replaça devant le socle, jaugea le fossile, puis son sac, en vida une partie, reposa son regard sur le fossile, vida encore un peu de gravats avant d'en remettre finalement une poignée dedans, regarda une dernière fois le fossile et poussa un long soupir. Il leva lentement le sac au niveau du fossile ainsi que sa main libre, prit une profonde inspiration. Puis d'un coup, arracha le fossile et le remplaça par son sac!

Un instant rien ne se produit, Jones se passa un bras sur le front pour s'essuyer la sueur, mais tout doucement le sac du paléontologue commença à s'enfoncer, accompagné d'un grondement sourd et d'un tremblement qui bientôt se répercuta dans toute la pièce. Ni une ni deux, Pokemon Jones plaqua le fossile contre son torse, tourna les talons et s'enfuit de la pièce. Il emprunta le couloir, franchi le gouffre avec son fouet qu'il abandonna là et pénétra dans la salle au damier. Le tremblement de terre l'avait précédé, alors plutôt que de prendre le risque de sauter de dalles en dalles, il rappela son Ptéra. Il s'accrocha tant bien que mal d'une main et décolla à travers la pièce, puis après avoir pris un peu d'altitude piqua vers la porte en hurlant à l'intention de Claire toujours plantée devant son damier :

"Fuis pauvre folle !"

Tout à coup un stalactite se détacha du plafond frôlant l'aile droite de Jurazyk. Puis un second bientôt suivit par des dizaines, forçant le reptile volant à faire de nombreuses embardées pour éviter les projectiles mortels. Ils réussirent tout de même à s'écraser plus qu'à atterrir aux pieds des escaliers. Il roula au sol, les bras autours de son précieux caillou et évita de justesse d'enfoncer la marche piégée.

Un peu étourdit il attrapa la main que lui tendait Claire et ensemble ils remontèrent quatre à quatre la volée de marches, débouchant dans la cathédrale. A l'extérieur le soleil devait être en train de se coucher car les étoiles qui piquetaient la voûte de la caverne étaient passées du blanc lumineux au rouge flamboyant comme pour illustrer la dangerosité de la situation. Ils ne prirent pas un seul instant pour contempler le spectacle et traversèrent en trombe un nuage de nosferapti totalement paniqués par le tremblement de terre. Ils s'engouffrèrent dans le couloir aux trois dalles piégées et aperçurent les deux frères soldats. Ceux-ci comprirent aussitôt la situation et tournèrent les talons sans même attendre que les deux fuyards ne soient arrivés à leur hauteur. Le couloir fut bientôt rempli de bruit de bottes et du halètement de souffles courts. Les pillards sautaient les chausse-trappes et reprenaient leur course. Jones voulu crier quelque chose mais les mots restèrent coincés dans sa gorge lorsque Max posa le pied sur la marche piégée.

Un cliquetis, puis un bruit sourd et ils aperçurent qu'un énorme Grolem se mit à rouler dans l'escalier à leur rencontre avec la ferme intention de les écraser de tout son poids. Ils tournèrent les talons et repartirent de plus belle en courant. Le souffle de plus en plus court ils franchirent encore les pièges et se jetèrent dans le nuage de petit vampire. Pokemon Jones sorti son Ptéra et recommença à s'accrocher de toutes ses forces à ses pattes. Grâce à une attaque tête de fer, il franchit le rideau bleuté, formé par la nuée de Nosferaptis et fila vers les étoiles du plafond, abandonnant ses compagnons indésirables.

En s'approchant de la voûte, il constata que ces étoiles étaient bien des ouvertures vers l'extérieur. Jurazyk évita une attaque onde folie lancée par un gros Nosferalto, puis visant la plus grosse ouverture, se précipita vers l'extérieur. Jones ferma les yeux et serra les fesses au moment où le Ptéra, grâce à une habile vrille franchit le dernier obstacle et déboucha à l'air libre, heurtant par la même occasion les pieds du professeur contre une grosse racine ou un rocher. Pokemon Jones à bout de force, lâcha le volatile et atterri lourdement sur le sol de la forêt.

Le paléontologue resta un moment allongé sur le dos à reprendre son souffle. Le regard absent il regardait le ciel, serrant le fossile contre son ventre. Il essayait de faire le point sur la situation et de réfléchir à la suite. Il était sorti du temple, il avait la relique et il s'était débarrassé de Claire et de ses hommes de main. Ça, c'étaient les bonnes nouvelles. Les mauvaises, c'est qu'il était seul dans la jungle, sans matériel, ni provision. Jurazyk se posa à côté de lui et lui tapota le visage avec le museau. Jones le lui caressa doucement, puis se releva et rentra le Pokemon dans sa ball.

Il déboutonna sa chemise, colla le fossile contre son ventre et referma la chemise dessus puis sa veste pour bien le caler. S'il pouvait gagner le camp de base avant l'expédition, il pourrait prendre un bateau et retourner en ville. Mais il fallait prendre Claire de vitesse et une chose était sûre, elle ne se laisserait pas faire.
Tout à coup des cris retentirent dans le lointain, suivis par des coups de feu. Cette histoire commençait à sentir vraiment pas bon, pas question de rester moisir ici. Jones regarda le soleil couchant un instant et grâce à lui s'orienta. Puis d'un pas décidé, s'enfonça dans la jungle, vers le lieu où devait se trouver le campement.

Il n'avait pas parcouru beaucoup de chemin, quand les fourrés en face de lui remuèrent, avant de s'ouvrir pour laisser apparaître un homme vêtu d'une bure blanche à capuche. Jones s'arrêta et les regards des hommes se croisèrent. Les intentions de l'illuminé se lisaient sur son visage et elles n'avaient rien d'amicale. L'homme poussa un cri et une dizaine d'autre lui répondirent en échos, décidant rapidement le paléontologue.

Et à nouveau il prit ses jambes à son coup, pour échapper à ses nouveaux ennemis. Il courut à travers la jungle, mais ses poursuivants étaient plus familier du terrain et gagnaient rapidement du terrain. Un crochet à droite pour essayer de les semer, un second à gauche et d'un coup Jones déboucha sur une rivière. Il se mit à la longer mais ses poursuivants le talonnaient. Il sortit son cher Ptéra, décolla en glissant un instant sur la surface de la rivière avant de prendre de l'altitude et de filer vers le camp de base.